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Nouvelles du Théâtre des Champs-Élysées
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2001danse



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MessagePosté le: Mer Mai 20, 2015 12:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ajoute ma voix à celle de Sophia Very Happy !

C'est certain : vous ne le regretterez pas, ne serait-ce que pour voir (ou revoir) Afterlight (même sans Daniel Proietto)...
Sans oublier bien sûr la qualité des danseurs (Dickson Mbi, Carys Staton, Thomasin Gülgeç et Alexander Varona), en plus de celle des ballets et des lumières.

Quel dommage de n'avoir que deux dates (et en semaine qui plus est) !!




Dernière édition par 2001danse le Mer Mai 20, 2015 12:09 am; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Mer Mai 20, 2015 12:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne sais pas ce qui a pris les programmateurs de danse dans les salles parisiennes. Aller mettre simultanément à l'affiche les adieux d'Aurélie Dupont dans Manon (sans parler de la série des Paquita qui tournait en parallèle), la soirée d'annonce de saison 15-16 de Chaillot, Maliphant au TCE sans parler du Tanztheater Wuppertal au Châtelet et au Théâtre de la Ville. Alors qu'en mars, c'était le désert...

A force de vouloir profiter à tout prix de la manne touristique des ponts de mai...



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sophia



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MessagePosté le: Mer Mai 20, 2015 12:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pas tout à fait Daniel Proietto, mais la magie du solo reste.


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2001danse



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MessagePosté le: Mer Mai 20, 2015 12:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, avec 4 soirées (ou matinées) danse en 4 jours en ce qui me concerne, cela fait beaucoup en peu de temps. Mais bon, je ne pouvais pas manquer la soirée des adieux d'Aurélie Dupont et certainement pas non plus une soirée "100% Maliphant".


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sophia



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MessagePosté le: Lun Mai 25, 2015 1:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Still Current
Russell Maliphant
Théâtre des Champs-Elysées
19 mai 2015


Les saisons parisiennes sont désormais ainsi faites que les spectacles présentés, à tort ou à raison, par une communication triomphante, comme des événements-à-ne-manquer-sous-aucun-prétexte, semblent tous se concentrer sur les mêmes périodes de l'année. De cette concurrence bien factice, Russell Maliphant a, semble-t-il, dû faire quelque peu les frais en ce mois de mai. Si la salle est à peu près remplie dans les niveaux inférieurs, elle n'est pourtant pas pleine – ce spectacle en valait pourtant bien d'autres donnés en parallèle. Still Current a par ailleurs joué de malchance, puisque le chorégraphe - et néanmoins danseur - est blessé depuis plusieurs mois (depuis le spectacle de Nicolas Le Riche, qu'il devait accompagner, joué en ces mêmes lieux en début d'année), ce qui a entraîné quelques modifications du programme initial.

Still Current a tourné un peu partout en Europe et nous arrive finalement à Paris dans le cadre de l'excellente série « TranscenDanses », qui se clôt cette année avec lui. Il comprend cinq courtes pièces, solos ou duos, emblématiques du style de Maliphant. La chorégraphie ne vaut pas tant ici pour elle-même, elle est indissociable de sa mise en scène, ou, pour être juste, de sa mise en lumières, œuvre de Michael Hulls, d'une sophistication extrême, qui confine au maniérisme. Avec leurs titres aussi laconiques qu'énigmatiques, les pièces de Maliphant sont des fragments de poésie visuelle, dépouillés de tout message politique, social ou simplement narratif, des féeries contemporaines, hypnotiques et instantanées, aussi éblouissantes qu'éphémères.

Still, l'une des nouveautés du programme, commence par un solo et finit en duo. La pièce a été créée pour Dickson Mbi, spécialiste du popping, une danse dont le principe de base, dixit Wikipédia, est la contraction et la décontraction des muscles en rythme – on en apprend tous les jours. La réussite de Still tient dans le crescendo fascinant qu'elle parvient à instaurer, au rythme d'une musique aux sonorités vaguement tribales. Le danseur, puissant, comme mu par la lumière et les percussions, semble progressivement se démultiplier – et l'espace avec lui. Carys Stanton, surgie plus tard du fond de la scène, devient alors comme son prolongement naturel – son miroir au féminin. Les deux protagonistes réalisent ce prodige de « se fondre » sans jamais se toucher. Still n'est finalement pas tant un duo qu'une extension magique du solo, qui, à ce titre, eût peut-être mieux trouvé sa place en conclusion du programme.

Faut-il encore présenter Afterlight, fabuleux solo, chorégraphié sur les Gnossiennes d'Erik Satie, créé en 2010 à l'occasion d'une soirée hommage à Diaghilev? Afterlight est une série de variations autour du cercle et de la spirale, inspirées de dessins et de photographies de Nijinsky, qui empruntent autant à La Mort du Cygne qu'aux derviches tourneurs et au hip-hop. Thomasin Gulgec n'a certes pas la légèreté elfique de Daniel Proietto, son créateur, pour autant, la magie de ce moment, littéralement échappé à la pesanteur du réel, est préservée. Entre bras ondulants et travail au sol, verticalité et horizontalité, ce solo incandescent semble abolir le temps – synthèse bouleversante entre le passé et le présent de la danse.

Two est paradoxalement un solo, rendu célèbre par Sylvie Guillem, qui l'a souvent dansé par le passé. Il donne à voir une femme, en quelque sorte prisonnière d'une cage de lumière dont elle cherche à s'échapper. Sa danse devient un combat avec et contre la lumière, protagoniste à part entière – d'où le titre curieux de la pièce. Ses bras, puis ses jambes, se déploient avec force, sculptant des formes dans cet espace duel, dans une tension véritablement hypnotisante. Seul regret, Carys Stanton, pour valeureuse qu'elle soit, y manque un tantinet de puissance et de tranchant.

Après l'entracte, la deuxième partie met le duo – au sens strict, ou plus traditionnel, du terme – à l'honneur. Critical Mass est un court duo d'hommes, fluide et puissant, qui déroule une gestuelle inspirée tout à la fois des arts martiaux et de la danse contact. Still Current nous développe une partition à peu près semblable, en version longue, pour un homme et pour une femme. C'est toujours aussi beau à regarder, mais cela n'apporte rien d'inédit, et après l'intensité presque aveuglante de la première partie, c'en est presque de trop.


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haydn
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MessagePosté le: Mar Mai 26, 2015 3:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La critique de Sophia est maintenant mise en page et disponible avec les illustrations sur le site de Dansomanie :




    19 mai 2015 : Still Current (Russell Maliphant) au Théâtre des Champs-Élysées

      Still Current a tourné un peu partout en Europe et nous arrive finalement à Paris dans le cadre de l'excellente série « TranscenDanses », qui se clôt cette année avec lui. Il comprend cinq courtes pièces, solos ou duos, emblématiques du style de Maliphant. La chorégraphie ne vaut pas tant pour elle-même, elle est indissociable de sa mise en scène, ou, pour être juste, de sa mise en lumières, œuvre de Michael Hulls, d'une sophistication extrême, qui confine au maniérisme. Avec leurs titres aussi laconiques qu'énigmatiques, les pièces de Maliphant sont des fragments de poésie visuelle, dépouillés de tout message politique, social ou simplement narratif, des féeries contemporaines, hypnotiques et instantanées, aussi éblouissantes qu'éphémères.

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haydn
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MessagePosté le: Ven Juin 05, 2015 7:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche se lancent dans une nouvelle aventure en collaboration avec le Théâtre des Champs-Élysées et créent, il fallait y penser, LAAC, acronyme pour L’Atelier d’Art Chorégraphique!

Pour faire la promotion de ce nouveau projet, les deux anciennes étoiles de l'Opéra de Paris organisent une journée de cours ouverte à tous, le 1er juillet prochain. L'inscription se fait via le site du LAAC :




http://lelaac.fr/

Le site ne sera vraiment opérationnel qu'à partir du 15 juin, mais la page d'accueil et le formulaire de contact / inscriptions sont déjà accessibles.




    Le Théâtre des Champs-Elysées est heureux d’accompagner la création du LAAC, L’Atelier d’Art Chorégraphique de Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta et vous donne rendez-vous pour son lancement lors de la journée de « cours ouverts » du mercredi 1er juillet.


    Le LAAC de Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta : l’histoire d’une rencontre avec le Théâtre des Champs-Élysées.


    Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta débutent ensemble une nouvelle aventure. Chorégraphes, artistes, pédagogues... Leur parcours est fait d’une danse à 360°. Après leurs créations en 2014 au Théâtre des
    Champs–Elysées et celle à venir en mars 2016, ils créent le LAAC, L’Atelier d’Art Chorégraphique.

    Le Théâtre des Champs-Elysées sera le lieu de ce projet inédit d’accompagnement personnalisé des danseurs. Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta souhaitent un espace ouvert aux enfants à partir de 8 ans, aux amateurs, ainsi qu’aux apprentis qui se destinent à une carrière professionnelle. Comme le peintre en son atelier jadis, ils initient une formation à la danse basée sur la passation d’un savoir, d’un vécu... Les nombreuses techniques et rencontres qu’ils ont appréhendées durant leur carrière seront le socle de l’enseignement proposé.

    A partir du 15 septembre 2015, cette danse, libérée des clivages entre les mouvements et les disciplines, sera transmise avec l’attention et l’énergie qui les caractérisent au Théâtre des Champs-Elysées (Studio Coupole).

    Le LAAC proposera également des ateliers en lien avec les artistes invités de la série Transcendanses et différents stages avec ses partenaires internationaux dont les premiers se tiendront en octobre 2015 : l’un avec l’Association des Maîtres à danser, l’autre avec la Fondation En Avant de Cynthia Harvey. Une création publique de fin de saison clôturera cette première année d’activités du LAAC. Atelier aujourd’hui, résidence d’artistes demain… Les idées fusent, les envies sont multiples, leur générosité est rare : quels meilleurs atouts pour transmettre avec passion leur vision de la danse ?

    A partir du lundi 15 juin, rendez-vous sur lelaac.fr pour en connaître tous les détails. Et le mercredi 1er juillet, ne manquez pas la journée de cours ouverts à partir de 10h au Studio Coupole du Théâtre des Champs-Elysées (inscription sur http://lelaac.fr et dans la limite des places disponibles).



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LucyOnTheMoon



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MessagePosté le: Ven Juin 05, 2015 11:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En voilà une bonne nouvelle Very Happy


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Entrechat 4



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MessagePosté le: Sam Juin 06, 2015 9:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

oui, c'est vraiment génial ! Merci pour l'info


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sophia



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Messages: 22087

MessagePosté le: Dim Juin 28, 2015 10:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une interview de Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche, où il est notamment question de Laac, sur Culture Box.


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haydn
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Messages: 26517

MessagePosté le: Sam Juil 11, 2015 4:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'amie Sophia nous représentait au TCE le 1er juillet dernier, et elle nous livre la transcription intégrale du cours commenté par Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche (il ne s'agit pas d'une interview au sens strict, mais des interventions de Mlle Osta et M. Le Riche en réponse aux question des participants et des journalistes / bloggueurs invités).




    01 juillet 2015 : Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche présentent LAAC au Théâtre des Champs-Élysées

      Tout est parti de nous. On est à une étape particulière de nos vies respectives. On a finalement assez peu travaillé ensemble à l'Opéra, en-dehors de quelques moments forts, qui nous ont plu d'ailleurs. Le point de départ a été la création d'Odyssée, le duo que Nicolas a chorégraphié il y a deux ans. A la création et à chaque fois qu'on a eu l'occasion de le danser, on a été surpris d'y être heureux, de s'y sentir à notre place. On avait donc envie d'explorer cet espace-temps que proposait le duo. Il y a ensuite eu le solo Un Après-midi. Je parle là de ce que nous avons fait en tant qu'interprètes, mais c'est lié à cette envie de travailler ensemble, d'explorer ce qu'on pouvait apporter à cette communion qui existait dans la vie, mais pas tant que ça du point de vue artistique. Par ailleurs, depuis que je fais de la danse, j'aime ce mode de transmission, ce lien entre les différentes générations, cette richesse d'expériences, ce besoin qu'on a les uns des autres. C'est comme ça que les choses se sont faites. Ce qui pouvait être négatif ne l'était pas en fait et devenait positif. On n'avait jamais projeté de travailler ensemble de cette façon, mais l'on s'en réjouit grâce au vécu de cette Odyssée.

      Il y a aussi eu les rencontres avec le directeur du théâtre des Champs-Élysées. On lui avait dit que l'on aimerait bien se sentir un peu plus en résidence. Il a eu la curiosité d'approfondir nos objectifs. Aujourd'hui, nous sommes aussi des passeurs. Cette résidence au TCE, qui existait déjà, devait donc se prolonger pour devenir un atelier de formation et de transmission. Il fallait profiter de cet état de transition et du fait que l'on est toujours en activité. De toute façon, on le sera toujours d'une manière ou d'une autre, même si ça n'est pas sur la scène. Il s'agissait de transmettre cette expérience avec l'âme du théâtre. Tout est cohérent en fait. C'est un peu une école, mais on l'a appelée atelier parce qu'on est dans un théâtre et que les artistes, les gens du théâtre qui sont sur les différentes productions, que ce soit de la de danse ou d'autres disciplines, vont être amenés à se croiser, peut-être même à travailler ensemble.

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haydn
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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2015 3:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il fallait bien que ça arrive... trois jours de deuil ou d'ultimes festivités, c'est selon, au Théâtre des Champs-Élysées du 17 au 19 septembre, avec les dernières apparitions de Sylvie Guillem sur une scène parisienne. Les plus accros pourront toujours s'offrir un billet d'avion pour la vraie "der des der" au Japon.




    LIFE IN PROGRESS
    par Sylvie Guillem


    « C’est à la suite d’un dérapage, tout à fait incontrôlé,
    que je parvins à exécuter, il y a 39 ans, la première
    révérence de ma carrière...
    Toujours en retard pour les cours, c’était souvent en
    pleine course que nous, les petits rats de l’Opéra
    de Paris, devions impérativement saluer tous les
    danseurs de la Compagnie que nous croisions. Ce qui
    rendait la chose compliquée était que ces danseurs,
    personnages hiératiques et assez nonchalants
    dans leur certitude d’être importants, avaient cette
    façon de surgir crânement devant nous sans le
    moindre avertissement. Dans ce dédale compliqué
    de couloirs cirés par le temps et par les nombreuses
    glissades des générations précédentes, l’exercice
    devenait de plus en plus périlleux. Lancés à fond les
    manettes, nous devions opérer un freinage immédiat,
    en « position », devant les intéressés. A savoir
    : « bras tendus en formation en V vers le bas, les
    mains relevées sur les côtés, la jambe d’appui
    ébauchant une génuflexion, le pied de derrière pointé
    et appuyé sur la cheville de terre ». Nous tentions de
    fixer cette marque de respect, au moins une demiseconde,
    avant de repartir en trottinant vers le prochain
    cours. Ces tentatives de politesses chorégraphiques qui
    défiaient les lois de l’équilibre n’étaient pas gracieuses,
    mais peu importait, c’était : « mission accomplie ! ».
    Après 39 années « d’entraînement », j’ai décidé de faire
    ma dernière révérence... Sans glisser, cette fois.
    Toute l’année 2015 sera un dernier tour des scènes
    que j’ai fréquentées, avec un nouveau spectacle, pour
    dire, avec gratitude et beaucoup d’émotion, « au revoir »,
    en dansant deux créations et deux reprises : Akram
    Khan, Russell Maliphant, William Forsythe et Mats Ek.
    J’ai tout aimé de ces 39 ans, chaque moment, et j’aime
    encore aujourd’hui de la même façon. Alors pourquoi ?
    Tout simplement parce que je souhaite arrêter heureuse
    en faisant ce que je fais, comme je l’ai toujours fait,
    avec passion et fierté.
    Et puis, il y a quelque part, cet ami, un « agent » dormant
    à qui j’ai donné une licence to kill, au cas où un manque
    de lucidité me ferait traîner trop longtemps sur les
    planches... Et franchement, je préférerais lui éviter
    cette tâche !
    Un début en dérapage incontrôlé, un voyage passionnant,
    un changement de cap réfléchi : une « Life in Progress »
    ... Ma vie. »
    Sylvie Guillem




    SYLVIE GUILLEM
    La prodigieuse carrière de celle qui se destinait à la
    gymnastique de compétition avant de découvrir la
    danse à onze ans, a de quoi surprendre. Engagée dans
    le ballet de l’Opéra de Paris à seize ans, elle connaît
    ensuite une ascension fulgurante : à dix-neuf ans,
    elle est déjà Etoile. Elle reçoit la médaille d’or au
    Concours de Varna en 1983. Sous la houlette de Rudolf
    Noureev, alors Directeur de la danse à l’Opéra de
    Paris, un groupe de jeunes artistes de talent – dont
    elle est le fer de lance – s’illustre dans les oeuvres du
    répertoire classique (Le Lac des Cygnes, La Bayadère,
    Don Quichotte, Raymonda, Giselle, Roméo et Juliette,
    La Belle au Bois Dormant...), mais également dans
    les créations de Maurice Béjart (Sissi impératrice
    et Racine cubique, Mouvements Rythmes Etudes),
    de William Forsythe (France/Dance et In the Middle
    Somewhat Elevated) ou de Rudolf Noureev (Cendrillon).
    En 1988, Sylvie Guillem crée le rôle principal du Martyre
    de Saint-Sébastien dans la mise en scène de Bob
    Wilson. En 1989, elle rejoint le Royal Ballet de Londres
    où, « Principal guest artist », elle interprète le répertoire
    anglais, notamment Manon, Roméo et Juliette
    de Kenneth Mac-Millan ou Un mois à la Campagne et
    Marguerite et Armand de Frederik Ashton. Sa carrière
    internationale lui permet de danser sur les plus grandes
    scènes et de rencontrer le suédois Mats Ek, qui a
    chorégraphié pour elle Wet Woman puis Smoke, conçus
    LIFE IN PROGRESS
    pour la caméra. En 1998, elle chorégraphie pour le
    Ballet National de Finlande une version du ballet
    romantique Giselle. A la demande de la Scala de Milan,
    elle en fera une nouvelle version en 2001.
    Sylvie Guillem a également su accompagner des talents
    émergents devenus aujourd’hui de grandes figures de
    la danse contemporaine. Elle travaille régulièrement
    avec le chorégraphe anglais Russell Maliphant avec
    qui elle a créé en 2004 le trio Broken Fall – avec les
    Ballet Boys – et PUSH en 2005. Sa rencontre avec
    Akram Khan a abouti à la création de Sacred
    Monsters en septembre 2006 et sa collaboration
    avec Robert Lepage et Russell Maliphant, à la création
    d’EONNAGATA en 2009. En 2011, Mats Ek avec
    qui elle a régulièrement collaboré créé pour elle un
    nouveau solo BYE dans le cadre de la soirée 6000
    miles away.
    Depuis 2006, elle est Associate Artist du Sadler’s Wells
    Theatre. Sylvie Guillem a reçu plusieurs distinctions
    honorifiques au Royaume-Uni et en France entre
    autres « Commandeur Honoraire de l’Ordre de l’Empire
    Britannique », « Commandeur de l’Ordre National
    du Mérite et Officier de la Légion d’Honneur ».




    SYLVIE GUILLEM : LIFE IN PROGRESS
    17/ 18/ 19 SEPT | 2015 | 20H


    Technê (2015)
    Chorégraphie Akram Khan
    Musique Alies Sluiter
    Musiciens Prathap Ramachandra,
    Grace Savage, Emma Smith
    Interprète Sylvie Guillem

    Duo (2015)
    Chorégraphie William Forsythe
    Musique Thom Willems
    Interprètes Brigel Gjoka, Riley Watts
    (The Forsythe Company)

    Here & After (2015)
    Chorégraphie Russell Maliphant
    Musique Andy Cowton
    Interprètes Sylvie Guillem, Emanuela Montanari
    (Ballet de La Scala)

    Bye (2011)
    Chorégraphie Mats Ek
    Musique Ludwig van Beethoven
    Interprète Sylvie Guillem

    TARIFS : 110€ - 90€ - 65€ - 40€ - 15€







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Joelle



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Messages: 882

MessagePosté le: Mer Sep 16, 2015 3:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai reçu ce matin un beau mail sur le "minutage" de ces Adieux...

Chers spectateurs,

Pour vous permettre d’organiser au mieux votre soirée au Théâtre des Champs-Elysées pour Life in Progress, Sylvie Guillem
Jeudi 17, vendredi 18, samedi 19 septembre - 20h et dimanche 20 septembre - 17h, nous vous prions de trouver ci-après le minutage :

1ère partie : 1h05
Entracte : 20 mn
2ème partie: 30mn


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haydn
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Messages: 26517

MessagePosté le: Mer Sep 16, 2015 3:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sylvie Guillem sera également l'invitée d'Augustin Trapenard dans l'émission "Boomerang" demain 17/09 sur France Inter, et qui posera la question sacrilège de "la danse après Guillem".



La danse après Sylvie Guillem



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paco



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MessagePosté le: Jeu Sep 17, 2015 11:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, j'y étais ce soir. Soyons honnête : en dehors du plaisir "d'être là", de pouvoir voir Sylviiiiiiiie danser encore une fois avec une technique toujours aussi hallucinante, ce spectacle est peut-être "celui de trop". Le problème, selon moi, vient de chorégraphies assez faiblardes (en termes d'impact, d'émotion, d'inventivité, de surprises, de puissance, de profondeur,...), au point que "Bye" de Mats Ek, qui était "un des excellents ballets" au sein de "6000 miles" il y a 4 ans, apparait ce soir comme un chef-d'oeuvre très supérieur aux 3 autres ballets présentés.
Alors oui, Sylvie Guillem reste époustouflante de maîtrise, de charisme, de communion avec son public. Mais là aussi je deviens dubitatif : très franchement, dans le genre de chorégraphies que l'on nous a présentées ce soir, il y a aujourd'hui dans de nombreuses compagnies de danse contemporaine autant de solistes aussi remarquables. Finalement, c'est quand même bien dans le classique et le néo-classique que Guillem était à des années lumière de la plupart de ses consoeurs, dans le répertoire contemporain elle reste géniale mais nettement plus remplaçable.
Mais bon, c'étaient ses adieux, on reste ému à l'idée qu'elle ne reviendra plus - et pourtant, quelle santé technique insolente !- et j'étais bien content d'être au TCE ce soir !

Un regret: le TCE aurait quand même pu, pour une telle occasion, se fendre d'un bouquet de fleurs. Rien, nada, même pas un jeté depuis un(e) fan du public. Quand je compare aux adieux de stars à Londres... (si les organisateurs nous lisent, svp pour dimanche faites quand même un geste, ça ne vous coûtera qu'une poignée d'euros...)


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