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entretiens
Incarner Giselle - Eléonore Guérineau

27 mai 2016 : Eléonore Guérineau (Opéra National de Paris), Giselle


Eléonore Guérineau, promue Sujet en 2013, affronte, avec Giselle, son deuxième grand rôle à l'Opéra National de Paris, après La Fille mal gardée en juin 2015. La jeune artiste s'est confiée à Dansomanie pour expliquer comment elle s'est préparée à incarner la plus mythique héroïne du répertoire chorégraphique romantique, celle dont rêvent toutes les ballerines. Et le 5 juin 2016, le rêve sera, pour Eléonore Guérineau, devenu réalité sur la scène du Palais Garnier. Merci à Sébastien Corlouer, photographe et époux à la ville d'Eléonore Guérineau, pour les clichés qui illustrent cet entretien.







Vous avez dansé le rôle de Lise dans La Fille mal Gardée il y a presque un an. Giselle est votre deuxième grand rôle. Était-ce un rêve de toujours?


Giselle, c’est le rôle mythique d’un ballet dansé par toutes les compagnies du monde, qui est en quelque sorte le socle classique de chaque compagnie. C’est un rôle qui fait rêver, dans lequel on se projette. On se dit qu’avec lui, on devient artiste à part entière ; pas seulement danseuse esthétiquement parlant, mais vraiment artiste, parce que l’on doit tellement interpréter, entrer dans le rôle, être presque possédée - je pense à la scène de la folie, mais aussi à l’acte 2 avec les Wilis. C’est très différent d’une Kitri de Don Quichotte par exemple, où l’on peut être soi-même et jouer. Là, c’est beaucoup plus profond, faisant appel au vécu. Une véritable introspection. Pour moi, Giselle est un emblème.


Comment avez-vous appris que vous étiez choisie? Avez-vous été surprise?

C’était au retour des vacances d’hiver, fin janvier. J’ai reçu un SMS de Benjamin Millepied : “Tu danses Giselle”. Point. Alors là… [rires] Était-ce vraiment à moi que ça s’adressait ?... J’étais stupéfaite, j’avais envie de le crier sur tous les toits, mais dans un coin de ma tête, je me disais que ce n’était pas possible, impensable, incroyable! Je l’ai remercié et il m’a bien reconfirmé que le rêve devenait réalité, qu’il y tenait beaucoup. Le genre de nouvelles qu’on ne s’attend pas à recevoir en rentrant chez soi dans le RER! Deux semaines après, il annonçait sa démission. Comme pour tout le monde, l’incertitude sur l’avenir planait, y compris pour ce rôle. Quelque temps plus tard, au détour d’un spectacle des Variations Goldberg, Benjamin Millepied m’a reconfirmé que j’allais danser Giselle, ainsi qu’un autre rôle principal sur l’incroyable pas de deux d’Of any if and de Forsythe. Une fin de saison dense et intense. 


Quand avez-vous commencé à travailler le rôle?

Arthus [Raveau] étant aussi officiellement remplaçant, nous nous demandions si nous allions danser ensemble. Nous avons alors commencé à travailler de notre côté, à appréhender les personnages, à visionner de nombreuses versions du ballet. Ce devait être mi-avril. Finalement, nous avons su que nous allions avoir un spectacle ensemble, et que nous avions la chance de travailler avec Monique Loudières. Mais elle n’arrivait que le 5 mai, et nous partions en tournée à Brest, ce qui allait couper les répétitions. Alors pour anticiper, j’ai proposé à Arthus de travailler avec mon coach et petit père, Laurent Novis. Nous avions besoin d’une vision externe. Laurent était disponible, il nous a vu quelques fois avant l’arrivée de Monique et ça a bien engagé le travail.

La plupart des étoiles avaient déjà commencé à travailler auprès de coachs différents : Claude de Vulpian faisait travailler deux couples, Lionel [Delanoë] faisait travailler un couple et Monique deux couples. Quand Monique est arrivée, elle a compris qu’il nous restait peu de temps avant notre spectacle et nous avons commencé à travailler à fond.


C’était la première fois que vous étiez coachée par Monique Loudières?

Pendant toute mon enfance, j’ai fait les stages de Cannes et Monique m’y a vue plusieurs fois. Par la suite, quand j’ai commencé mes premiers concours, j’ai travaillé avec elle. Mais comme elle est coach international, on s’est éloignées. J’ai toujours gardé beaucoup d’admiration pour elle, c’est une coach extraordinaire et cela s’est re-confirmé quand on s’est revues. Elle était aussi étonnée que moi de me retrouver!

Pour Arthus, ils s’étaient vus au Japon l’été dernier, elle y donnait des cours. Ce n’était donc pas une découverte, et puis on connaissait aussi la danseuse, l’artiste qu’elle est toujours. Elle joue tous les rôles avec une sincérité et un naturel… On est complètement décomplexés, on n’a pas du tout eu peur. Il y a eu une grande familiarité tout de suite.


Sur quoi a-t-elle mis l’accent lors des répétitions?

Le travail avec Monique a été très différent de mon habitude, où je mets en place ma technique d’abord pour me rassurer et être davantage libre d’interpréter. Là, je travaille pour que ce soit le personnage qui danse, pas moi Eléonore en tant que danseuse faisant Giselle. On en a beaucoup parlé. Monique a été très directe, d’une grande gentillesse mais elle a dit la vérité : pour moi, elle ne se faisait pas de souci pour le premier acte, j’allais m’approprier le personnage au plus proche de ma personnalité et de mon dynamisme naturel. Par contre l’acte 2, ce n’était pas gagné! [rires] C’est la réalité : il faut que je réussisse à me transformer pour devenir plus fragile, plus éthérée. Pour Arthus, c’était le contraire : son côté introverti, intellectuel, réfléchi… il allait devoir devenir plus “macho”, s’imposer davantage. On avait beaucoup de boulot!

Pendant les trois premières répétitions, nous avons vraiment mis l’accent sur l’identité des personnages, comment [Monique] les voyait, comment elle les identifiait sur nous - pour que ça ne soit pas juste un calque, pour que ce soit notre comportement instinctif mis sur ce ballet-là. Rechercher le côté très amoureux pour Giselle, mais en partant de la façon dont je suis dans la vie quotidienne. Il fallait que l’intention soit naturelle pour ensuite l’amplifier ou la diminuer pour être au plus juste dans le personnage.


Qu’avez-vous retenu particulièrement sur cette façon de se fondre dans le personnage?

[Monique] me dit toujours : “fragile”, “humble”, “amoureuse”, “admirative”. Ce sont les termes que j’entends tout le temps! Dans l’acte 1, très amoureuse. Et pas comme La Fille Mal gardée : Lise est une jeune fille sûre d’elle, manipulatrice, mutine, qui ose, qui découvre qu’elle est une femme et l’assume. Giselle, ce n’est pas du tout ça. Elle est naïve, mais pas dans le sens “cruche” : elle découvre à quel point il est merveilleux d’être amoureuse pour la première fois, et elle n’est pas consciente des vices qu’il peut y avoir derrière, de la malhonnêteté. Ensuite, le côté fragile dans le sens où elle se laisse diriger, elle se laisse être “lovée”. C’est très différent de ce que je peux être, très indépendante, ma manière aussi de pouvoir me rassurer en tant que danseuse.

Donc c’est une toute autre démarche, très déstabilisante au début, mais géniale. On vient chercher au fond de soi-même, et c’est tout ce que j’attendais de pouvoir faire avec ce rôle. Tant qu’on n’a pas ce genre de rôle, on a du mal à approcher cette sensibilité, cette délicatesse-là. En concours ou même en travail personnel, sans décor ni ambiance, il est difficile d’aller jusqu’au bout du contexte. Là, c’est extrêmement intéressant. Et je pense que c’est pareil pour Arthus, on regarde Monique avec des yeux émerveillés. On la voit bouger, interpréter chaque personnage avec une justesse impressionnante. Et au fur et à mesure, cela s’instaure.


Comment infléchissez-vous votre personnage dans les deux actes?

On se posait beaucoup de questions intrinsèques au ballet à force de regarder les vidéos. Est-ce qu’il l’aime déjà, est-ce qu’il l’a déjà rencontrée? Autant de possibilités d’interprétation! Monique nous a dit que l’on pouvait choisir ce que l’on voulait, mais nous lui faisons confiance et nous nous laissons guider par sa vision du ballet. Après, elle s’adapte à nos personnalités et à nos particularités.

Au premier acte, Monique souhaite qu’Albrecht ait un côté très “macho” : Giselle est une conquête, un défi. Il sort de son pavillon de chasse : “Tiens, cela fait plusieurs fois que je la vois au loin, j’aimerais bien la courtiser”. C’est comme cela qu’il aborde Giselle, un peu amusé. Davantage dans ce sens-là que déjà très amoureux - ce qui n’est pas le cas pour d’autres versions! C’est la voie qu’elle nous a fait prendre. A contrario, Giselle est très amoureuse. Il y a un côté dominant/dominé où Albrecht domine.

Et dans l’acte 2, c’est Giselle qui devient protectrice d’Albrecht. On inverse les rôles : c’est elle qui va le réorienter vers une nouvelle vie sans elle. Elle est fantômatique mais extrêmement protectrice et forte dans sa volonté de le protéger. Mais en même temps, très humble. Monique n’arrête pas de me le dire [rires]. Fragile, pas dans le sens friable, mais vaporeux, qu’on ne peut pas contenir, qui échappe, mais en même temps très présente. Protectrice, vraiment. Très bienveillante. Elle lui pardonne et elle reste amoureuse en étant Wili. Albrecht, lui, devient amoureux pendant le premier acte et découvre ce qu’est le vrai amour, la sincérité de cet amour-là qui transcende les castes. Avec Bathilde, il ne connaît pas cela, c’est aussi nouveau pour lui. Quand Giselle meurt, il est réellement anéanti - c’est quand même de sa faute, même s’il le nie au début. Et quand il arrive sur la tombe au début de l’acte 2, c’est vraiment un pardon, mais en même temps un remerciement de tout ce qu’il a vécu. Il n’y a pas que des éléments négatifs.

C’est très subtil et je pense que de la salle on ne peut pas saisir tout cela, mais c’est très intéressant. On n’imaginait pas tout ça. On va essayer de le faire comprendre! Avec le stress, c’est encore autre chose, et comme on a un “one shot”, il faut arriver à donner tout ce qu’on souhaite, avoir l’idée de chaque personnage et se faire plaisir un peu, quand même!


D’un autre côté, vous êtes considérée comme une excellente technicienne… Comment avez-vous abordé la technique dans Giselle?

Cela me fait toujours rire, car quand on voit des solistes à l’étranger ou même des vidéos sur Internet, je suis loin d’arriver à leur niveau. Je suis simplement une grande amoureuse de la technique, j’aime les sensations et l’adrénaline que cela procure. Techniquement, il y a évidemment beaucoup de choses à travailler, c’est beaucoup plus subtil. Comme on voit beaucoup le personnage, les pas doivent rester naturels avec cette technique-là. Et souvent, mes élans de personnage perturbent ma technique, donc c’est moins évident pour moi de faire ma technique habituelle. Bien sûr, j’ai des bases qui sont là, mais c’est un autre travail. Cela m’apprend énormément.


Comment se passe le partenariat avec Arthus?

Nous n’avions jamais dansé ensemble, c’était une découverte et il y a un très bon feeling entre nous, on s’entend très bien. On arrive à parler de tout, même du personnage de l’autre. On partage nos discussions, nos questionnements, on s’entraide techniquement. Humainement, on est en osmose et on arrive à oser beaucoup de choses. On n’a pas cette réserve que j’aurais peut-être eue avec un étoile. C’est très plaisant et j’ai hâte de vivre ce moment en scène avec lui..


Il vous reste une grosse semaine avant votre représentation [entretien réalisé le 27 mai 2016, ndlr]. Comment cela va-t-il se passer?


Nous avons une répétition en scène demain [samedi 28 mai], avec le corps de ballet. On a seulement filé l’acte 2 aujourd’hui, dans un studio. En fait, tout se met en place depuis deux jours seulement. On filera tout demain. Je ne pense pas qu’on sera prêts au niveau cardio et même physiquement, parce qu’on sait qu’il nous reste une semaine, mais ce sera important pour les placements, pour savoir les espaces qu’on a, les entrées, les sorties et le temps pour récupérer. On aura peut-être une autre répétition en scène en fin de semaine prochaine, probablement sans le corps de ballet.

éléonore guérineau



Revenons sur votre parcours. Comment avez-vous commencé la danse?


J’ai commencé la danse vers 3 ans. Mon professeur était Josiane Pelletier qui était aussi pianiste, accompagnateur à l’Opéra. La danse est, depuis que je suis petite, un exutoire. Je suis de nature réservée, et elle m’a permis de m’extérioriser et de me sentir vivante. Entre 6 et 11 ans, j’ai été primée dans de nombreux concours. Cela m’a permis d’apprivoiser la scène. Au cours de ma scolarité, j’ai appris énormément de nombreux professeurs comme Monique Arabian, Evelyne Desutter, Wilfride Piollet, Laurent Novis...


Vous avez fait une scolarité éclair à l'École de danse. Comment cela s’est-il passé?

De manière rapide mais chaotique : j’ai sauté deux divisions, la cinquième et la seconde, et redoublé la première division, le tout en cinq ans. Je suis entrée à l'École à onze ans et demi, au grand stage. J’avais Madame Cerrutti en sixième division, que j’ai retrouvée avec beaucoup de plaisir en troisième division. L’adolescence et les défis de la technique ont fait que j’ai beaucoup travaillé pour trouver la manière de gérer mon corps pour danser au mieux (surtout à cause de mes cous-de-pied). J’ai passé deux années en première division avec pour professeur Carole Arbo, qui m’a fait énormément progresser et m’affirmer dans ma personnalité. La première année, j’ai été très surprise d’arriver deuxième au concours d’entrée dans le corps de ballet de l’Opéra, du fait de ma jeunesse. Lors de ma seconde année de première division, le ballet Les Deux Pigeons a vraiment été mon propulseur. J’ai pris de l’assurance et j’ai compris que je voulais faire de la scène ma vie. Je suis entrée dans le corps de ballet en 2005, à seize ans et demi.



L’intégration dans le ballet est souvent difficile...

On ne se sent pas à l’aise tout de suite parce qu’on devient les petits nouveaux. On est très impressionnés. J’ai connu deux années compliquées pendant lesquelles des problèmes personnels s’ajoutaient à ma difficulté à trouver ma place au sein de la compagnie. Ne pas se sentir bien dans sa peau, ça n’aide pas à se sentir bien dans son travail! Je me suis réfugiée dans ma technique, je me donnais à fond au cours le matin, en m’imposant des challenges.

Le seul moyen de me sentir plus légitime, c’était de monter Coryphée. Car on n’est moins remplaçante, on a sa place. Surtout, on me disait - on me dit encore - “tu es trop petite”. C’est toujours difficile à entendre ; je ne peux rien y faire. Je ne peux pas me faire rallonger les tibias en Chine! [rires] Ayant un physique dynamique, il m’a fallu m’accepter en tant que femme, et me détacher de la vision classique de la ballerine.

Je suis montée Coryphée en dansant Études. J’ai eu plus d’opportunités, j’ai été remplaçante sur des petits pas de deux, pas de trois - malheureusement sans jamais aller en scène. Il a fallu attendre que je sois Sujet pour qu’on me laisse les danser..


Justement, au concours où vous êtes montée Sujet, vous aviez choisi Carmen, de Roland Petit, comme variation libre. Audacieux?

C’était une variation que je voulais danser depuis très longtemps. Un rôle fort, de séduction, une femme qui s’assume totalement, à laquelle j’avais envie de m’identifier le temps d’une variation. J’avais envie de danser un rôle dans lequel peu de gens me voyaient, voire qu’ils me déconseillaient, notamment en raison du costume qui ne me mettait pas le plus en valeur. C’était un challenge, un gros risque à prendre, et finalement je suis montée.


Dites-nous quelques mots sur votre relation avec Benjamin Millepied, et sur Aurélie Dupont qui reprend très bientôt la direction de la Danse.

Je ne connaissais pas du tout Benjamin Millepied, je n’avais pas fait ses créations. Je voulais me présenter à lui à mon retour de grossesse pour qu’il ait une idée de qui j’étais. Virginia [son assistante] m’a conseillé d’aller le voir à la fin d’un cours qu’il donnait. Sauf qu’il s’agissait d’un cours-audition avec William Forsythe qui sélectionnait déjà pour ce qu’on va faire en juillet. William Forsythe, qui me connaissait déjà, m’a saluée de loin... A la fin du cours, je suis allée vers eux pour parler à Benjamin Millepied, et en fait Forsythe est venu me parler et Millepied s’est en allé. [rires]. Finalement, on s’est croisés au cours le lendemain, et c’est là qu’il m’a dit qu’il croyait que j’étais une artiste invitée!

Son côté très américain, au contact facile, m’a déstabilisée au début, et tranchait complètement avec la relation que Brigitte Lefèvre entretenait avec les danseurs. Il m’a fait confiance très rapidement et m’a permis de danser mon premier rôle de soliste, celui de La Fille mal gardée. Je lui dois énormément parce qu’il m’a ouvert les portes vers des rôles de soliste auxquels je pensais ne jamais pouvoir accéder, comme celui de Giselle. Sa venue en tant que directeur a été très positive me concernant.

Aurélie, je ne la connais pas beaucoup et je n’ai jamais eu l’occasion de travailler avec elle. Mais c’est une danseuse que j’admire et qui m’impressionne beaucoup, je lui souhaite de briller autant en tant que directrice qu’en tant qu’étoile.



Et qu’avez-vous envie de faire ensuite?

C’est encore très flou. Je suis sur l’audition de Crystal Pite, je suis ravie. Sinon, il y a du Forsythe, j’adore ce style, je m’éclate dans ses chorégraphies. Dans ses mouvements, j’arrive à me faire plaisir au maximum de mon énergie. C’est un exutoire. Son travail est très intéressant, je suis béate d’admiration et j’apprends énormément sur moi-même, sur ma manière de bouger. Cela a beaucoup influencé ma danse. Artifact Suite est l’un des premiers ballets que j’ai pu danser sur la scène de l’Opéra Garnier, et c’était le premier ballet marquant de ma vie. Une révélation. J’ai découvert que le corps avait des possibilités immenses. A partir de là, j’ai osé davantage de choses en classique et cela m’a libérée du carcan scolaire. Ses chorégraphies sont extrêmement dures, mais c’est un réel plaisir.




Propos recueillis par Gabrielle Tallon



éléonore guérineau




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Entretien réalisé le 27 mai 2016 - Eléonore Guérineau © 2016, Dansomanie


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