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Nouvelles du Théâtre national de Chaillot
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frederic



Inscrit le: 23 Jan 2007
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MessagePosté le: Lun Juin 23, 2014 10:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai aussi une carte place à 2! Mais c'est un peu tout de même être abonné et de surcroît, il faut se précipiter dans les premières minutes d'ouverture pour grappiller de très mauvaises places tout en haut du théâtre.
Mais, c'est vrai! Je m'échauffe rapidement quand on parle du Théâtre de la Ville, sinistre, ou l'on est mal accueilli, et qui tue l'ouverture vers le public avec un système d'abonnements qui remplit la salle avant même le début de la saison.


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Nati



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Messages: 123
Localisation: Paris

MessagePosté le: Lun Juin 23, 2014 10:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pas faux, notamment sur les places restantes tout en haut. Mais j'ai l'impression qu'ils ont fait des efforts sur le contingent de places laissées "hors abonnement". Pour le Bausch j'étais au rang F Cool (mais sur un strapontin) Sad


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frederic



Inscrit le: 23 Jan 2007
Messages: 976

MessagePosté le: Lun Juin 23, 2014 10:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oh! Bel effort en effet...


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paco



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Messages: 3559

MessagePosté le: Lun Juin 23, 2014 10:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

je rejoins Frederic. Cela fait plus d'une décennie que j'ai renoncé à aller au Théâtre de la Ville, qui semble vivre en autarcie avec le même public qui bloque la salle depuis plus de 10 ans en cercle fermé, conséquence de la politique d'abonnement sans limites de la maison. Chaillot est un bonheur d'ouverture au public, en comparaison...


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frederic



Inscrit le: 23 Jan 2007
Messages: 976

MessagePosté le: Lun Juin 23, 2014 10:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui! Et ce qui est fou, c'est que le NDT aurait sans doute fait salle comble au theatre de la Ville. D'ailleurs, y a t il eu un mot dans la presse sur ce spectacle?


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Mar Juin 24, 2014 6:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ariane Bavelier a taillé le crayon de papier pour célébrer le NDT.

L'œuvre au noir des Hollandais dansants


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paco



Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3559

MessagePosté le: Ven Juin 27, 2014 11:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Retour sur cette excellente soirée, tant pour le niveau des danseurs que pour l'articulation du programme (si je compare au dernier Mixed Bill "Lest we forget" de l'ENB au Barbican, je pense que le NDT devrait les conseiller... Wink.

Je ne connaissais pas du tout Crystal Pite, cette pièce "Solo Echo" est absolument poignante, on entre dans un état second au bout d'un moment. Ce qui est remarquable dans cette pièce, c'est que la chorégraphie ne tombe jamais dans l'exercice formel, il y a avant tout un propos, une émotion conduite avec une délicatesse et un raffinement devenus rares dans la danse contemporaine.

Shoot the moon est très bien aussi, mais curieusement j'ai eu une impression de déjà vu, sans doute parce que ce type de chorégraphies d'inspiration très classique s'est fortement développé un peu partout depuis (l'oeuvre date de 2006) ?

Et puis, quelle compagnie !! Virtuosité, musicalité, personnalités... Vraiment un excellent spectacle Very Happy


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Ambrine



Inscrit le: 10 Déc 2008
Messages: 297

MessagePosté le: Ven Juin 27, 2014 11:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Dire que j’avais hésité à voir le NDT au cinéma de peur de m’endormir …
Merci Dansomanie pour l’entretien avec Lightfoot qui m’a convertie.
Aujourd’hui je voudrais que le NDC revienne à Paris bien plus souvient tant ce que les danseurs montrent est esthétique, athlétique, poétique, haletant.

Très belle soirée donc hier.
Shoot the Moon déjà captivant au cinéma, est encore mieux « en vrai ».
Cette chorégraphie inventive - avec ce mix de cinéma muet et de danse, ces pièces qui tournent face à un spectateur voyeur, où l’enfermement (je salue la narration claire pas toujours évidente dans la danse contemporaine) est traité sous plusieurs facettes - me touche. Le cri court de Mehdi Walerski (sublime acteur comme tous d’ailleurs) est poignant.
Aucun ennui non plus avec Solo Echo. On se laisse porter par la musique de Brahms, la scénographie simple et les danseurs sous météo neigeuse (on étouffait dans la salle).
Mais le ridicule n’ayant jamais tué personne, j’ose dire encore une fois que mon hermétisme face au chef d’œuvre à la pomme (sweet dreams) se confirme, hélas, face au chef-d’œuvre (?) aux canettes. « Dommage … » me diront les méchants. Bah oui. Dommage. Cette pièce sombre me laisse perplexe. Trop énigmatique pour moi, elle ne me parle pas et donc ne me touche pas même si j’ai été sensible à la scénographie (magnifiques jeux d’ombres). Non contente d’être fermée à l’œuvre elle-même, je suis en plus complètement étanche à sa musique.
Il est écrit que le chef-d’œuvre avec les pommes « reste gravé dans la mémoire de tous ceux qui le voient ». Moi, je l’ai oublié depuis longtemps, et les mémoires d’oubliettes ne sauraient tarder.
Haydn va encore me dire que « Le génie du grand chorégraphe tchèque n'est plus à démontrer. »
Je n’en doute pas. Peut-être que l’approche de ses œuvres abstraites est moins aisée ?

PS : Sinon OUI on voit bien quasiment partout à Chaillot (j’ai quand même investi dans des jumelles Wink) mais je préfère les strapontins de l’Opéra à ceux de Chaillot, impossibles en ce qui me concerne à stabiliser ! J’ai pu heureusement me replacer au premier entracte. Ouf. J’essaie de me convaincre que c’est CE strapontin qui m’a empêchée d’apprécier Kilian à sa juste valeur. Au prochain Kilian, je prendrai un fauteuil.


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marc



Inscrit le: 16 Fév 2009
Messages: 1157

MessagePosté le: Sam Juin 28, 2014 1:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'avais jamais vu le NDT autrement qu'en vidéo. Quelle compagnie !, quels talents ! Les danseurs maîtrisent la technique avec une perfection époustouflante et ils incarnent les émotions, les sentiments avec un charisme absolu. Voir le NDT pour un amateur de ballet, c'est un peu comme voir le Philharmonique de Berlin, l'orchestre du Mariinsky de Saint Petersbourg, le Concertgebouw d'Amsterdam pour un mélomane : on se retrouve sur le toit du monde de l'interprétation d'un art !

Mémoires d'oubliettes :
J'adore Jiri Kylian et là encore je l'ai adoré. Tout me plait dans ce qu'il réalise, la vivacité, l'allant, l'énergie, l'enthousiasme, la juvénilité, l'humour. Là encore j'ai retrouvé tout cela : Des solos épatants, des duos virevoltants, des combinaisons incroyables et improbables qui démontrent combien les êtres humains sont faits pour se rencontrer, se compléter, se mélanger, une musicalité parfaite avec des ponctuations musicales soulignées par des ponctuations corporelles exactement synchronisées, qui impressionnaient et enthousiasmaient par leur implacable perfection. Le tout couronné par une musique étrange, planante, lointaine, puis furieusement syncopée, voire violente, portée par une sono impeccable. Captivant !

Solo Echo de Crystal Pite
Le ballet un peu trop académique et appliqué du spectacle à mon goût. La première partie (il y en a deux, séparées par un moment de silence) m'a laissé dubitatif. La musique de Brahms, au rythme lent et méditatif, était incarnée par une danse survoltée qui me faisait penser à du sport de combat. Certes, il n'y avait pas de contresens, simplement on avait le sentiment qu'à chaque note les danseurs effectuaient cinq mouvements. Le rythme de la musique et de la danse respectaient donc la même cadence, mais 5 fois plus rapidement dans la danse. Dans la deuxième partie, (après un court instant de silence), danse et musique se retrouvaient enfin en harmonie, mais la danse m'a donné alors l'impression qu'elle avait comme unique préoccupation de former de beaux tableaux qui me faisaient penser, parfois, à des compositions comme celle de ces soldats américains hissant le drapeau à Iowa immortalisée par Joe Rosenthal... Smile Mais bon, malgré mon peu d'intérêt pour l'ensemble de cette oeuvre, qui m'a paru trop réfléchie, trop composée, pas assez spontanée et naturelle, j'ai quand même beaucoup aimé l'interprétation de très haut niveau des danseurs et danseuses.

Shoot the Moon de Sol Leon et Paul Lightfoot
Le chef d'oeuvre de la soirée ! Une intensité émotionnelle exceptionnelle ! Ces trois appartements où se déroulaient des scènes de couples ou de solos étaient des lieux de solitude, d'obsession, d'étrangeté, (de folie ?), de déshumanisation (l'homme accroché au mur), de mort ? (l'homme accroché au mur... ou pendu ?). Tous ces êtres se cotoyant sans être ensemble donnaient l'impression d'avoir envie d'hurler leur envie d'exister (soulignée par la captation vidéo des corps et des visages projetée au dessus du décor). Cela m'a fait penser au cri de Munch. Admirable ! Je n'ai pas été le seul d'ailleurs à avoir été impressionné par cette oeuvre puisqu'elle a été longuement applaudie et ovationnée à la fin par le public debout dans la salle...

C'était hier, le vendredi 27 juin, une soirée que je n'oublierai pas, car une soirée d'exception par les oeuvres présentées et par la qualité impressionnante du NDT qui m'a donné une très forte envie d'aller le voir chez lui à la Haye.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Dim Juin 29, 2014 6:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nederlands Dans Theater
Jiří Kylián / Crystal Pite / Sol León et Paul Lightfoot
Théâtre national de Chaillot
20 juin 2014


En France, on aime bien les étiquettes. « Classique » ou « contemporain », Opéra ou Théâtre de la Ville, il faut choisir son camp et si, par malheur, l'on ne se soumet pas à l'impératif catégorique, la réalité du spectacle, foncièrement cloisonnée, se charge bien vite de nous y ramener. Avec le NDT, on est loin de ce genre de questionnement. La modernité n'est jamais ici une posture, pas plus que la beauté – cette « vieillerie » - n'y est un vain mot. L'excellence des danseurs – tous dotés d'une personnalité unique -, la qualité du répertoire – d'une qualité et d'une profondeur que l'on cherche bien vainement par chez nous –, le raffinement des mises en scène – belles à couper le souffle - viennent nous rappeler que c'est la danse seule, sortie enfin de ses catégories sclérosantes, qui importe et que l'on aime. Une fois n'est pas coutume, le NDT unit les amateurs, au lieu de les séparer.

La venue du NDT à Paris était à coup sûr l' « événement » – comme aiment à dire les médias - « à ne pas manquer » de ce printemps chorégraphique. La compagnie n'avait pas mis les pieds à Paris depuis 2006, année où elle avait été l'invitée de la saison de l'Opéra. Le programme faisait alors la part belle à l'oeuvre de Jiří Kylián, chorégraphe et directeur indissociable de l'identité de la compagnie, tout en donnant un petit aperçu des créations de Sol León et Paul Lightfoot, à présent en charge de la troupe. Une magnifique saison de retransmissions cinématographiques, hélas avortée faute de succès public, avait permis l'an dernier de découvrir les nouveaux chemins pris par la troupe, désormais libérée du maître Kylián.

Le programme de Chaillot 2014, en trois volets, séduit à la fois par son équilibre et par son sens aigu de la tension et de la progression émotionnelle. Tout en gardant un pied dans la tradition, il s'ancre dans le présent et esquisse le futur. D'une pièce à l'autre, on retrouve l'une des marques fondamentales du NDT, à savoir le soin extrême apporté aux éclairages et à la mise en scène, qui participent au moins autant que la musique et la danse à la beauté du spectacle. Ici, la diversité des danseurs, dont les corps, autant que les noms, reflètent les horizons variés d'où ils sont issus, n'est pas une idéologie produite par l'air du temps, elle participe d'une esthétique et d'une éthique, dans laquelle les individualités se fondent harmonieusement, sans pourtant jamais s'oublier. Il est du reste très rare de voir des danseurs « contemporains » dégager une telle puissance tellurienne et en même temps une telle légèreté, au point qu'ils en paraissent presque irréels. Oui, il y a quelque chose de profondément romantique dans cette compagnie.

Comme pour boucler la bouche, et ouvrir sur autre chose, c'est Mémoires d'oubliettes, une pièce surprenante chorégraphiée par Kylián pour dire adieu au NDT, qui ouvre la soirée. Mémoires d'oubliettes semble évoquer, de façon métaphorique, les obsessions qui travaillent la danse : la décomposition et la recomposition, l'oubli et la mémoire, la perte et la survie. Les lettres qui composent le titre, étalées sur le sombre rideau de scène inaugural, se dissolvent d'entrée pour former sous nos yeux d'autres mots. De l'ombre d'un second rideau, constitué de fils métalliques souples, surgissent, puis disparaissent, six créatures étranges, qui se lancent dans des solos ou des duos, aux allures d'esquisses interrompues. Le mouvement est à deux visages : tantôt métallique et tranchant, sinon grinçant, en plein accord avec les sonorités électroniques de Dirk Haubrich, tantôt souple et fluide, pris dans des effets de ralentis qu'on dirait presque orientaux. Mémoires d'oubliettes s'achève – dans la dérision? - par une projection de canettes vides, comme venues des cieux, qui viennent s'écraser bruyamment au sol.

A la pluie métallique clôturant Mémoires d'oubliettes succède la douce tempête de neige enveloppant Solo Echo. La pièce de Crystal Pite, nocturne contemporain, se déroule dans une espèce d'apesanteur, installant le spectateur dans une atmosphère onirique et cotonneuse, bercée par la musique de Brahms – une sonate pour piano et violoncelle. Dans les duos de la première partie, tout comme dans les ensembles, peut-être plus intéressants, de la seconde, les corps, à la fois souples et athlétiques, s'étirent à l'infini, entre portés aériens et chutes contrôlées, formant dans l'espace des lignes de toute beauté, qui privilégient souvent l'horizontalité. L'écriture se déploie, telle un souffle, comme si elle voulait renouer avec des forces élémentaires.

Après deux pièces plutôt impressionnistes et abstraites, Shoot the Moon tranche par son caractère réaliste, sinon démonstratif. Le dispositif scénique, conçu à partir d'un plateau tournant, donne à voir, successivement, trois pièces à l'intérieur d'une maison fantasmatique. Dans ces chambres ou ces salons pittoresquement bourgeois, aux murs tapissés de motifs inspirés des azulejos, c'est le drame du quotidien qui se joue et se rejoue, en une une espèce de ronde fatale, signifiée par la mise en scène. Seuls ou à deux, les êtres qu'ils abritent s'aiment et se déchirent, espèrent et souffrent, se retrouvent et se quittent – et tout recommence. Des caméras qui filment l'intimité des couples, d'élégants costumes de ville, une gestuelle et une thématique proches de l'univers de Mats Ek, un certain goût des portes et des fenêtres, et, pour couronner le tout, du Phil Glass... il y a là, franchement, beaucoup de déjà-vu, de déjà-entendu. Et pourtant, dans cette chorégraphie intense, tendue jusqu'au paroxysme de la rupture, la banalité s'élève à la hauteur du sublime. Un classique en somme.


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haydn
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MessagePosté le: Lun Juin 30, 2014 4:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La critique de Sophia est à présent en ligne sur le site de Dansomanie, illustrée des photos ad-hoc :



20 juin 2014 : Kylián / Pite / León & Lightfoot par le NDT au Théâtre de Chaillot (Paris)



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haydn
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MessagePosté le: Mar Nov 11, 2014 2:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Du 5 au 20 décembre 2014, la danseuse et chorégraphe Andrea Sitter (ancienne élève de l'école de danse du Bayerisches Staatsballett, à Munich, et installée en France depuis 25 ans), sera l'invitée du Théâtre National de Chaillot (Salle Maurice Béjart).




A l'affiche : "La cinquième positon, une chronique dansée", solo qu'Andrea Sitter interprétera elle-même.

Citation:
En puisant dans ce qui s'est librement imprimé en elle depuis le début de sa formation, Andrea Sitter raconte, dit et danse, en évoquant les chorégraphes qui ont marqué son parcours : Joseph Russillo, Anne-Marie Reynaud, Odile Azagury, Dominique Boivin, Jean Gaudin et François Raffinot.

Ce spectacle est un Tanzstück, une dentelle, une preuve, un poignard. Andrea Sitter exige d'elle-même et rend hommage.

La cinquième position.. est à la fois un affleurement, un point d'orgue, une résurgence et une rémanence.

La cinquième position.. commence avec un éclat de joie ou de peur, la mémoire en déchirure, une stridulence de silence avec un vol d'oiseaux électroniques dans une fête teutone. Est-ce Loreleï, sirène fatale qui chante et se délecte sur son rocher dans une traversée lente, métamorphose vers l'abstraction ? Marche déterminée vers Nijinski, une mosaïque vers cette folie. Il y a le doigt coupé du jour du mariage, la tête qui devient carrée, la tour de Babel, la peur de la nudité ; il y a paroles, témoignage, trophée et compliments, l'aveu des états d'âme. Une artiste allemande naïve et dure forant un chemin à travers la forêt de danses Tanzwald. Fée des neiges, elle reste sur pointes et respire de bonheur malgré tout. Le charme acéré d'un parcours dit, une cinquième position parfaite : talon droit devant les doigts de pied gauche et talon gauche derrière les doigts du pied droit.



La cinquième position, une chronique dansée

Textes, chorégraphie et interprétation : Andrea Sitter
Lumières et régie : Nicolas Prosper
Collaboration artistique : Philippe-Ahmed Braschi
Enregistrement sonore : Alexis Meier
Commande de micadanses, pour Faits d'hiver 2008
Production : Die Donau


Théâtre National de Chaillot / Salle Maurice Béjart

vendredi 5 décembre, 20h30

samedi 6 décembre, 20h30

mardi 9 décembre, 20h30

mercredi 10 décembre, 20h30

jeudi 11 décembre, 20h30

vendredi 12 décembre, 19h00

mercredi 17 décembre, 20h30

jeudi 18 décembre, 20h30

vendredi 19 décembre, 20h30

samedi 20 décembre, 17h00


A noter, pour les balletomanes aquitains, qu'Andrea Sitter sera le 31 et le 31 janvier à l'Opéra de Bordeaux pour une création, Encore heureux.



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hussein



Inscrit le: 06 Déc 2014
Messages: 1

MessagePosté le: Dim Déc 07, 2014 1:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce topic du forum a commencé lorsqu'il a été décidé que le Théatre National de Chaillot soit consacré à la danse contemporaine.

Je rattrape surement le débat avec beaucoup de retard, mais je m'intéresse justement en ce moment au travail de la créativité artistique dans les établissement dépendant du ministère de la culture et je voulais le faire à travers l'exemple de Chaillot et donc plus particulièrement de la danse contemporaine.

Malheureusement j'ai beau chercher, je n'arrive pas à trouver le "point de départ". C'est à dire que à part des articles de l'époque qui annoncent qu'Albanel décide de consacrer le TNC à la danse contemporaine, je ne trouve pas de déclaration du ministre ou du ministère, annonce publique ou autre. Pourtant, je crois comprendre que la mission du TNC comme tous les autres théâtres nationaux est fixée par décret du ministre. Je ne retrouve pas ce décret...
En gros, qu'est-ce qui nous prouve que Chaillot est consacré à la danse contemporaine à part l'orientation de facto depuis le changement de direction?

(PS : désolé si je fais dérailler le topic. Que les admins décident s'il convient de déplacer mon post vers un autre topic de ce forum.)


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Dim Déc 07, 2014 1:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bienvenue hussein

Le site Legifrance (Journal Officiel) donne la liste et les textes des décrèts concernant Chaillot et les autres théâtres relevant du Ministère de la culture, mais aucun ne concerne vraiment la danse contemporaine (cela dit, Chaillot ne programme pas que de la danse, le théâtre dramatique y a toujours droit de cité) :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichSarde.do?reprise=true&page=1&idSarde=SARDOBJT000007104539

Sinon, il vous est toujours possible de contacter directement l'administration du Théâtre de Chaillot ou le Ministère de la Culture.



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tuano



Inscrit le: 27 Mar 2008
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Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Déc 18, 2014 1:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

Promo intéressante : spectacle à Chaillot pour un tout petit peu moins cher que le plein tarif mais avec en bonus du champagne et une croisière sur la Seine.

http://www.vedettesdeparis.fr/1/fr/147/croisiere-et-decadance-au-theatre-de-chaillot.html


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