Nouvelles de la danse à Berlin

[haydn]

La critique de Mirage est maintenant aussi en ligne sur le site de Dansomanie, avec les illustrations ad-hoc. J'aurais aimé avoir vos avis sur la forme. En effet, Aurélie, alias "Mirages", n'est pas une universitaire, mais une danseuse professionnelle. Son texte est rédigé dans un style plus direct, moins formel, et je l'ai évidemment laissé tel quel hormis quelques corrections de détail. Je suis assez curieux de savoir ce qui plait, qui correspond vraiment aux attentes des lecteurs de Dansomanie.

06 mars 2015 : La Belle au bois dormant (Nacho Duato) à la Deutsche Oper de Berlin


Dès l'ouverture du rideau, le ton est donné : les décors et les costumes sont splendides. Mais pas dans le pompeux à la française avec de l'or partout, des grosses perruques ou des fleurs à foison.. simplement beaucoup de blanc, de diamants et une scène pas trop chargée en décors.

Prologue - Superbe première danse du corps de ballet qui se joue de cette chorégraphie classique à la sauce Duato... d'autant plus avec ces longues robes!! Personnellement, plutôt habituée aux versions classiques (versions russes, françaises ou anglaises), ce mélange de classique et de "moderne" ne m'a - au début - pas embêtée du tout). L'arrivée des fées est un enchantement! Elles sont toutes vraiment superbes. La Fée Violente (Elisa Carrillo Cabrera, étoile depuis 2011) nous nargue avec ses lignes et sa danse si piquante. On se demande d'ailleurs pourquoi une étoile se retrouve à faire une simple fée. Krasina Pavlova (Fée Fleur de farine), qui dansera Aurore en avril, a une technique très sûre. Mais ma préférence va à Marina Kanno en Fée Canari!!! Elle virevolte, tourne et joue au milieu des autres danseurs avec une réelle aisance.



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[haydn]

L'Allemagne est un pays de musiciens, et Outre-Rhin, "CGT" se dit "Ver.di" (Syndicat Unifié des Services). Mais pour le public, les conséquences d'un appel à la grève, fût-il mélodieux, sont les mêmes : annulation des représentations de ce soir ("The Nights") et de demain ("Duato | Forsythe | Goecke") au Staatsballett Berlin.

Le mouvement de grève pourrait perdurer, car plusieurs motifs importants de mécontentement se superposent. D'abord, des baisses drastiques de subventions ont été décidées pour toutes les institutions culturelles berlinoises, sommées de faire moins dans "intellectuel" et davantage dans l'"entertainment", pour faire rentrer des sous dans les caisses. Des mouvements sociaux agitent de ce fait l'ensemble des théâtres de la capitale allemande, et pas seulement la Staatsoper.

En ce qui concerne plus spécifiquement le Staatsballett, il semble qu'un nombre important de danseurs se soit mis à contester la politique artistique et la "gestion des ressources humaines" de Nacho Duato. Si les représentations de ce soir et de demain sont annulées, c'est en raison d'un arrêt de travail massif des artistes du ballet, et non des personnels techniques ou administratifs.

Autre source de tension au Staatsballett, la volonté affichée de Daniel Barenboïm, le directeur musical, d'accaparer la scène historique d'Unter den Linden (ex-Berlin Est, actuellement en rénovation) pour les programmes lyriques, et de reléguer le ballet à la Deutsche Oper (ex-Berlin Ouest, au passé nettement moins prestigieux).

Le communiqué officiel de la direction du Staatsballett, que je reproduis ici, n'évoque, pour d'évidentes raisons diplomatiques, pas les points mentionnés ci-dessus, et avance, comme motif principal de la grève, des négociations salariales difficiles.

Communiqué officiel


Vorstellungen am 24. und 25. April 2015 entfallen

Die Vorstellungen des Staatsballetts Berlin am 24. und 25. April 2015 entfallen aufgrund eines Streikaufrufs von ver.di an die Tänzerinnen und Tänzer des Staatsballetts Berlin

Berlin, 24. April 2015 --- Die heutige Vorstellung „The Nights" um 19:30 Uhr in der Deutschen Oper Berlin sowie die Vorstellung „Duato | Forsythe | Goecke" am 25. April 2015 um 19:30 Uhr in der Staatsoper im Schiller Theater entfallen aufgrund eines Streikaufrufs von ver.di an die Tänzerinnen und Tänzer des Staatsballetts Berlin.

Das Staatsballett Berlin bedauert den Ausfall und entschuldigt sich bei seinen Besucherinnen und Besuchern für die daraus entstehenden Unannehmlichkeiten. Bereits bezahlte Eintrittskarten für die Vorstellung werden zurückerstattet. Die Gäste werden gebeten, ein Auszahlungsformular ausgefüllt und zusammen mit Ihren Tickets an das Staatsballett Berlin - Ticketservice, Bismarckstraße 110, 10625 Berlin zu senden. Das Formular steht zum Herunterladen auf www.staatsballett-berlin.de bereit und kann des Weiteren per E-Mail oder telefonisch angefordert werden. Kunden des Staa tsballetts können das Formular alternativ auch zusammen mit einem Scan ihrer Eintrittskarten an tickets@staatsballett-berlin.de senden. Für Fragen steht der Kundenservice unter Telefon 030 20 60 92 630 zur Verfügung.

Trotz dieser erneuten Streikankündigungen wird die Leitung des Staatsballetts Berlin die Gespräche mit den Tänzerinnen und Tänzern fortsetzen. Ziel ist es, im Rahmen des bestehenden Tarifvertrages NV-Bühne eine Einigung mit den Tänzerinnen und Tänzern zu erzielen. Dieser Tarifvertrag verfügt aus Sicht der Leitung über ausreichenden Gestaltungsspielraum.

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[haydn]

S'il n'y a pas de nouvelle grève...

DUATO | KYLIÁN
Chorégraphies de Nacho Duato et Jiří Kylián

Création
STATIC TIME
Chorégraphie : Nacho Duato
Musique : Wolfgang Amadeus Mozart, Serge Rachmaninov, Franz Schubert, Pedro Alcalde et Sergio Caballero
Décors : Jaffar Chalabi
Costumes : Angelina Atlagic
Lumières : Brad Fields

Première représentation à Berlin
CLICK-PAUSE-SILENCE
Chorégraphie : Jiří Kylián
Musique : Johann Sebastian Bach (arrangée par Dirk Haubrich sur une idée de Jiří Kylián)
Décors : Jiří Kylián
Costumes : Joke Visser
Lumières : Jiří Kylián (réalisation Kees Tjebbes)

Première représentation à Berlin
WHITE DARKNESS
Chorégraphie : Nacho Duato
Musique : Karl Jenkins
Décors : Jaffar Chalabi
Costumes : Lourdes Frías
Lumières : Brad Fields

Solistes et Corps de ballet du Staatsballett Berlin

Staatskapelle Berlin, dir. Pedro Alcalde

Première
14 mai 2015, Schiller Theater

Autres représentations
20, 22, 23, 25 et 30 mai, 13 juin 2015

Billets / réservations
+49 (0)30-20 60 92 630
tickets@staatsballett-berlin.de
www.staatsballett-berlin.de

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[haydn]

[mirage]

En effet, je n'ai pas compté, mais plusieurs Belle au Bois dormant ont été annulées au dernier moment. La Bayadère (de Malakhov) qui se joue en juin, aura-t-elle droit au même sort?
Je suppose que ça ne doit pas être facile pour le public, mais beaucoup soutiennent fortement les danseurs.
J'espère que leurs demandes seront écoutées...

Concernant Monsieur Duato, c'est une autre affaire.... Mais en effet, depuis son arrivée, beaucoup de danseurs (corps de ballet comme danseurs principaux) semblent souffrir de son caractère et de ses manières.

Mais le remplacer leur coûterait une fortune, il a un contrat sur 5 ans il me semble !!!

[haydn]

Si la grève ne perdure pas, on devrait voir, comme indiqué par Mirage, La Bayadère de Malakhov à partir du 21 juin sur la scène de la Deutsche Oper de Berlin. Là aussi, il y a motif à mécontentement pour les danseurs, puisque la salle historique de la Staatsoper à Unter den Linden devrait, à sa réouverture, être dédiée exclusivement au lyrique. Le Ballet serait ainsi complètement coupé de sa demeure originelle. La fin des travaux à Unter den Linden est sans cesse repoussée. Elle aurait normalement dû intervenir en 2013/2014, mais Daniel Barenboïm, le directeur musical de la Staatsoper, a formulé des exigences délirantes, afin d'augmenter le taux de réverbération de la salle (une lubie actuelle, ce goût pour les ambiances acoustiques de "tunnel", et qui est aussi un moyen de dissimuler l'indigence d'une bonne partie des chanteurs lyriques en activité dans les grands théâtres internationaux, la plupart du temps des baudruches fabriquées de toutes pièces par des marketeux et des communicants). Pour satisfaire aux caprices de Barenboïm, il a fallu relever le plafond de la salle de spectacle de 4 mètres, au prix d'efforts considérables et pour un surcoût faramineux (ce qui explique aussi en partie que les danseurs soient mis à la diète question salaires), d'autant que cette surélévation ne doit pas être visible de l'extérieur, le bâtiment étant évidemment classé monument historique.

En tout cas, il est d'ores et déjà certain que la salle ne sera pas réouverte avant la saison 2016/2017, dans le meilleur des cas.

La Bayadère
Chorégraphie et mise en scène : Vladimir Malakhov, d'après Marius Petipa
Musique : Ludwig Minkus
Décors et costumes : Jordi Roig

21 et 25 juin 2015
Nikiya : Shoko Nakamura (étoile invitée)
Solor : Mikhail Kaniskin
Gamzatti : Elena Pris

23 juin 2015
Nikiya : Ekaterina Krysanova (étoile invitée, Bolchoï)
Solor : Dinu Tamazlacaru
Gamzatti : Krasina Pavlova

26 et 28 juin 2015
Nikiya : Iana Salenko
Solor : Marian Walter
Gamzatti : Carrillo Cabrera

Staatsballett Berlin
Elèves de la Staatliche Ballettschule Berlin

Orchestre de la Deutsche Oper Berlin
Direction musicale : Robert Reimer

Toutes les représentations ont lieu à la Deutsche Oper de Berlin
Durée : 170 minutes avec 1 entracte

Billets :
Tél : +49 (0)30 20 60 92 630
E-MAIL : tickets@staatsballett-berlin.de
Prix de 21 € à 90 €

(Pour ceux qui ne connaissent pas la Staatsoper à Berlin, la salle est assez laide, mais la visibilité est bonne de quasiment toutes les places, y compris les moins chères)


Relire ce que nous avions pensé de ce spectacle :

4 juillet 2010 : La Bayadère (chorégraphie V. Malakhov) à la Deustche Oper de Berlin


Les nouveautés les plus sensibles apportées par la chorégraphie de Malakhov sont, au fond, surtout d'ordre musical, puisqu'elle comprend un certain nombre d'interpolations tirées de partitions méconnues (et pas désagréables, si l'on veut bien passer sur l'interprétation de l'orchestre) de Minkus. Fiammetta, Le Poisson doré, Roxane, reine du Monténégro..., des noms rêvés et tout un pan oublié du ballet russe du XIXème siècle y revit l'espace de quelques instants... pour le plus grand plaisir des amateurs d'archéologie choréo-musicale... Ainsi, à la suite de la procession du deuxième acte, une valse, plutôt réussie, réunit le corps de ballet masculin et les danseuses à l'éventail ; de son côté, la variation du Serpent subit après l'adage un ajout inédit qui réécrit en grande partie le passage allegro... Dans la continuité de Noureev, Malakhov a également rechorégraphié certains passages, dans le but sans doute d'équilibrer davantage encore parties féminines et masculines : la danse des guerriers dans le deuxième acte (deuxième tableau du premier dans la version Noureev), la variation de Solor «à l'opium» précédant l'Acte des Ombres, la danse des chandelles, exécutée comme chez Noureev par le corps de ballet masculin, mais réglée ici dans un esprit décalé, presque «cabaret» - qu'on peut juger, sinon risible, du moins d'un goût discutable...

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Ab dem 21. Juni 2015 kehrt Vladimir Malakhovs „Die Bajadere“ für fünf Vorstellungen zurück auf den Spielplan des Staatsballetts Berlin in der Deutschen Oper Berlin. Mit großer Besetzung, opulentem Bühnenbild und farbenprächtigen Kostümen ist dieses selten aufgeführte Handlungsballett eine Kostbarkeit des Repertoires. Die Liebesgeschichte zwischen der Tempeltänzerin Nikia und dem Krieger Solor entfaltet sich in einem exotischen Panorama und ist nicht nur für Klassikfans ein besonderes Erlebnis. Kurz vor der Sommerpause zeigt das Staatsballett Berlin sich hier mit seiner ganzen Ensemblestärke. Auf Einladung von Intendant Nacho Duato studiert Vladimir Malakhov die Wiederaufnahme mit vielen neuen Besetzungen selbst ein. Als Gastsolistinnen begrüßt die Compagnie die ehemalige Erste Solotänzerin des Staatsballetts Berlin, Shoko Nakamura und die russische Star-Ballerina Ekaterina Krysanova vom Bolschoi Ballett Moskau.

„Die Bajadere“ entführt das Publikum in das exotische Panorama eines phantastischen Indiens, mitten in eine schwüle Atmosphäre, in der man erlesene Sandelholzdüfte zu atmen glaubt. Hier entfaltet sich die Geschichte einer verbotenen Liebe: Nikia, die titelgebende Bajadere, hat als Tempeltänzerin ihr Leben den Göttern geweiht. Doch sie liebt auch den Krieger Solor. Dieser ist jedoch bereits Hamsatti, der Tochter des mächtigen Radschas als Ehemann versprochen. Von Eifersucht getrieben lässt Hamsatti die Tempeltänzerin ermorden... Einzig im geheimnisvollen „Königreich der Schatten“ sind die Liebenden schließlich vereint. Es ist dieser berühmte „Schatten-Akt“, der dem selten aufgeführten Ballett zu Weltruhm verholfen hat: Hier erschaffen 32 Tänzerinnen das faszinierende Bild einer nich t enden wollenden Traumsequenz, in der der klassische Tanz wie sonst selten zelebriert wird. Die Solisten des Ensembles sowie das Corps de ballet tanzen einige der schönsten und zugleich anspruchsvollsten Partien des Ballett-Repertoires.
Marius Petipa brachte „Die Bajadere“ 1877 am Bolschoi-Theater in St. Petersburg zur Uraufführung, die Musik komponierte Ludwig Minkus. Bajaderen waren, vor allem im 19. Jahrhundert, beliebte und ideale Theaterfiguren, da sich „Verbotenes“ ohne die Notwendigkeit zur Rechtfertigung auf sie projizieren ließ. Vladimir Malakhov wählte „Die Bajadere“ schließlich aus, um 1999 mit einer eigenen Fassung für die Wiener Staatsoper sein Debüt als Choreograph zu geben. Seine Version dieses Klassikers schwelgt in berauschenden Farben und opulenten Bühnenbildern. Anknüpfend an die St. Peterburger Aufführungstradition, gestaltete Malakhov den im Laufe der Geschicht e verloren gegangenen vierten Akt vollkommen neu und entwickelte Details der Handlung weiter. In Zusammenarbeit mit dem spanischen Bühnen- und Kostümbildner Jordi Roig entstand jener Kontrast, der „Die Bajadere“ in der Ballettliteratur erst so hervorgehoben hat – der Spitzentanz im Orient, mit klassischen Tutus und ornamentalen Gewändern zugleich.

Nach drei Jahren Pause kehrt „Die Bajadere“ nun für insgesamt fünf Vorstellungen zurück auf die Bühne der Deutschen Oper Berlin. Vladimir Malakhov ist persönlich angereist, um die Wiedereinstudierung zu leiten und mit den neuen Besetzungen zu probieren. Am 21. und 25. Juni 2015 tanzt Shoko Nakamura die Rolle der Bajadere als Gastsolistin. Nach ihrem großartigen Gastauftritt als Tatjana in „Onegin" können sich die Fans der ehemaligen Ersten Solotänzerin des Staatsballetts Berlin auf ein Wiedersehen freuen. An ihrer Seite tanzt der Erste Solotänzer Mikhail Kaniskin die Rolle des Solor. Sein Rollendebüt in dieser Partie gibt am 23. Juni der Erste Solotänzer Dinu Tamazlacaru. Er tanzt ebenfalls mit einem besonderen Gast: Ekaterina Krysanova, eine der Star-Ballerinen des Bolschoi Balletts Moskau, verkörpert an diesem Abend die Tempeltänzerin Nikia. In der Spielzeit 2011/2012 war sie bereits als Odette/Odile in „Schwanensee“ und für die Titelpartie in „La Péri“ zu Gast in Berlin. Am 26. und 28. Juni werden die beiden Hauptrollen von den Ersten Solotänzern des Staatsballetts Berlin, Iana Salenko und Marian Walter getanzt. An allen Vorstellungen beteiligt sind außerdem Schülerinnen der Staatlichen Ballettschule, die sowohl solistisch als auch in der Gruppe mit den Tänzerinnen des Staatsballetts Berlin auftreten.

Es musiziert das Orchester der Deutschen Oper Berlin unter der Leitung von Robert Reimer.


DIE BAJADERE
Choreographie und Inszenierung von Vladimir Malakhov nach Marius Petipa
Musik von Ludwig Minkus
Bühne und Kostüme von Jordi Roig

Es tanzen
21. und 25. Juni 2015
Shoko Nakamura (als Gast) als Nikia
Mikhail Kaniskin als Solor
Elena Pris als Hamsatti

23. Juni 2015
Ekaterina Krysanova (als Gast) als Nikia
Dinu Tamazlacaru als Solor
Krasina Pavlova als Hamsatti

26. und 28. Juni 2015
Iana Salenko als Nikia
Marian Walter als Solor
Elisa Carrillo Cabrera als Hamsatti

sowie Solisten und Corps de ballet des Staatsballetts Berlin
Schülerinnen der Staatlichen Ballettschule Berlin

Orchester der Deutschen Oper Berlin
Musikalische Leitung Robert Reimer


Alle Vorstellungen
21., 23., 25., 26. und 28 Juni 2015 Deutsche Oper Berlin

Spieldauer
170 Minuten inkl. 1 Pause

Ticketservice
TELEFON 030 20 60 92 630
E-MAIL tickets@staatsballett-berlin.de

Tickets
21–90 Euro

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[haydn]

La Première (et il risque fort d'en être de même pour toutes les représentations suivantes) de La Bayadère ce soir au Staatsballett Berlin est annulée. Les danseurs en sont à présent à leur 4ème (!) mois de grève et aucune solution ne semble pour le moment en vue. Transmis à tous ceux qui pestent contre ces "feignasses" de Français jamais au boulot et nous servent la présumée vertueuse Germania en modèle. De toute son histoire, l'Opéra de Paris n'a jamais connu un conflit social aussi long (le "record" date évidemment de 1968, où la grève dura - avec quelques interruptions - du 23 mars au 11 juin).


http://www.staatsballett-berlin.de/de/streik

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[haydn]

Le Staatsballett Berlin débute sa saison par un pélerinage - pardon, une tournée - au pays natal de son directeur, Nacho Duato.

A l'affiche du Teatro Real de Madrid, deux programmes :

4-5-6 septembre 2015 :

La Belle au bois dormant (chor. Nacho Duato)


8-9 septembre 2015 :

"Triple bill"

Static Time (chor. Nacho Duato)
And the Sky on that Cloudy Old Day (chor. Marco Goecke)
White Darkness (chor. Nacho Duato)

Tour nach Madrid

Für die Tänzerinnen und Tänzer des Staatsballetts Berlin beginnt die neue Spielzeit 2015/2016 mit einer Reise in den Süden: Am 04., 05. und 06. September 2015 zeigt die Compagnie im Teatro Real in Madrid Nacho Duatos „Dornröschen". In seiner alten Heimat wird der Staatsballett-Intendant mit großer Neugierde erwartet. Erstmalig präsentiert er dort, wo er zwanzig Jahre lang die größte Tanzcompagnie des Landes leitete, eine klassische Choreographie. In Ergänzung zum Tschaikowsky-Klassiker steht dann am 08. und 09. September ein moderner Dreiteiler auf dem Programm: „Static Time" und „White Darkness" von Nacho Duato sowie Marco Goeckes „and the sky on that cloudy old day".

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[haydn]

Nacho Duato se trouve manifestement sur un siège éjectable au Staatsballett Berlin, et certains commencent à douter qu'il arrive au bout de son contrat. Après les très longues grèves de l'an passé, c'est sa politique artistique qui est maintenant violemment contestée : programmation sans imagination, peu de créations - et qui se sont quasiment toutes soldées par des échecs cuisants et niveau de la compagnie "en chute libre".

Le quotidien conservateur Die Welt dresse un tableau édifiant de la situation de la troupe berlinoise, et s'en prend à Duato en des termes extrêmement durs (ce n'est pas dans la presse parisienne qu'on lirait de pareilles choses envers la compagnie nationale...) :

"Pas une seule première n'a été un succès"
"Des plats toujours réchauffés et fades"
"Duato, un administrateur faiblard"
"Un lamentable désastre chorégraphique"
"Pas une seule création en 2015-2015 pour la plus grande compagnie allemande, que des resucées de Kylián et de Ohad Naharin"
"Un répertoire qui n'arrête pas de se rétrécir"
"Duato est absent la moitié de l'année, il ne s'occupe quasiment plus de la Société d'encouragement du Ballet (Vörderverein, l'équivalent local de l'AROP), n'assume plus aucune fonction de représentation"
"Incapable de faire venir de nouveaux solistes de talent"
"Même les grosses productions classiques ne font plus recette, la Belle au bois dormant a été présentée dans une version sauvagement raccourcie, la Bayadère dansée dans une salle à moitié vide"
"Le Staatsballett est devenue une troupe de fonctionnaires, désorientée, qui n'a aucune joie à danser"

Wie lange tut sich Berlin diesen Chef noch an? ("Combien de temps Berlin va-t-elle encore devoir supporter ce directeur?"), par Manuel Brug (Die Welt)

[merci à Mirage qui m'a signalé l'article]

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[haydn]

Cela risque d'être difficile pour Nacho Duato de se maintenir encore très longtemps à la direction du Staatsballett de Berlin. Les danseurs - officiellement pour des motifs salariaux - affiliés au syndicat de la fonction publique allemande VER.DI ont lancé un nouvel appel à la grève et ont boycotté une réunion de négociations qui devait se tenir mercredi.

La direction s'est fendue d'un communiqué de presse virulent dans laquelle elle affirme que l'appel à la grève des danseurs repose sur des contre-vérités et vise à instaurer un "rapport de force agressif" avec l'administration du Staatsballett.

Pour les germanophones, je reproduis ici l'intégralité du communiqué, que je n'ai pas le temps de traduire :

PRESSEMITTEILUNG VOM 18.09.2015



Ver.di bestreikt Gewerkschaftsveranstaltung zu Haustarifvertrag für das Staatsballett Berlin

Berlin, 18. September 2015 --- Die Tänzerinnen und Tänzer des Staatsballetts Berlin sind am Mittwoch, den 16. September 2015, erneut einem Streikaufruf der Dienstleistungsgewerkschaft ver.di gefolgt und haben damit eine für das Ensemble organisierte Informationsveranstaltung zum Abschluss eines von ihnen geforderten Haustarifvertrages vereitelt. Zu diesem Informationsgespräch hatten die Künstlergewerkschaften GDBA und VdO eingeladen, die aktuell mit der Stiftung Oper in Berlin und dem Deutschen Bühnenverein einen Haustarifvertrag für das Staatsballett Berlin aushandeln. Der Streikaufruf der Dienstleistungsgewerkschaft ver.di wurde mit der falschen Behauptung begründet, dass es keine Bereitschaft der Arbeitgeberseite zu Haustarifvertragsverhandlungen für die Tänzerinnen und Tänzer des Staatsballets gibt – das Gegenteil ist der Fall.

Die Leitung des Staatsballetts Berlin hatte dem Ensemble im Juni 2015 eine Hausvereinbarung „Bündnis Tanz 2015“ für die von den Tänzerinnen und Tänzern aufgestellten Forderungen vorgelegt, die eine vergleichbare rechtliche Bindung wie ein Haustarifvertrag besitzt. Diese wurde von den Tänzerinnen und Tänzern noch vor der Sommerpause unter der Einflussnahme von ver.di abgelehnt. Um der Forderung nach einem Haustarifvertrag nachzukommen, hat die Leitung des Staatsballetts Berlin gemeinsam mit der Stiftung Oper in Berlin und dem Deutschen Bühnenverein in den vergangenen Wochen Gespräche mit den Künstlergewerkschaften GDBA und VdO geführt und weitgehende Einigung erzielt mit dem Ziel, zum 01. Oktober 2015 einen Haustarifvertrag in Kraft zu setzen. Die beiden Künstlergewerkschaften GDBA und VdO sind die bestehenden Tarifpartner im Flächentarifvertrag „Normalvertrag Bühne“ (NV Bühne), de r für die Tänzerinnen und Tänzer des Staatsballetts Berlin gilt.

Mit Blick auf die nächste Tarifverhandlung am 22. September 2015 hatte die Staatsballett-Leitung das Ensemble aufgefordert, gemeinsam mit den Künstlergewerkschaften an der Lösung der aufgeworfenen Probleme zu arbeiten und sich nicht weiter von ver.di für Anspruchsstreitereien zwischen den Gewerkschaften instrumentalisieren zu lassen. Hierzu wurden alle Beschäftigten des Staatsballetts Berlin von GDBA und VdO zu einem Informationsgespräch am Mittwoch, den 16. September 2015, um 17.00 Uhr eingeladen. Bis auf wenige Ausnahmen sind die Tänzerinnen und Tänzer hingegen dem Streikaufruf gefolgt und haben damit die für das Ensemble organisierte Informationsveranstaltung weitgehend vereitelt.

Die Stiftung Oper in Berlin ist seit ihrer Gründung im Deutschen Bühnenverein tarifgebunden und wendet für das gesamte künstlerische Personal, also auch die Tänzerinnen und Tänzer des Staatsballetts, den Tarifvertrag NV Bühne an, der mit den Künstlergewerkschaften GDBA und VdO geschlossen wurde. Daher sind die Künstlergewerkschaften auch die zuständigen Tarifpartner. Ferner enthält das neue Tarifeinheitsgesetz die klare Botschaft, dass Tarifkollisionen zu vermeiden sind. Sollte ver.di die Zuständigkeit der Künstlergewerkschaften anzweifeln, ist es nach der Gesetzesbegründung Aufgabe der Gewerkschaften, Zuständigkeitsfragen untereinander zu klären, anstatt den Arbeitgeber bzw. die Öffentlichkeit mit kostspieligen Streiks zu belasten. Selbstverständlich hat ein Haustarifvertrag mit den Künstlergewerkschaften GDBA und VdO für alle Tänzerinnen und Tänzer des Staatsball etts Geltung, darunter auch für die ver.di-Mitglieder und die Ensemblemitglieder ohne Gewerkschaftszugehörigkeit. Das Staatsballett muss vor diesem Hintergrund die Behauptung von ver.di entschieden als falsch und irreführend zurückweisen, dass den Tänzern quasi nahegelegt werde, die Gewerkschaft zu wechseln, um einen angemessenen Tarifvertrag zu erhalten.

Dass ver.di mit falschen Behauptungen eine Informationsveranstaltung bestreiken lässt, unterstreicht das aggressive Machtstreben dieser Dienstleistungsgewerkschaft – um Inhalte geht es ihr ganz offensichtlich nicht.

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[haydn]

S'il n'y a pas de grève, le Staatsballett affichera deux productions dans les semaines à venir :

Casse-Noisette, dans la version de Vasily Medvedev et Yuri Burlaka, qui sortira d'ailleurs en DVD / BluRay le 13 novembre, au tarif salé de 32,95 € pour le DVD et de 42,95 € pour le BluRay...

Le 26 novembre, c'est Aurora Dickie (!), une ex-danseuse du Washington Ballet, recrutée en mai 2015 et promue soliste le 1er novembre dernier, qui fera ses débuts en Clara.




Autre ouvrage à l'affiche, Onéguine, avec deux couples d'invités :

27-28 novembre : Polina Semionova (Tatiana) et Jason Reilly (Onéguine)
04 décembre : Alicia Amatriain (Tatiana) et Friedemann Vogel (Onéguine)

Alicia Amatriain, Jason Reilly et Friedemann Vogel viennent tous les trois du Ballet de Stuttgart.

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[Cantalabute]

J'ai acheté le DVD il y a 8 jours à la FNAC de ma lointaine ville provinciale à 24,99 € !

[nabucco]

Pas de grandes stars, cependant, pour cette soirée mixte plus chambriste créée au printemps dernier...

Static Time
Chorégraphie : Nacho Duato
Décor : Jaffar Chalabi
Musique : Mozart, Rachmaninov, Schubert et Pedro Alcalde/Sergio Caballero
Costumes : Angelina Atlagic

Arshak Ghalumyan, Dominic Hodal
Giuliana Bottino, Anastasia Kurkova, Elena Pris
Ty Gurfein, Sacha Males, Wei Wang

Click-Pause-Silence
Chorégraphie, décor : Jiří Kylián
Musique : Dirk Haubrich d’après un prélude de Bach
Costumes : Joke Visser

Ilenia Montagnoli
Olaf Kollmannsperger, Vladislav Marinov, Federico Spallitta

White Darkness
Chorégraphie : Nacho Duato
Musique : Karl Jenkins
Décor : Jaffar Chalabi
Costumes : Lourdes Frías

Weronika Frodyma
Alexej Orlenco

Giuliana Bottino, Anastasia Kurkova, Luciana Voltolini, Patricia Zhou
Alexander Korn, Nikolay Korypaev, Lucio Vidal, Rishat Yulbarisov

Musique enregistrée

Staatsballett Berlin
Schiller-Theater, 21 décembre 2015

Au cours d’une longue soirée où les entractes occupent presque autant de temps que la danse, Nacho Duato a rendu un nouvel hommage à son maître Jiří Kylián. Click-Pause-Silence, créée en 2000 par le NDT, est une œuvre majeure, délicatement chambriste, des dernières années de Kylián chef de troupe. Des miroirs comme dans un studio de danse, une télévision qui diffuse des images de danseurs au travail, des éclairages à nu comme en répétition : une étape est franchie depuis les pièces intemporelles et abstraites du début de sa carrière, mais il y a toujours chez lui, dans ce quatuor, cette admirable façon de faire voir la distance de l’individu à lui-même, par le moyen du corps qui est toujours chez lui un peu un corps étranger : c’est évident quand ce corps est manipulé par les autres danseurs, mais le moindre solo le dit aussi.

Duato a serti ce joyau d’une vingtaine de minutes entre deux de ses propres œuvres, l’une créée en 2001 pour la Compañía Nacional de Danza qu’il dirigeait, l’autre créée spécialement pour cette soirée, toutes deux dans des décors un peu écrasants et platement noirs de l’architecte star Jaffar Chalabi. C’est par cette œuvre récente que la soirée commence, plutôt maladroitement : l’ambiance est sombre, la musique enregistrée peu gracieuse, la danse se voudrait philosophique mais enchaîne les clichés : on sent bien là l’élève de Kylián, avec une langue commune du corps que Duato enrichit sans cesse de nouveaux vocables – mais cet enrichissement est une illusion, parce que cette diversité s’affirme au détriment de la rigueur formelle et émotionnelle des grandes pièces de Kylián.

Heureusement, la soirée s’achève avec White Darkness, une pièce de 2001 qui, on s’en souvient peut-être, a fait étape à l’Opéra de Paris il y a quelques années : cette fois, le discours est soutenu par un discret cadre narratif – la lente déchéance d’une jeune femme confrontée à la drogue, malgré le soutien de ceux qui l’aiment ; même si la musique très désuète de Karl Jenkins finit par devenir pesante, la pièce est porteuse d’une émotion forte, d’autant plus que les deux interprètes au centre de la pièce, Weronika Frodyma et Alexej Orlenco, parviennent à donner à leurs rôles la force minérale et la faiblesse secrète qu’ils appellent, sans aller jusqu’à rivaliser avec les interprètes qu’on avait pu voir dans cette pièce à Paris, Marie-Agnès Gillot et Wilfried Romoli notamment. Ce n’était pas ce soir la soirée des étoiles du Staatsballett Berlin, le sommet de la hiérarchie berlinoise, les « premiers solistes », en étant presque entièrement absents. Le professionnalisme certain des danseurs berlinois, leur probité stylistique même, ne remplace pas, dans de telles pièces, la contribution proprement créatrice que de grands danseurs savent apporter à leurs chorégraphes.

[haydn]

Béatrice Knop, étoile du Staatsballett de Berlin, fera ses adieux à la scène le 24 février dans Le Lac des cygnes (rôle de la Reine).

Elle était l'une des dernières -sinon la dernière - représentante de la compagnie "d'avant la chute du mur", du temps de la RDA.



La représentation sera précédée à 12h00 le même jour, d'une conférence en présence de l'artiste, et d'une présentation de l'ouvrage „Beatrice Knop. Die letzte deutsche Primaballerina“ (Beatrice Knop, la dernière Prima Ballerina allemande) de Jan Stanisław Witkiewicz.

Berlin, 19. Februar 2016 --- am 24. Februar 2016 feiert die Erste Solistin Beatrice Knop ihren Bühnenabschied beim Staatsballett Berlin. 1991 begann sie beim Ballett der Staatsoper Unter den Linden, wurde 1993 zur Solotänzerin ernannt und ist seit 1998 Erste Solotänzerin. Außer einer Spielzeit beim Aalto Ballett Essen (1995/96) tanzte sie die 25 Bühnenjahre ihrer Karriere in Berlin, seit 2004 beim damals neu gegründeten Staatsballett Berlin. Im Laufe ihrer Karriere eignete sie sich ein beeindruckendes Repertoire klassischer und moderner Rollen an und arbeitete mit namhaften Choreographen zusammen.

Beatrice Knop, die Erste Solistin des Staatsballetts Berlin, nimmt nach 25 Jahren ihren Bühnenabschied. Ihre Bühnenpräsenz und technische Virtuosität bescherten ihr ein beeindruckendes Repertoire klassischer und moderner Rollen, namhafte Choreographen wie Roland Petit, Mauro Bigonzetti, Patrice Bart od er Vladimir Malakhov kreierten Rollen für sie. Dazu gehörten Mercedes in „Don Quixote“, Clémence in „Raymonda“, Hamsatti in „Die Bajadere“ oder die Stiefmutter in Preljocajs „Schneewittchen“, für große Partien in den Choreographien von George Balanchine und Willliam Forsythe war sie geradezu prädestiniert. Noch als Studentin der Staatlichen Ballettschule Berlin hatte sie die Rolle der Myrtha in Egon Bischoffs „Giselle“ getanzt, eine Auszeichnung ihres ungewöhnlichen Talents. 1991 wurde sie gleich nach ihrem Abschluss in das Ballettensemble der Staatsoper Unter den Linden engagiert. Nach ihrem Debüt 1998 als Odette/Odile in Patrice Barts „Schwanensee“ wurde sie zur Ersten Solotänzerin ernannt. Mit ihrer Interpretation solcher Rollen wir Tatjana in Crankos „Onegin“ oder der Titelpartie in „Giselle“ wird sie dem Berliner Publikum in Erinnerung bleiben, das sie in nahezu allen Hauptpartien des Berliner Ballett-Repertoires erleben konnte.
Im Rahmen ihres Abschieds wird am 24. Februar 2016 um 12.00 Uhr die soeben erschienene Künstlerbiographie „Beatrice Knop. Die letzte deutsche Primaballerina“ (Autor Jan Stanisław Witkiewicz, Verlag Theater der Zeit) in Anwesenheit von Beatrice Knop im Foyer de la danse vorgestellt. Am Abend tritt sie ein letztes Mal als Königin in „Schwanensee“ vor ausverkauftem Haus auf.
Ab der Spielzeit 2016/17 wird sie ihr Wissen in die künstlerische Produktionsleitung des Staatsballetts Berlin einbringen.


24. Februar 2016, 12.00 Uhr, Foyer de la danse in der Deutschen Oper Berlin
Buchvorstellung und Gespräch
Jan Stanisław Witkiewicz: „Beatrice Knop. Die letzte deutsche Primaballerina“, Theater der Zeit 2016.
Anschließend Buchverkauf und Signierstunde, um Anmeldung unter pr[at]staatsballett-berlin.de wird gebeten.

24. Februar 2016, 19.30 Uhr, Deutsche Oper Berlin
Schwanensee
Mit Beatrice Knop in der Rolle der Königin
Anschließend Buchverkauf und Signierstunde im Parkettfoyer der Deutschen Oper Berlin

Pour en savoir plus sur Beatrice Knop, retrouvez l'interview qu'elle nous a accordée à Berlin en juillet 2010 :




Beatrice Knop, une Etoile allemande - 05 juillet 2010 : à la découverte de Beatrice Knop, Etoile du Staatsballett de Berlin


Je suis née et j’ai grandi à Berlin. Enfant, j’ai commencé par faire du patinage artistique et de la gymnastique, mais ma mère trouvait cela trop dangereux et ne tenait pas trop à ce que je persévère dans cette voie. Nous avions une maisonnette dans les environs de Berlin. Le hasard a voulu que nos voisins soient danseurs. Cela a donné l’idée à mes parents de m’inscrire à la Staatliche Ballettschule de Berlin. J’y suis restée 8 ans, ce qui, en Allemagne de l’Est, était la durée normale de la formation : on débutait à 10 ans, et on quittait l’école à 18.

Dès ma sortie, j’ai été prise dans la troupe du Staatsballett ; c’était en 1990, juste un an après la chute du Mur. A cette époque, la troupe était encore composée presque exclusivement de danseurs allemands, formés dans les écoles de Berlin, Leipzig et Dresde ; comme «étrangers», je me souviens juste d’un couple de Bulgares, et de deux ou trois Russes, qui vivaient d’ailleurs depuis fort longtemps en Allemagne.

Avant-même d’intégrer le Staatsballett, j’avais déjà participé à des spectacles de la compagnie. A 17 ans, j’ai interprété la première des 32 ombres dans La Bayadère, et ce fut là mon premier rôle. Tout de suite après, alors que j’étais encore élève, j’ai été choisie pour incarner Myrtha, dans Giselle. C’était absolument extraordinaire, car il s’agissait là d’un rôle que l’on ne donne normalement qu’à des ballerines confirmées. En fait, on avait remarqué mes aptitudes aux sauts, et comme dans le rôle de Myrtha, il y a beaucoup de sauts, la direction de la compagnie a voulu me tester. Cela m’a évidemment aussi valu quelques jalousies et inimitiés, car les autres danseuses comprenaient difficilement qu’on ait pu donné un rôle pareil à une débutante.

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[mirage]

La saison 2016-2017 du Staatsballett de Berlin vient d'etre annoncée.

- côté Tchaikovski, ils donneront de nouveau "le Lac des Cygnes" de Patrice Bart et "la Belle au Bois Dormant" de Nacho Duato ; mais sera également créée pour le 7 octobre une version de "Casse-Noisette", chorégraphiée par M. Duato! Après avoir vu sa version de la Belle, j'ai un peu peur de ce qu'il va nous faire (question de goût!). Ils danseront Casse-Noisette également à Turin.

- parmi les nouveautés, nous seront présentées dans la même soirée à partir du 22 janvier 2017, deux chorégraphies issues de directeurs français, et pas des moindres : "Daphnis et Chloé" de Benjamin Millepied, et "Altro Canto" de Jean-Christophe Maillot. Intéressant !!!!!!!

- le Ballett am Rhein (Düsseldorf) de Martin Schläpfer sera invité pour présenter "7".

- "Joyaux" de Balanchine à partir du 14 décembre 2016 (la première aura lieu le 21 mai prochain).

- "Multiplicity, Forms of Silence and Emptiness" de Nacho Duato, qui est déjà donnée depuis cette saison.

- Herrumbre, de Nacho Duato, également actuellement au répertoire de cette saison 2015-2016.

- 3 mixed-bill avec du Duato dedans:
* Duato / Shechter (Création) / "The art of not looping back"

* Duato / Kylián / Duato
Static Time / Click-Pause-Silence / White Darkness

* Duato / Kyliàn / Naharin
Castratri / Petite Mort / Secus

- Giselle de Patrice Bart

- Onéguine de Cranko

- une soirée Jeunes chorégraphes