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sophia
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Sam Mar 05, 2016 11:57 am Sujet du message: |
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Roles principaux, par dates :
09 03 2016 19h00
Marie : Marion Barbeau
Vaudémont : Stéphane Bullion
11 03 2016 19h00
Marie : Marion Barbeau
Vaudémont : Stéphane Bullion
14 03 2016 19h00
Marie : Marion Barbeau
Vaudémont : Stéphane Bullion
17 03 2016 19h00
Marie : Marion Barbeau
Vaudémont : Stéphane Bullion
19 03 2016 19h00
Marie : Marion Barbeau
Vaudémont : Stéphane Bullion
21 03 2016 19h00
Marie : Marion Barbeau
Vaudémont : Stéphane Bullion
23 03 2016 19h00
Marie : Marine Ganio
Vaudémont : Julien Meyzindi
25 03 2016 19h00
Marie : Marion Barbeau
Vaudémont : Stéphane Bullion
26 03 2016 19h00
Marie : Marine Ganio
Vaudémont : Stéphane Bullion [recte]
28 03 2016 19h00
Marie : Marine Ganio
Vaudémont : Stéphane Bullion [recte]
30 03 2016 19h00
Marie : Marion Barbeau
Vaudémont : Stéphane Bullion
01 04 2016 19h30
Marie : Marine Ganio
Vaudémont : Julien Meyzindi
Attention, en raison de la durée du spectacle (4h05), toutes les représentations sauf celle du 01/04 (ce n'est pas un poisson!) débutent à 19h00 et non 19h30 |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Sam Mar 05, 2016 11:20 pm Sujet du message: |
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Avant d'affronter Tcherniakov et Tchaïkovski, une autre Iolanthe, signée Gilbert & Sullivan, les "Offenbach" anglais (souvent meilleurs au demeurant, question orchestration), avec cette pochade créée en 1882 au Savoy Theatre, une salle située dans le célèbre palace du Strand, à Londres (le directeur de l'établissement, Richard D'Oyly Carte, était également l'agent et le mécène de WS Gilbert et Arthur Sullivan) :
Sinon, pour rester dans quelque chose de plus "orthodoxe" - ça tombe bien, on est en Russie - , cet enregistrement, qui est l'une des versions "princeps" de Iolanta, réalisé en 1963 au Bolchoï (pardon à ElenaK, je la trahis au profit des moscovites!) sous la direction de Boris Khaïkine. Khaïkin a également laissé à la postérité un enregistrement absolument remarquable d'Eugène Onéguine, toujours avec le Bolchoï.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mer Mar 09, 2016 1:28 pm Sujet du message: |
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On soulève (légèrement) le voile dans Le Monde (pour abonnés) et le New York Times.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mer Mar 09, 2016 4:20 pm Sujet du message: |
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Heu pour le retrait du voile il va falloir patienter apparemment...
Iolanta / Casse-Noisette
En raison d’un mouvement de grève national interprofessionnel, la représentation de Iolanta/Casse-Noisette du mercredi 9 mars 2016 à 19h au Palais Garnier est remplacée par une version de concert (orchestre, artistes des chœurs et solistes, sans décors et sans costumes) du seul opéra Iolanta.
Un cocktail d’accueil sera servi dès 19h dans les espaces publics du Palais Garnier et la version de concert de Iolanta débutera à 20h.
La Direction de l’Opéra national de Paris présente ses excuses aux spectateurs, et remercie ceux qui choisiront d’assister à cette soirée.
Aux spectateurs qui assisteront à cette version de concert et en compensation des désagréments occasionnés, l’Opéra national de Paris propose un bon d’achat par place, d’une valeur d’environ 50 % du prix inscrit sur le billet et utilisable pour l’achat de billets de spectacles pendant un an.
Le bon d’achat sera envoyé dans un délai de 3 semaines.
Aux spectateurs qui ne souhaitent pas assister à la représentation, est proposé le remboursement des places :
- Aux caisses du Palais Garnier, uniquement le mercredi 9 mars à partir de 15h30.
- Par correspondance, dans un délai d’un mois maximum, après réception du (des) billet(s), des coordonnées personnelles et d’un numéro de carte bancaire (Visa, MasterCard, American Express, JCB) avec date d’expiration, ou d’un relevé d’identité bancaire (I.B.A.N. avec code B.I.C.). Ces éléments sont à déposer auprès du personnel du Contrôle et de l’Accueil dans une enveloppe mise à disposition, ou sont à faire parvenir avant le 9 juin 2016 à l’adresse ci-dessous:
Opéra national de Paris - Service des Relations avec le Public
SC IOLANTA 09/03- 120 rue de Lyon - 75576 Paris Cedex 12
Ou par courriel à : REGIERP@operadeparis.fr
https://www.operadeparis.fr/message-aux-spectateurs
Et pour les lyricomanes, la représentation des Maîtres Chanteurs de Nuremberg à la Bastille est purement et simplement annulée... |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mer Mar 09, 2016 9:32 pm Sujet du message: |
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Pas de Casse-Noisette ce soir à l'Opéra de paris, mais une forêt enneigée dans le grand escalier du Palais Garnier :
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3628
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Sam Mar 12, 2016 1:51 am Sujet du message: |
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Ben le meilleur c'était quand même Iolanta, même si Tcherniakov a fait un gros contresens (parfaitement volontaire au demeurant) sur le livret en voulant absolument faire dire à l'histoire ce qu'elle ne disait pas (plaquer de force une quasi-tragédie sur une féérie).
L'accueil a été très partagé, entre les "bravo, bravo, merci!" et les "houuu"... Idem pour l'orchestre, on a entendu fuser aussi bien des "orchestre nul" que des "Alain, Alain" de groupies enamourées du chef Alain Altinoglu...
Je reviendrai bien sûr en détail sur cette soirée, qui tenait essentiellement grâce à la scénographie spectaculaire de Dmitri Tcherniakov. |
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Sam Mar 12, 2016 2:08 am Sujet du message: |
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Le décor façon Au théâtre ce soir, c'est ça la scénographie spectaculaire?
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Sam Mar 12, 2016 2:17 am Sujet du message: |
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Ne soyez pas malhonnête, il y a eu des effets vraiment saisissants, notamment la scène de la destruction de la maison des Stahlbaum et celle de la tempête de neige... Les moyens mis en œuvre à l'Opéra de Paris étaient assez éloignés de ceux à la disposition de Roger Harth et Donald Cardwell... |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Sam Mar 12, 2016 12:46 pm Sujet du message: |
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Ça commençait bien, mais ça a mal fini.
Ça commençait bien, d'abord parce que l'idée de fondre en une représentation unique un opéra et un ballet créés ensemble un même soir de 1892 à Saint-Pétersbourg était en soi excitante, tout comme celle d'un spectacle à plusieurs mains, orchestré par un metteur en scène réputé. Il ne fallait certes pas s'attendre, au vu des noms choisis, à une relecture classique, ni même féerique, du diptyque (et la disparition du projet - pour quelles raisons obscures? - de Millepied et Scarlett n'allait certes pas arranger les choses), mais la curiosité n'en était pas moins aiguisée. Tout vaut mieux sans doute qu'une relecture molle. Malheureusement, si l'on ressort du théâtre avec quelques images belles et fortes (la Valse des Flocons au siège de Léningrad, signée Cherkaoui), le résultat global, in fine, laisse bien perplexe. Car au lieu d'un crescendo, c'est à un sérieux decrescendo que l'on assiste tout au long des trois parties.
Ça commençait bien, parce que Iolanta est un merveilleux opéra - c'est en clair la meilleure partie de la soirée, même si le plateau vocal et l'orchestre (bruyamment hué à l'entracte) ne m'ont pas semblé exceptionnels. A vrai dire, le terme "merveilleux" n'est guère approprié : Tcherniakov dépoétise délibérément le livret (décor de salon bourgeois entre Roger Harth/Donald Cardwell et huis-clos agathachristien) et transforme la féerie en quasi-tragédie (la deuxième partie, après une montée en puissance presque mystique, en devient dès lors peu crédible). La transition avec le ballet est ensuite particulièrement soignée - comme on découvre le petit trésor qui se cache à l'intérieur d'un oeuf de Fabergé -, mais on laissera la surprise à ceux qui n'ont pas encore vu le spectacle. Pas de pause donc entre opéra et ballet - c'est peut-être là le clou du spectacle, l'aspect qui semble en tout cas avoir été le plus travaillé.
C'est Arthur Pita (chorégraphe qui a notamment monté La Métamorphose de Kafka au Linbury Theatre pour les danseurs du Royal Ballet) qui s'est chargé du premier tableau chez les Stahlbaum. Sa relecture années 30 - un Casse-noisette quelque part entre Norman Rockwell et Happy Days - est loin d'être radicale et se calque même sur la chorégraphie classique, avec beaucoup de pantomime et une succession (un brin longuette) de petites danses de salon. C'est plaisant, bien réglé, et les danseurs de l'Opéra passent très bien l'épreuve de la théâtralité potache (qui permet d'oublier le côté light de la chorégraphie), mais certes pas transcendant. Changement de style avec Edouard Lock qui apporte, dans cet univers faussement lisse à la American Beauty, un ton grinçant, emblématisé par la gestuelle mécanique de ses personnages, transformés en automates inquiétants. On ne révélera rien du ressort scénographique qui permet d'aboutir à cette terrible tempête de neige qui conclut l'acte I - une Valse des Flocons d'apocalypse, entre scène de guerre et Game of Thrones - la scène la plus spectaculairement belle de la soirée.
Ça commençait bien, mais ça a mal fini. La troisième partie (l'acte II de Casse-noisette) semble, pour l'essentiel, avoir été improvisée à coup de gros effets visuels qui dissimulent mal cette fois une (des) chorégraphie(s) d'une vacuité affligeante. Il n'y en a plus là que pour la mégalomanie du metteur en scène. Les danseurs disparaissent, noyés sous la scénographie et perdus par des chorégraphes sans inspiration. Le propos se dilue et explose dans la vision finale d'un astéroïde géant, suivie d'une plongée soudaine dans le noir (Dieu est mort?). On passe encore sur la scène de la Forêt, visuellement assez belle, animée par quelques gesticulations lockiennes, le pire est à venir, enfermé dans un cube tout gris : les danses de caractère, indigentes au possible, au milieu des poupées géantes, et la pitoyable Valse des Fleurs, qui ferait soudain passer le Roméo et Juliette de Sasha Waltz pour un chef d'oeuvre impérissable. Qu'était-il besoin de convoquer les danseurs de l'Opéra de Paris pour cela? A ce niveau, on a mal pour eux. Marion Barbeau tient certes admirablement sa place de jeune première, mais globalement, le name-dropping est hors-sujet. On pousse un ouf de soulagement quand tout cela s'achève enfin.
Des photos du spectacle sur Dance Europe et des répétitions sur Paris Match.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Sam Mar 12, 2016 2:07 pm Sujet du message: |
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Je partage assez l'opinion de Sophia, encore que la lecture que donne Dmitri Tcherniakov de Iolanta - mais au moins, il y a une lecture - soit à mon sens assez discutable et relève peu ou prou du contresens.
Iolanta est une fable qui se déroule à la Cour du roi René, en Provence, au XVème siècle - en gros, le même contexte pseudo-historique que Raymonda. En guise de château provençal, Tcherniakov nous sert une demeure bourgeoise de style post-Biedermeier, qui tient plus du logis d'un capitaine d'industrie parvenu que de celui d'un monarque de la Renaissance. La transposition à l'époque de la création de l'ouvrage lui-même, la fin du XIXème siècle donc, pourquoi pas, mais le procédé est devenu, depuis une quinzaine d'années, tellement systématique chez les metteurs en scène d'opéra, que cela finit franchement par lasser (on a d'ailleurs droit au même artifice dans Les Maîtres chanteurs de Nuremberg actuellement à l'affiche de l'Opéra Bastille).
De surcroît, l'action est censée se dérouler dans le jardin merveilleux du Castel, et non en intérieur, ce qui induit un décalage franchement pénible entre les paroles prononcées par les chanteurs et le décor qui s'offre au spectateur. Et en guise de roseraie, ne restent que deux malheureux vases.
Le caractère de Iolanta est par ailleurs totalement transformé. De la jeune aveugle rêveuse et douce - qui ignore son infirmité -, Tcherniakov fait une psychopathe torturée, dont on se demande si, en recouvrant la vue, elle ne va pas assassiner Vaudémont, par déception en découvrant une réalité différente des fantasmes qu'elle avait échafaudés durant sa cécité. C'eut été la conséquence logique de l'ambiance d'hôpital psychiatrique dans laquelle Tcherniakov nous entraîne durant toute la première partie de l'opéra. Mais le metteur en scène se retrouve bloqué par la fin heureuse de l'histoire, et la nécessité de trouver une transition avec le Casse-Noisette qui suit : Iolanta / Marie, revenue à la lumière, fête son anniversaire chez les Stahlbaum au temps des premiers phonographes, en compagnie de son chéri Vaudémont.
Reconnaissons à Tcherniakov un vrai sens de la direction d'acteurs (ce qui contraste brutalement avec l'absence, précisément, d'une telle direction dans le Casse-Noisette- patchwork qui suit, et qui part rapidement à vau-l'eau), mais le livret est vraiment trop trituré pour que la relecture qu'en propose le metteur en scène conserve un semblant de crédibilité.
Dans Iolanta, en dépit de certains commentaires acerbes que j'ai pu entendre, l'orchestre de l'Opéra m'a paru correct, et la partition de Tchaïkovski, très finement instrumentée et d'une grande beauté mélodique mérite le détour. Le plateau vocal était inégal, avec une Iolanta et un Vaudémont décents ; en revanche, les voix graves (le roi René et le duc Robert) semblaient passablement fatiguées.
L'enchaînement Iolanta-Casse-Noisette est réussi, et c'est d'ailleurs la première scène du ballet, l'"Anniversaire de Marie", qui est la mieux chorégraphiée. C'est Arthur Pita qui en a réglé les pas.
Les Stukas de l'oncle Adolf mettent brutalement fin aux festivités, et l'hôtel particulier des Stahlbaum se transforme de manière saisissante - les ateliers décors de l'Opéra de Paris ont vraiment accompli des prouesses ici - en une ruine glacée, vision inspirée de l'effroyable siège de Léningrad, qui dura 900 jours, de septembre 1941 à janvier 1944.
Et là, tout bascule. Marie et Vaudémont entament un pas de deux au milieu des décombres, et s'abandonnent à des délires oniriques. Pourquoi pas - l'Opéra de Paris n'a pas pour mission de donner une version "princeps" de Casse-Noisette, qui ne fait pas partie de son répertoire "historique". Mais malheureusement, le spectacle part dans toutes les directions, perd toute unité, et les séquences chorégraphiques qui se succèdent manquent cruellement d'inspiration. Passe encore la Valse des flocons, mais les divertissements sombrent dans le grand-guignolesque, sans donner aucune occasion aux danseurs d'exprimer leur talent, de montrer leurs capacités. Des figurants auraient - presque - aussi bien fait l'affaire, et on a un peu un sentiment de gâchis, même si on doit souligner le beau travail accompli par Marion Barbeau. La jeune danseuse parvient avec courage à porter ce spectacle bancal à bout de bras, à bout de pointes. Chapeau. Alice Renavand (La mère) et Stéphane Bullion (Vaudémont) sont grossièrement sous-employés (de tels rôles ne requièrent aucunement des Etoiles de l'Opéra de Paris). Aurélien Houette (le Père) et Caroline Bance (la sœur de Marie) semblent au moins s'amuser un peu, et donnent vie à leurs personnages respectifs.
Du corps de ballet, se détachent quelques personnalités, telles Juliette Hiraire, Charlote Ranson ou encore le toujours pétillant Hugo Vigliotti. Takeru Coste ou Camille de Bellefon captent également les regards, ici où là. Mais la compagnie méritait mieux.
Sur le plan de l'orchestre, en comparaison avec Iolanta, Casse-Noisette a également déçu : couleurs ternes, tempi alanguis, une bizarre atmosphère intimiste, voire chambriste (effectif réduit dans la fosse? arrangement de l'orchestration), le tout manquait de brio et s'accordait mal avec la scénographie (trop) foisonnante de Tcherniakov. |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Lun Mar 14, 2016 9:24 am Sujet du message: |
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Des retours dans Le Figaro (pour abonnés), qui a l'air de se pâmer (article à quatre mains Bavelier/Merlin), et dans le New York Times (Zachary Woolfe), qui souligne, à juste titre, le problème chorégraphique ("The problem is the choreography. Or, rather, the choreographies. Their styles are quite different, but all are unsatisfying, and the dancing only occasionally matches the dark wit and emotional complexity of Mr. Tcherniakov’s storytelling.") et regrette qu'Alexei Ratmansky n'ait pas été le "partner" de Tcherniakov dans cette aventure.
Il était également question de Iolanta/Casse-noisette dans le Journal de l'opéra de Stéphane Grant sur France Musique.
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Insia
Inscrit le: 29 Avr 2009 Messages: 63
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Posté le: Lun Mar 14, 2016 1:35 pm Sujet du message: Le raté |
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Si le concept et l'idée de base étaient osés et intéressants sur le papier, la réalité est bien tristement ratée.
D'abord les points positifs :
- Faire venir les amateurs de ballet à l'opéra et les amateurs d'opéra au ballet.
- Réveiller la curiosité en nous.
- Les pas de deux de Cherkaoui
Maintenant entrons dans le vif du sujet.
Les artistes sont au service de la mise en scène et non l'inverse, c'est bien dommage.
La mise en scène est assez impressionnante sur certains aspects et donne un certain intérêt. Néanmoins, on frise également très vite le ridicule sur certains tableaux, en particulier la météorite (sans commentaires).
Pour la partie opéra, c'était une première pour moi, captivé par moments, lassé à d'autre, je trouve l'oeuvre assez difficile à appréhender pour des "novices", mais ça reste beau.
Sur la partie ballet, je dirais qu'il faut s'accrocher, loin de ce que notre subconscient imagine quand on parle de Casse-noisette, la déception nous guette.
La scène de l'anniversaire (Pita) est, je trouve, d'un manque d'inspiration notoire. A sa décharge, il fallait chorégraphier l'inchorégraphiable. Personnellement, je n'ai pas du tout adhéré.
Lock : pour la faire courte, soit on adore soit on déteste (je suis dans le deuxième camp).
Enfin, reste les pas de 2 de Cherkaoui que j'ai trouvés pour le coup absolument sublimes et qui sauvent un peu du naufrage cet opéra-ballet.
Bref, s'il fallait résumer, je dirais tout ça pour ça... Cela a dû coûter bien cher pour une oeuvre assez décevante, rendue qui plus est peu accessible au regard des tarifs.
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