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haydn Site Admin
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Posté le: Lun Oct 05, 2015 11:18 am Sujet du message: |
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La ponte a été douloureuse, et le retard conséquent, mais voici enfin ma critique concernant le spectacle d'adieux de Sylvie Guillem au Théâtre des Champs-Elysées. La version illustrée suivra incessamment sur le site de Dansomanie :
Pour sa dernière – ou présumée dernière, tant on peine à croire que la date fatidique est réellement arrivée – apparition parisienne, Sylvie Guillem a présenté au Théâtre des Champs-Élysées un programme déjà rôdé, et en fait très éloigné du genre de grand-messe qu'on attendrait en pareille circonstance. Aucun pas de deux classique, aucun solo véritablement flamboyant, non, une affiche presque banale, routinière, qui aurait pu s'intégrer dans n'importe quelle saison du Sadler's Wells Theatre, où le spectacle a été précédemment présenté.
Le titre de la production – Life in progress -, que l'on pourrait traduire par « Et la vie continue », est légèrement désabusé, et n'évoque pas non plus une sortie de scène grandiose. Rien en tout cas qui mette en exergue ce fameux cou-de-pied, qui a fait saliver d'envie des générations de ballerines de par le monde ou qui pétrisse ce corps à l'extrême malléabilité, autant admiré que décrié : Guillem ne laissait personne indifférent, zélateurs ou contempteurs.
L’entrée en matière se fait dans la pénombre, avec Technê, d’Akram Khan, devenu, aux côtés de Russell Maliphant, l’un des créateurs fétiches de Sylvie Guillem ces dernières années. Le titre de la pièce est emprunté au grec et souligne le caractère « artisanal », le savoir-faire très « terre-à-terre » acquis au fil du temps par le chorégraphe et la danseuse. On ne peut manquer de tracer un parallèle avec Maurice Béjart, qui, dans une interview accordée au quotidien Libération peu avant sa mort, déclarait :
« Même si mon père le philosophe Gaston Berger a inventé la prospective, je suis un artisan du jour le jour. René Char, que j’aimais beaucoup, a employé l’expression d’«artisanat furieux», cela me convient. »
La référence au Marteau sans maître est évidemment aussi un clin d’œil à Pierre Boulez et au ballet que Béjart en a tiré, mais elle s’applique parfaitement à la rage, à l'instinct qui a toujours guidé Sylvie Guillem, en l'absence d'une logique carriériste et d'une planification savante de son parcours artistique.
Une direction, c'est un peu ce qui manque à Technê, justement. La pièce commence par intriguer, Sylvie Guillem joue les papillons de nuit autour d'un étrange arbre en treillis métallique, mais très vite, on se demande où elle et Akram Khan veulent nous mener. Et vingt minutes plus tard, le spectateur en est toujours à chercher sa route. Paradoxalement, c'est la musique, interprétée sur scène par trois instrumentistes, qui contribue malgré tout à capter l'attention, à rythmer les pas de la danseuse et à organiser un tant soit peu une chorégraphie savante, mais décousue. La partition signée de la violoniste Alies Sluiter anticipe d'ailleurs un peu sur la fin de soirée, en nous plongeant dans un univers sonore que n'aurait sans doute pas dédaigné un Mats Ek.
Duo 2015, un pas de deux masculin dû à Willam Forsythe, faisait suite à Technê. La musique, fournie par son éternel complice Thom Willems, est plutôt atypique et s'écarte quelque peu de la rythmique brutale caractéristique du compositeur américain . Si Duo 2015 ne figure pas au nombre des plus grands chefs-d’œuvre de Forsythe – ce n'était sans doute pas non plus l'ambition de son auteur, compte-tenu de ses dimensions et de ses prétentions modestes -, mais elle était bien servie par deux danseurs venus de la propre compagnie du chorégraphe américain, Brijel Gojka et Riley Watts, justes sur le plan du style et efficacement coordonnés.
Histoire de brouiller un peu les pistes, Here & After, le pas de deux – féminin celui là – qui concluait la première partie d'une soirée étonnamment brève pour des adieux de star, faisait appel à une bande-son réalisée par Andy Cowton, et dont la pulsation nerveuse semblait, elle, une réminiscence des choix esthétiques habituels du couple Forsythe / Willems. La chorégraphie de Russell Maliphant met aux prises Sylvie Guillem et Emanuela Montanari – venue du ballet de la Scala de Milan – dans une sorte de « dialogue de l'ombre double », pour reprendre nos références béjartiennes et bouléziennes du début. Emanuela Montanari avait la lourde tache d'affronter la « prima ballerina assoluta » pour laquelle seule le public s'était déplacé, en un duel quasiment perdu d'avance. La rousse transalpine, même si elle ne possède pas la présence scénique de LA Guillem, s'est pourtant vaillamment battue, et l'extravagant « jodel » au fumet helvétique qui fait irruption à la fin de la pièce aura tout de même donné lieu à quelques passes d'anthologie.
La seconde partie de la représentation était entièrement dévolue à Bye, solo de Mats Ek au titre prémonitoire, écrit en 2012 pour Sylvie Guillem et déjà présenté au Théâtre des Champs-Élysées cette même année. Le choix de Bye se justifie naturellement par les circonstances – la tournée d'adieux de la danseuse – mais on peut aussi le comprendre comme l'annonce – avant l'heure - de la retraite professionnelle du grand chorégraphe suédois, nouvelle confirmée par l'artiste il y a quelques mois.
Après les trois pièces précédentes, relativement mineures il faut bien l'avouer, Bye faisait figure de « Wunderwerk ». Mats Ek utilise avec habileté la poésie toute schubertienne qui se dégage de l'Arietta de la Sonate pour piano Opus 111 de... Beethoven. Par goût du contre-pied sans doute, Ek aura préféré cette trente-deuxième et ultime sonate du Maître de Bonn, à l'attendu Opus 81, passé à la postérité sous le nom des Adieux.
Bye, entièrement construite autour de et pour Sylvie Guillem, séduit aussi par une installation vidéo spectaculaire et sophistiquée, qui a dû nécessiter un effarant travail de coordination entre le réalisateur, Elias Benxon, le chorégraphe et la danseuse. Le plus infime décalage aurait pu ruiner entièrement l'effet escompté. Faut-il y voir un clin d’œil à sa Suède natale, Mats Ek fait évoluer la danseuse – devenue rousse - dans une tenue décalée (haut vert, jupe jaune, chaussette mauves et souliers plats) qui évoque irrésistiblement Pippi Långstrump, la petite peste scandinave née de l'imagination d'Astrid Lindgren et connue des jeunes (et moins jeunes) français sous le nom de Fifi Brindacier.
La gamine boudeuse, bravache, incontrôlable mais foncièrement sympathique, reflète finalement assez bien le caractère de la danseuse dont on célébrait le départ. Célébration modeste, qui s'est achevée, à la demande de Mademoiselle Guillem, sans un bouquet de fleurs.

Dernière édition par haydn le Lun Oct 05, 2015 12:48 pm; édité 1 fois |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Lun Oct 05, 2015 12:37 pm Sujet du message: |
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Et la version illustrée est à présent en ligne :
Sylvie Guillem, tournée d'adieux / 17 septembre 2015 : Life in progress au Théâtre des Champs-Élysées (Paris)
Pour sa dernière – ou présumée dernière, tant on peine à croire que la date fatidique est réellement arrivée – apparition parisienne, Sylvie Guillem a présenté au Théâtre des Champs-Élysées un programme déjà rôdé, et en fait très éloigné du genre de grand-messe qu'on attendrait en pareille circonstance. Aucun pas de deux classique, aucun solo véritablement flamboyant, non, une affiche presque banale, routinière, qui aurait pu s'intégrer dans n'importe quelle saison du Sadler's Wells Theatre, où le spectacle a été précédemment présenté.
Le titre de la production – Life in progress -, que l'on pourrait traduire par « Et la vie continue », est légèrement désabusé, et n'évoque pas non plus une sortie de scène grandiose. Rien en tout cas qui mette en exergue ce fameux cou-de-pied, qui a fait saliver d'envie des générations de ballerines de par le monde ou qui pétrisse ce corps à l'extrême malléabilité, autant admiré que décrié : Guillem ne laissait personne indifférent, zélateurs ou contempteurs.
L’entrée en matière se fait dans la pénombre, avec Technê, d’Akram Khan, devenu, aux côtés de Russell Maliphant, l’un des créateurs fétiches de Sylvie Guillem ces dernières années. Le titre de la pièce est emprunté au grec et souligne le caractère « artisanal », le savoir-faire très « terre-à-terre » acquis au fil du temps par le chorégraphe et la danseuse...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Ven Oct 16, 2015 1:05 am Sujet du message: |
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Le chorégraphe Saburo Teshigawara recevait aujourd'hui la presse en prélude aux représentations de Mirror and Music, qui se dérouleront au Théâtre des Champs-Élysées du 6 au 8 novembre 2015.
Saburo Teshigawara a aimablement répondu aux questions des journalistes présents, et a livré quelques précisions sur son travail autour de Mirror and Music.
L'ouvrage, créé en 2009 au Japon, a déjà été représenté en 2012 au Théâtre de Chaillot, à Paris, puis à la Maison de la danse de Lyon.
Pour cette reprise au Théâtre des Champs-Élysées, Teshigawara n'a pas procédé à des changements fondamentaux : même structure, mêmes choix musicaux qu'à Chaillot il y a trois ans. Seule la distribution est remaniée, avec l'arrivée de Quentin Roger, un ancien élève de l'Ecole de danse de l'Opéra National de Paris, passé par le Ballet du Grand-Théâtre de Genève, la Compañía Nacional de Danza à Madrid et le Nederlands Dans Theater.
Teshigawara considère Quentin Roger comme un "bon danseur". Pour qu'un danseur soit "bon", selon Teshigawara, il faut qu'il y ait de la matière, de l'épaisseur, de la personnalité et de la détermination. Quentin Roger lui parait posséder de telles qualités. Teshigawara se refuse par ailleurs à toute "catégorisation" des danseurs, classiques, contemporains... Il y a les bons, et les autres.
Interrogé sur sa façon de faire travailler les danseurs, Teshigawara a indiqué que pour lui, le plus important, c'est ... la respiration. Ce sont la respiration, le souffle, qui déterminent les contours des mouvements. Dans l'idéal, la respiration, comme le mouvement, doit décrire une sorte de parabole, de mouvement en arabesque, qui nait doucement pour atteindre son sommet et s'évanouir progressivement ensuite. Teshigawara trace une comparaison avec la trajectoire que décrit une balle de tennis projetée en l'air. La respiration doit suivre une courbe similaire, et ne pas se transformer en un halètement discontinu. La perfection du mouvement, du geste du danseur, en dépend. L'idéal serait que le danseur ne soit plus qu'un souffle impalpable, un vent léger, d'une totale fluidité.
En réponse à une autre question Saburo Teshigawara précise qu'il ne pratique pas le yoga. Sa danse n'en n'a pas besoin, déclare-t-il. Il est néanmoins très attentif aux rythmes biologiques du corps. Le travail du danseur doit toujours suivre l'évolution des possibilité physiques de son corps, corps qui évolue en permanence de la naissance à la mort. Le danseur change en quelque sorte d'enveloppe, et mue tout au long de son existence.
D'une certaine manière, le mouvement doit faire disparaître le corps. Le corps n'est pas un objet statique, il est en mouvement perpétuel, il disparait d'un endroit pour réapparaitre à un autre. Teshigawara établit une comparaison avec la musique : les sons apparaissent, disparaissent. Un son unique, continu, serait insoutenable. Il en est de même avec la danse, pour un corps figé.
Saburo Teshigawara compare le chorégraphe à un cuisinier, qui doit être capable d'assembler des goûts, des parfums. A une question de Dansomanie, Teshigawara répond qu'il n'est pas un chorégraphe "japonais", au sens où sa danse serait spécifiquement influencée par la culture nippone. "J'essaye juste de suivre ma propre voie. Je suis bien sûr ce que font les autres chorégraphes, Kylian, Neumeier, mais je ne revendique aucun modèle. J'ai mon propre petit théâtre dans lequel je peux expérimenter ce que je veux, y rester 24 heures sur 24 si cela me chante, sans chef pour me dire ce que je dois faire".
En ce qui concerne la musique, Teshigawara utilise notamment, pour Mirror, des pièces de Bach, Buxtehude et Messiaen. Dansomanie l'interroge sur le sens d'un tel choix : il s'agit de compositeurs qui sont aussi et surtout de grands organistes, et dont l’œuvre a une importante signification mystique et religieuse. Teshigawara répond qu'il n'est pas quelqu'un de religieux, mais qu'en revanche, le côté mystique, mystérieux de cette musique l'a effectivement attiré, et revendique une certaine ambiguïté, un certain paradoxe : "J'aime les anges, ils ne sont pas humains, mais ce ne sont pas des dieux non plus. Ils n'ont aucun pouvoir, mais ce sont des compagnons fidèles, toujours là".
Dansomanie poursuite le débat en observant que si Bach, Buxtehude et Messiaen sont de grands mystiques, ils sont aussi des contrapuntistes d'une rigueur quasi mathématique. Là encore, Teshigawara assume cette contradiction apparente, et voit dans Mirror une œuvre duale, faite de clarté et de mystère, cherchant à montrer le miroir, son reflet et son envers.
Une dernier question a porté sur son travail et ses relations avec Nicolas Le Riche. Saburo Teshigawara a simplement répondu "He is a great dancer" - C'est un grand danseur, qui sait évoluer, et ne s'enkyste pas.

Dernière édition par haydn le Ven Oct 16, 2015 8:48 am; édité 1 fois |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Ven Oct 16, 2015 1:08 am Sujet du message: |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Ven Oct 16, 2015 12:02 pm Sujet du message: |
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Album-photo du spectacle, avec des clichés fournis par le service de presse des productions Sarfati et du Théâtre des Champs-Élysées :
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Posté le: Dim Oct 25, 2015 12:20 pm Sujet du message: |
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Ça donnerait presque envie d'aller y jeter un oeil (je dis bien presque)...
C'est Maria Alexandrova, et non Marie-Agnès Gillot, qui dansera Déesses et Démones aux côtés de Blanca Li en décembre.
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Emilie1
Inscrit le: 29 Juin 2010 Messages: 272
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Posté le: Jeu Oct 29, 2015 5:23 pm Sujet du message: |
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Quelques mots sur la Master class donnée par la Fondation En Avant le week-end dernier.
Samedi 24 octobre, 9H45. Le cours n’a pas encore commencé mais l’ambiance est déjà studieuse dans le studio coupole du Théâtre des Champs Elysées. Et pour cause, Cynthia Harvey, par le biais de la fondation En Avant, a posé ses valises au 15 de l’avenue Montaigne pour un week-end de Master class.
Cynthia Harvey, ballerine qu’on ne présente plus et aujourd’hui professeur de renom, a créé la fondation En Avant pour en revenir à l’essence de la danse : musicalité, précision technique et engagement artistique.
Déplorant en effet la tendance actuelle à écarter l’aspect artistique de la danse pour valoriser son côté athlétique, l’ancienne Etoile américaine s’est associée à d’autres grands noms pour, au travers de sa fondation, défendre les valeurs et l’excellence de la danse qu’elle affectionne. Pour cela, la fondation En Avant agit par le biais de Master class, de séances individuelles de travail ou par l’attribution de bourses d’études.
Pour ce week-end de Master class, Cynthia Harvey était entourée d’Isabelle Guérin, également membre de la fondation, Clairemarie Osta, Nicolas Le Riche ainsi qu’Andrey Klemm.
A 10 heures pétantes, le début de l’échauffement permet de constater que le niveau des participants, plutôt homogène, est très bon. Parmi les jeunes stagiaires, on remarque quelques professionnels, des adolescents en bonne voie de professionnalisation mais aussi certains apprentis de L’Atelier d’Art Chorégraphique, dont le week-end de Master class faisait partie intégrante de leur cycle de formation.
Accompagnés au piano par Gaëlle Sadaune, les exercices proposés par Cynthia Harvey n’ont pas fait de cadeau aux jeunes danseurs. Dans une logique de progression, la difficulté des exercices est allée crescendo, donnant parfois du fil à retordre aux jeunes stagiaires.
Durant son cours, la professeur a porté un intérêt tout particulier sur l’importance de la musicalité. Les corrections apportées en ce sens permettaient non seulement de corriger des défauts musicaux mais également d’anticiper et de mieux appréhender la musique.
Cynthia Harvey a également attiré l’attention de ses stagiaires sur l’importance des accents et des nuances en leur précisant que c’est spécialement ce qui évite, tant pour le spectateur que pour le danseur, de tomber dans l’ennui en regardant ou en faisant.
Autre ambiance chez Isabelle Guérin qui enchainait après la classe de Cynthia Harvey par des sessions individuelles de travail d’une demi-heure durant laquelle les stagiaires avaient l’opportunité de travailler une variation de leur choix avec l’Etoile.
Aux corrections générales données lors de la classe de Cynthia Harvey ont donc succédé des corrections personnelles, sur mesure.
Le bon niveau des stagiaires permet de voir rapidement des progrès importants. Isabelle Guérin est, quant à elle, une pédagogue attentive dont les corrections permettent des progrès visibles rapidement sur les jeunes danseuses. Ainsi, une toute jeune Nikiya se met peu à peu à nous raconter véritablement une histoire.
Il est intéressant, voire même parfois impressionnant, de voir le niveau de réceptivité et de réactivité de ces jeunes danseuses dont la danse semble métamorphosée au bout d’une demi-heure de travail.
En bref, la mission de transmission fixée par la fondation En Avant a été remplie et ce de la plus belle des façons : en conjuguant rigueur et bonne humeur.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Ven Oct 30, 2015 7:53 pm Sujet du message: |
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Et quelques souvenirs en images pour illustrer le compte-rendu d'Emilie1 :
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Mer Nov 11, 2015 8:41 pm Sujet du message: |
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La critique de Mirror and Music de Saburo Teshigawara, dont la première a eu lieu vendredi dernier, est à découvrir sur le site de Dansomanie :
06 novembre 2015 : Mirror and Music (S. Teshigawara) au Théâtre des Champs-Élysées, par Lilacem Strademes
Le Théâtre des Champs-Élysées accueille Saburo Teshigawara et sa compagnie Karas pour trois soirs, dans le cadre de la programmation Transcendanses, où il présente la pièce Mirror and Music, créée il y a six ans.
D'emblée, la scène initiale plante le décor : une lumière stroboscopique qui se déplace en rond ou en ligne donne l’illusion des fenêtres défilant d’un TGV passant à toute allure dans la nuit. L'éclairage devient alors difficile pour les yeux, tout comme la bande-son bruitiste qui n’épargnera pas toujours les oreilles des spectateurs. La pièce se construit sur une alternance de différents tableaux et d'images fortes, dans une continuité non narrative, marquée par des ruptures lumineuses et musicales abruptes qui surprennent le spectateur, quand elle ne le font pas sursauter. Les bruits rappellent la violence de la vie urbaine et d’un monde industriel où l’humanité semble malmenée. Ainsi, les tout premiers visages que l’on voit - deux personnes accroupies se tenant par les bras - arborent de grands sourires étranges, comme des clowns maléfiques.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Mar Nov 17, 2015 1:01 pm Sujet du message: |
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C'est au Théâtre des Champs-Elysées que Mats Ek devrait faire ses adieux en tant que chorégraphe, en compagnie d'Ana Laguna, du 6 au 9 janvier 2015 avec un programme intitulé "From Black to Blue", interprété par le Ballet de la Semperoper de Dresde.
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Ingrid
Inscrit le: 18 Fév 2006 Messages: 195
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Posté le: Sam Déc 12, 2015 9:40 am Sujet du message: |
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Message que je viens de recevoir du TCE : Offre - 30 % limitée dans le temps pour les Adieux du chorégraphe Mats EK
"Cher Public,
L'incomparable chorégraphe Mats Ek - qui a créé pour Mikhaïl Baryschnikov, Sylvie Guillem et l’Opéra de Paris entre autres - et sa muse Ana Laguna diront Adieu aux interprètes et spectateurs qui les ont suivis et admirés depuis tant d’années.
Trois pièces fortes ont été choisies par Mats Ek. Chacune d’elles déploie avec un génie inégalé une écriture chorégraphique ciselée à la fois singulière et percutante.
Il est des moments qui marquent l’histoire de la danse et ces 5 représentations inédites de From Black to Blue spécialement imaginées pour la Saison TranscenDanses au Théâtre des Champs-Elysées promettent d’être inoubliables.
Et vous ne pouvez les manquer !
En solo, en duo, en famille, entre amis, profitez de l’offre exceptionnelle à – 30 % valable uniquement jusqu’au 20 décembre 2015 inclus et dans la limite des disponibilités.
Réservez dès maintenant en cliquant sur http://www.forumsirius.fr/orion/_spectacle.phtml?inst=21018&lg=FR&via=offre-EK_0116_TEX&offre=EK_0116_TEX&newfsn=ok&offre=EK_0116_TEX&spec=1663
6,7,8 et 9 JANVIER 20 H
10 JANVIER 17 H
TARIFS
66 € (au lieu de 95 €),
51 € (au lieu de 78 €),
42 € (au lieu de 60 €) et
28 € (au lieu 40 €)"
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Nati
Inscrit le: 06 Nov 2013 Messages: 123 Localisation: Paris
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Posté le: Sam Jan 02, 2016 1:55 pm Sujet du message: |
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Les adieux de Mats Ek évoqués dans La Croix.
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Stefania
Inscrit le: 15 Fév 2015 Messages: 106
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Posté le: Dim Jan 03, 2016 7:46 pm Sujet du message: |
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J'avais cru comprendre que le spectacle From black to blue était avant tout celui des adieux d'Ana Laguna... mais Mats Ek semble lui avoir "piqué" la place dans les médias, qui n'évoquent que ses adieux à lui.
Ainsi de Paris Match et du Figaro (et de La Croix, mentionné plus haut).
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