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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Dim Avr 08, 2018 7:17 pm Sujet du message: Thierrée/Shechter/Pérez/Pite [ONP Garnier 18/05-08/2018] |
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Les fans de Marie-Agnès Gillot ne seront pas restés orphelins très longtemps. Comme la danseuse l'avait laissé entendre dans diverses interviews, la voilà déjà de retour en tant qu'artiste invitée dans The Season's canon de Cristal Pite :
Frôlons (James Thierrée)
Solistes :
Albisson ou Cozette ou Renavand ou Grinsztajn
Grand foyer :
Philbert, Stojanov, Dilhac, Cogan, Dursort, Johannides, Raux, Kang, Nakajima, Réveillon
Bertaud, Bittencourt, Chailloux, Dominiak, Gaillard, Kirscher, De Busserolles, Fourès, Vantaggio, Aumeer
Rotonde du Glacier :
Giezendanner, Verdusen, Scudamore, Duboscq, Vauthier, Belem, Boulac, Gaudi-Talazac, Mouget
Gaudion, Houette, Mitilian, J. Cozette, Chokroun, Guillemard, Marcault-Derouard, Niyama, Tudorin, Vermeulen
Grand escalier :
Boulet, Laffon, Boucaud, Battistoni, Mateci, Parcen, Drion, Yun
Madin, Vigliotti ou Bray, Boccara, remp. Bray
Bêtes :
Le Roux, Rétif
The Art of Not Looking Back (Hofesh Shechter)
Colasante, O'Neill, Zusperreguy
Barbeau, Bourdon, Vikiinkoski, Anquetil, Jocqueviel, Gautier de Charnacé, Gross, Osmont, Adomaitis, Seropian
The Male Dancer (Iván Pérez)
10 hommes :
Bullion ou Chavigner, Marchand ou Louvet, Alu ou Couvez, Chaillet ou Ganio, Houette ou Magnenet, M. Moreau ou Gasse, Quer ou Demol, Legasa ou Melac, Le Borgne ou Stokes, Murez ou Labrot, remp. Meyzindi, Lafon, Chokroun
The Seasons’ Canon (Crystal Pite)
Femmes A :
Gillot ou Hecquet, Pagliero, Renavand, Grinsztajn, Guérineau, Gorse, Philbert, Saint-Martin, Visocchi, remp. Raux
Hommes A :
Alu, Carbone, Chaillet, Madin, M. Moreau, Stokers, Valastro, Couvez, Gasse, remp. Le Borgne, Legasa, Révillion
Femmes B :
Laffon, Mallem, Stojanov, Bon, Boucaud, Dilhac, Johannides, Martel, Raux, remp. Chiarcosso, Drouy
Hommes B :
Bittencourt, Bertaud, Meyzindi, Quer, Bodet, Demol, Kirscher, Lafon, Le Borgne, remp. Contat, Monié, Fourès, Lopès-Gomès
Femmes C :
Mathis, Arnaud, Chiarcosso, Cogan, Drouy, Dursort, Battistoni ou Kang, Yun, Réveillon, remp. Kang, Boulac
Hommes C :
Chailloux, Legasa ou Révillion, Contat, Magliano, Melac ou Boccara, Chavigner, Fourès, Lopès-Gomès, Monié, remp. De Busserolles, Boccara, Aumer
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1208 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Avr 18, 2018 12:19 pm Sujet du message: |
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Est-ce que le rôle tenu par Gillot (non encore annoncée sur le site de l'Opéra de Paris) est un vrai rôle de soliste ?
Autre question : la partie chorégraphiée par James Thierrée a-t-elle lieu à l'heure du spectacle ou avant ? Faut-il arriver au moins une demi-heure avant l'heure indiquée sur le billet pour y assister (sachant qu'il n'y aura pas la place pour accueillir tous les spectateurs) ou bien est-ce prévu que tout le public soit dirigé vers la rotonde à l'heure officielle du spectacle ?
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Skywie
Inscrit le: 12 Juin 2015 Messages: 82
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Posté le: Mer Avr 18, 2018 3:40 pm Sujet du message: |
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Bonjour Tuano,
j'ai reçu un courrier de l'opéra me disant que la partie de James Thierrée commencerait 1/2 h avant l'heure annoncée.
soit un début de spectacle à 14h pour les matinées et 19h pour les soirées.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Mer Avr 18, 2018 10:43 pm Sujet du message: |
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Oui, car elle a lieu dans les espaces publics (rotonde du glacier, rotonde des abonnés), avant le début du spectacle en salle proprement dit. |
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1208 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Avr 20, 2018 12:07 pm Sujet du message: |
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Merci pour vos réponses.
Faudra-t-il choisir entre les deux rotondes ou pourra-t-on tout voir ?
Je trouve cela quand même curieux de mettre sur le billet un horaire qui correspond à la fin de la première partie. Je pense que beaucoup de spectateurs qui viendront pour James Thierrée seront très déçus d'avoir raté cette partie parce qu'ils seront arrivés "à l'heure".
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Sam Mai 19, 2018 11:31 pm Sujet du message: |
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Si le but de la soirée était de démontrer la supériorité de la femme sur l'homme en matière de chorégraphie, force est de constater qu'il a été parfaitement atteint, tant The Season's canon, de Crystal Pite, renvoie tout le reste aux oubliettes. L'ouvrage, pour sa première - et gageons, pas sa dernière - reprise, conserve tout son impact visuel, et la Canadienne a été de loin - et à juste titre - la plus applaudie de la soirée.
Mais vu l'heure tardive, j'essayerai de développer mon commentaire demain...
P.S. Tuano, pour Thierrée, les choses intéressantes se déroulent vers la fin du happening, dans la rotonde des abonnés. Ne vous battez pas pour le reste. |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Dim Mai 20, 2018 8:21 pm Sujet du message: |
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Retour, bref, sur la première de la soirée Thierrée/Shechter/Pérez/Pite, qui ne laisse pas de souvenir vraiment impérissable, et qui parait, comme le dit Sophia, bien longue (plus de trois en heures en fait). L'affaire s'ouvre par un "happening" signé James Thierrée, petit-fils de Charlie Chaplin, et venu du monde du cirque. Si le Palais Garnier s'est voulu source d'inspiration pour le créateur suisse - les dorures, les candélabres, transposé dans les costumes, fastueux - il semble aussi l'avoir inhibé. Trop vaste, trop solennel? On s'interroge sur le sens de ces scarabées et autres dragons qui déambulent entre les quidams esbaudis. Dans le bassin de la Pythie, un piano mécanique, réminiscence d'un précédent spectacle de Thierrée, La Veillée des Abbesses, lutte en silence contre la sono surpuissante qui a justifié la distribution de boules Quiès (!) aux spectateurs. Seule la scène présentée par un groupe de danseurs dans la Rotonde des abonnés, sous la signature de Charles Garnier, relève d'un véritable travail chorégraphique, et c'est vers ce lieu plus intime, qui jouxte la billetterie, qu'il faut se diriger d'emblée.
Après cet étrange hors-d’œuvre, c'est The Art of not looking back, de Hofesh Shechter, qui s'approprie la scène. Il ne s'agit pas d'une pièce nouvelle, au sens strict, mais de l'adaptation d'un ouvrage que le chorégraphe israélien avait initialement destiné à sa propre compagnie, et qui avait figuré à l'affiche du Théâtre de la Ville il y a quelques années. On peut regretter que, pour la transposition à l'Opéra, la bande-son n'ait pas été refaite en français. A minima, on aurait pu réaliser un sur-titrage, d'autant que le texte a son importance pour la compréhension de l'ouvrage. L’hégémonisme de l'anglais accentue l'impression de spectacles ciblant délibérément un public international, au détriment du balletomane local. Par ailleurs, The Art of not looking back, pièce qui se veut en partie autobiographique, irrite un peu par son narcissisme - Shechter, y règle ses comptes avec sa mère, qui l'a abandonné à l'âge de deux ans, et semble prendre le spectateur à partie : voyez comme j'ai été malheureux, voyez comme elle a été méchante avec moi. Ceci mis à part, Shechter est un créateur sérieux, qui possède un style personnel affirmé. A-t-il sa place au répertoire de l'Opéra de Paris, ceci est un autre débat.
On ne s'étendra pas sur The Male dancer - l'ouvrage, réservé à des interprètes masculins, est censé faire pendant à The Art of not looking back, destiné uniquement à des femmes . Iván Pérez peine à convaincre. Hugo Marchand, Aurélien Houette ou Marc Moreau font mine d'y croire. François Alu, lui, ne cherche même pas à donner le change dans cette création très oubliable.
La soirée, qui se déroulait concomitamment à la remise des prix au Festival de Cannes, laissait finalement le même sentiment de vacuité, de recherche forcenée du "paraître", au sein d'une société en pleine déliquescence, et dont l'effondrement semble de plus en plus proche.
Seule Crystal Pite a finalement rendu un peu d'espoir, avec la reprise de The Season's canon, ouvrage magnifique qui avait enchanté le public lors de sa création en 2016. On pouvait craindre qu'une fois connus, les spectaculaires effets de masse n'auraient plus le même impact. Il n'en a rien été. Chaque mouvement est pensé, réglé au millimètre près, et il s'agit là d'une des plus belles réussites de ces dernières années à l'Opéra de Paris. Marie-Agnès Gillot y a fait un fugace retour en tant qu'artiste invitée, mais les individualités tendent à s'effacer au profit du groupe. Ludmila Pagliero et Adrien Couvez s'y sont toutefois distingués avec bonheur. |
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silvia
Inscrit le: 24 Mai 2006 Messages: 198 Localisation: rome
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Lun Mai 21, 2018 1:25 pm Sujet du message: |
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Grazie mille silvia
Ho postato questa intervista su Twitter ma ho dimenticato di metterla sul forum. |
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vincentledanseur
Inscrit le: 01 Fév 2018 Messages: 35 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Mai 22, 2018 10:10 am Sujet du message: |
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Après avoir assisté à la première, malheur est de constater que seule l'oeuvre de Pite est une véritable chorégraphie et mérite d'être soulignée.
Pour ma part j'ai apprécié Frôlons de Thiérrée, mais il s'agit d'une mise en scène: un jeu sur les costumes, sur le décor. J'ai apprécié me laisser porter par la musique, errer et suivre ces insectes dorés pour finalement les suivre depuis le grand escalier jusque dans la salle de spectacle. Je souligne également le véritable effort de décor de ce "ballet" par l'utilisation de draps mouvants de nuances vert-de-gris, qui nous éloignent enfin de ces laconiques fonds bleus, et autres surfaces lisses et monochromatiques, aperçues dans les créations de ces dernières années.
The Art of Not Looking Back de Schechter ne mérite à mon sens pas de figurer au répertoire de l'opéra. Encore une tentative de transgression, oeuvre disruptive ou autre verbiage qui ne traduit qu'un vide chorégraphique le plus total. Voir de jeunes demoiselles nous montrer leur culotte en mimant une forme d'acte sexuel, sur fond de musique classique parsemée de bruits de crachats... C'est du déjà vu. La transgression est ineffective. L'ennui est le plus total. Ma seule consolation fut de regarder se mouvoir Héloïse Bourdon, qui apporte toujours une note personnelle, une forme de groove appréciable.
La création d'Ivan Pérez, qui semble être un personnage charmant, une crème, n'est toutefois pas à la hauteur de ses qualités humaines. Sur le superbe Stabat Mater d'Arvo Pärt, les danseurs semblent totalement perdus et effacés. Je me suis souvent demandé dans ces cas de figures, si la musique n'était pas assez dansante. Mais lorsque l'on connaît le travail de Millepied sur Daphnis et Chloé, oeuvre réputée indansable, ce débat s'efface: il n'y a pas de musique dansante. Il n'y a que des chorégraphies réussies, et d'autres moins. Les danseurs sont désemparés, dans des costumes tous droits sortis de la culture gay des années 80. Les costumes fleuris d'Hugo Marchand et Pablo Legasa m'ont particulièrement plu. Pour le reste, cette oeuvre qui devait souligner "le danseur masculin" n'y parvient qu'à la toute fin, alors qu'Hugo Marchand nous fait enfin montre de sa puissance.
Difficile enfin d'écrire sur l'oeuvre de Crystal Pite. Tout a déjà été écrit l'année passée. N'ayant pu voir The Season's Canon l'an passé, je l'attendais avec impatience. Les éloges furent à la hauteur de la création. Superbes danses de foule, où les individualités de chacun non pas s'effacent mais s'additionnent. Il y a là une véritable recherche chorégraphique, un travail sur le corps, sur l'espace (la direction de la danse doit bien en être consciente, car la soirée s'achève sur ce ballet. Ceci me laisse de l'espoir pour les choix artistiques des années à venir).
Eleonore Guérineau se montre totalement libre, lumineuse dans cette oeuvre, joli pied de nez à la direction. Parmi les artistes que je souhaite mettre en avant: Alice Renavand, Eve Grinsztajn, François Alu... et Giorgio Fourés.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mar Mai 22, 2018 10:49 am Sujet du message: |
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vincentledanseur a écrit: |
C'est du déjà vu. |
Notons que cette soirée est aussi l'occasion d'un festival - verbal et verbeux - de lieux communs - voulant peut-être passer pour propos incisifs et novateurs? Ivan Perez nous explique ainsi son désir de "transgresser les conventions de genre" et de faire "se connecter les interprètes avec eux-mêmes" (Danza e Danza), quand Hofesh Schechter voit l'Opéra de Paris comme un "musée" (manque plus que "poussiéreux") dans lequel il est bon de "faire entrer l'art contemporain" (Paris Match). C'est sûr, on a attendu 2018 pour cela.
Dernière édition par sophia le Mer Mai 23, 2018 1:32 pm; édité 1 fois |
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vincentledanseur
Inscrit le: 01 Fév 2018 Messages: 35 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Mai 22, 2018 11:06 am Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
vincentledanseur a écrit: |
C'est du déjà vu. |
Notons que cette soirée est aussi l'occasion d'un festival - verbal - de lieux communs - voulant peut-être passer pour propos incisifs et novateurs? Ivan Perez nous explique ainsi son désir de "transgresser les conventions de genre" et de faire "se connecter les interprètes avec eux-mêmes" (Danza e Danza), quand Hofesh Schechter voit l'Opéra de Paris comme un "musée" (manque plus que "poussiéreux") dans lequel il est bon de "faire entrer l'art contemporain" (Paris Match). C'est sûr, on a attendu 2018 pour cela. |
Je comprends la volonté du chorégraphe. Mais je n'ai pas reçu d'émotions. C'est certainement très tranché. Très dur aussi. Mais cela exprime ma réalité.
Au delà de mon propre ressenti, je me demande, peut-être naïvement, et absolument pas cyniquement, si cette oeuvre vous a plu. Sincèrement.
Et si les émotions qu'ont voulu transmettre les chorégraphes, l'ont été in fine.
Si ces deux oeuvres vous ont émue, pour quelles raisons? Quels ressorts artistiques vous ont plu, au delà de l'explication de texte.
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Marie-Ange
Inscrit le: 12 Déc 2010 Messages: 335 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Mai 22, 2018 11:16 pm Sujet du message: |
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C’est la soirée où on a le temps d’aller se faire un cinoche avant de monter les marches pour le chef d’oeuvre !
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mer Mai 23, 2018 2:10 pm Sujet du message: |
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Chef d’œuvre, cela me semble un peu exagéré, mais dans le cadre de cette soirée d'une désolante vacuité, on est évidemment tenté de le penser. Comme il a été souligné, même à la revoyure, la pièce de Crystal Pite reste belle, riche (c'est quand même autre chose que les un ou deux gimmicks visuels habilement troussés à la Ekman), surprenante et effective, malgré la bande-son délavée et un peu facile - du Vivaldi "remixé" par Max Richter. Pièce de groupe, qui brille par l'inventivité de ses architectures collectives, mais où chacun, ai-je envie de dire, trouve à apporter sa pierre et à exprimer sa personnalité.
Je connaissais la pièce d'Hofesh Schechter, vue en 2012 aux Abbesses ( http://www.forum-dansomanie.net/pagesdanso/critiques/cr0192_hofesh_shechter_theatre_de_la_ville_14_02_2012.html ). Dire que je suis fan, certes non, mais je ne peux pas dire que cela me déplaise complètement non plus - ce chorégraphe a un langage identifiable, un style urbain, à la fois énergique et désespéré, qui savent résonner avec l'air du temps. En revanche, je ne crois pas que cette pièce ait quoi que ce soit à faire à l'Opéra de Paris. Les artistes n'ont pas les moyens physiques et techniques pour rendre la chose percutante - et vraiment contemporaine -, et les personnalités y sont, logiquement, totalement étouffées (qui pouvait-on reconnaître franchement?).
Que dire du reste? La "féerie" de Thierrée m'a lassée au bout de cinq minutes et ce, en étant généreuse (et l'ensemble en dure cinquante!) - image, tristement éloquente, d'une société "touristique" du divertissement chic et vain, qui s'étourdit dans le paraître et dans une pseudo-intimité avec l'aaaaaart ou ce qui en tient lieu. Quant à Ivan Perez, on lui pardonnerait - peut-être - le verbiage prétentieux dans lequel il se complait (un titre emprunté à un essai fameux, mais oui bien sûr...) si sa pièce n'était pas, in fine, aussi plate et conventionnelle, jusque dans son choix musical, aussi mièvre que rebattu (Arvo Pärt). On a un peu de peine pour tous ces beaux danseurs, qui jouent le jeu sans y croire vraiment, et qu'on a si pompeusement sapés, comme pour figurer dans un film d'Almodovar.
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