Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
Posté le: Lun Nov 15, 2004 10:12 pm Sujet du message: |
|
|
Angelin Preljocaj met également une biographie de Sylvain Groud sur le site de sa compagnie, mais apparement seulement en version anglaise.
Vous pouvez la consulter en cliquant ICI
|
|
Revenir en haut |
|
Nina
Inscrit le: 06 Mar 2004 Messages: 27
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
|
Revenir en haut |
|
Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003 Messages: 982 Localisation: Paris
|
Posté le: Dim Nov 21, 2004 8:03 pm Sujet du message: |
|
|
Dernière cet après-midi.
Quel bonheur de vivre à Paris et de pouvoir dans un WE voir et la Belle et Preljocaj, ou plutôt revoir (le porte-monnaie est moins heureux...)
Le Songe de Médée a pris une dimension encore plus "chef d'oeuvresque" que la première fois. Est-ce la deuxième distribution qui surpasse la première, les légères modifications que j'ai cru percevoir ou le simple fait d'y découvrir sous un autre angle d' autres facettes de cette géniale chorégraphie ?
Par contre "ceci est mon corps" m'est apparu comme ennuyeux et terriblement long.
La salle était pleine dans les catégories de la "France d'en bas" mais peu dense au parterre... Très chaleureux accueil du public.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
Posté le: Dim Nov 21, 2004 8:14 pm Sujet du message: |
|
|
J'ai pris plaisir à revoir Ceci est mon corps, que j'avais moyennement apprécié lors de la première. Mais ce ballet gagne vraiment à être vu d'une place située très près de la scène, car on n'y découvre une foultitude de détails qui, autrement, échappent totalement au spectateur. En ce qui concerne les distributions, dans la seconde, je trouve le travail effectué par Alice Renavand en Créüse absolument admirable, et elle s'accorde extrêmement bien avec Laurent Hilaire. Dans la première distribution, il y avait évidemment la présence extraordinaire de Marie-Agnès Gillot, et Wilfried Romoli, dont on ne louera jamais assez l'intelligence du jeu théâtral.
|
|
Revenir en haut |
|
Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003 Messages: 982 Localisation: Paris
|
Posté le: Dim Nov 21, 2004 8:35 pm Sujet du message: |
|
|
Nous sommes évidemment à des niveaux stratosphériques entre les deux distributions de Médée. La première m'a semblé plus théatrale, la seconde plus dansée. Mais bon, on reste dans l'ordre du sublime...
Quant à "Ceci est mon corps", depuis l'Amphithéâtre, on pouvait s'ennuyer sec. Donc la place dans le théâtre a une évidente importance, mais pas seulement... Médée reste quand même très supérieur.
|
|
Revenir en haut |
|
Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003 Messages: 982 Localisation: Paris
|
|
Revenir en haut |
|
elise
Inscrit le: 29 Sep 2004 Messages: 150
|
Posté le: Dim Nov 28, 2004 11:35 am Sujet du message: |
|
|
je n'ai pas de télévision !!
pouvez vous Pierre , nous parler de la prestation de Pech ( avait il le rôle du Prince ?) lors de sa nomination car je n'y étais pas et votre sentiment m'interesse, merci
_________________ elise
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
|
Revenir en haut |
|
Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003 Messages: 982 Localisation: Paris
|
Posté le: Dim Nov 28, 2004 11:59 am Sujet du message: |
|
|
Heu désolé Elise, mais j'ai réagi tel un basique suporter de football, parceque je trouve, en tant que modeste spectateur assidu du BONP, que Benjamin Pech est tout à fait éligible à la consécration suprême, mais rien de tel n'est accompli à ce jour.
Il y a un an, nous avions sur ce forum, et sous l'autorité de notre hôte, "poussé" de la même façon le cas Marie-Agnès Gillot. Et puis pof, le miracle s'est produit...
On peut rêver non ? 
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
|
Revenir en haut |
|
elise
Inscrit le: 29 Sep 2004 Messages: 150
|
Posté le: Dim Nov 28, 2004 12:15 pm Sujet du message: |
|
|
j'ai en effet pensé que vous étiez très Heureux , Pierre, d'une telle nomination
j'ai bien enregistré vos modes de réactions depuis que je connais ce forum et j'avoue avoir été étonnée que vous soyez le seul à m'en parler ...mais tout cela reste sympathique
et du Bonheur pour Pech
_________________ elise
|
|
Revenir en haut |
|
Azulynn
Inscrit le: 13 Nov 2004 Messages: 659
|
Posté le: Dim Nov 28, 2004 12:44 pm Sujet du message: |
|
|
J'ai vu la soirée Dance Celebration - Preljocaj hier soir.
Je n'ai pas trop apprécié l'extrait de Metapolis, de Flamand, qui abuse de la vidéo et autres effets de scène au détriment - à mon avis - de la chorégraphie. Je dois préciser que je suis loin d'être une fan des chorégraphes contemporains à l'extrême ; mais ça ne m'a pas beaucoup intéressée, et je regrette un peu que M. Flamand reprenne le ballet de Marseille, ça ne me semble pas être du niveau que devrait avoir cette compagnie... Sans même parler du classique.
J'ai par contre beaucoup aimé Wayne McGregor, le chorégraphe anglais, avec ses Polar Sequences. Il danse lui-même la première partie, puis laisse la place à des couples ; je trouve qu'il a trouvé un langage dansé très personnel, quasi-viscéral, qui m'a touchée. Les gestes sont amples, rapides, la musique assez violente. Vraiment une belle pièce, superbement exécutée, très sombre.
Etait ensuite programmé Homo sacer, de Christoph Winckler, une chorégraphie sur les camps principalement. Le soliste (censé représenter un homme asocial, mal en société, si j'ai bien compris l'interview du chorégraphe) était vraiment superbe, et la chorégraphie rendait tout à fait le caractère de l'homme. J'ai moins accroché avec les passages en groupe, mais le final avec le soliste seul était très touchant, très fragile entre les mouvements mécaniques...
Enfin Preljocaj a présenté son Sacre du Printemps ; je précise que c'est le seul Sacre que j'aie vu de ma vie... Les danseurs du Ballet Preljocaj sont absolument excellents. La tension physique est dansée d'une manière incroyable, comme le désir, la crainte. Je n'ai pas de point de comparaison, mais je trouve que c'est une belle oeuvre ; même la nudité de l'Elue à la fin ne m'a pas semblé choquante, elle était au contraire naturelle, dansée, la danseuse en jouait de manière admirable. Dommage que la réalisation se soit si souvent attardée sur une ou deux personnes, peut-être, car les scènes d'ensemble, de désordre étaient très belles.
En somme, une soirée qui reste mitigée, mais intéressante, je ne connaissais absolument pas le travail des trois premiers chorégraphes. L'unité des oeuvres (Preljocaj a choisi, dit-il, des gens qui partagent sa vision des choses...) est à la fois un bien et un mal : certes, pas de chocs ou de trop gros décalages, mais la diversité de Dance Celebration 1 était parfois autrement plus enrichissante (je pense au Nijinski de Neumeier, ou à Darcey Bussell et Jonathan Cope que j'ai trouvés sublimes, dans un style plus néo-classique...).
(un autre topic à ce sujet ou...?)
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
Posté le: Dim Nov 28, 2004 12:48 pm Sujet du message: |
|
|
Merci Azulynn pour ce compte-rendu qui va éclairer l'homme de Cro-Magnon que je suis, toujours dépourvu de télévision!
Et vous pouvez vous-même créer un nouveau sujet de discussion si vous le souhaîtez, ce n'est nullement un privilège réservé aux modérateurs!
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
Posté le: Ven Déc 03, 2004 2:54 pm Sujet du message: |
|
|
Toujours un peu après la bataille, la citique d'Olivier Brunel, dans le Quotidien du médecin, qui n'a manifestement pas trop aimé le Songe de Médée :
Citation: |
Inspirée en raccourci du mythe grec de Médée et de l'épisode de l'infanticide, ce « Songe de Médée » présente une version tronquée de la légende, réduisant la cause de son meurtre à l'infidélité de Jason avec Créüse, fille de Créon, la banalisant de fait. Tout débute comme dans un rêve : l'épisode de Médée bonne mère est distingué et charmant, utilisant un vocabulaire raffiné, quasi classique, puis de développement en développement, non sans quelques longueurs, arrive le cauchemar. On a du mal à croire à cette fin grand guignolesque. |
L'article d'Olivier Brunel est ICI
|
|
Revenir en haut |
|
|