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haydn Site Admin
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Posté le: Mer Mai 09, 2012 9:02 pm Sujet du message: |
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En attendant plus, vous pouvez suivre nos commentaires en direct sur :
http://twitter.com/dansomanie |
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haydn Site Admin
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Posté le: Mer Mai 09, 2012 9:06 pm Sujet du message: |
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Pour moi, l'un des musts de la saison sera Pleïades, d'Alban Richard, sur la superbe partition de Xenakis (ma préférée, avec Jonchaies) : en prime, venue des créateurs-dédicataires de l'ouvrage, les Percussions de Strasbourg. Mais je reconnais que là, c'est d'abord le mélomane qui parle. |
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sophia
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Posté le: Jeu Mai 10, 2012 7:11 am Sujet du message: |
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Light, de Béjart, vient tout juste d'être remonté à Lausanne.
Pour répondre plus directement à serge1paris, je dirais que pour moi c'est la Biennale de flamenco - tout à la fin - le principal intérêt de cette saison, vraiment très contemporaine, et, de surcroît, tristement franco-française (quid des chorégraphes d'ailleurs dont on parle - Espagne, Angleterre, Allemagne, etc...?). Elle réunit de grands noms (Carmen Linares, Rocio Molina, Eva Yerbabuena), qui ont fait les grandes heures de Chaillot ces dernières années, et d'autres à découvrir, comme par exemple la Familia de Los Reyes, grande dynastie gitane dont est issu par sa mère Israel Galvan.
Sinon, Haydn peut-il nous en dire plus sur la soirée mousse de Mathilde Monnier et le Minkus revisité de Montalvo?
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haydn Site Admin
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Posté le: Mer Sep 05, 2012 4:45 pm Sujet du message: |
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A partir du 21 septembre, les spectateurs du Théâtre national de Chaillot pourront découvrir lors d'Une Nuit balinaise les danseurs et musiciens du village de Sebatu et, à travers eux, toute une tradition chorégraphique et théâtrale, dont on sait la fascination qu'elle a exercée sur le poète Antonin Artaud, qui en parle notamment dans Le Théâtre et son double. Le spectacle, en trois actes (et d'une durée - raisonnable - de 3h30), entend d'ailleurs reconstituer une partie du programme auquel assista Artaud dans le cadre de l'Exposition universelle de Paris en 1931.
En complément de ce spectacle rare (bien que pas tout à fait inédit à Paris), la Cinémathèque de la Danse, en association avec le Théâtre de Chaillot, présentera le 22 septembre à 15h un programme de films autour des danses - et transes - balinaises. Artaud avait eu à Paris la révélation de Bali, mais il faut savoir qu'à la même époque, des artistes et des anthropologues, pris de la même passion, faisaient le voyage à Bali et en revenaient avec de nombreux témoignages cinématographiques. Parmi eux, le chorégraphe suédois Rolf de Maré, le cinéaste allemand Walter Spies, le photographe Henri Cartier-Bresson, les anthropologues Gregory Bateson et Margaret Mead.
Didier Deschamps et Patrick Bensard nous avaient conviés ce matin, dans le légendaire cinéma parisien La Pagode, à visionner un petit montage de ces films d'archives, qui, selon les mots toujours choisis de Patrick Bensard, se voulait moins ethnologique que poétique et métaphysique. S'il faut très certainement voir le spectacle "en vrai" pour en éprouver toute la théâtralité et la féerie (les costumes sont fastueux, colorés et dégoulinants d'or), les films, pour la plupart en noir et blanc, traduisent bien la sophistication et la virtuosité insensées de ces danses, qui offrent un travail conjoint de la tête, des yeux, des bras, des mains et... des cuisses. On connaît le demi-plié éprouvant de la danse indienne, que l'on retrouve aussi dans la danse balinaise, mais ici, plusieurs des danses filmées nous donnent à voir des danseurs se déplaçant en position semi-assise, tout en exécutant des choses incroyables avec les bras, les yeux et la tête, et éventuellement un éventail! Le film le plus impressionnant reste à cet égard celui d'une leçon de danse - en quelque sorte classique -, donnée par Mario, inventeur du style Kebyar, à un très jeune élève dont il accompagne chacun des gestes de ses corrections.
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haydn Site Admin
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Posté le: Jeu Sep 06, 2012 5:18 pm Sujet du message: |
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Tant pour les amateurs de danse que de musique, c'est un spectacle à ne pas manquer. La venue d'un gamelan (orchestre) balinais ou javanais est toujours un événement. La musique indonésienne a d'ailleurs inspiré bon nombre d'artiste occidentaux, à commencer par Claude Debussy, profondément marqué par la découverte d'un ensemble javanais lors de l'exposition universelle de 1889 (celle de la Tour Eiffel...), ou encore Antonin Artaud et Francis Poulenc qui fréquentèrent en 1931 l'exposition coloniale, au cours de laquelle un "spectacle balinais" grandiose avait été offert aux visiteurs. Artaud, vivement impressionné, avait consacré ensuite un chapitre entier de son célèbre ouvrage Le Théâtre et son double à l'art dramatique et musical de Bali. Les représentations avaient eu lieu au Musée colonial, rebaptisé "Musée des arts d'Afrique et d'Océanie", puis, plus récemment, "Cité nationale de l'histoire de l'immigration", située Porte dorée, dans le 12ème arrondissement de Paris, et construit spécialement à l'occasion de l'exposition de 1931.
Danseurs et musiciens de Sebatu
Une nuit balinaise
Spectacle en trois actes
Acte 1 : Bali années 20 : les danses solistes et la naissance du gamelan gongkebyar
Acte 2 : Bali danses et drames : le théâtre dansé des dieux et des hommes
Acte 3 : Le gambuh balinais ou la représentation des origines
Salle Jean Vilar
Du 21 au 29 septembre 2012
Du mardi au samedi 19h, dimanche 14h
Relâche lundi 24 septembre
Durée 3h30, entractes compris
Spectacle avec surtitrage pour les parties théâtrales
Renseignements : 01 53 65 30 00 / internet : www.theatre-chaillot.fr
Tarifs : 37€ plein tarif, 31€ tarif réduit, 18€ et 15€ tarifs jeunes
Citation: |
Les artistes de Sebatu
L’île de Bali, en Indonésie, est aujourd’hui encore l’un des lieux au monde où musique et danses font partie du quotidien des Balinais qui vivent dans un luxe sonore inouï d’où surgit un feu d’artifice de gestuelle et d’élégance chorégraphiques illustrant leur monde céleste peuplé d’innombrables divinités et d’esprits malfaisants qui les hantent. Musique et danses sont le moyen de les assujettir.
Chaque quartier des villes, chaque village possède sa propre conduite pour arriver à ses fins et - outre les cérémonies rituelles et religieuses - propose ses propres délires sonores pour amadouer les puissances invisibles. Cela donne lieu chaque année à des concours de gamelan et de danses. La plupart de ce patrimoine artistique est lié à des actes et des croyances religieux, principalement comme fonction d’offrandes; mais rien n’empêche de le désacraliser pour en faire un art spectaculaire. C’est souvent dans ces conditions que sont mis au point et mille fois répétés théâtre et danses et compositions musicales jusqu’à en obtenir la perfection : puisque les offrandes aux divinités se doivent d’être parfaites, il faut qu’elles plaisent d’abord aux hommes qui les produisent. Or, en 1969, au centre de Bali, au bout d’un sentier de montagne sinueux, se perchait sur le flan du volcan Batur un petit village qui possédait un gamelan dont les musiciens, cultivateurs ou sculpteurs, obtenaient des sonorités particulièrement nuancées d’où se dégageait une infinie poésie. A la suite de ce coup de coeur ressenti par Jacques Brunet, il leur fut alors proposé de venir se produire en Occident. Leur première tournée en 1972-73 connut un remarquable succès. Le premier spectacle balinais avait eu lieu à Paris en 1931 lors de l’Exposition Universelle [sic], le second environ vingt ans plus tard en 1952, et vingt ans plus tard encore, c’était le tour de l’ensemble Sebatu de conquérir le public du Théâtre des Champs Elysées. Ils eurent même un soir l’honneur de jouer devant le président Georges Pompidou. Pour cette occasion, la compagnie Deutsche Gramophone publia sous le label Archiv-Produktion - collection consacrée à la musique ancienne – un album de trois disques qui obtint cette année-là le Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros. Une longue tournée de trois mois les conduisit au Canada et aux USA, dont une semaine au New York City Center : Balanchine y assista, fasciné par cette représentation.
Par la suite, leur réputation leur valut d’effectuer, tous les quatre ans environ, bien d’autres tournées, ainsi en France et dans les pays d’Europe de l’Ouest où ils participèrent aussi à des festivals, tournées qui leur firent faire plusieurs fois le tour du monde, de Hawaï au Japon.
Mais le sommet sera l’exceptionnel spectacle donné pendant une semaine à Paris à l’Opéra Garnier en 1992, un privilège et une date dans la programmation de ce grand théâtre. Les musiciens de cet ensemble instrumental exceptionnel ont forgé leur réputation sur leur art fabuleux des nuances, la perfection des crescendos, l’irisation de leurs sonorités, cette capacité d’obtenir les plus infimes pianissimos comme les forte les plus impressionnants.
Les musiciens, danseuses et danseurs de Sebatu seront rejoints pour ce nouveau spectacle par des acteurs et musiciens de deux villages situés tout près de Sebatu, issus du merveilleux Wayang Wong de Telepud découvert au Festival d’Avignon en 1992 et des rares et authentiques maîtres du Gambuh de Kedisan dont le spectacle fut présenté une première et unique fois à Paris en 2000 par la Maison des cultures du monde. Une cinquantaine d’acteurs, de musiciens, danseuses et danseurs seront là pour offrir au public un spectacle intense, d’une grande beauté et d’une incroyable énergie. |
(Infos : service de presse du Théâtre National de Chaillot. Je ne sais pas si c'est la peur d'assumer un passé dérangeant, mais l'exposition de 1931, rebaptisée ici "Exposition universelle", s'intitulait bien "Exposition coloniale internationale". Les reliques visibles en sont le musée de la Porte dorée, évoqué plus haut, ainsi que le zoo de Vincennes, qui, avant d'être dédié aux animaux en 1934, hébergeait des... humains, qui animaient des villages africains et polynésiens reconstitués pour la circonstance).
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serge1 paris
Inscrit le: 06 Jan 2008 Messages: 877
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Posté le: Jeu Déc 13, 2012 12:43 am Sujet du message: |
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Je ne sais plus très bien quelle mouche m'a piqué mais je me suis égaré à l'OCTOPUS de Philippe Découflé.
Peut être les textes de présentation de Philippe Noisette qui y voit "un ballet gorgé de sens" qui "nous emporte loin" et "joue avec les contrastes...pour rallier à son étendard une histoire de la danse comme vous ne l'avez jamais vue".
Après un tel déluge d'éloges de la part de Noisette que j'ai connu plus parcimonieux dans ses compliments, je vous prie de croire que la chute a été assez rude.
Je croyais voir un spectacle de danse et j'ai eu droit à une revue de cabaret avec une suite de séquences sans lien véritable entre elles et une inlassable répétition des sempiternelles mêmes idées racoleuses.
Tout cela étant justement assez creux, voire vide de sens.
La musique de Nosfell est plutôt pire que la danse et les danseurs font le job mais ne sauvent pas la mise.
Quand à la réinterprétation du Boléro de Béjart supposée être le clou de spectacle, elle flirte carrément avec le pathétique !
Cela dit, c'est parfaitement éclairé, avec une utilisation habile de la video et cela ferait de jolies images de clip ou de film publicitaire... voire une spectaculaire mise en scène pour un défilé de mode...
Jusqu'au 18 décembre pour les amateurs.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Jeu Fév 14, 2013 11:34 am Sujet du message: |
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A ne pas rater : il reste deux représentations, ce soir et demain, pour découvrir ou redécouvrir Pleïades, de Iannis Xenakis, avec une nouvelle chorégraphie d'Alban Richard. Cette pièce célèbre du répertoire pour percussions du XXème a fait une belle carrière au concert et au disque, mais tout le monde a oublié qu'elle avait été initialement conçue pour être accompagnée de danse (à sa création, en 1979, c'est le Ballet du Rhin, alors dirigé par Jean Sarelli, qui était chargé de la partie chorégraphique).
Dernière édition par haydn le Lun Fév 18, 2013 8:29 pm; édité 1 fois |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Ven Fév 15, 2013 5:52 pm Sujet du message: |
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Dernière de Pleïades ce soir à Chaillot : si vous pouvez, allez-y, vous ne le regretterez pas, que vous soyez mélomane ou balletomane - ou les deux à la fois (non, je n'ai aucun pourcentage sur la billetterie!). |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Lun Fév 18, 2013 2:40 pm Sujet du message: |
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Et voilà le compte-rendu :
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Revoir un ouvrage dont on a assisté à la création quelque trente-quatre ans plus tôt est une expérience peu banale, et empreinte d’une certaine émotion, même si les souvenirs de l’adolescence sont fugaces, et que la chorégraphie originelle qui accompagnait la partition célèbre de Iannis Xenakis a été oubliée depuis fort longtemps. Si Pléiades a connu une belle carrière au concert et au disque, notamment grâce aux Percussions de Strasbourg, qui l’avaient porté sur les fonds baptismaux en 1979, peu se souviennent qu’il s’agissait d’une musique de ballet. L’initiative du Théâtre de Chaillot, qui a permis de restituer à Pléiades sa fonction première, doit à cet égard être saluée.
La présence dans la salle, lors de la Première, de Béatrice Massin nous aura opportunément rappelé que lors de la Première de l’ouvrage, à Mulhouse, les danses, réglées par Jean Sarelli, regretté directeur du Ballet du Rhin, étaient de style… baroque et exécutées en costumes Grand Siècle.
Pour cette reprise, le Théâtre de Chaillot, dans le cadre d’une co-production avec Montpellier Danse, a fait appel à Alban Richard, chorégraphe actuellement en résidence au sein de l’institution. Si les perruques poudrées et les souliers à boucle ont été remplacés par de sobres chemises et pantalons noirs, l’artiste fait néanmoins indirectement référence aux origines de l’œuvre, en se cantonnant à des enchaînements de petits pas rapides, sans aucun grand saut, organisés selon le principe de la marche ou de la course. La vivacité et la précision dans l’exécution de ces pas sont d’ailleurs les principales qualités à porter au crédit des interprètes réunis sur la scène de Chaillot, Céline Angibaud, Arnaud Cabias, Mélanie Cholet, Max Fossati, Laurie Giordano et Kevin Jean. Ils apparaissent en quelque sorte comme les «doubles dansants» des percussionnistes, eux aussi au nombre de six. Ce choix est capital dans «Silence», où la première partie de Pléiades, «Mélanges» est réinterprétée sous forme chorégraphique. Alban Richard prend soin de retranscrire pour les danseurs les différentes «entrées» de la partition musicale, ainsi que les niveaux d’intensité sonore, qui conditionnent la célérité de la danse.
On connaît l’obsession de Xenakis l’architecte – il fut collaborateur du Corbusier – pour les mathématiques et l’ouvrage tout entier est bâti autour du chiffre six. Six danseurs (qui décomptent les «temps » mezza voce) six instrumentistes (les six membres fondateurs des Percussions de Strasbourg) qui sont les pendants des sept filles d’Atlas et de Pléioné, Alcyone, Astérope, Céléno, Electre, Mérope, Taygète et Maïa – «la mère», l’«intruse» – Xenakis (ou la figure allégorique du compositeur) lui-même. (Xenakis livre à ce sujet une autre lecture : «L'une des sœurs, Electre, aurait disparu sous forme de comète, rongée de chagrin après le siège et la destruction de la ville de Troie construite par son fils Dardanus, victime du célèbre stratagème du cheval de Troie. La blancheur et le brouillard dans lesquels les pléiades apparaissent seraient le résultat des pleurs versés par les six sœurs abandonnées par Electre»).
La pièce elle-même se divise en trois parties correspondant aux trois familles d’instruments à percussions (claviers, métaux, peaux), elles-mêmes dédoublées par la chorégraphie (2x3 = 6!), et précédés d’un «prologue», «Mélanges» / «Silence», où toute la constellation des Pléiades se trouve réunie avant sa désintégration progressive. Pour « Métaux», Xenakis est allé jusqu’à concevoir un instrument spécifique, le Sixxen (Six-Xen[nakis]) sorte de vibraphone à grandes lames, dont la sonorité est censée évoquer les gamelans balinais. Là, Alban Richard n’a malheureusement pas poussé aussi loin qu’on aurait pu l’espérer l’analogie avec la riche culture chorégraphique et théâtrale indonésienne, que suggère pourtant fortement la musique. Dans «Claviers» en revanche, le minimalisme subtil de la partition a été bien traduit dans les pas, tout comme l’exubérance (en apparence) anarchique de peaux, qui tient lieu de «final».
On noter que si l’ordre des numéros retenus pour ces représentations au Théâtre de Chaillot correspond à celui de la création de Pléiades, qui renvoie à un processus de dissociation progressive, Xenakis avait également prévu la possibilité de jouer l’ouvrage dans un agencement différent (Métaux – Claviers – Peaux – Mélanges), le spectateur / auditeur assistant cette fois à l’agglomération des composantes de la constellation. |
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haydn Site Admin
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haydn Site Admin
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Posté le: Jeu Avr 11, 2013 6:07 pm Sujet du message: |
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Du 19 au 29 juin 2013, le Théâtre de Chaillot se met à l'heure espagnole, avec la
Biennale d’art flamenco
A l'affiche :
Eva Yerbabuena
Federico según Lorca
19, 20, 21 juin, 21h
22 juin 19h
Salle Jean Vilar
Durée 1h30
37 € plein tarif, 31 € tarif réduit, 15 € et 18 € tarifs jeunes
Idée originale et chorégraphie Eva Yerbabuena
Voix off Juan Diego
Création et direction musicale Paco Jarana
Scénographie Vicente Palacios
Costumes López de Santos
Direction technique Manu Meñaca
Lumières Fernando Martín
Son Manu Meñaca, Angel Olalla
Régisseur / machiniste Daniel Estrada
Conseiller textes Horacio García
Photos et vidéos Rubén Martín
Responsable costumes Gabriel Portillo
Pantin Sandra Díaz
Projections Atico 7
Chaussures Begoña Cervera
Avec Eva Yerbabuena, 7 danseurs, 3 chanteurs et 4 musiciens
Francisco Ortuño Millán
Carmen Lilith
21 juin, 19h
22 juin, 17h
Salle Gémier
Durée 1h
33 € plein tarif, 25 € tarif réduit, 11 € et 13 € tarifs jeunes
Création à Chaillot
Vidéo et images Núria Font / NU2s
Photo Jessica Lagunas
Danse Concha Vargas
Piano Miriam Méndez
Chant off Fátima Miranda
Chant flamenco Rocío Marquez
Dramaturgie Francisco Ortuño Millán
La Familia de los Reyes
23 juin, 15h30
Salle Gémier
Durée 1h20
33 € plein tarif, 25 € tarif réduit, 11 € et 13 € tarifs jeunes
Danse Saray de los Reyes, Juan de los Reyes, Lole de los Reyes
Chant Jesús Corbacho, José Angel Carmona
Guitare Paco Iglesias, Eugenio Iglesias
Son Angel Olalla
Lumières Gloria Montesinos (AAi)
Rencontres :
Carolyn Carlson + Eva Yerbabuena
Kader Attou + Andrés Marín
26 juin 19h30
Salle Jean Vilar
33 € plein tarif, 25 € tarif réduit, 11 € et 13 € tarifs jeunes
Avec Carolyn Carlson, Eva Yerbabuena, Kader Attou, Andrés Marín
Carmen Linares
Ensayo Flamenco (Remembranzas)
26 juin, 21h30
Salle Jean Vilar
Durée 1h30
33 € plein tarif, 25 € tarif réduit, 11 € et 13 € tarifs jeunes
Direction musicale Carmen Linares
Artiste invitée Belén Maya
Chant Carmen Linares
Piano Pablo Suárez
Danse Belén Maya
Guitares Salvador Gutiérrez, Eduardo Pacheco
Percussion Antonio Coronel
Olga Pericet
De una pieza
27 juin, 20h30
28 juin, 19h
Salle Gémier
Durée 2h
33 € plein tarif, 25 € tarif réduit, 11 € et 13 € tarifs jeunes
Direction artistique, chorégraphie, direction musicale, danse Olga Pericet
Avec la collaboration spéciale de Juan Amaya « Pelón »
Guitare Antonia Jiménez
Mandoline José Angel Carmona
Chant Miguel Lavi, José Angel Carmona
Palmas Juan Amaya « Pelón »
Musique originale José Angel Carmona, Antonia Jiménez
Musique enregistrée Anthologie du folklore musical d’Espagne, El Agujeta, percussion
Kike Terrón, « Ambient » Héctor González
Lumières Gloria Montesinos
Son Kike Seco
Costumes Yaiza Pinillos
Confection costumes Soledad Arenas, Gabriel Besa
Chaussures Gallardo
Photographies Palero & Lambán para i-Tek.es
Rocio Molina
Danzaora
28 juin, 21h
29 juin, 20h30
Salle Jean Vilar
Durée 1h15
33 € plein tarif, 25 € tarif réduit, 11 € et 13 € tarifs jeunes
Idée originale et chorégraphie Rocío Molina
Conseiller dramaturgie Roberto Fratini
Danse Rocío Molina
Guitare Eduardo Trassierra
Chant et alto mandoline José Angel « Carmona »
Palmas et compás José Manuel Ramos « El Oruco », Miguel Angel Ramos « El Rubio »
Direction musicale Rosario « La Tremendita », Rocío Molina
Musique originale Eduardo Trassierra
Conseillère chants et arrangements Rosario « La Tremendita »
Conseiller percussion Álvaro Garrido
Lumières Rubén Camacho
Costumes Mai Canto
Accessoires Israel Romero
Rosalía Zahíno
Encarna Solá
Sur les points ! (défilé de mode)
20, 21 juin, 19h
22 juin, 22h
Grand Foyer
20 € plein tarif, 15 € tarif réduit, 8 € tarifs jeunes
Styliste Rosalía Zahíno
Création accessoires Encarna Solá
Direction artistique Pedro Gonzalez (Doble Erre)
Et
Bal sévillan
Animé par Veronica Vallecillo
Jeudi 27 juin à 22h30
20 € plein tarif, 15 € tarif réduit, 8 € tarifs jeunes
Infos / Réservations :
01 53 65 30 00
www.theatre-chaillot.fr |
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haydn Site Admin
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Posté le: Jeu Avr 25, 2013 7:03 pm Sujet du message: |
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serge1 paris a écrit: |
Mes explorations dans le domaine de la Danse Contemporaine ces dernières années m'ont donné l'impression que la scène parisienne tourne en rond sur les mêmes chorégraphes... dont une bonne moitié plutôt à court d'inspiration se répète ou s'éloigne complètement de la Danse.
Cela faisait donc longtemps que je n'avais eu de découverte aussi réjouissante car SADEH 21 était pour moi le premier spectacle de Ohad Naharin et de la Batsheva Dance Company.
Avec celui là, c'est à un geyser d'inspiration que l'on est confronté du genre quinze idées par minute et de la danse jusqu'à l'overdose comme on en a rarement vu.
Les danseurs surdoués sont phénoménaux et investis à 1000% dans le spectacle qui est abstrait mais nous raconte toujours quelque chose.
Je ne voudrais pas en faire trop mais j'ai beaucoup pensé à Pina Bausch avec ce SADEH 21.
En tout cas un vrai créateur, un vrai chorégraphe et quelques ouvertures porteuses d'avenir sur de nouveaux langages chorégraphiques.
Second spectacle ce week end avec DECA DANSE... |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Jeu Avr 25, 2013 7:04 pm Sujet du message: |
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Malixia a écrit: |
A l'occasion d'une "passerelle" avec Chaillot, le Centre national de la danse à Pantin propose de découvrir le Batsheva Ensemble, sorte de junior ballet de la compagnie israélienne. Les jeunes danseurs présentent depuis hier et jusqu'à demain Kamuyot d'Ohad Naharin.
Citation: |
Créée en 2003 pour les jeunes danseurs du Batsheva Ensemble par Ohad Naharin, la pièce Kamuyot casse les barrières traditionnelles entre public et danseurs, amenant les spectateurs à se sentir intégrés à une expérience commune. Les quinze danseurs créent un espace chaleureux et magique, ponctué de sonorités éclectiques allant de la pop japonaise au reggae en passant par des musiques de séries cultes. Des séquences immobiles et silencieuses alternent avec les courbes calligraphiques et les lignes géométriques du mouvement méticuleusement dessiné d’une danse explosive.
Célébration jubilatoire aussi bien pour le public que pour les interprètes par son exubérance, son énergie et sa profondeur émotionnelle, Kamuyot témoigne de ce pouvoir immense que détient l’art de provoquer des transformations.
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Le chorégraphe mènera d'ailleurs une Grande leçon autour de sa caractéristique Gaga Dance, lundi 29 avril à 19h, toujours au CND. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Mar Mai 21, 2013 2:56 pm Sujet du message: |
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Du 6 au 15 juin 2013, le Béjart Ballet Lausanne sera l'invité du Théâtre de Chaillot. Programme unique : Light
Béjart Ballet Lausanne
Light
Chorégraphie : Maurice Béjart
Musiques : Antonio Vivaldi, Tuxedomoon, The Residents
Costumes : Henri Davila d'après les maquettes de Nuno Côrte-Real
Création lumières : Dominique Roman
Théâtre national de Chaillot / Salle Jean Vilar
Du 6 au 15 juin 2013
6, 7, 8, 11, 12, 13, 14 juin à 20h30 ; 9 juin à 15h30, 15 juin à 17h
Durée 1h30
Renseignements : 01 53 65 30 00 / http://theatre-chaillot.fr/
Tarifs : 37 € plein tarif, 31 € tarif réduit, 15 € et 18 € tarifs jeunes
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