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sophia
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Mer Avr 09, 2014 6:27 pm Sujet du message: |
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Cela me fait penser : les rues de Saint-Pétersbourg sont littéralement couvertes d'affiches annonçant, le 26 avril, la venue du Ballet Biarritz dans le cadre de Dance Open. Ils donneront Magifique.
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haydn Site Admin
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Jeu Avr 10, 2014 8:25 am Sujet du message: |
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La critique (très positive) de Philippe Noisette dans Les Echos.
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Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013 Messages: 882
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Posté le: Sam Avr 12, 2014 12:32 pm Sujet du message: |
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Très joli spectacle hier soir à Chaillot, plein de beauté, d'émotion et aussi de rires. La pantomime du trio infernal de la marâtre et ses deux filles (entre autres) valait le déplacement.
Dans la série "Belles découvertes", cela fait une de plus !
Nous retournerons voir les œuvres de T. Malandain.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Lun Avr 14, 2014 12:20 am Sujet du message: |
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Le jour de ses cinquante-cinq ans, Thierry Malandain, chorégraphe et directeur du Ballet Biarritz, nous a accordé une très longue interview, où il parle bien sûr des circonstances de la création de sa Cendrillon, actuellement à l'affiche du Théâtre de Chaillot, mais aussi de son goût pour l'histoire de la danse, et de son attachement au courant esthétique du néo-classicisme.
L'entretien, qui a duré près d'une heure trente, est d'une très grande densité, et est illustré de clichés pris ce dimanche 13 avril au Théâtre de Chaillot, alors que la troupe du Ballet Biarritz prenait le cours quotidien.
13 avril 2014 : Thierry Malandain - Vous avez dit néo-classique? Une leçon d'histoire |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Lun Avr 14, 2014 8:14 pm Sujet du message: |
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Autre interview de Thierry Malandain, ciblée sur la Russie, en prélude au déplacement du Ballet Biarritz à Saint-Pétersbourg, dans le cadre du festival Dance Open :
«Mon nouveau ballet est une déclaration d’amour à Tchaïkovski», par Viktoria Ivanova, (Izvestia / Russia beyond the headlines) |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mar Avr 15, 2014 4:29 pm Sujet du message: |
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Cendrillon
Théâtre de Chaillot
13 avril 2014
Le ballet s'est toujours nourri du merveilleux et le merveilleux est à la mode. Mais la féerie du temps présent n'est plus tout à fait celle d'autrefois. Si les chorégraphes continuent de se plonger dans cet univers avec délectation, c'est pour mieux en revisiter les codes et les images, voire pour mieux détourner ceux-ci – entre pastiche sérieux, pochade rigolote ou dérision nihiliste.
Avec Cendrillon, ballet du XXe siècle, né en Russie de la musique de Prokofiev, le décalage est, pourrait-on dire, presque fondateur. Dans la version classique - en principe au premier degré - d'Ashton, les fameuses « Ugly Sisters », véritables héroïnes du ballet, interprétées par deux danseurs travestis, introduisent d'emblée un rire burlesque, dans la bonne vieille tradition anglaise, en décalage avec le merveilleux traditionnel.
La Cendrillon de Thierry Malandain s'apparente avant tout à un paysage mental. On retrouve sans peine l'histoire et les caractères du conte, mais débarrassés de leur dimension pittoresque, confinant presque à l'abstraction. La pantoufle de vair a été reléguée au placard des antiquailles et, avec elle, balai, citrouille, carrosse et palais. Le rêve, le désir d'idéal, est pourtant là, bien présent, décliné sous d'autres formes. Le ciel étoilé prend ainsi les allures d'un mur à trois faces parsemé d'escarpins en vernis noir, qui ont l'air de tomber des cieux. Sous une lumière violine, plus ou moins tamisée au fil des tableaux, le stiletto magique, doté d'un talon fuselé à la hauteur vertigineuse, est démultiplié à l'infini - la papier peint onirique de la chambre d'une jeune fille d'aujourd'hui. Les costumes, aux teintes monochromes – chair, bleu azur ou noirs –, sont naturellement épurés, pour mettre en valeur, plus que le drame, les corps, divers et puissants, et la danse, fluide et athlétique, des interprètes du Ballet Biarritz. Dans cet univers très « ligne claire », les sœurs et la marâtre, interprétées comme il se doit par des garçons, viennent apporter une note - une mécanique - grinçante, et même franchement inquiétante. Crâne rasé, carrure de déménageurs, musculature saillante, faux seins et... béquille quasi-militaire en bandoulière (laquelle tient lieu de barre de cours de danse à un moment), leur apparition tient d'un grotesque situé quelque part entre les films d'Almodovar et les ballets de Mats Ek.
Ce n'est pas tant par sa chorégraphie, peut-être oubliable, que le ballet séduit que par l'inventivité et le brio de sa mise en scène, laquelle, sans avoir l'air d'y toucher, recèle quantité de – grandes ou petites - trouvailles spectaculaires. La grande scène du bal, où le faible effectif de la compagnie a contraint le chorégraphe à recourir à des mannequins sur roulettes pour accompagner les danseurs, est la plus réussie et la plus dense à cet égard, quand d'autres, notamment dans la première partie, tendent à s'étirer en longueur. Le bal féerique, qui tend parfois à sombrer dans le kitsch, se métamorphose ici en un bal d'ombres, presque un bal macabre, ressuscitant malgré lui l'image hoffmanienne de la poupée mécanique, à l'origine de la Coppélia de Saint-Léon et Nuitter. L'horloge fatale, reconstituée par le corps des danseurs placés en cercle, devient, par-delà l'intrigue du conte, un motif chorégraphique, qui ouvre et clôt le ballet de manière à la fois efficace et joliment poétique.
L'autre plus du ballet est incontestablement son impeccable distribution. La Japonaise Miyuki Kanei prête ses traits juvéniles et son physique gracile au rôle principal, tandis que Claire Longchampt, avec sa blondeur et sa silhouette longiligne, s'impose comme une évidence dans le rôle de la fée bienveillante. Chez les garçons, c'est encore mieux. Daniel Vizcayo est un Prince charmant moderne, à la fois tendre et viril, mais peut-être est-il un tantinet concurrencé sur son propre terrain par Arnaud Mahouy, maître de ballet autant que maître du jeu, malin, précis, délicieusement vif et bondissant.
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Posté le: Ven Mai 16, 2014 12:54 pm Sujet du message: |
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Le Temps d’aimer la danse
Biarritz - 12 - 21 septembre 2014
24è édition
Direction artistique : Thierry Malandain
« Laissez-vous aimer !
Inutile de bonimenter, de faire des pitreries et des cabrioles, à grand renfort de grosse caisse d'annoncer la femme-poisson, l'homme-obus et d'autres phénomènes comme devant une baraque foraine, le Temps d'aimer c'est tout simplement le temps d'ouvrir son cœur et ne plus s'occuper qu'à goûter le miel du plaisir. En dépit des teintes sombres qui nous environnent, durant une semaine, des artistes en chair et en os, véritables bienfaiteurs de l'humanité, vont vous offrir du jamais vu, des parcelles de rêves, toutes les merveilles et le privilège de devenir le héros d'une amoureuse aventure, puisque le goût de la danse mène tout droit à l'amour. Alors, pourquoi résister ? Laissez-vous aimer ! »
Thierry Malandain, directeur artistique du festival
Voyager, Tout feu tout flamme, La musique dans tous ses états, Le monde en prise... autant de thèmes qui se déclinent pour cette nouvelle édition du Temps d'Aimer qui durant 10 jours accueille toutes les esthétiques qui font la richesse de la danse aujourd'hui.
21 compagnies, des plus prestigieuses aux chorégraphes les plus inventifs et de multiples rendez-vous quotidiens en extérieur, font de Biarritz durant ces quelques jours la généreuse scène de toutes les danses.
Vendredi 12 Septembre
21h, Gare du Midi : Ballet Royal de Flandre - Direction artistique Assis Carreiro
« Le retour d'Ulysse » - Christian Spuck
Cela fait vingt ans déjà que Pénélope attend le retour de son mari. Mais quand Ulysse est enfin de retour, elle ne le reconnaît plus...Ulysse revient par un des plus prolifiques chorégraphes allemands, à la réputation internationale ; Christian Spuck est depuis la saison 2012/13 le directeur du Ballet de Zurich.
Chorégraphie : Christian Spuck
Musique : Henry Purcell et chansons des années 1940 et 50
Soprano : Lenka Brazdilikova
Dramaturgie : Jens Schroth
Costumes : Emma Ryott
Création lumières : Peter van Praet
Samedi 13 septembre
15 h, Parvis du Casino : Cie Entresols : « Let's dance ! » Bal contemporain intergénérationnel et Rock & Roll
« Let's Dance » est un événement festif, familial et Rock'n Roll, où le public est invité à danser et à s'approprier de courtes chorégraphies en duo, seuls ou en groupe, au son de standards de la musique Pop, Rock ou Funk .
Chorégraphe : Florence Peyramond
Interprètes : Florence Peyramond et Cathy Petit.
17 h, Colisée : Dans le cadre du concours (Re)connaissance :
Dans des styles radicalement différents, les 3 lauréats du concours (Re)connaissance ont en commun cet élan d'avoir été repérés comme les chorégraphes de demain
- Cie Tabea Martin (Suisse) : « Duet for two dancers »
- Cie Betula Lenta - Maxence Rey : « Sous ma peau »
- Cie Dance development/Anu Sistonen (Luxembourg) : « Against the flow »
19h, Casino : La Coma « Cartel »
Une mise à nu radicale et rare de la communauté des danseurs, une transmission : Jean Guizerix et Cyrille Atanassoff, deux anciens étoiles de l'Opéra de Paris, Romain di Fazio, jeune danseur classique, sur scène réunis par Michel Schweizer
Conception, scénographie et direction : Michel Schweizer
Création lumière : Yves Godin
Conception sonore : Nicolas Barillot
Contribution scénographique : Jeanne Gillard et Nicolas Rivet
Adaptation de l'œuvre Appendices de Jeanne Gillard et Nicolas Rivet pour le projet Cartel, sur une idée de Sèverine Garat, curatrice
Collaboration artistique : Cécile Broqua
avec
Cyrille Atanassoff, Romain di Fazio, Jean Guizerix, Mael Iger, Dalila Khatir et Michel Schweizer
21h30 - En plein air - : Dantzaz
« Ni espioi » et « Few brief sequences » (Donostia - San Sebastian)
« Ni espioi » Dirigée par Jone San Martín, une équipe de quatre danseurs, chorégraphes et créateurs, unis par leur expérience commune à Francfort dans la Forsythe Company, réalisent ce travail de création chorégraphique avec les véritables protagonistes de ce projet, à savoir le public et les danseurs de « Dantzaz ».
« Few brief sequences » Jacek Przybylowicz
Musique : Marín Marais
Dimanche 14 Septembre
11 h, promenoir Grande Plage : Gigabarre
12 h 30, Esplanade du Casino : Lauréats du concours UPPA
17 h, Grande Plage : Cie Ex Nihilo : « Loin de là » - Pièce pour 6 danseurs et 2 musiciens
Sur la plage l'espace de représentation est infini. Les danseurs sont de petits personnages perdus dans cette immensité. Comme arrivés de nulle part, ils racontent une histoire de vent, sur des airs d'accordéon, d'horizon, l'attente d'un retour qui viendra de la mer, de trésors amenés par la marée.
Chorégraphie : Anne Le Batard, Jean-Antoine Bigot
Danseurs : Anne Le Batard, Jean-Antoine Bigot, Virginie Coudoulet-Girard, Anne Reymann, Rolando Rocha, Christoph Schütz/Jean-Marc Fillet
Musique : Yves Miara, Pascal Ferrari
19 h, Casino : Ambra Senatore (Italie) : « Passo »
Troublant jeu de clones que cette pièce pleine d'esprit, Passo, interprétée par Ambra Senatore et quatre danseurs, tous juchés sur de hauts talons Même perruque noire, même robe moulant leur corps, même geste soigneusement chorégraphié, l'illusion est totale et l'identification impossible! Par une écriture fine et malicieuse, la chorégraphe italienne s'amuse plus que tout, avec une ironie contagieuse, à nous faire perdre nos repères.
Chorégraphie Ambra Senatore - En collaboration avec Caterina Basso, Claudia Catarzi, Matteo Ceccarelli, Elisa Ferrari, Tommaso Monza
21h, Gare du Midi : Cie Vilcanota - Blérots de Ravel : « L'homme d'habitude »
Concert dansé déconcertant, fruit d'une formidable rencontre à la couleur rock affirmée, entre le groupe des Blérots de R.A.V.E.L et les danseurs de la Compagnie Vilcanota unis par la poésie et une bonne dose de folie pour former une seule et même tribu, prise dans un tourbillon jubilatoire décliné en diverses nuances (musette, planant, ska...)
Chorégraphie et mise en scène : Bruno Pradet
4 danseurs en alternance : Christophe Brombin, Lucille Daniel, Céline Debyser, Bruno Pradet, Claire Vuillemin, Loriane Wagner
Musiciens : les Blérots de R.A.V.E.L : Camille Mayer, Claire Moulin, Arnaud Joyet, Franck Tilmant, Alice Noureux, Fred Joiselle, Yvan Ackermann
Lundi 15 septembre
19 h, Colisée : Cie Sébastien Perrault : « Nekyia »
Magnifique et solaire interprète Sébastien Perrault questionne les abîmes de la psyché, les images de l'inconscient, et met en mouvement la force de l'âme.
Chorégraphie et Interprétation : Sébastien Perrault
Musique: Frédéric Guillaume
21h, Casino : Mercedez Ruiz (Espagne) « Baile de palabra »
Un chant, une guitare, une danse : la nouvelle reine flamenca Mercedes Ruiz approche le souffle du flamenco dans son intimité. Avec son caractère bien trempé, la danseuse de Jerez se montre respectueuse de la tradition tout en ne se privant pas de planter ça et là quelques audacieuses banderilles de modernité...
Chorégraphie, direction artistique et interprétation : Mercedes Ruiz
Guitare : Santiago Lara Chant : David Carpio
Mardi 16 septembre :
19h, Colisée : Frédéric Werlé « Nijinskoff »
L'arrière petit-fils imaginaire et inventé de Nijinsky fait le point et c'est tout un chapitre universel sur la danse qui se déroule dans son one dancer show. Un spectacle à muscler les zygomatiques.
Conception et interprétation : Frédéric Werlé
Création Lumière : Pierre Montessuit
21h, Casino : Compagnie Dernière Minute - Pierre Rigal « Standards »
Pierre Rigal explore, par le biais hip-hop, la question de l'identité nationale pour que les couleurs du drapeau ne riment pas avec pensée unique.
Mercredi 17 septembre
19 h, Colisée : Kirsten Debrock : « Impostures »
A l'origine un travail en milieu carcéral, dans un quartier de femmes de la maison d'arrêt de Nice. Une danse qui questionne « les prisons gestuelles » du monde libre et ce qui nous emprisonne, nous hommes et femmes a priori libres. Une réflexion autour des modifications du corps et de l'esprit lorsqu'ils se retrouvent dans un espace confiné. Cette création ne porte pas sur le monde carcéral, et pourtant inévitablement, il s'en approchera. La liberté n'a-t-elle de sens que derrière des barreaux ?
Chorégraphie : Kirsten Debrock
Interprètes : Damien Dreux Deborah Lary Thomas Régnier Lorane Wagner
Design sonore : Olivier Soliveret
21h, Gare du Midi : CCN de Nantes Brumachon- Lamarche « Fulgurance du vivant ».
Claude Brumachon offre au festival la création du dernier volet de son tryptique.
Après avoir exploré les réminiscences du sauvage qui bouillonnent en nous avec « d'Indicibles Violences », je veux me concentrer sur quelque chose de plus radical, une danse qui ira s'exiler du côté du minéral et du végétal. Comment mettre en relation la gestuelle mouvementée que l'on connaît avec ce que le minéral et le végétal implique de statique ? Du corps brut jaillit la matière première, bois et pierre, troncs et rochers, et les animaux qui les habitent, biche, grand-duc, papillon de nuit... Un tourbillon de passages fusant et ralentissant, du vivant au minéral, de la femme à l'homme, du danseur au spectateur.
Claude Brumachon
Chorégraphie de Claude Brumachon pour 8 danseurs
Jeudi 18 septembre
19h, Colisée : Compagnie Gilschamber « L'intrusion »
Une écriture chorégraphique précise, livrée aux interprètes et ouverte aux projections des spect-acteurs.
L'Intrusion est un éloge de la danse écrite qui réinterroge par une gestuelle contemporaine une tradition académique. Une aventure artistique dans l'intime de la danse, le partage de l'espace, la proximité des corps. L'Intrusion peut être aussi une danse d'improvisation, une proposition où le public est amené à partager l'espace scénique, la danse elle-même, à se faufiler entre les corps, à les toucher ou tout simplement à les contempler. C'est réellement permettre au public d'entrer à sa convenance dans le territoire dansé.
Gilles Schamber
Chorégraphie : Gilles Schamber
Le dispositif met en relation 4 danseurs professionnels et 3 groupes de volontaires constitués de 5 à 15 personnes chacun. Les quatre danseuses évoluent sur le plateau dans une gestuelle précise. Dans chaque séquence, un groupe différent intervient pour déambuler, improviser, chahuter la proposition dansée. Un vidéaste procède alors à une captation d'images.
21h, Casino : Compagnie Mad - Sylvain Groud « L'oubli » et « Bataille intime» (Topor)
« Bataille intime»
Sur un texte de Roland Topor, Sylvain Groud et Bruno Bayeux réalisent un duo danse/théâtre. D'un côté la trivialité de la parole adressée cruellement au public donne à entendre la violence exhibitionniste du texte, et de l'autre côté, la poésie de la chorégraphie en donne la dimension philosophique intime et humaniste.
« l'Oubli » Que serait le résultat d'un geste sans mémoire, du mouvement d'un danseur sans mémoire corporelle ?
Bataille intime
Chorégraphie : Sylvain Groud
Texte : Roland Topor
Adaptation du texte : Bruno Bayeux
Musique : Arnaud Le Mindu
Création lumière : Patrick Riou
Metteur en scène par regard extérieur : Yann Dacosta
Interprètes : Bruno Bayeux, Sylvain Groud
L'Oubli
Chorégraphie Sylvain Groud, Vava Stephanescu
Scénographie : Sylvain Groud
Musique : Arvo Pärt (fur Alina), Frédéric Borde
Création lumière : Éric Guilbaud
Vidéo : Laurent Matthieu
Interprètes : Agnès Canova, Sylvain Groud
Vendredi 19 Septembre
19h, Casino : Cie Ando Danse - Davy Brun « L'oiseau de feu »
Davy Brun s'appuie sur un conte russe recueilli par Alexandre Afanassiev : L'Oiseau de feu et le loup gris, histoire de personnages tiraillés par tous types de sentiments et réactions - confiance, mensonge, amour, trahison, haine et pouvoir.
« Avec cette pièce, j'ai eu envie d'interroger l'image du "Ballet. Un des attraits de la pièce réside dans la multitude des symboles convoqués pour parler de la relation d'un prince avec une princesse. Mon idée a donc été de ne pas éluder la chair du conte mais de l'incorporer à un projet d'aujourd'hui, de recartographier le chemin initiatique du désir en revisitant l'argument universel de la représentation romantique : la relation impossible entre deux êtres qui s'aiment. Dans cette relecture, je souhaite repositionner un ballet classique dans notre présent sans en changer la structure principale. Ce sera une version néo-contemporaine par son esthétique, son vocabulaire et l'utilisation de son histoire. »
Davy Brun
Pièce pour 8 danseurs
Chorégraphie : Davy Brun Musique Igor Stravinski
Dramaturgie : Catherine Ailloud-Nicolas
Scénographie : Bruno de Lavenère
Lumières : David Debrinay
21h, Gare du Midi : Cie Nationale de Danse Contemporaine de Norvège
« Not here / Not ever »
Une rencontre éblouissante, sauvage et magique, émergeant de multiples inspirations culturelles. : Un chorégraphe tibétain, Sang Jijia, ancienne étoile de Forsythe et une compagnie norvégienne réputée pour son énergie intense.
« Le titre Not here/ Not ever me donne l'opportunité d'explorer des situations où nous savons que nous devons changer mais ignorons les conséquences que ce changement va provoquer»
Sang Jijia.
Chorégraphe Tibétain Chinois reconnu et primé, Sang Jijia est artiste résident de la BeijingDance / LDTX et de la Guangdong Modern Dance Company depuis 2007. Fort de son expérience de danseur et chorégraphe au sein de la prestigieuse William Forsythe Company (2002 à 2006), il a su associer l'esthétique orientale avec l'expression et l'interprétation singulière de Forsythe en termes d'art visuel, d'architecture et de multimédia. Depuis mai 2013, Jijia a désormais adapté ce style à la Compagnie nationale norvégienne de danse contemporaine, Carte Blanche.
Pièce pour 14 danseurs
Chorégraphie : Sang Jijia
Création musicale : Dickson Dee
Samedi 20 Septembre
16 h, Phare de Biarritz : Cie La Bonne Etoile : « Diatiguiya ou l'hospitalité»
Accessible et joyeux, ce spectacle traverse les frontières : celles des espaces, des différences et des cultures afin de partager un moment poétique. En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant. Nelson Mandela
Timothé Mohamed Ballo : danseur, comédien
Stéphane Fesnard : comédien danseur
Karine Vayssettes : collaboratrice a la mise en scène et photos
18h, Colisée : Compagnie Samuel Mathieu « La dynamique des émotions »
Un parcours au travers des œuvres de Pierre Soulages et d'Yves Klein, comme une exploration des émotions, attisée par la couleur, et une danse rythmée, intense et ludique.
Jeune Public - Pièce pour 3 danseurs
Chorégraphe : Samuel Mathieu
Interprètes : Maxime Guillon Roi Sans Sac, Yuta Ishikawa, Anaïs Replumaz
Création Lumière : Myriam Bertol
19h, Casino : Compagnie Maryse Delente « Emzara »
Le Requiem de Mozart, sa puissance divine, pour ce manifeste en faveur d'une Nature bafouée. Emzara, c'est le nom donné à Noé dans le livre des Jubilés, Noé qui construit son arche pour sauver les espèces animales du déluge. Pour Maryse Delente, un nouveau déluge est en marche : celui de la violence de la société humaine envers elle-même et envers la nature.
Chorégraphie : Maryse Delente
Assistante artistique : Sandrine Laval
Lumières : Sébastien Lefèvre
Conception vidéo : Stéphane Broc
Musique : Requiem de Mozart
Costumes : Emmanuelle Tabailloux
Avec : Sarah Cernaux, Yuika Hokama, Pauline Journé, Manon Poulet, Fanny Sage, Sandra Sanglar, Coline Siberchicot
Dimanche 21 Septembre
11 h, promenoir Grande Plage : Gigabarre
12 h 30, Esplanade du Casino : centre de formation Gillet - Lipszyc
17 h, Place Bellevue : Cie Lasala (Donostia-San Sébastian) : « Hooked »
Judith Argomaniz et Diego Hernández ont joint leur expérience de la danse et de la photographie pour créer la compagnie Lasala en 2012. Ils s'expriment en un langage physique et un style contemporain tout en affirmant la volonté de tenir compte des préoccupations de l'équipe.
Sa première pièce, Hooked (2013), a été récompensée dans divers concours nationaux et internationaux.
Chorégraphe : Judith Argomaniz.
Interprète(s) : Jaiotz Osa, Judith Argomaniz.
Musique/son : Fink, Pan Sonic, Wolfgang Amadeus Mozart. Éclairage: Chencho Orta
21h, Gare du Midi : Compagnie Pietragalla - Derouault « M. et Mme Rêve » (Ionesco)
« Tout ce que nous rêvons est réalisable » : inspirée par l'œuvre d'Eugène Ionesco, une fiction cino- chorégraphique entre immense jeu vidéo et saga fantastique sur une bande son du DJ Laurent Garnier
Et si la réalité virtuelle immersive et les technologies de simulation utilisées au quotidien dans l'industrie permettaient d'inventer un nouveau langage scénique au service de l'imaginaire ? La réponse se trouve à la croisée de l'art, de la science et de la technologie. Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault, avec une équipe d'ingénieurs-créatifs, ont crée un spectacle d'un genre nouveau, donnant à voir et sentir l'irréalité virtuelle, celle de l'imaginaire.
Artistes : Marie Claude Pietragalla, Julien Derouault
Metteur en scène : Marie-Claude Pietragalla, Julien Derouault
Son DJ : Laurent Garnier
Informations Pratiques
Renseignements : Biarritz Culture
Place des Résistants. - BP 30185 - 64204 Biarritz Cedex
Tél : 05 59 22 20 21
E-mail : biarritz-culture@wanadoo.fr
Site : www.letempsdaimer.com
Réservations :
- Office de Tourisme de Biarritz : Square d'Ixelles 64200 Biarritz
Réservations par téléphone tous les jours : Tél. 05 59 22 44 66
Possibilité de paiement par carte Bleue visa.
- Fnac, Virgin, Carrefour, Centre Leclerc
Sur internet :
www.letempsdaimer.com
www.biarritz.fr : rubrique accès direct : Billetterie en ligne
Ticketnet/Virgin-Leclerc : www.ticketnet.fr Tel. 0892 390 100 (0,34 euros /minute)
Fnac- Carrefour- Géant (www.fnac.com) -Tél. 0892 683 622 (0,34 euros /minute)
et Gare du Midi : Accueil du Festival et Billetterie du 12 au 21 septembre de 11h à 17h30.
Et le soir des spectacles à la Gare du Midi de 19h à 21h. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Jeu Juin 05, 2014 11:33 am Sujet du message: |
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En prévision peut être du redécoupage administratif de la France en mégarégions, le Ballet Biarritz, le Ballet du Capitole de Toulouse et le Ballet de Bordeaux organisent un méga-spectacle le 5 et le 6 juillet à la Gare du Midi (Biarritz), qui réunira les trois grande compagnies du Sud-Ouest :
Exceptionnel : les 3 ballets du Sud-Ouest se réunissent pour une programmation commune :
2 soirées partagées, à Biarritz les 5 et 6 juillet 2014
Le Ballet de l'Opéra national de Bordeaux, le Ballet du Capitole de Toulouse et le Malandain Ballet Biarritz assurent l'esthétique de la danse classique, de ses racines jusqu'à ses formes les plus actuelles. Dans le cadre du Pôle de Coopération Chorégraphique du Grand Sud-Ouest, soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication, ces trois ballets s'engagent exceptionnellement dans une programmation commune pour créer un moment de rencontre et de partage avec les trois artistes-directeurs, Kader Belarbi, Charles Jude, Thierry Malandain et leurs 90 danseurs.
A cette occasion Thierry Malandain présentera en avant première Estro dont la création aura lieu en novembre à San-Sebastian.
Biarritz - Gare du Midi
Samedi 5 juillet à 21h
Ballet du Capitole de Toulouse
Don Quichotte (Acte III, scène 2)
musique : Ludwig Minkus - chorégraphie : Rudolf Noureev
Malandain Ballet Biarritz
Estro avant-première (création)
musique : Antonio Vivaldi - chorégraphie : Thierry Malandain
Ballet de l'Opéra national de Bordeaux
Carmina Burana
musique : Carl Orff - chorégraphie : Mauricio Wainrot
Biarritz - Gare du Midi
Dimanche 6 juillet à 16h
Ballet du Capitole de Toulouse
Don Quichotte (Acte III, scène 2)
musique : Ludwig Minkus - chorégraphie : Rudolf Noureev
Pas de deux de La Belle au Bois dormant du "Cygne noir" et de Roméo et Juliette
Malandain Ballet Biarritz
Estro avant-première (création)
musique : Antonio Vivaldi - chorégraphie : Thierry Malandain
Samedi 5 juillet à 21h et dimanche 6 juillet à 16h
Gare du Midi - 23 avenue Foch - 64200 Biarritz
Billetterie :
Offce de Tourisme de Biarritz
Tél. 05 59 22 44 66 www.tourisme.biarritz.fr
Ticketnet / Leclerc-Auchan
Tél. 0 892 390 100 (0,34€/min) www.ticketnet.fr
France Billet / Fnac-Carrefour-Géant
Tél. 0 892 683 622 (0,34€/min) www.fnac.com
Informations
Malandain Ballet Biarritz tél. 05 59 24 67 19 www.malandainballet.com |
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Laurine
Inscrit le: 18 Oct 2006 Messages: 93
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Ven Juin 27, 2014 5:54 pm Sujet du message: |
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Le site du Temps d'aimer 2014 est maintenant en ligne, et permet d'ores et déjà de réserver des places.
http://letempsdaimer.com/
En bonus, la bande-annonce du festival :
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Laurine
Inscrit le: 18 Oct 2006 Messages: 93
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