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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Mer Fév 20, 2019 1:42 pm Sujet du message: |
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Puisqu'il est question du décès de Karl Lagerfeld...
Haydn a rappelé qu'il avait réalisé les costumes de Brahms-Schönberg Quartet ; il avait aussi travaillé pour les Ballets de Monte-Carlo à l'époque d'Altro Canto : https://vimeo.com/10672573
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Alexis29
Inscrit le: 22 Avr 2014 Messages: 1248
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Posté le: Mer Fév 20, 2019 1:46 pm Sujet du message: |
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Il avait également fait les costumes d'un ballet d'Uwe Scholz pour les Ballets de Monte-Carlo à l'époque de Pierre Lacotte.
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 1935
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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Posté le: Sam Mar 02, 2019 2:18 pm Sujet du message: |
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Deux créations pour fêter le printemps aux Ballets de Monte-Carlo :
Atman
GOYO MONTERO
En sanskrit Atman signifie « le moi » ou « l’âme ». Dans la philosophie hindoue, il s’agit d’un principe primordial qui sépare les êtres vivants sans les désunir totalement. Il est l’essence du moi intérieur connecté et unifié au tout. Ce concept a entrainé Goyo Montero dans une réflexion traitant de l’individu au sein de la société. Le chorégraphe a ensuite transposé cette réflexion à la compagnie des Ballets de Monte-Carlo en tant que groupe de solistes qui travaillent ensemble à la manière d’éléments fluides. Goyo Montero s’efforce ainsi d’attirer l’attention sur le caractère unique de chaque danseur et sur la manière dont sont transcendées les connexions entre les membres de la compagnie.
The atman is a Sanskrit word that means inner self or soul. In Hindu philosophy, it is a primordial principle that separates living beings without totally disuniting them. This concept brings Goyo Montero to the reflection over the idea of individual versus group. It is also a reflection of what a Dance company is, and specially the Ballets de Monte-Carlo as a group of incredibly gifted Soloist that work together as a tide group. The choreographer is pointing out the unique character of each dancer and tells us how they transcend when they connect with each other.
Core meu
JEAN-CHRISTOPHE MAILLOT
La création de Jean-Christophe Maillot fait écho au ballet créé le 1er juillet 2017 à l’occasion de F(ê)aites de la danse ! Le chorégraphe avait rendu possible une confrontation inédite entre les Ballets de Monte- Carlo et le public, massé autour des danseurs comme dans une arène. La rencontre est ici frontale, puisque le ballet est donné face au public, mais elle possède le même caractère dionysiaque, viscéral et jubilatoire. À nouveau, l’écriture chorégraphique se met à l’écoute de cette musique puissante et emblématique de la région du Salento. Avec Core meu, Jean-Christophe Maillot s’inscrit dans la continuité du travail qui le définit depuis plus de trente ans : un chorégraphe contemporain qui s’approprie un vocabulaire classique pour le mettre en adéquation avec son temps et les émotions qui nous traversent aujourd’hui.
Jean-Christophe Maillot’s new creation for Spring 2019, will be a response to the ballet first performed for F(ê)aites de la danse! The choreographer prepared the ground for a novel confrontation between Les Ballets de Monte-Carlo with the public gathered around the dancers as in an arena. Through Core meu, Jean-Christophe Maillot is pursuing the work that has defined him for over thirty years: a contemporary choreographer having adopted a classical vocabulary to adapt it to his time and the emotions stirring us today.
Avec Antonio Castrignanò et son Orchestre (musique italienne de la région des Pouilles)
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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Posté le: Mer Mar 27, 2019 9:12 pm Sujet du message: |
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Petit rappel pour ceux qui seront sur la Côte d'Azur à ce moment là... |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Avr 04, 2019 7:09 pm Sujet du message: |
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A suivre, en direct, une répétition de ce nouveau programme : ATMAN de Goyo Montero et CORE MEU de Jean-Christophe Maillot
https://youtu.be/zgcGt4P7-RA
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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Posté le: Mer Mai 15, 2019 1:22 pm Sujet du message: |
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Le traditionnel gala des élèves de l'Académie Princesse Grace aura lieu cette année les 21, 22 et 23 juin à l'Opéra Garnier de Monte-Carlo. Une représentation supplémentaire sera donnée à Vallauris :
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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Posté le: Jeu Juin 13, 2019 1:41 pm Sujet du message: |
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Les promus de l'année :
Cristiano LA BOZZETTA intégrera la Compagnie Malandain Ballet Biarritz
Jun MASUDA intègrera la Compagnie Tulsa Ballet
Keigo MUTO a intégré la Compagnie du West Australian Ballet
Le programme en détail :
Gala de l'Académie Princesse Grace
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Du 21 au 23 juin 2019 20H - Salle Garnier - Opéra de Monte-Carlo
****
Rendez-vous incontournable de la saison chorégraphique des Ballets de Monte-Carlo, le Gala de l’Académie Princesse Grace offre au public la possibilité d’apprécier le talent des futurs danseurs formés par cette école de danse qui a su en dix ans, se bâtir une solide réputation.
Ce gala est aussi la dernière occasion de voir se produire sur la scène de l’Opéra de Monte-Carlo quelques « jeunes pousses » qui intégreront l’an prochain de grandes compagnies internationales.
Pour cette édition 2019, le Gala sera divisé en trois parties.
La première présentera dix courtes pièces créées sur des musiques d’Alexandre Glazounov par les professeurs et invités de l’Académie (Michel Rahn, Francesco Nappa, Julien Guérin, Eugenio Buratti, Roland Vogel). Ce premier chapitre du Gala offre une palette de styles variés qui reflète la diversité de l’enseignement dispensé à l’Académie et la faculté des élèves de passer d’une danse à l’autre.
La seconde partie du gala présentera Les Horizons suspendus, une pièce de Claude Brumachon, créée spécialement pour les élèves de l’Académie Princesse Grace. Cette création témoigne de la volonté de l’école de sensibiliser les jeunes danseurs à l’histoire de la danse (passée et à venir) en leur offrant la chance de travailler avec un chorégraphe qui a créé plus de 50 ballets. Les Horizons suspendus sont une chorégraphie pour cinq jeunes garçons et trois jeunes filles autour d’une croisière qui explore « l’improbable navire de leurs rêves».
Enfin la dernière partie du Gala présentera Traverses, un ballet tissé à partir d’extraits du répertoire de Jean-Christophe Maillot. Le Chorégraphe-Directeur des Ballets de Monte-Carlo a sélectionné et retravaillé quelques-unes de ses œuvres emblématiques (Dov’e la luna, Men’s Dance, Abstract life, Opus 40, Vers un Pays Sage, Altro Canto…), créant ainsi un ballet original où la narration se met en retrait (sans jamais complètement disparaître) pour laisser la musique conduire le mouvement. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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Posté le: Lun Juin 24, 2019 10:32 pm Sujet du message: |
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En attendant le compte-rendu du gala, avec une McKenzie Brown étincelante et un très haut niveau général chez les jeunes danseurs monégasques, voici quelques photos du spectacle (cliquer pour agrandir) :
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Juin 27, 2019 8:42 pm Sujet du message: |
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Gala de l'Académie Princesse Grace
Salle Garnier, Opéra de Monte-Carlo
21 juin 2019
Le gala de l'Académie Princesse Grace, traditionnelle conclusion d'une année d'étude au sein de l'institution monégasque, demeure un événement chorégraphique d'une qualité exceptionnelle. D'année en année – et cela fait quatre ans maintenant que nous le suivons –, il vient confirmer l'excellence de l'école – de son collectif comme de ses individualités –, dans une programmation stimulante, au contenu toujours renouvelé. L'édition 2019, en trois parties, s'est avérée de ce point de vue particulièrement riche, avec un premier acte placé sous le signe d'Alexandre Glazounov, suivi d'une création de Claude Brumachon, Les Horizons suspendus, puis de Traverses, un florilège de chorégraphies de Jean-Christophe Maillot, réarrangées pour l'occasion.
La première partie réunit, « autour de Glazounov » - tel en est l'intitulé -, une série de dix courts tableaux créés sur mesure pour les élèves de l'Académie par les chorégraphes attitrés - professeurs aussi pour certains - de l'Académie : Michel Rahn, Francesco Nappa, Julien Guérin, Eugenio Buratti, Roland Vogel. Notons d'abord le choix judicieux, comme ferment musical, d'extraits tirés d’œuvres de Glazounov, compositeur à la notoriété sans doute moins grande que celle de Tchaïkovski, mais au fond tout aussi important dans le parcours « symphonique » du dernier Petipa, celui des années 1890 et de Raymonda bien sûr, mais aussi celui, passablement oublié, des années 1900 et, notamment, des Ruses d'amour (dont la partition fut publiée sous le titre de Lady Soubrette), dont le programme utilise pas moins de trois extraits. Les pièces qui composent cette première partie, d'une grande variété stylistique, soulignent l'impressionnante versatilité des élèves - à coup sûr l'une des « marques de fabrique » de l'Académie Princesse Grace -, qui ne peut que frapper d'emblée le spectateur. Le style académique, avec ses ensembles brillants aux lignes impeccables, est ainsi mis à l'honneur dès l'ouverture, ainsi que dans les deux tableaux finaux, confiés à Michel Rahn, qui maîtrise admirablement l'exercice, lui conférant du reste une petite touche balanchinienne bien plaisante. En contrepoint, les autres pièces mettent davantage en valeur la force des individualités... à commencer par le solo concocté par Francesco Nappa pour MacKenzie Brown, véritable star - et l'on n'aime guère se payer de mots - de la soirée. (L')Âme passée laisse ainsi éclater la personnalité lumineuse et la maturité exceptionnelle de cette danseuse, dont l'expressivité se donne finalement à voir de manière plus probante dans ce spectacle à l'éclectisme bien tempéré que dans le cadre d'un Prix de Lausanne qu'elle avait pourtant remporté haut la main - mais sans grosse prise de risque - il y a quelques mois. Le même Francesco Nappa signe d'ailleurs une autre pièce marquante, Orientale, d'après la suite pour quatuor à cordes op. 35, qui exalte de belle façon la virtuosité masculine. Très jolie réussite aussi pour Mannequins, chorégraphié par Eugenio Buratti, qui propose de son côté une variation collective assez drôle sur le thème bien connu – et coppélia-esque - de la poupée mécanique.
Le célèbre duo de Claude Brumachon, Les Indomptés, avait été dansé par deux élèves de l'Académie lors du gala de fin d'études en 2017. Le chorégraphe récidive cette année avec une création à part entière, Les Horizons suspendus, au titre un tantinet mystérieux, pour quatre couples de danseurs - trois couples fille-garçon et un couple de garçons. On reconnaît sans peine dans cette pièce son écriture très « physique », où s'entremêlent courses, chutes, portés et contacts tenant presque des arts martiaux. Les choix musicaux – d'Hildegarde de Bingen à Haendel, en passant par les sonorités électro-acoustiques plus contemporaines de Bruneau Billaudeau – contrastent singulièrement avec la brutalité de la gestuelle, dans laquelle se fondent de manière impressionnante tous ces jeunes danseurs. S"y distinguent notamment Mackenzie Brown – encore ! – ou encore Marco Masciari, un jeune danseur captivant, à la danse d'une grande intensité.
La dernière partie confirme l'orientation très « chorégraphique » du gala de l'Académie Princesse Grace, ainsi que ses liens – un peu plus qu'administratifs - avec les Ballets de Monte-Carlo. Traverses réunit ainsi cinq extraits de pièces de son directeur-chorégraphe, Jean-Christophe Maillot, datant de différents époques : on y retrouve par exemple le récent Abstract Life, sur une musique de Bruno Mantovani (on est d'ailleurs ravi de redécouvrir le solo dansé par Mackenzie Brown au Prix de Lausanne dans sa réalité chorégraphique originelle – un duo), ou le beaucoup plus ancien Vers un pays sage, sur une partition efficace - et très « philglassienne » - de John Adams, Fearful Symmetries. A partir de ces extraits, Maillot a recomposé un vrai ballet, ménageant des transitions entre ses différents tableaux - ensembles, duos ou solos. Si l'Académie, nous l'avons souvent dit, n'a pas forcément vocation à fournir les effectifs des Ballets de Monte-Carlo (il arrive certaines années que des élèves rejoignent ses rangs, comme Katrin Schrader il y a peu, mais cela n'a pas force de loi), la familiarité des élèves avec le « style » Maillot - la liberté des bras et du haut du corps, la rigueur des pointes - apparaît cependant d'éclatante manière dans cette ultime partie. Là est d'ailleurs le grand plaisir de cet événement annuel, qui se donne beaucoup moins à voir comme un gala d'école que comme un vrai spectacle professionnel, interprété par autant de solistes en puissance.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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Posté le: Dim Juin 30, 2019 12:48 pm Sujet du message: |
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La chronique de Sophia a propos du gala 2019 de l'Académie Princesse Grace (un très bon cru semble-t-il, dominé par McKenzie Brown, récente lauréate du Prix de Lausanne) est à présent en ligne avec les illustrations ad-hoc.
21 juin 2019 : Gala de fin d'études de l'Académie Princesse Grace de Monaco
Le gala de l'Académie Princesse Grace, traditionnelle conclusion d'une année d'étude au sein de l'institution monégasque, demeure un événement chorégraphique d'une qualité exceptionnelle. D'année en année – et cela fait quatre ans maintenant que nous le suivons –, il vient confirmer l'excellence de l'école – de son collectif comme de ses individualités –, dans une programmation stimulante, au contenu toujours renouvelé. L'édition 2019, en trois parties, s'est avérée de ce point de vue particulièrement riche, avec un premier acte placé sous le signe d'Alexandre Glazounov, suivi d'une création de Claude Brumachon, Les Horizons suspendus, puis de Traverses, un florilège de chorégraphies de Jean-Christophe Maillot, réarrangées pour l'occasion.
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Album photo : (cliquer sur la mosaïque)
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Dim Juin 30, 2019 1:35 pm Sujet du message: |
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Pas "dominé" au sens strict, car ils sont vraiment tous exceptionnels, mais c'est à l'évidence une graine d'étoile, donc - logiquement - mise en avant dans le spectacle. On peine à croire qu'il lui reste encore une année d'école.
D'ailleurs, elle a apparemment rejoint la tournée des Ballets de Monte-Carlo en Australie avec Lac.
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