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Angela
Inscrit le: 29 Avr 2011 Messages: 172
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Angela
Inscrit le: 29 Avr 2011 Messages: 172
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Posté le: Jeu Juil 05, 2012 9:07 am Sujet du message: |
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A new Onegin for Stuttgart: British principal dancer Alexander Jones will debut in the role on July 14th, taking over from an injured Filip Barankiewicz
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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Posté le: Mer Aoû 01, 2012 12:04 pm Sujet du message: |
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Evan McKie se fait journaliste, et livre, dans le dernier numéro de Dance Magazine (publication dont il est membre du conseil d'administration en qualité d'"expert"), un article consacré à cinq interprètes du rôle de Tatiana dans Onéguine :
- Alicia Amatrian (Stuttgarter Ballett)
- Xiao Nan Yu (Ballet National du Canada)
- Maria Kochetkova (San Francisco Ballet)
- Julie Kent (American Ballet Theatre)
- Aurélie Dupont (Ballet de l'Opéra de Paris)
Article à télécharger au format Pdf sur le site du Ballet National du Canada :
Turning into Tatiana, par Evan McKie |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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Posté le: Lun Aoû 06, 2012 9:03 pm Sujet du message: |
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Les Stuttgarter Nachrichten viennent d'annoncer le décès de Richard Cragun. Le danseur, né le 5 octobre 1944 à Sacramento, en Californie, fut engagé en 1962 au Ballet de Stuttgart, où il devint l’interprète-fétiche de John Cranko qui était alors directeur de la célèbre compagnie allemande.
Cragun créa de nombreux ballets de Cranko, notamment L'Estro armonico (1963), Opus 1 (1965), Mozart Concerto (1966), Présence (1968), Brouillards (1970), Le Poème de l'extase (1970), Carmen (1971), Initials R.B.M.E. (1972), Traces (1973), et surtout le rôle de Petrucchio, dans La Mégère apprivoisée (1969), ballet que Cranko lui avait dédié comme un cadeau personnel.
Richard Cragun fut aussi le premier interprète de plusieurs ballets prestigieux de John Neumeier (lui-même ancien danseur au Ballet de Stuttgart, à l'époque de Cranko), notamment La Dame aux camélias et A Streetcar Named Desire (Un Tramway nommé Désir). Il était le partenaire privilégié de Marcia Haydée, dont, selon l'article des Stuttgarter Nachrichten, il a, sur son lit de mort, réclamé la présence.
Richard Cragun s'était installé en 2001 à Rio de Janerio, où il avait pris la direction du ballet du Teatro Municipal, et fondé, avec son compagnon, le danseur brésilien Roberto de Oliveira, une troupe contemporaine, "De Anima".
Ballett-Legende Cragun ist tot, par Julia Lutzeyer (Stuttgarter Nachrichten). |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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ChristianG
Inscrit le: 11 Mar 2013 Messages: 3 Localisation: Saint-Cloud
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Ven Juil 26, 2013 1:59 pm Sujet du message: |
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Othello
Chorégraphie, décors et costumes : John Neumeier
Musique : Naná Vasconcelos, Arvo Pärt, Alfred Schnittke, musique de la Renaissance
Avec :
Damiano Pettenella, Othello
Miriam Kucerova, Desdemona
Marijn Rademaker, Iago
Sue Jin Kang, Emilia
Daniel Camargo, Cassio
Nikolay Godunov, Brabantio
Alessandra Tognoloni, Bianca
Arman Zazyan, Un guerrier sauvage
Ballet de Stuttgart
Orchestre National de Stuttgart
Wolfgang Heinz
Stuttgart, Opernhaus, 23 et 24 juillet 2013
Loué soit Shakespeare ! Que serait l’histoire du ballet dans la 2e moitié du XXe siècle sans l’énigmatique dramaturge élisabéthain ? John Cranko, le maître indépassable du Ballet de Stuttgart, a comme beaucoup d’autres sacrifié au culte, avec Roméo et Juliette ou La mégère apprivoisée, à tel point qu’on pourrait craindre, en venant assister à Stuttgart à une reprise d’Othello de Neumeier, de se trouver en terrain un peu trop connu. Ce serait une erreur : ce ballet créé en 1985, arrivé à Stuttgart en 2008, est tout sauf un produit de série, en renouvelant le genre du ballet narratif de manière particulièrement stimulante.
Alors que Verdi, en adaptant la pièce, avait choisi de se passer entièrement des épisodes vénitiens qui ouvrent la pièce, Neumeier choisit quant à lui de leur accorder une place presque égale. Venise avant l’entracte, Chypre après : la couleur locale, pourtant, n’y est qu’à peine une citation dans le décor ; et la musique choisie ici souligne ce dépaysement : c’est sur les rythmes efficaces des percussions de Naná Vasconcelos que s’ouvre le spectacle, et si on aurait aimé éviter les platitudes sentimentales d’Arvo Pärt et de Schnittke, elles ont du moins le mérite d’ouvrir des horizons insoupçonnés à la pièce.
Ce qui avait intéressé Neumeier dans Othello, est moins la jalousie et la paranoïa qu’elle produit chez Othello que l’impossibilité de connaître l’autre, que ce soit dans le bonheur amoureux ou dans le conflit final : naturellement, il sait créer d’admirables duos aériens pour l’amour d’Othello et de Desdémone, mais il souligne aussi les différences entre l’étranger toujours ramené à sa solitude et l’aristocrate élégante aux relations multiples. La jalousie est présente, mais celle de Iago presque plus encore que celle d’Othello. Iago est frustré du poste d’officier qu’il visait, mais ce n’est pas tant son ambition qui souffre que sa relation ardente à Othello. Venant faire répéter la pièce en 2008, Neumeier avait fait un choix étonnant pour ce rôle : Marijn Rademaker, physique juvénile, blondeur radieuse, visage d’ange, reste cinq ans plus tard la sensation de la soirée. Il n’y a que chez les plus grands qu’interprétation et technique sont à ce point indissociables : on ne sait pas ce qu’il y a ici de plus admirable de la saltation féline ou des jeux de mains et de regards. Son solo à la fin de la première partie, où il commence par rejouer seul la scène où il a demandé sans succès le poste d’officier rêvé à Othello, avant de passer progressivement du dépit à la préparation diligente de sa vengeance avant de réduire sa femme Emilia (Sue Jin Kang, l’une des figures de proues de la troupe de Stuttgart depuis longtemps) à la servilité est à couper le souffle. L’interprète fait corps avec la chorégraphie et délivre un portrait du personnage à la fois limpide et à mille lieues de toute caricature. Le second acte décrit sa prise de contrôle non seulement sur Othello, mais aussi sur le monde qui l’entoure.
Sa relation avec Othello est marquée par une figure familière chez Neumeier, celle du double qu’on retrouve notamment dans Illusions. Comme un lac des cygnes ; le plus fort ici est qu’à travers les raffinements de la vengeance perce toujours – par la chorégraphie comme par le talent de Rademaker – l’attachement viscéral de Iago pour sa victime. Damiano Pettenella, qui faisait ses débuts dans le rôle-titre, est en beau ténébreux un contraste idéal pour ce Iago : son interprétation très intériorisée, qui illustre admirablement la manière dont son personnage reste toujours un marginal qui observe le monde qui l’entoure avec la prudence d’un équilibriste au bord de l’abîme. Sa partenaire Miriam Kacerova réussit à exister dans ce monde d’hommes, avec un regard lumineux qui ne séduit pas qu’Othello et une maîtrise aristocratique entre parfaitement dans le propos de Neumeier : loin de tous les couples interchangeables d’une bonne partie du répertoire classique et néo-classique, on voit bien ici comment l’amour de ce couple est le produit de différences infranchissables. Les photos de répétition du programme laissent entendre que leur partenariat n’était pas prévu à l’origine : le défi est relevé avec brio, et même si aucun des deux n’est au sommet de la hiérarchie de la troupe, on ne pouvait rêver mieux pour découvrir ce ballet.
Le corps de ballet assez réduit (10 Vénitiens, 5 soldats et un trio féminin) permet à Neumeier et aux danseurs de mettre en avant l’individualité de chacun – entre l’innocence des scènes vénitiennes et les spectres du cauchemar où Othello voit sa Desdémone entre les bras de Cassio, l’énergie et la précision frappe chez ces danseurs qui ont bien compris qu’on n’attendait pas d’eux que des pas. Triomphe assuré dans une salle qui, comme toujours pour le Ballet de Stuttgart, malgré les températures extérieures et malgré la fin de saison qui approche, est remplie au maximum de sa capacité.[/b]
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Ingrid
Inscrit le: 18 Fév 2006 Messages: 195
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Posté le: Ven Juil 26, 2013 9:33 pm Sujet du message: |
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Nabucco, pas de coupure d’électricité à la gare principale à côté ? J’y étais il y a une semaine pour assister à Francesca da Rimini - Sergej Rachmaninov (magnifique !), et le concert a du commencer avec ¾ heure de retard : la circulation de train interrompue, les choristes + musiciens n’ont pas pu arriver à temps !
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Sam Juil 27, 2013 10:50 am Sujet du message: |
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Ah non, eau, gaz et électricité à tous les étages... La climatisation fonctionnant parfaitement dans ce théâtre pourtant (fraîchement) centenaire est un bonheur en ces mois d'été. Je m'en souviendrai l'été prochain pour le très intéressant nouveau Tristan...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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Posté le: Jeu Aoû 22, 2013 2:52 pm Sujet du message: |
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Le modèle allemand a aussi du plomb dans l'aile, apparemment. Comme cela a déjà été évoqué, les coûts de rénovation de l'Opéra de Stuttgart et de la John Cranko Schule, qui doit s'installer dans un bâtiment neuf, pulvérisent des records.
Pour la seule école de danse, le devis initial de 32 millions d'euros a été dépassé de 18 millions (+60%, une paille...), et la douloureuse, que la ville de Stuttgart et le land (région) de Bade-Wurtemberg tentent de se refiler mutuellement, atteint maintenant 50 millions.
John-Cranko-SchuleFreie Wähler fordern neue Suche für Ballett par Konstantin Schwarz (ZVW)
Citation: |
Stuttgart - Der Neubau der John-Cranko-Ballettschule am Urbansplatz wird allein die Stadt voraussichtlich neun Millionen Euro mehr kosten als zunächst angenommen. Statt 32 rechnet das Land als Bauherr mit rund 50 Millionen Euro. Angesichts dieser hohen Mehrkosten fordern die Freien Wähler im Gemeinderat, einen leichter bebaubaren Standort zu untersuchen. Die Landesregierung poche nach dem alten Theatervertrag auf die hälftige Mitfinanzierung der Stadt. |
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Jeu Aoû 22, 2013 9:49 pm Sujet du message: |
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Haydn, avez-vous eu mon mail à propos d'Othello?
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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Posté le: Jeu Aoû 22, 2013 9:57 pm Sujet du message: |
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C'est bon je viens de le voir! |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26523
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