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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1324 Localisation: Paris
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26660
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Posté le: Sam Mai 14, 2011 10:38 am Sujet du message: |
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Ingrid a écrit: |
Le nouveau programme (de danse) se trouve sur http://theatre-chaillot.fr/les-spectacles-de-danse, assez riche :
Trisha Brown Dance Company - Les Yeux et l'âme • Opal Loop
Rosalba Torres Guerrero & Lucas Racasse - les ballets C de la B
Legend Lin Dance Theatre - Chants de la destinée (Song of Pensive Beholding)
William Forsythe & Le Ballet Royal de Flandre - Artifact
William Forsythe & Le Ballet Royal de Flandre - Impressing the Czar
Richard Siegal + R&Sie(n) - Civic Mimic
Marion Lévy - Dans le ventre du loup (Une histoire dansée des Trois Petits Cochons)
Russell Maliphant Company
Hervé Robbe - Un terrain encore vague
Carolyn Carlson - Inanna
José Montalvo & Dominique Hervieu - Orphée
Thomas Lebrun - La jeune fille et la mort
Joanne Leighton - Made in Taiwan
Saburo Teshigawara + Karas - Mirror and Music
Koen Augustijnen / les ballets C de la B - Au-delà
Jean-Claude Gallotta - Le Sacre du printemps
José Montalvo & Dominique Hervieu
Lalala Gershwin -
Luc Petton - Swan |
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Gracian2
Inscrit le: 25 Nov 2009 Messages: 147 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Mai 14, 2011 11:00 am Sujet du message: |
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Merci !
Comme toujours, Chaillot est généreux pour la danse. Au premier coup d'oeil je louche sur 3 Forsythe, Teshigawara, Maliphant, Galotta, Carlson.....
Programme à étudier de prés !
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serge1 paris
Inscrit le: 06 Jan 2008 Messages: 877
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Posté le: Mar Mai 24, 2011 6:06 pm Sujet du message: |
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Le site de Chaillot est assez bizarre !!
Non seulement le lien ne fonctionne pas mais on ne peut pas trouver la saison de danse pour la saison prochaine quand on va sur le site.
Quels sont les spectacles les + intéressants a priori ??
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laurence
Inscrit le: 16 Juin 2006 Messages: 430 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Mai 24, 2011 7:17 pm Sujet du message: palais de chaillot |
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Le choix de Gracian me semble judicieux...
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Gracian2
Inscrit le: 25 Nov 2009 Messages: 147 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Mai 24, 2011 7:21 pm Sujet du message: |
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J'ai un numero d'abonné et j'ai pu joindre le site.
Tout est presque déja complet pour Forsythe... Pas pu obtenir le theatre au téléphone ! C'est incroyable !
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serge1 paris
Inscrit le: 06 Jan 2008 Messages: 877
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Posté le: Mar Mai 24, 2011 7:48 pm Sujet du message: |
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On peut acheter des places mais il n'y a sur le site aucune présentation de la saison prochaine avec quelques détails sur chaque spectacle proposé.
J'ai pris Galotta, Maliphant , Trisha Brown, Warlikowski et au pif ...Legend Lin !
Forsythe est effectivement déjà complet et il n'y a pas de Teshigawara ou bien ça porte un autre nom...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mar Mai 24, 2011 8:08 pm Sujet du message: |
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Ce n'est pas un choix franchement original, mais s'il n'y en a qu'un, ce sera la création de Maliphant (je regrette simplement que l'on ne puisse revoir parallèlement, ou à un autre moment de la saison, le désormais mythique AfterLight) et, pour le reste, Forsythe + le Ballet royal de Flandre (sans "s"?), même si cette affiche est un "classique" de Chaillot, plus ou moins vu et revu. En revanche, la Forsythe Company c'est vraiment trop pour moi.
Et puis il y a quelques noms bien connus que je préfère éviter!
Cette remontée du sujet m'aura en tout cas permis de voir que toute la programmation de cette semaine était dédiée au flamenco (qui avait, il me semble, un peu disparu de l'affiche de Chaillot depuis l'arrivée des Montalvo-Hervieu) avec Rocio Molina, Rafaela Carasco, Belen Maya... Que du lourd!
http://theatre-chaillot.fr/festival/temps-fort-flamenco
P.S.: Serge, il y a une brochure en PDF à télécharger sur le site, avec tous les détails sur la programmation (évidemment, il y a mieux comme système...).
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serge1 paris
Inscrit le: 06 Jan 2008 Messages: 877
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Posté le: Mar Mai 24, 2011 8:18 pm Sujet du message: |
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Je viens d'y voir plus clair sur le site qui est un chef d'oeuvre d'obscurantisme ...
Les spectacles proposés en abonnement et à l'unité ne sont pas les mêmes !!!
On trouve encore un peu de Forsythe et Teshigawara hors abonnement ...
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serge1 paris
Inscrit le: 06 Jan 2008 Messages: 877
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Posté le: Jeu Mai 26, 2011 6:47 pm Sujet du message: |
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Le site de Chaillot est un labyrinthe mais ensuite ça fonctionne super bien.
J'ai déjà reçu mes places (48 heures de délai) !!!
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mar Mai 31, 2011 12:25 am Sujet du message: |
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Belén Maya, Tres
Rafaela Carrasco, Vamos al tiroteo (Versiones de un tiempo pasado)
Paris, Théâtre national de Chaillot
26 mai 2011
Pour une toute petite semaine, le flamenco fait un retour bienvenu à Chaillot, qui l'avait largement délaissé depuis sa reprise en main, en 2008, par le couple Montalvo-Hervieu. Le titre de ce mini-festival est ridiculement pompeux pour le peu qu'il recouvre - « Temps fort flamenco », qu'ils appellent ça du côté du Trocadéro –, et les représentations sont des plus parcimonieuses, mais l'on s'en satisfera tout de même, vu la belle brochette d'artistes que l'affiche propose. Rocio Molina, La Moneta, Belén Maya, Rafaela Carrasco, Marco Flores et Manuel Liñán - quelques-uns des plus grands noms de la scène actuelle – se partagent pour l'occasion les salles Gémier et Jean Vilar, sur l'air – éternel - de la confrontation entre modernité et tradition.
Belén Maya et Rafaela Carrasco nous offrent ainsi pour un soir, chacune à leur manière, deux visages bien différents du flamenco d'aujourd'hui. Mais par-delà la différence de nature et de style entre ces deux artistes et ces deux créations - la première installée dans l'intimité de la salle Gémier, la seconde évoluant sur le vaste plateau de la salle Jean Vilar -, on a envie de dire que c'est aussi, bon an mal an, le meilleur et le pire du flamenco contemporain, qui transparaît, lors d'une même soirée, à travers leurs spectacles respectifs.
Le spectacle de Rafaela Carrasco, Vamos al tiroteo (Versiones de un tiempo pasado) (Allons nous faire fusiller – Versions d'un temps passé), se présente comme une variation en douze tableaux autour de douze chansons du poète Federico Garcia Lorca, consacrées par un disque enregistré en 1931 par Lorca et la Argentinita, intitulé Canciones populares españolas. Pour cet hommage chanté et dansé à un album mythique, source d'inspiration de nombreux artistes espagnols, Rafaela Carrasco est accompagnée de quatre danseurs et d'un ensemble de sept musiciens, dont un violoncelle et un piano, instruments pour le moins incongrus dans l'univers du flamenco traditionnel (Lorca lui-même accompagnait au piano la Argentinita dans l'oeuvre originale). Le spectacle, très soigneusement mis en scène, met au premier plan le pittoresque andalou – ambiance enfumée et trouble de tablao, sol carrelé de patio sévillan –, sans craindre de le mêler à des éléments plus modernes, notamment dans le choix des costumes. Rafaela, en Espagnole brûlante au bord de la crise de nerfs, danse en pantalon noir pailleté et chemisier blanc de femme d'aujourd'hui, seule, ou accompagnée de ses « boys » en souliers rouges, quatre caballeros débordant de virilité, au style passablement démonstratif. A la traditionnelle carte postale andalouse, au coloris vaguement rétro, se superpose, dans un effet esthétique très « fusion » et très rebattu, une imagerie populaire et clinquante, presque télévisuelle. Peu d'émotion et encore moins de grâce se dégagent de cette succession de saynètes léchées et par trop artificielles, où le spectaculaire – jusque dans le volume sonore à la limite du supportable - prime continument sur la pureté d'une danse qui sait jouer ailleurs, comme aucune autre peut-être, avec l'ultime. On ne peut décemment pas reprocher grand-chose à la danse de Carrasco, souple, véloce, énergique, et toujours d'une extrême virtuosité, ni contester son charisme généreux, mais l'ensemble pâtit sans doute d'une recherche par trop exclusive de la performance, au détriment de l'exploration de la poésie primitive, bien que stylisée, portée par les chansons de Lorca.
D'une tout autre trempe est le spectacle de Belén Maya, qui, en un peu plus d'une heure et avec un minimum de moyens scéniques, suffit à justifier bien des quêtes. Belén Maya, les Parisiens avaient notamment pu l'admirer à Chaillot en 2007 dans le cadre d'un « Gala flamenca » survolté, en compagnie de l'ancêtre, Merche Esmeralda, et de la formidable jeune prodige, Rocio Molina, devenue, avec son physique atypique et austère, l'une des étoiles les plus intéressantes de la scène flamenco actuelle. Avec Tres, on revient en fait à la structure essentielle du flamenco – solitaire et collective à la fois : un chanteur, un guitariste, un joueur de palmas et une danseuse. La qualité des accompagnateurs est telle ici – le chanteur notamment, Jésus Méndez, a une voix à pleurer – que chacun des comparses réussit à exister pleinement pour lui-même et dans l'union autour de la danseuse. Ce n'est pourtant pas le minimalisme et la simplicité délibérés de cette création qui font de Tres l'antithèse absolue – et hautement jubilatoire - à Vamos al tiroteo. Pas plus « traditionnelle » dans son approche du flamenco que Rafaela, moins redoutablement technique du reste que cette dernière dans le travail des pieds, Belén mêle une gestuelle parfois très contemporaine, qui fait volontiers écho au silence, à un travail constant sur les codes classiques, utilisés et détournés. La traditionnelle robe à traîne – la bata de cola - est ici, et d'abord, une image, un simple élément du décor, suspendu à un fil, avec lequel la danseuse flamenco s'amuse et se rêve, telle une fiancée encore vierge, avant de s'en revêtir pour un final en forme de nuit d'amour sublimée. Il y a chez elle des mouvements de bras et de mains uniques et terriblement sophistiqués, qui rappellent à certains moments Israel Galván, sa gestuelle taurine, ses métamorphoses androgynes et son goût de la rupture et du contre-temps. Chez elle aussi, cette élégance aristocratique, cette ignorance de toute vulgarité, et cette présence stupéfiante, toute intérieure, qui satisfont certes au culte de l'interprète pérennisé par l'art flamenco, mais qui, à aucun moment, n'imposent au spectateur une danse d'égoïste - ou de pure démonstration.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26660
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mar Nov 22, 2011 11:45 pm Sujet du message: |
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Forsythe et le Ballet de Flandre, c'est à Chaillot à partir de jeudi. Un Forsythe en trois volets qui commence avec Artifact (24-30 nov.), se poursuit avec Impressing the Czar (6-10 déc.) pour se terminer avec Sider (15-17 déc.).
Le Figaro - Triple Forsythe, par Ariane Bavelier (21/11/11)
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26660
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Posté le: Mar Nov 22, 2011 11:51 pm Sujet du message: Legend Lin Dance Theater. Chants de la destinée. Chaillot. |
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J'en profite pour recopier ici le message de serge1 paris qui concernait le précédent spectacle de Chaillot :
serge1 paris a écrit: |
Legend Lin Dance Theater. Chants de la destinée. Chaillot.
La découverte de cette chorégraphe de Taiwan m'a procuré un immense plaisir.
Pourtant, a priori, c 'est pas trop mon truc et j'ai même développé récemment une certaine allergie aux incessantes redites asiatisantes de Bob Wilson...
Mais ici on a immédiatement le sentiment d'être en face de l'original et l'authentique même si cela est d'une esthétique extrêmement léchée.
Ces Chants de la destinée sont une cérémonie initiatique sur les grandes étapes de la vie où tout est présenté avec une extraordinaire lenteur.
Tout est presque immobile mais avance et se transforme avec une force irrésistible. Les danseurs sont absolument merveilleux et le contrôle qu'ils ont de leurs corps provoque des moments magiques : naissance, agonie, allégorie de la guerre et du vainqueur au combat et certainement la plus belle chorégraphie d'une relation sexuelle jamais réalisée ....
Seulement deux soirées à Chaillot, mais séance de rattrapage à Lyon la semaine prochaine. |
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
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Posté le: Ven Nov 25, 2011 12:52 am Sujet du message: |
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Remercions le Ballet Royal de Flandre de faire une nouvelle fois escale à Paris: c'était ce jeudi soir la première d'ARTIFACT et 27 ans après sa création, on est une nouvelle fois saisis par le génie de William Forsythe, magnifiquement servi par cette compagnie dirigée par Kathryn Bennetts, ancienne danseuse du Ballet de Francfort. Et on se demande bien pourquoi l'Opéra de Paris s'est fait si pingre ces dernières années avec les pièces de Forsythe à son répertoire comme s'il était passé de mode? Non, Forsythe est l'un des rares chorégraphes contemporains et vivants qui soit déjà un classique. Nul ne l'a égalé dans la création d'un style articulé - ou désarticulé- sur la grammaire du Ballet classique. D'ailleurs, Chaillot était rempli de jeunes qui n'étaient mêmes pas nés lors de la création de ce ballet et qui n'ont pas ménagé leur enthousiasme. Il me semble avoir entendu que l'Opéra de Paris programmait pour une prochaine saison une soirée Forsythe (délaissé aussi par le Royal Ballet ou le New York City Ballet). Il n'est que temps.
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