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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Posté le: Lun Mar 14, 2016 10:31 pm Sujet du message: |
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Des extraits du ballet pour illustrer la critique de Sophie Jouve sur Culture Box.
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Celi
Inscrit le: 07 Avr 2008 Messages: 84 Localisation: Paris 11
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Posté le: Mar Mar 15, 2016 9:43 am Sujet du message: |
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C'est le retour sur scène de M. Gaudion non ? ça faisait longtemps...
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Bernard45
Inscrit le: 06 Avr 2008 Messages: 498 Localisation: Orléans
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Posté le: Mar Mar 15, 2016 1:59 pm Sujet du message: |
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J’étais à Garnier lundi soir. Et désolé pour celles et ceux qui ne veulent pas y aller, ou qui sont sortis désabusés, mais j’ai été personnellement ravi de ma soirée. Mais plus de forêt enneigée dans les escaliers !
Les nostalgiques des cloisons dans les loges de face auront dû être ravis : celles des premières, au centre, avaient fait leur réapparition, caméra oblige. La représentation a effectivement été filmée, ce qui augure sans doute un DVD dans quelques mois. Est-ce la raison pour laquelle Stéphane Lissner était présent, supervisant l’ensemble et n’hésitant pas à intervenir pour un détail, je ne sais.
Au micro sur scène, on annonce Sonya Yoncheva souffrante (dépit chez les spectateurs), pour aussitôt préciser qu’elle chantera néanmoins (applaudissements chez les spectateurs, même s’ils ne sont pas venus exclusivement pour elle, comme à Bastille récemment pour écouter Netrebko).
J’ai apprécié l’opéra de Tchaikowski, qui m’a beaucoup touché. Alors, certes, on comprend difficilement qu’un Duc de Bourgogne se rendant à la cour du Roi de Provence, y rencontre René coiffé d’une chapka. Il m’a aussi semblé que le compositeur russe avait un peu bâclé la fin, soit ! Mais j’ai apprécié à leur juste valeur, la voix de basse d’Alexander Tsymbalyuk, celle du ténor Arnold Rutkowski dans le rôle de Vaudémont, peut-être un peu légère, et bien sûr Sonya Yoncheva qu’on ne présente plus : même souffrante, sa voix est exceptionnelle ! Mais pourquoi donc faut-il, tant à Garnier qu’à Bastille, placer le surtitrage à une telle hauteur !
Tcherniakov a su fort habilement lier l’opéra au ballet en faisant intervenir Marie dans les dernières minutes de l’opéra, puis en faisant applaudir les chanteurs par les danseurs : le public se prêtant au jeu, finit par applaudir lui aussi. Astucieuse trouvaille de metteur en scène. Venons-en donc au ballet ! Tout d’abord, et je le précise aux futurs spectateurs, oublier totalement la version classique (et donc celle de Noureiev à Paris) est d’une totale évidence, même si c’est difficile, je sais…
J’ai adoré l’anniversaire de Marie, chorégraphié par Pita. On m’objectera qu’il y a bien peu de danse… Et alors ? C’est absolument réjouissant, voire jouissif, et les danseurs donnent vraiment le sentiment de s’amuser sur scène.
Puis vient la nuit de Lock. J’avais déjà vu de ce chorégraphe, Andréauria que j’avais adoré. Et Lock ne m’a pas déçu hier soir. Il semble bien que sa danseuse préférée soit Alice Renavand (elle dansait déjà Andréauria). L’Étoile est tout bonnement fabuleuse, sa gestuelle ultra rapide et si compliquée fait véritablement merveille. Je sens d’ailleurs que je vais devenir un fan de Lock, tant il m’a ensuite ébloui dans divertissement, ce qu’on appelle les danses de caractère, même si je suis resté sur ma faim dans la forêt, où j’ai moins adhéré au propos.
Cherkaoui m’a semblé plus inégal. Ses pas de deux sont très réussis, notamment le dernier avec Marion Barbeau et l’Étoile Stéphane Bullion (qui semble sorti du placard !), la valse des flocons est une merveille, surtout du point de vue de la scénographie, laquelle n’est sans point sortie de son imagination, mais plutôt de celle de Tcherniakov ; ceci dit, celle des fleurs m’a semblé d’une banalité confondante. Dommage ! Enfin, pour terminer, ce qu’on appelle dans la chorégraphie classique la variation de la Fée Dragée, on a beau s’astreindre à ignorer celle de Noureiev, on pense forcément à ce morceau d’anthologie. Là, Cherkaoui ne joue pas dans la même cour. C’est beau ce que fait Marion Barbeau, mais cela reste bien en deçà, même s’il ne faut pas comparer.
Pas de huées, pas de sifflets lors des saluts où chanteurs et danseurs se présentent ensemble sur la scène. Les applaudissements furent chaleureux, Tcherniakov refusant de s’avancer seul devant le public, peut-être a-t-il été échaudé auparavant, en restant sagement noyé dans la chaîne des artistes.
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Ornella
Inscrit le: 03 Mai 2013 Messages: 363 Localisation: Versailles
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Gonfu
Inscrit le: 10 Juin 2011 Messages: 87
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Bernard45
Inscrit le: 06 Avr 2008 Messages: 498 Localisation: Orléans
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Posté le: Mar Mar 15, 2016 3:49 pm Sujet du message: |
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Si j'avais lu ce qui est enfoui au milieu d'un tas de logos des "mécènes et partenaires" de l'ONP !
- Retransmission dans les cinémas UGC et indépendants le 17 mars en direct
- sur Culturebox à partir du 18 mars
- ultérieurement sur France 3
- Iolanta sur France Musique le 26 mars à 19 h
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Ven Mar 18, 2016 9:31 am Sujet du message: |
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Apparemment le spectacle Iolanta / Casse-Noisette devrait être repris lors de la saison 2017-2018 à l'Opéra de Paris. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Ven Mar 18, 2016 2:29 pm Sujet du message: |
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Critique exclusivement laudative envers Tcherniakov dans Libération, mais quelques réserves sur les chorégraphies :
Tcherniakov refuse la légèreté du flocon pour privilégier la force d’arrêt du vent et du givre. Cherkaoui s’en charge. Il chorégraphie ensuite la célèbre valse, en non plus trois mais quatre temps de l’évolution personnelle et familiale : couples jeunes, mûrs, vieux, croulants, avec des enfants qui passent… beau comme une pub engluée dans une grâce facile.
Les propositions se révèlent de qualités inégales, le papier peint cède la place à la vidéo, la monomanie du saccadé chère à Lock brise les nerfs des plus patients, mais la puissance du spectacle est de fondre ces situations différentes d’opéra et de ballets dans une continuité dramatique et musicale qui leur est supérieure et qui tire sa cohérence d’un désenchantement progressif.
«Iolanta» et «Casse-Noisette» fondus au noir, par Guillaume Tion (Libération) |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Ven Mar 18, 2016 2:56 pm Sujet du message: |
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Le Monde, lui, ne s'embarrasse même pas de réserves :
Autant Iolanta offre un traitement scénique sobre, enclavé dans un petit salon blanc, autant Casse-Noisette, saisissant de part en part, explose le cadre théâtral, mental, terrestre jusqu'à oser la catastrophe cosmique. Soufflée par une armada technologique -projections de films, effets spéciaux, lumières électriques-, l'imagination de Tcherniakov enclenche la spirale psy-fantastique du conte d'Hoffmann en allant au bout du cauchemar et du cataclysme. Férocité des liens maternels, mort, guerre, destruction, le songe érotique de Marie est peuplé d'horreurs comme autant de prémonitions.
[...]
L'ampleur aiguë de la relecture de Dmitri Tcherniakov, dont la tendance grand spectacle ne sacrifie rien à la justesse de l'histoire, trouve un appui épatant dans son parti pris chorégraphique. En distribuant les différents tableaux du ballet à trois artistes aussi disparates que le Portugais Arthur Pita, le Canadien Edouard Lock et le Belge Sidi Larbi Cherkaoui, il exacerbe la violence accidentée du rêve-cauchemar de Marie. Le geste théâtral de Pita dans la fiesta d'anniversaire, les coups de griffes robotiques de Lock, les volutes acrobatiques de Cherkaoui se télescopent comme les décrochages rapides de l'inconscient, les torsions sèches de l'imaginaire.
Tchaïkovski, sur un divan à deux places, par Rosita Boisseau et Marie-Aude Roux (Le Monde) |
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Ambrine
Inscrit le: 10 Déc 2008 Messages: 297
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Posté le: Ven Mar 18, 2016 3:24 pm Sujet du message: |
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J’ai choisi la découverte cinéma, moins onéreuse que Garnier pour ce spectacle totalement inconnu et risqué.
Le moins : placement impossible dans une salle archi comble.
Le plus : visibilité totale partout.
Le moins : le chef pendant l’interview du premier entracte a révélé le dénouement de l’opéra !
Le plus : les propos assurés de Stephane Bullion, hésitants mais charmants de Marion Barbeau.
Concernant le spectacle dans son entièreté, j’ai été moi aussi déçue.
D’abord parce que l’incohérence est chez moi rédhibitoire quel que soit l’art.
L’invraisemblance (recouvrer la vue par la seule force de la volonté en une séance de soins alors qu’on est aveugle depuis l’enfance …) ne me gêne pas. Elle est de mise dans les contes et les fictions mais encore faut-il qu’elle ait un sens. Aussi comme l’a justement fait remarquer Haydn, lorsque les sous-titres évoquent des jardins en lieu et place du salon sous nos yeux, j’ai le sentiment qu’on me prend un peu pour une pomme.
Cela étant dit, j’ai préféré au ballet l’opéra dont le livret est quand même très cucul.
Le cucul bien raconté peut être appréciable. Disons donc qu’il s’agit ici d’un cucul bien chanté notamment par une Sonya Yoncheva inspirée.
Quant au ballet …
J’ai dû m’assoupir un bon moment puisque je n’ai absolument rien vu de la valse des fleurs.
J’en suis croyez-moi mortifiée (même si certains spectateurs sont allés se coucher directement puisqu’ils ont quitté la salle après le second entracte).
J’ai tenu l’anniversaire, la chute de la maison et les décombres, le pas de deux mais les poupées géantes au second acte m’ont hélas été fatales.
J’ai dû reprendre connaissance (à vérifier) avec la météorite.
Voici résumé tout l’effet soporifique que m’a fait ce ballet dont je ne peux retranscrire, compte-tenu des circonstances, que ce ressenti navrant.
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Idamante
Inscrit le: 29 Nov 2015 Messages: 60
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Posté le: Ven Mar 18, 2016 7:28 pm Sujet du message: |
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Une soirée qui vous secoue et vous ennuie tour à tour. Ce 17 mars , il y avait au départ de l’intérêt pour le projet, puis une certaine admiration pour la façon dont le maître d’oeuvre noue les fils de l’opéra au ballet et vice-versa. A cet égard la fin de Iolanta et le début de la scène d’anniversaire sont un très beau moment de théâtre dans le théâtre .La transposition de l’opéra féerie vers l’intérieur bourgeois passe d’autant plus aisément que l’orchestration de Iolanta témoigne , me semble-t-il, d’une certaine lourdeur ( fin du dernier acte !) qu’on ne retrouve jamais dans Casse-Noisette . Le plateau vocal était très séduisant et réussissait à nous faire croire à l’esprit de troupe , au delà de la soprano vedette ( délicieuse). Quelques graves équeutés par çi, quelques effets dramatiques ( trop) appuyés par là ( volonté du metteur en scène ? ) . Mais peu importe quand il nous est donné d’entendre la merveilleuse chanson du médecin maure … https://youtu.be/_sFjeALOtg0?t=30m20s ( Merci Haydn pour cette version de 1963 : . Dommage seulement de ne pas entendre dans ce rôle , le baryton sublime de Pavel Lisitsian ( ici dans le rôle de Roger) qui , avec sa ligne de chant exceptionnelle nourrie de technique bel-cantiste ( si rare chez les voix graves russes ) nous aurait fait passer d’autres frissons dans les veines !) .
Plongés dans cette histoire de lumière, on se prend tout d’un coup à regretter celle, blanche, brutale et impitoyable mais surtout uniforme de l’intérieur des Stalhbaum . C’est pourquoi , après l’aimable jeu des chaises musicales et de saute-mouton ( non, en fait . Pourquoi, non ? ) qui amusait plus les danseurs que la salle ( oh, la pesanteur du silence !) , la brutale disparition de ce monde futile , avec ses effets spéciaux et l’étonnant pas de deux dans les décombres nous emmenait sur un point d’orgue discutable mais vraiment étonnant . A l’entracte les avis étaient partagés mais donnaient lieu , dans notre loge, à d’intéressants échanges entre inconnus .
Hélas, tout se dégrade à la reprise du spectacle . « Ce sont des Pokémons » m’a soufflé mon voisin. Pour mieux rajouter un instant après « Non, il y a aussi des Play-Mobil pour les gens de ma génération « . « Waouh, la belle danse de l’ ours rose « ( assis par terre croisant et décroisant ses mains sur son ventre ) . Quelques heures après, je n’ai déjà plus aucun souvenir de la chorégraphie d’Edouard Lock, heurtée, répétitive, aléatoirement posée sur la musique, fadasse ( IMHO) et attendue ( la danse chinoise: « Regardez bien comme je dénonce cet ethnocentrisme européen arrogant en appuyant sur des effets comiques grossiers … » du sens, du sur-sens, du sur-sur-sens ? ... On s’ennuie. .
Du coup, on regarde et écoute l’orchestre , la direction distanciée et précise d’Alain Altinoglu . La aussi le refus du merveilleux qui suinte pourtant de la musique . Mais cette réserve s’efface car cette direction d’orchestre sert le propos du metteur en scène jusqu’au bout. Stridences à l’orchestre sur la fin, voulues , peut-être , mais mon voisin n’a pu s’empêcher de murmurer lors de l’explosion de la météorite , « Trop déçu ! » d’un air navré qui nous a fait tous éclater d’un rire silencieux . Propice à regarder le dernier PDD ? Beau moment de danse qui a permis d’avoir encore envie d’applaudir les protagonistes et leur double , au rideau final ...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Ven Mar 18, 2016 8:03 pm Sujet du message: |
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Merci Idamante pour cette première intervention et bienvenue parmi nous.
Personnellement, j'ai bien aimé la direction d'Alain Altinoglu dans Iolanta, mais Casse-Noisette m'a laissé plus circonspect, musicalement parlant. |
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Stefania
Inscrit le: 15 Fév 2015 Messages: 106
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Posté le: Jeu Mar 24, 2016 10:30 pm Sujet du message: |
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J'arrive encore une fois un peu après la bataille pour signaler que la soirée Iolanta/Casse-Noisettes a été passée en revue le 17 mars dernier dans l'émission La Dispute sur France Culture où il est à nouveau question de l'ingéniosité de la transition entre l'opéra et le ballet, de l’hétérogénéité des chorégraphies ou du caractère anecdotique du tableau confié à Anthony Pita.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Posté le: Sam Mar 26, 2016 10:11 am Sujet du message: |
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Raphaël de Gubernatis sauve Pita du "ratage monumental" qu'est selon lui Casse-noisette et exécute Lock et Cherkaoui - "deux faiseurs" - dans L'Obs.
C'est peu ou prou la même consternation dans le Financial Times et dans Télérama - les articles sont plus anciens, mais n'avaient pas été signalés.
A propos, le spectacle est disponible en ligne depuis hier soir sur Culture Box.
Dernière édition par sophia le Dim Mar 27, 2016 7:05 pm; édité 1 fois |
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rothbart
Inscrit le: 09 Avr 2008 Messages: 424
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Posté le: Sam Mar 26, 2016 11:04 am Sujet du message: |
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J'ai vu hier cette fameuse soirée dont j'attendais tant. D'une part parce que j'adore Tchaïkovski, d'autre part parce que je pouvais découvrir Iolanta, ensuite parce que voir un nouveau Casse noisette m'intéressait.
Autant l'opéra m'a séduit, ne serait-ce que par la musique. Très belle interprétation des chanteurs, Yoncheva en tête. Quelques réserves sur le ténor qui a tendance à gueuler dans le fameux duo et a du mal à tenir. Le huis clos conçu par Tcherniakov fonctionne, même s'il est un peu tiré par les cheveux et sans rapport avec le livret. Beaucoup d'excès dans le jeu et de grimaces malgré tout dans l'esprit de l'Onéguine vu à Garnier il y a quelques années.
Autant le Casse-noisette est une horreur absolue.
Déjà la transition ne fonctionne pas, je passe la coupure de l'opéra brutale afin d'écouler du champagne, mais franchement, alors que tout le monde a envie d'applaudir les chanteurs, nous coller l'ouverture du ballet avec des danseurs qui font du bruit sur la musique, c'est impossible. Du coup, plus personne ne sait s'il faut applaudir ou non mais la tendance est à la résignation.
La fête de Marie, qui est encore ce qu'il y a de moins laid ne reste tout de même qu'une potacherie ridicule dépourvue de toute élégance. Dans les versions dites traditionnelles, cela danse peu aussi mais il y a au moins la recherche d'une tenue, la création d'une atmosphère, là on se croirait à une fête de fin d'année d'école de danse... "Scaramouche" sur du Tchaïkovski.
Vient l'explosion, on aura une pensée émue pour les balayeurs de l'ONP qui doivent débarrasser la scène de plusieurs mètres cubes de polystyrènes.
La suite est pire que tout, une chorégraphie d'une vacuité totale, avec des gesticulations névralgiques et répétitives d'aliénés au milieu d'une forêt qui fait mal aux yeux ou au milieu de poupées géantes qui semblent sorties d'un cauchemar de manager de chez Disney. Bon j'exagère, j'ai beaucoup aimé les pingouins...
Qu'a-t-on besoin d'aller chercher Casse-noisette pour faire ça? Où est Hoffmann? Peut on faire dire n'importe quoi à une musique, à une oeuvre? On ne peut pas bien sûr. Moderniser, c'est trouver une approche nouvelle mais pertinente d'une oeuvre, là, on est dans la foire. C'est laid, c'est idiot, sans grâce. On a envie de hurler sa rage aux chorégraphes qui se ne se sont pas montrés (ils ont eu raison de se cacher). On n'a rien à dire aux danseurs, les pauvres, ils n'y sont pour rien là dedans. On est même obligés de les applaudir puisqu'on les fait saluer en binômes avec les chanteurs de l'opéra qu'on a enfin le droit d'applaudir.
Je suis ressorti bien amer. 200 Euros pour ça... J'entends encore une réflexion ridicule qui achève de m'exaspérer: "En tout cas, ça dépoussière bien Casse noisette!" Mais où était Casse noisette?
Dernière édition par rothbart le Sam Mar 26, 2016 11:23 am; édité 1 fois |
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