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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14999 Localisation: tokyo
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Posté le: Dim Mar 01, 2015 3:03 pm Sujet du message: |
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それからアップし損ねていたダンソマニ・インタビューの数々の中から、反響が大きかったであろうジュリアン・マッケイのインタビューをご紹介しておきます~。
モンタナ出身のジュリアンは現在17歳で、モスクワのボリショイ・アカデミーの最終学年に在籍中。 ローザンヌにはモスクワで一緒に生活するお母様と、お姉さんでエカテリンブルグ・バレエのプリンシパル・ソロイストである Maria-Sascha Khan と来ていたそうです。
Rencontre avec Julian MacKay
D'où êtes-vous originaire?
Je m'appelle Julian MacKay et je suis né à Bozeman, dans le Montana, aux États-Unis.
Comment avez-vous commencé la danse?
La danse, ça a plus ou moins commencé pour moi grâce à mes sœurs aînées, qui faisaient elles-mêmes de la danse. Sinon, j'ai toujours entendu de la musique de ballet à la maison et mes parents étaient amateurs d'art.
Vous venez d'une famille liée à la danse?
Mes parents ne sont pas du tout danseurs, mais mes sœurs, oui. Je les ai vu danser toutes les deux, l'aînée [Maria-Sascha, soliste principale à l'Opéra de Ekaterinbourg, ndlr.], puis la seconde [Nadia, danseuse de la Compania Nacional de Danza, à Madrid, ndlr.], dans les Casse-noisette qui étaient donnés dans le théâtre du coin et c'est comme ça que m'est venu le goût de la danse. Je me suis dit que moi aussi je pourrais essayer cela. Vers l'âge de trois ans, je faisais déjà des claquettes dans l'allée à la maison, j'adorais ça, ce fut en quelque sorte mon premier contact avec la danse. Après ça, j'ai vraiment commencé à vouloir prendre des cours de danse, mais ma mère ne voulait pas. Elle savait, avec mes sœurs, que c'était compliqué de trouver un bon cours de danse, tout particulièrement au Montana. Je l'ai suppliée, mais elle a attendu deux ans avant d'accepter. Elle voulait que ce soit un vrai désir de ma part. Elle ne voulait pas que ce soit uniquement à cause de mes sœurs.
Quelles ont été vos premières expériences en tant que danseur?
La première fois que j'ai vraiment dansé, c'était probablement dans Casse-noisette à Bozeman, j'interprétais le rôle de Fritz. J'ai tout de suite adoré faire de la scène. Je me suis dit là que c'était un bon métier! (rires) Plus tard, j'ai fait Casse-noisette avec l'ABT. L'ABT était en tournée à Washington au Kennedy Center. Ils auditionnaient des enfants pour leur Casse-noisette. C'était ma première expérience avec des danseurs classiques professionnels. Je faisais l'un des garçons qui participent à la fête à l'acte II et je me suis retrouvé en photo en première page d'un journal de Washington. C'était le prolongement de ce que j'avais pu vivre à l'âge de six ans quand je faisais Fritz.
Et sur la scène du Bolchoï?
Nous avons les spectacles de l'école. J'ai eu un rôle de soliste dans La Fille mal gardée. J'ai également dansé dans un ballet de Nacho Duato, La Moroso. J'ai dansé aussi dans les parties chorégraphiées pour les enfants dans les ballets au répertoire du Bolchoï – Casse-noisette, Esmeralda... On a aussi fait une tournée en Grèce et en Italie, avec Lantratov, Ossipova, qui était encore au Bolchoï.
Comment vous êtes vous retrouvé en Russie?
Je voulais entrer dans une école pour me former vraiment au métier de danseur, pour avoir une bonne base. Mes parents avaient conscience, du fait de l'expérience qu'ils avaient déjà eue avec mes sœurs, que c'était très difficile de trouver une formation adéquate. J'ai donc participé au YAGP à onze ans, dans la catégorie « pre competitive » - la catégorie réservée aux plus jeunes danseurs. Je dansais une pièce où j'interprétais un danseur espagnol, un truc à la Don Quichotte, et une autre, néo-classique, où j'interprétais un héros conquérant avec une épée – j'adorais aussi l'escrime quand j'étais gamin. Grâce au YAGP, j'ai obtenu une bourse pour un stage d'été dans le Connecticut avec des professeurs du Bolchoï [« Bolshoi Summer Program, ndlr.].
Les professeurs m'ont ensuite invité à Moscou pour une année scolaire. J'avais alors onze ans. C'était une grosse surprise, parce qu'en général, ils invitent des élèves qui ont entre seize et dix-huit ans, d'autant qu'ils n'ont pas d'internat pour les plus jeunes. Je suis devenu le plus jeune élève américain qu'il y ait jamais eu à l'école. Ils m'ont permis de suivre tout de suite le cursus russe. En fait, à l'Académie de Moscou, il y a deux programmes : un programme pour les Russes et un programme international, qui est très différent. Dans le premier, il y a vraiment les meilleurs professeurs et tous les cours sont en russe. Je me suis donc retrouvé dans cette classe – en troisième année [le cursus à l'Académie de Moscou est de huit ans – cinq années de « cours probatoire », trois années de « cours avancé », ndlr.]. Ça n'était jamais arrivé auparavant. Il m'a fallu à peu près trois mois pour comprendre les choses. Je ne voulais plus repartir aux États-Unis et j'ai convaincu ma mère de rester avec moi à Moscou. Mon frère Nicholas, qui a trois ans de moins que moi, m'a rejoint l'année suivante. Il a auditionné à son tour en Russie et lui est entré en première année à l'Académie.
Il y a beaucoup d'étudiants étrangers à l'Académie?
Dans ma classe, il y a un autre Américain. De manière générale, à l'Académie, il y a beaucoup d'élèves étrangers, mais ils sont dans des classes internationales. Pour suivre le cursus russe, il faut parler russe couramment et pouvoir passer les examens en russe. L'autre Américain est en fait à moitié Russe.
Cette année est votre dernière année?
Oui, c'est l'année de mon diplôme. Mon professeur est Mikhail Sharkov, un ancien soliste du Bolchoï. C'est une grosse affaire, parce que j'ai suivi la totalité du cursus russe, ce qui inclut les matières académiques, tout cela en russe. Cela signifie que je passe mon diplôme en russe, tout comme un élève russe. Je suis le premier étudiant américain à faire ça.
Pourquoi avez-vous souhaité participer au Prix de Lausanne? Je suppose qu'il y a un lien entre le fait que vous allez terminer vos études et la participation à la compétition...
Mes études s'achèvent et je peux dire que j'ai tout adoré. Quand vous avez passé autant d'années dans une même école, la compétition se passe entre vous et vos amis, entre vous et vos connaissances. Mais dans une compétition comme Lausanne, il y a d'autres danseurs, qui ont d'autres styles, qui ont appris d'autres techniques. C'est important de voir ce qui se passe ailleurs dans le monde du ballet.
Qu'attendez-vous du Prix de Lausanne?
Je ne sais pas, peut-être une compagnie ou une école pour une année supplémentaire, mais j'ai 17 ans, je termine mes études, donc plutôt une compagnie quand même.
Quelle est la compagnie dont vous rêvez? Ce n'est pas le Bolchoi?
Bien sûr, j'adore le Bolchoi. Mais une chose est de suivre la formation à l'école, une autre d'être engagé dans la compagnie. Bien sûr, j'ai plus de chances qu'un autre Américain étant donné que j'ai fait le cursus, mais je ne sais pas, ils ne nous disent rien avant le mois de juin. On verra bien ce qui se passe... Nous avons des examens en juin et un spectacle sur la scène du Bolchoï. Les gens du Bolchoï et d'autres compagnies viennent nous voir et ils sélectionnent les danseurs qui leur plaisent.
Idéalement, vous préféreriez rester en Russie ou rejoindre une compagnie occidentale, en Europe ou en Amérique?
Encore une fois, je ne sais pas comment les choses vont se passer. J'ai seulement 17 ans. En Russie, je pourrais effectivement commencer à travailler, mais ailleurs, en Amérique ou en Europe, il faut avoir 18 ans. Dans ma tête, je suis déjà prêt pour la scène. J'ai fait mes débuts récemment dans le rôle du Prince Siegfried dans Le Lac des cygnes avec le Russian State Ballet, une compagnie itinérante, dirigée par Viacheslav Gordeev. On a fait une tournée de deux semaines en Allemagne. C'était une expérience géniale, une première pour moi. Je me suis vraiment senti fait pour la scène. J'étais très nerveux évidemment, mais j'avais une très bonne partenaire. Au fur et à mesure, je me suis détendu et j'ai pris beaucoup plus de plaisir à danser.
Quelles sont les variations que vous présentez à Lausanne et pour quelles raisons les avez-vous choisies?
Pour le classique, j'ai choisi la variation d'Albrecht, tirée de l'acte II de Giselle, et pour le contemporain, Solo for Diego. La variation d'Albrecht, c'est vraiment ma variation préférée. Il y a énormément d'émotion dans cette variation et pouvoir donner de l'émotion au public, c'est ce que j'aime le plus. Giselle, c'est exactement le type d'émotion que j'aime transmettre, Albrecht aspire à retrouver sa bien-aimée qui est morte et il est en colère parce qu'il n'arrive pas à échapper à l'emprise des Wilis. J'aime le contraste sur lequel elle est bâtie : au début il est triste, et à la fin, il se rend. C'est un défi de donner de l'émotion dans une variation aussi brève. Mon coach pour le Prix est Nikolai Tikhomirov [père d'Anna Tikhomirova, première soliste au Bolchoï, ndlr.]. C'est un très bon prof pour les rôles dramatiques. Il me dit toujours qu'on ne peut pas danser un rôle sans avoir inscrits dans la tête chaque pas, chaque expression faciale, chaque regard, chaque position des doigts. Tout ça doit être parfaitement en place. C'est comme ça que lui vivait les rôles. Il insiste beaucoup sur les émotions.
Pour le contemporain, j'ai d'abord regardé tous les solos. Je me suis demandé lequel m'allait le mieux, lequel serait le plus facile pour moi. Solo for Diego m'a semblé le plus facile, mais en réalité, quand on se met à travailler la plastique des mouvements, il est vraiment dur. J'ai voulu en changer! Mais là aussi, mon coach à Moscou, Aisher Hazanov, est très bon. Il coache parfois quelques danseurs de l'école en contemporain. Il est Géorgien et est diplômé de l'école du Bolchoï. Pour moi, il est parfait, il est drôle et sérieux quand il le faut. On s'est vraiment bien amusés ensemble. Quand l'occasion s'est présentée de travailler avec lui, il a commencé par me dire que ce n'était pas sa chorégraphie, que ce serait difficile, mais au fur et à mesure des répétitions, il s'est vraiment pris d'amour pour cette pièce. On verra bien, mais je pense que ce sera bien.
Vous vous êtes inspiré de certains danseurs pour la variation d'Albrecht?
Tout à fait. J'aime beaucoup la manière dont les anciens danseurs du Bolchoï dansent Giselle. L'un de mes mentors au Bolchoi est Mikhail Lavrovsky et il m'a un peu coaché sur cette variation, pour les émotions et l'aspect technique également. Il a pu partager avec moi un certain nombre d'informations concernant la manière de danser, les regards, les raisons motivant tout cela.... Il m'a notamment parlé des émotions qu'il avait eues quand lui-même dansait le rôle d'Albrecht.
Vous avez aussi participé au YAGP?
J'ai participé au YAGP à Paris l'an dernier. J'ai dansé un solo contemporain chorégraphié par Aisher Hazanov intitulé Casse-noisette cubain et j'ai obtenu le premier prix. C'est une salsa cubaine très vivante. Je me suis bien amusé. En classique, j'ai dansé Flammes de Paris et j'ai fini troisième. Je n'ai eu que trois jours pour m'y préparer, mais c'était une bonne expérience.
Quelles différences voyez-vous entre Lausanne et le YAGP?
L'atmosphère est beaucoup plus sympa à Lausanne. C'est moins compétitif. Ici, tout le monde est là pour apprendre, progresser, faire une nouvelle expérience. Au YAGP, c'est différent, on arrive, on fait sa variation une fois et c'est fini. Ici, ça ressemble davantage à un apprentissage. Il y a une pré-sélection vidéo et les danseurs sont d'un meilleur niveau. J'espère aller à New York pour la finale, mais mes examens à Moscou ont lieu plus ou moins en même temps. Il faudra voir. Mais évidemment, j'aimerais beaucoup y aller.

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mizuko
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Posté le: Dim Mar 01, 2015 3:04 pm Sujet du message: |
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そのジュリアン・マッケイのお姉さん、Maria-Sascha Khan にも Sophia さんがインタビューしています。
07 février 2015 : Maria Sascha Khan, du Montana à l'Oural
Tout est venu d'un homme qui avait été formé à l'Académie du Bolchoï. J'ai grandi à Bozeman dans le Montana, où le ballet est une chose inexistante. C'est un magnifique endroit, il y a beaucoup de montagnes, des cow-boys, mais il n'y a rien du tout en matière de ballet. Quand j'étais petite, je prenais des cours de «danse», mais cela s'apparentait davantage à un éveil au mouvement. Ce n'était pas vraiment de la danse, pas au sens classique du terme. Un jour, un groupe d'anciens danseurs du Bolchoï, installés au Colorado, est venu au Montana. Ils cherchaient du travail pour l'été et tout ce qu'ils ont trouvé, c'est cette petite école où j'étais élève. L'un des danseurs, Misha Tchoupakov, nous a donné une master-class. Après le cours, il est venu me voir et m'a demandé si je voulais devenir danseuse professionnelle. J'étais vraiment surprise qu'il me pose cette question. Je n'avais jamais vu un ballet complet de ma vie, je n'avais même jamais vu de vidéos de danse et je n'imaginais même pas que l'on pouvait faire de la danse son métier. Tout ce dont j'avais conscience, c'était que la danse me procurait un plaisir immense. Je lui ai répondu «Vous voulez dire que je peux en faire mon métier»? Je ne dirais pas qu'il considérait ma question comme stupide, mais comme il venait du Bolchoï, il a lui-même été très étonné qu'on lui demande ça. Pour lui, être danseur, c'était quelque chose de tout à fait normal. En Russie, c'est très prestigieux. C'est là que j'ai commencé à comprendre que je pouvais faire ça de manière professionnelle et y consacrer ma vie.
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14999 Localisation: tokyo
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Posté le: Dim Mar 01, 2015 3:05 pm Sujet du message: |
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それから、惜しくも決勝には進めませんでしたが、ワガノワ・バレエ学校から出場していた Maria Martyanova も注目を集めていたダンサーです。
Rencontre avec Maria Martyanova
Comment s'est passée cette première journée?
Pour l'instant, on n'a eu qu'un cours de classique. C'était vraiment bien, mais très différent de ce à quoi je suis habituée. C'est intéressant, parce que ça nous montre d'autres techniques, d'autres styles.
Quel a été votre parcours dans la danse?
Je suis née en Finlande, je suis Finlandaise, mais ma mère est Russe. J'ai donc commencé la danse en Finlande à l'âge de six ans. J'ai d'abord été élève à l'école de l'Opéra de Finlande, à Helsinki, puis j'ai passé une année à l'Académie Vaganova – la première année du cursus. A l'âge de douze-treize ans, je me suis retrouvée à l'Opéra de Paris. Oui, c'est un peu compliqué... (rires) Ma mère a trouvé du travail à Paris et a déménagé en France. J'ai passé l'audition pour le stage d'un an de l'école de danse de l'Opéra de Paris et j'ai été prise en quatrième division. Je suis restée quatre ans à l'école de danse. J'ai eu par la suite un accident au pied et j'ai dû quitter l'école. Je suis retournée en Russie, j'ai passé l'audition à l'Académie Vaganova et cela fait maintenant deux ans que j'y suis.
Comment avez-vous découvert la danse?
Je ne viens pas du tout d'une famille liée au ballet. Ma mère est médecin. J'ai une soeur jumelle et quand on était petites, les cours se terminaient très tôt et ma mère ne pouvait pas venir nous chercher. A l'école, il y avait des activités organisées l'après-midi et c'est comme ça qu'on a commencé la danse. Après, j'ai voulu continuer...
Vous avez connu deux systèmes bien typés – celui de l'Opéra de Paris et celui de l'Académie Vaganova. Comment s'est passée l'adaptation de l'un à l'autre?
Pour moi, ça a été plus facile de revenir en Russie après la France que de venir en France après avoir vécu en Russie. L'adaptation en France a été très difficile. Je n'avais fait qu'une année à Vaganova – la première - et c'était vraiment l'apprentissage technique de base. A l'Opéra, j'ai été prise en quatrième division, c'était un peu comme si j'avais sauté trois classes.
Tout le monde ne connaît pas le cursus de l'Académie Vaganova. Comment se déroulent les études par rapport à l'Opéra?
A l'Opéra, il y a six divisions. Quand je suis entrée à l'Académie Vaganova l'an dernier, c'était neuf ans d'étude, - il y avait neuf classes en tout -, mais cette année, ça a changé. On a eu un nouveau directeur [Nikolaï Tsiskaridze, ndlr.] et l'école est revenue à huit classes [c'était le cas auparavant, ndlr.]. Du coup, c'est beaucoup plus long qu'à l'Opéra. Là, je suis donc en dernière année.
Quel système préférez-vous?
Je ne sais pas. Je pense qu'il y a des aspects positifs dans les deux systèmes. J'aime vraiment les deux. L'école française est plus libre, on travaille plus l'artistique, on danse davantage. L'école de Saint-Pétersbourg est beaucoup plus stricte, notamment sur les positions. Il faut vraiment suivre les instructions de Vaganova, telles qu'elles sont consignées dans le livre. J'ai un professeur qui nous corrige tout, absolument tout, jusqu'aux doigts.
Vous êtes venue à Lausanne avec votre professeur?
Non, mais en fait, je ne suis pas venue officiellement avec l'Académie Vaganova. Le directeur [Nikolaï Tsiskaridze, ndlr.] avait sélectionné deux élèves pour Lausanne [Elena Solomianko et Dmitri Zadorozhniy, ndlr.], mais moi, il ne voulait pas du tout que je participe à la compétition. Mais je suis quand même là.
Vous savez pourquoi?
Je ne sais pas. En fait, il avait choisi ces deux élèves et quand il a appris que j'avais envoyé la vidéo, il n'était pas content. Je devais danser l'un des deux Flocons ainsi que la Valse dans Casse-noisette (donné par les élèves en décembre/janvier sur la scène du Mariinsky, ndlr.] et du coup, je n'y ai pas participé. Sinon, pour le spectacle de juin, j'avais dansé dans le corps de ballet du Conservatoire.
Vous êtes venue avec votre famille?
Mon beau-père était là hier [dimanche, jour de l'inscription, ndlr.], mais il est reparti. Ma mère arrive ce week-end pour les sélections. Donc je suis toute seule.
Dans ces conditions, comment vous êtes-vous préparée au concours?
Le Prix de Lausanne, ça a toujours été mon rêve. J'ai commencé à me préparer seule, étant donné que le directeur était contre. Il a fini par me donner l'autorisation de travailler avec mon professeur, Tatiana Solomianko. On a ensuite eu les vacances, quinze jours avant le Prix [les vacances de Noël russes, ndlr.]. Du coup, je suis revenue en France et j'ai travaillé avec mes professeurs de Paris, Carole Arbo pour le classique et Larrio Ekson pour le contemporain.
Quelles variations avez-vous choisies et pourquoi?
La variation de la Reine des Dryades en classique et Touch, Feel, Sense de Louise Deleur en contemporain. La variation de la Reine des Dryades, je l'aime vraiment beaucoup, je la trouve magnifique. J'avais vu beaucoup de vidéos, notamment avec Agnès Letestu, avec Alina Somova... Je présente la version du Mariinsky, mais je me suis beaucoup inspirée d'Agnès Letestu pour le haut du corps. La variation contemporaine, je la trouve très agréable à danser, elle est très fluide. Mais je n'ai pas fait du tout de contemporain cette année, alors j'ai un peu peur.
Vous disiez que le Prix de Lausanne était un rêve pour vous. Il y a des candidats des années passées qui vous ont plus particulièrement marquée?
Je le suivais depuis des années sur Internet. J'avais adoré la Brésilienne Mayara Magri, elle était géniale. Chaque année, il y a quelqu'un qui marque, mais elle, c'était vraiment au-delà.
Qu'attendez-vous de cette compétition?
D'abord une expérience. Je ne suis pas là pour gagner. Bien sûr, ce serait super si ça arrivait, mais je viens surtout pour l'expérience, pour rencontrer d'autres danseurs, voir comment ils travaillent, également pour les professeurs, pour essayer des choses nouvelles.
Vous arrivez à la limite d'âge [Maria a 18 ans et 10 mois, ndlr.], le but, ce serait pour vous d'intégrer une compagnie. Dans quelle compagnie aimeriez-vous être engagée?
A l'Opéra de Paris (rires). Il y a aussi le Royal Ballet, Vienne, le Het à Amsterdam... qui m'intéressent. Je suis plutôt classique! Le Mariinsky, ça ne me tente pas trop, surtout qu'il va bientôt fermer pour des travaux, il n'y a donc pas beaucoup de places.
Vous avez aussi participé au YAGP. Vous pouvez nous en parler?
Le YAGP, j'ai voulu surtout y participer pour avoir une expérience des concours, parce que je n'en avais jamais fait. J'avais déjà l'idée de présenter Lausanne et ça m'a permis de mieux m'y préparer. Et comme c'est ma dernière année d'école, je voulais vraiment tout faire pour être sélectionnée. J'ai fini dans le Top 12, ce qui me permet d'aller en finale à New York. J'espère y aller, même si le directeur ne veut pas me laisser partir.
Quelles différences y a-t-il pour vous entre ces deux concours?
A Lausanne, le concours dure toute une semaine. On nous juge sur le cours, à la fois en classique et en contemporain. Le YAGP, ça ne dure que deux jours, il y a un cours de classique et il n'est même pas évalué. On nous juge uniquement sur une variation. Je pense aussi que le niveau est plus élevé à Lausanne.
Entretien réalisé le 1er février 2015.
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mizuko
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Posté le: Dim Mar 01, 2015 3:06 pm Sujet du message: |
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ワガノワといえば、ツィスカリーゼがローザンヌに来ていたんですよー。
あれ、写真があったのに見つからない。
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14999 Localisation: tokyo
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Posté le: Dim Mar 01, 2015 3:07 pm Sujet du message: |
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[本家より]
さて、第1位となったハリソン・リーをオーストラリアの ABC がレポートしてます。 めちゃくちゃ大人しくて謙虚なパーソナリティが本人からもインタビューを受けてる人たちからも聞かれます。 ローザンヌの舞台での授賞式で、シンシア・ハーヴィーからメダルを受け取ったとき、「過去の受賞者のことを考えてみなさい」 と言われ、彼らのその後の輝かしい経歴に思いをはせて、「5年後か10年後には僕もそんな彼らの一員になれるかも」 と思ったそうです。 進学先にはロイヤル・バレエ・スクールを選んだことも話しています。
http://www.abc.net.au/7.30/content/2015/s4184367.htm
まだ15歳なんでね、これからどんな風に成長するのか楽しみですね!
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mizuko
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14999 Localisation: tokyo
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Posté le: Mar Mar 31, 2015 2:38 pm Sujet du message: |
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ミコ・フォガーティが自身の Instagram でバーミンガム・ロイヤル・バレエへの入団を発表しました。 来シーズンからで、アーティストとしての入団です。
https://instagram.com/p/03_FuLO2wv/
今年のローザンヌでは決勝に残れませんでしたが、その姿はしっかり捉えられていましたね。 モスクワでの金賞のほか国際的なコンクールでの受賞経験もかなり多く、映画 「ファースト・ポジション」 への出演で、既に世界的に知られています。 その一方で、ロイヤルやパリ・オペラ座、あるいはSFB等の附属のバレエ学校に正規に入学して学んではおらず、私などは進路を心配していましたけれど、BRBという選択はとても良いと思います。 今後が楽しみですね!
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mizuko
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14999 Localisation: tokyo
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Posté le: Ven Mai 08, 2015 4:23 pm Sujet du message: |
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テレビ放送、明日です! みなさん、録画予約オッケー?
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14999 Localisation: tokyo
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Posté le: Jeu Mai 28, 2015 2:10 pm Sujet du message: |
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公式サイトにて、ローザンヌ賞受賞者の進路が発表されました。
http://www.prixdelausanne.org/fr/ecoles-et-compagnies-choisies-par-les-laureats-du-prix-de-lausanne-2015/
1. Harrison Lee (オーストラリア) - ロイヤル・バレエ・スクール
2. Jisoo Park (韓国) - シュツットガルト・バレエ
3. 伊藤 充 (日本) - バーミンガム・ロイヤル・バレエ
4. Miguel Pinheiro Duarte (ポルトガル) - ローザンヌ・コンクール参加前に、ネザーランド・ダンス・シアター II と契約していたため、ローザンヌ賞授与対象者から除外されたそう。 彼が受賞するはずだったオーク財団賞は、別の参加者へ授与されることになります。 受賞者は決定次第発表とのこと。
5. 金原 里奈 (日本) - イングリッシュ・ナショナル・バレエ
6. Julian MacKay (アメリカ) - ロイヤル・バレエ
このほか、ファイナリストで YAGP シニア男性金賞の速水渉悟さんは、ダンスマガジン最新号のインタビューで、ヒューストン・バレエへの入団 (研修生) を発表しています。
また、本家によると、同じくファイナリストで YAGP シニア女性銅賞を受賞したオーストラリアからのビアンカ・スキュダモア Bianca Scudamore はパリ・オペラ座バレエ学校へ入学するそうです。
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14999 Localisation: tokyo
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Posté le: Jeu Mai 28, 2015 2:11 pm Sujet du message: |
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[本家より]
さらに、来年の第44回ローザンヌ国際バレエコンクールは、2016年1月31日~2月7日の開催と発表されています。
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14999 Localisation: tokyo
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Posté le: Dim Juin 14, 2015 12:48 pm Sujet du message: |
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お知らせ遅くなりましたが、ローザンヌ賞授与対象者から第4位のミゲル・ピンエイロ・ドゥアルテが外れたことにより、新たにオーク財団賞を受賞することになった参加者が発表されました。 アメリカからの Austen Acevedo です。 決勝ではフランツのヴァリエーションを踊っています。 が、全く印象に残ってない・・・
(12) 203 Acevedo Austen / 15.3 / Etats-Unis
Orlando Ballet School, Orlando, Etats-Unis
Variation classique : Coppélia, variation de Franz (acte I) - Léo Delibes - Arthur Saint-Léon
Variation contemporaine : Solo for Diego - Mikis Theodorakis - Richard Wherlock
https://youtu.be/w7LhjYjIyUE
本家情報によると、既にワガノワ・バレエ学校に留学しているようでして、そのままワガノワで学ぶみたいです。
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