Prix de Lausanne 2017 : Louise Coquillard, candidate (France)
29 janvier 2017 : Louise Coquillard, du CNSMDParis au Prix de Lausanne
Après Younès Attoum,
c'est Louise Coquillard qui évoque pour nous son parcours.
Louise sera l'unique représentante du Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse de Paris pour l'édition
2017 du Prix de Lausanne ; son camarade, Nathan Bisson,
également sélectionné, s'est malheureusement
blessé à quelques jours du début du concours.
Louise Coquillard avec le dossard n°302
Quel a été votre parcours dans la
danse?
J'ai toujours voulu
danser depuis que je suis toute petite. J'ai commencé la danse au
Conservatoire communal de Châlons-en-Champagne à l'âge de six ans.
Ensuite, vers l'âge de dix ans, j'ai commencé à prendre des cours
chez Madame Arabian à l'Académie Chaptal, à Paris, une fois par
semaine. Puis j'ai intégré le Conservatoire de Paris à l'âge de
douze ans. Je suis donc en quatrième et dernière année cette
année.
Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter au
Prix de Lausanne?
Ce sont des amis ayant
présenté le concours l'année dernière qui m'ont donné envie de
tenter l'expérience. Il y a aussi le fait de suivre le Prix chaque
année qui m'a motivée. Je n'avais jamais participé à un concours
international de cette ampleur.
Que représente le Prix de Lausanne
pour vous?
Le Prix de Lausanne
représente avant tout pour moi une expérience unique : c'est à
la fois une occasion de rencontrer des danseurs et professeurs du
monde entier et de profiter de la scène. J'espère aussi trouver à
Lausanne des opportunités de compagnies pour les années à venir.
Quelles variations
avez-vous choisies?
En classique, j'ai choisi
la variation du Rêve de Raymonda, parce que j'aime beaucoup
les sensations qu'on peut y trouver : la suspension, le contrôle
et la musicalité. Pour ma variation contemporaine, j'ai choisi
Nocturnes de John Neumeier. J'ai trouvé la chorégraphie et
la musique très touchantes et inspirantes.
Comment s'est passée votre
préparation?
C'est mon professeur au
CNSMDP, Isabelle Ciaravola, qui m'a préparée pour mes deux
variations, la classique et la contemporaine. Ma variation classique
était également inclue dans un ensemble d'extraits de Raymonda que nous avons présenté sur scène au
Conservatoire. Je travaillais mes variations une fois par jour
pendant les cours de répertoire ou en fin de journée. Isabelle
Ciaravola m'a beaucoup apporté pour ce qui est de l'interprétation,
elle m'a aidée à m'exprimer à travers le personnage de Raymonda.
J'ai aussi regardé en vidéo la version de l'Opéra de Paris avec
Marie-Agnès Gillot et une version plus ancienne avec Elisabeth
Maurin. Pour Neumeier, je me suis inspirée de la vidéo du Prix de
Lausanne avec Silvia Azzoni, mais j'ai également regardé des vidéos
de candidates du Prix de Lausanne des années précédentes.
Vous êtes en dernière
année au Conservatoire, donc vous recherchez plutôt une compagnie.
Y en a-t-il une que vous voudriez intégrer?
J'aimerais beaucoup
intégrer le Royal Ballet. C'est une compagnie qui m'attire depuis
longtemps. Le répertoire est très varié et la liberté artistique
des danseurs me plaît beaucoup.
Vous êtes plutôt
classique ou contemporain? Y a-t-il un rôle, un ballet, une œuvre
chorégraphique que vous aimez particulièrement ou que vous rêveriez
de danser?
Je suis plutôt
classique. J'aime beaucoup le rôle de Nikiya dans La
Bayadère. J'aime bien ce que ce personnage dégage : une
certaine fierté, une dignité.
Y a-t-il une danseuse que
vous aimez ou qui vous inspire plus particulièrement?
J'aime beaucoup Monique
Loudières, notamment dans Roméo et Juliette.
Vous allez l'avoir comme
coach à Lausanne. Ce sera une première?
Oui, je ne l'ai jamais rencontrée.
Comment s'est passée cette première
journée?
L'accueil a été très
chaleureux. Stéphane Lagonico, Shelly Power et Emilie Chavaillaz
Tendon nous ont expliqué comment allait se dérouler la semaine et
nous ont encouragé lors d'un discours à notre arrivée. Ensuite, on
a eu un cours classique avec Stefanie Arndt, et enfin un moment où
l'on pouvait répéter nos variations en autonomie dans le studio 1.
Connaissez-vous d'autres candidats?
Non, mais j'ai pu discuter avec un
Français [Younès Attoum, ndlr], que j'avais déjà rencontré lors d'un stage.
Un autre candidat du Conservatoire
[Nathan Bisson] était sélectionné à Lausanne...
Oui, malheureusement il s'est blessé à
la cheville à deux semaines du concours.
Avez-vous d'autres loisirs ou intérêts
en-dehors de la danse?
La musique, le cinéma, la lecture...
Vous êtes venue avec votre famille ou
un professeur à Lausanne?
Je suis venue avec ma mère. Ma famille
me soutient énormément.
Quel est le
sentiment qui domine chez vous à la veille de la compétition?
J'ai hâte de danser sur
scène et de m'enrichir de tous les conseils durant cette semaine.
Louise Coquillard - Propos recueillis par Bénédicte Jarrasse
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