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Alexis29
Inscrit le: 22 Avr 2014 Messages: 1313
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Ven Oct 23, 2015 6:50 pm Sujet du message: |
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Ils le font tous les ans. La donation pour les "shoes" est devenue une tradition depuis quelques années, c'est une forme de mécénat comme une autre, qui personnellement ne me choque pas. Elle relève du même état d'esprit, très anglo-saxon que de dire "le rôle de Mr XYZ est financé par la Banque trucmuche, ou par la Comtesse WVZ", que l'on peut voir sur certains feuillets de distribution à Londres ou au Met.
C'est dans le même esprit que l'on peut aussi financer un fauteuil de la salle, pour y voir son nom apposé sur une plaque en cuivre. Le mois dernier j'étais assis sur un fauteuil avec un nom français d'ailleurs... (bon, vu le prix du don demandé, il va de soi que quasiment tous les fauteuils de l'amphi sont déjà "nommés" alors qu'il en reste plein sans plaque au parterre...)
A Paris notre Benjamin national a dû secouer ses réseaux de mécènes pour financer un nouveau sol pour la salle de répétition. Loué soit-il pour cette initiative, mais je pense qu'à Londres on aurait demandé aux spectateurs de le faire via un don et j'aurais trouvé cela plus, comment dire... crowdfunding !
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1476 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Oct 23, 2015 10:13 pm Sujet du message: Your favourite charity? |
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Personally, I would find it degrading to have it stamped on my forehead - because that's precisely what it boils down to - "My salary in the corps de ballet is being paid by Mr. and Mrs. XXXXXX".
The company member however, is not given the choice, because the survival of the company is, or is said to be, at stake.
How much personal freedom does that allow the artist? What if his own political, artistic - or other - views, diverge sharply from those of the people who pay his own individual salary? Tout le monde est beau, Tout le monde il est gentil? Really?
Plainly, throughout the Western world, the drive is on to privatise the heretofore public domain. A dog-eat-dog configuration, where everyone is vying with everyone else to become a Favourite Charity. And therefore just as neutral and neutered as everyone else.
Yes, people should put their money where their mouth is, and support what they believe in. But they should NEVER be expected to stand in for the State.
Armand Jean du Plessis de Richelieu:
"on ne saurait s’imaginer le mal qui arrive à un État quand on préfère les intérêts particuliers aux publics, et que ces derniers sont réglés par les autres."
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Alexis29
Inscrit le: 22 Avr 2014 Messages: 1313
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tonnelier
Inscrit le: 22 Aoû 2011 Messages: 51
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Posté le: Dim Oct 25, 2015 3:56 pm Sujet du message: Re: Your favourite charity? |
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Katharine Kanter a écrit: |
But they should NEVER be expected to stand in for the State.
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An interesting notion as the "State" is funded by all tax payers (dance lovers and not) who ultimately have little influence in how their taxes are used. Sad to say, but no doubt the majority would identify more pressing needs than the arts.
Without "charitable" support, the Royal Ballet, ONP, Versailles et al. would be bottomless pits that would soon go to the wall.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Dim Oct 25, 2015 9:35 pm Sujet du message: Re: Your favourite charity? |
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tonnelier a écrit: |
Katharine Kanter a écrit: |
But they should NEVER be expected to stand in for the State.
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An interesting notion as the "State" is funded by all tax payers (dance lovers and not) who ultimately have little influence in how their taxes are used. Sad to say, but no doubt the majority would identify more pressing needs than the arts.
Without "charitable" support, the Royal Ballet, ONP, Versailles et al. would be bottomless pits that would soon go to the wall. |
I 100% agree. Chiefly in France where many mayors or MPs are now almost ashamed to subsidize classical music, ballet or opera houses, they almost ask to pardon them if they finance such has-been culture. The only trendy word they all promote in their speeches and electoral programs is "musiques actuelles" (which, to be clear, does not allude to Thomas Adès but to variety). Even the Philharmonie in Paris had to change its project right before its opening, under the pressure of Paris City Hall who suddenly refused to subsidize the venue if it were not including more Variety music in its program.
So at least, when I pay for a ballerine shoe to the RB, I know that my money will be dedicated to that shoe and to ballet, not to a new caprice of a MP who desires to be "trendy"...
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Alexis29
Inscrit le: 22 Avr 2014 Messages: 1313
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Posté le: Lun Oct 26, 2015 12:29 am Sujet du message: |
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... et je ne partage pas vos avis et trouve ridicule de se voir demander par le Royal Ballet de l'argent pour payer les chaussons de ses danseuses !
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Lun Oct 26, 2015 12:49 am Sujet du message: |
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Je crois que la remarque de Paco n'était pas à prendre tout à fait au pied de la lettre Alexis29, il ne justifiait en rien la démission des pouvoirs publics, qui ne veulent plus financer que les derniers gimmicks médiatiques. Il disait simplement que tant qu'à payer, autant financer ce qui nous fait plaisir, et qu'il préférait raquer pour les chaussons des danseuses du Royal ballet que pour le cacheton d'un groupe de rock "trendy"... |
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Lun Oct 26, 2015 10:17 am Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Je crois que la remarque de Paco n'était pas à prendre tout à fait au pied de la lettre Alexis29, il ne justifiait en rien la démission des pouvoirs publics, qui ne veulent plus financer que les derniers gimmicks médiatiques. Il disait simplement que tant qu'à payer, autant financer ce qui nous fait plaisir, et qu'il préférait raquer pour les chaussons des danseuses du Royal ballet que pour le cacheton d'un groupe de rock "trendy"... |
Oui c'est tout à fait ça
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1476 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Oct 26, 2015 10:49 am Sujet du message: ONE's BLOOD RUNS COLD |
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Recently, there has even been discussion about SELLING OFF to private interests, the Royal Theatre in Copenhagen (Old Stage).
If people in each European country sat down, and made a list of the State property paid, built and maintained by the British, French, Italian and so forth PEOPLE with their taxes over the past 150 years, privatised over the past decade alone, their BLOOD WOULD RUN COLD.
Individuals in places of power where they do not belong, purporting to act "For the Good of the People", have wrested public property from the people's hands, and delivered it up to private interests.
And try getting that property back into public hands, afterwards.
Since this is a cultural Website, one might start simply by listing buildings, formerly the property of the Ministry of Culture or Education, which have been flogged, as well as the institutions which have been either privatised or outright dissolved ... which goes a long way to explain why 70 ballet dancers turn up for every one available position in a company.
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tonnelier
Inscrit le: 22 Aoû 2011 Messages: 51
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Posté le: Lun Oct 26, 2015 12:16 pm Sujet du message: |
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Je me suis peut-être mal (ou pas assez) exprimée.. Je voulais souligner le fait que les Etats ne sont pas en mesure de tout financer. On n'a qu'à regarder Pompei, des châteaux français etc qui se dégradent faute de moyens. Donc si des fonds privés viennent à l'aide pour arrêter/ralentir les dégâts, cela ne me choque pas, mieux vaut garder notre patrimoine.
Idem pour ONP, Royal Ballet el al, qui malgré les subsides et le prix des billets exotique are not self-financing. Better to live in the real world.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Lun Oct 26, 2015 5:07 pm Sujet du message: |
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Ben oui, je suis assez d'accord. Face à la baisse des subventions, contre laquelle nous sommes unanimes à nous rebeller, il y a deux attitudes possibles, je prends un exemple ici qui est l'ONP :
- attitude Nicolas Joel et son administrateur à la fin de leur mandat : "on nous coupe x% de subventions, nous réduisons de x% le nombre de productions"
- attitude de Stéphane Lissner, Benjamin Millepied et leur administrateur : "on manque d'argent ? Eh bien on va aller le chercher ailleurs, et tant pis s'il s'agit de fonds privés" (d'où le financement de la réfection du sol de la salle de répétition de danse, d'où une programmation lyrique particulièrement riche cette année, etc.)
Personnellement je me sens beaucoup plus en phase avec cette équipe-là, qui a au moins le mérite de faire avancer les choses...
Mais je suis bien conscient que culturellement il y a là un vrai fossé entre les différentes opinions, notamment en France (bien plus que dans les pays anglo-saxons), où j'entends encore des amis musiciens dire "mais si l'entreprise A finance mon concert, alors elle va m'imposer le répertoire que je vais jouer ??" - sans se rendre compte qu'en réalité l'entreprise A finance déjà son concert, c'est écrit en toutes lettres sur le programme dudit concert, sauf qu'il ne s'en est jamais aperçu...
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tonnelier
Inscrit le: 22 Aoû 2011 Messages: 51
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Alexis29
Inscrit le: 22 Avr 2014 Messages: 1313
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Posté le: Lun Oct 26, 2015 9:09 pm Sujet du message: |
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Mais je crois que la subvention de l'Etat ne couvre même pas la totalité des frais fixes de fonctionnement de l'Opéra de Paris, il est donc évident que les privés doivent être présents ! Par ailleurs il faudrait faire la différence entre des frais exceptionnels (les planchers des studios par exemple) et des frais tout à fait habituels comme l'achat de chaussons de pointes. Il semble bien évident que les chaussons font partie d'une ligne au budget, demander de contribuer à quelque chose qui peut être facilement pris en charge par le ROH c'est là ce qui me dérange.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Mar Oct 27, 2015 2:34 am Sujet du message: |
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Ce soir avait lieu la 1ère des 8 représentations d’adieux de Carlos Acosta au Royal Ballet, au cours da laquelle fut créée sa nouvelle chorégraphie sur Carmen. Surprise : cette soirée s’est transformée en véritable triomphe pour Marianela Nunez (Carmen), qui fut ensevelie sous pas moins de 10 énormes bouquets de fleurs, un véritable ballet d’appariteurs se succédant pour lui apporter les offrandes de ses admirateurs…
Que dire de cette création ? Souvent, pour les adieux d’une étoile à l’ONP, Haydn aime dire que ce genre de soirée se prête peu au compte-rendu objectif, et à vrai dire j’aimerais bien botter en touche pour cette Carmen, mais un dansomanien m’a mis la pression par texto pour que je rédige un compte-rendu, alors tant pis, je vais me faire mal. Car avouons-le, Carlos Acosta n’a pas réitéré avec cette Carmen le véritable coup de maître qu’il avait réussi avec Don Quichotte (je fais partie de ceux qui ont trouvé son DQ très réussi, contrairement à une partie de la presse UK). Non que cette pièce (qui dure 1 heure) soit nulle, loin de là, il y a même çà et là de bonnes idées. Mais tout au long de cette heure on se demande « what is the meaning of this ? », on ne comprend pas bien le fil conducteur, on voit une succession d’idées, de scénettes souvent assez convenues, parfois on se dit « ah c’est donc ça sa vision ? », immédiatement contredit dans la scène suivante.
Commençons par ce qui ne va pas : d’abord la musique, qui s’avère incapable du moindre parti pris. Puisque Bizet « adapté » était annoncé, on aurait pu s’attendre à une sorte de variation, du flamenco ou du jazzy ou de l'ultra contemporaine, peu importe, mais un peu de créativité. Or, s’il y a bien çà et là de réelles créations, le patchwork global s’avère totalement décousu : on alterne de la guitare flamenco avec du symphonique de style Carl Orff, avec carrément des passages entiers de la vraie Carmen de Bizet, sans aucune retouche, avec la Farandole de l’Arlésienne, etc. etc. Pas de fil conducteur musical, on se perd un peu avec comme conséquence un manque de continuité dramatique, ça fait patchwork.
Ce qui ne va pas ensuite, c’est toute la 1ère partie, grosso modo jusqu’à l’arrivée d’Escamillo (qui ici n’arrive qu’à partir du moment où les contrebandiers ont rejoint leur cache dans la montagne) : du déjà vu dans à peu près tous les numéros, très Robbins d'inspiration, à l’exception peut-être d’un ou deux gags un peu faciles, franchement ça ne fait pas le poids par rapport à d’autres chorégraphies sur Carmen (je pense à Mats Ek et Matthew Bourne). Enfin, ce qui ne va pas c’est toute une symbolique lourdingue autour d’Eros-Thanatos, déjà vue et qui convainc peu car saupoudrée souvent comme un cheveu sur la soupe.
Mais il y a des choses qui fonctionnent bien, globalement toute la 2e partie de la pièce, avec l’arrivée d’Escamillo. Est-ce dû à la chorégraphie elle-même ou au talent de Federico Bonelli ? Toujours est-il que d’un seul coup il se passe quelque chose. En Escamillo voyou, sorte de fanfaron napolitain tout droit sorti d’un film de De Sica, usant à l’extrême de coups de cambrures et de mimiques macho volontairement ridicules, cigarette au bec et sourire déformé de morgue, Federico Bonelli compose un numéro inimitable et surprenant. A partir de son arrivée, dans la vision de Carlos Acosta, Carmen se transforme, passant de 30 minutes de putain sans état d’âme à une femme soudainement amoureuse (mais pas de Don José…), sensuelle, sensible. S’ensuit un PDD entre Nunez-Carmen et Bonelli-Escamillo absolument magnifique, débordant de sensualité et de sensibilité. A partir de là la mayonnaise commence à prendre et toutes les scènes qui suivront iront crescendo dans la tension dramatique, à laquelle on adhère enfin.
Enfin, il y a dans cette Carmen une qualité indéniable : on ne s’ennuie pas une seule seconde, il y a un savoir-faire théâtral évident, on voit qu’Acosta a été imprégné, ici comme dans son DQ, de ses années au Royal Ballet et il en a vraisemblablement tiré ce savoir-faire typique de cette compagnie. De ce point de vue c’est une réussite, et c’est globalement ce qui ressortait des commentaires dans les rangées autour de moi.
Côté interprétation, visiblement épuisée au moment des saluts, Marianela Nunez se donne à fond dans son personnage, elle est électrisante et convaincante de bout en bout, réussissant magistralement à passer de la putain assumée, froide, sans état d'âme, cassante, faussement séductrice, à la femme amoureuse fragile et sensuelle de la 2e partie.
Je ne reviens pas sur Federico Bonelli, absolument exceptionnel - je n'aimerais pas être sa doublure dans ce rôle pour les autres représentations, ce sera difficile de faire aussi bien-, pour citer le Matador surprenant de Matthew Golding, le visage noirci de terre, sinistre, et une compagnie de danseurs globalement bien préparée. Carlos Acosta quant à lui campe un Don José très traditionnel, on a l’impression d’assister à l’opéra de Bizet dans les années 60, donc disons-le rien d’inoubliable… En outre, le rôle de Don José dans cette chorégraphie est assez secondaire : dans la 1ère partie il se résume essentiellement à de la pantomime, et dans la 2e partie on le voit peu en scène, avec pour conséquence qu'il lui manque, en 2e partie, suffisamment de "temps" pour faire monter la tension de son personnage. Certes il y a une scène de bagarre avec Escamillo - particulièrement réussie car les deux interprètes, Acosta et Bonelli, sont puissants et engagés, ce qui électrise immédiatement -, mais quand vient le final on n'y croit pas vraiment à ce personnage désespéré, ça vient trop vite et ça fait un peu artificiel, ça peine à émouvoir.
En revanche, encore une fois, pour Acosta comme pour les « retraités » Guillem, Le Riche, Ferri et « pré-retraité » Bolle, on est scotché par tant de santé technique, de puissance, de virtuosité, de classe. C’est surréaliste !! Pour info, il se produira dans un gala « Acosta and Friends » (avec Nunez again) au Coliseum entre le 8 et le 13 décembre, ne le ratez pas, un monstre sacré comme ça il n’y en a pas tant que ça…
Cette Carmen s’inscrivait dans un Mixed Bill d’excellent niveau. Après un « Viscera » de Liam Scarlett oubliable (disons que ce n’est pas ce qu’il a créé de mieux), le Faune de Robbins qui suivit fut probablement le vrai choc de la soirée ! Plastique idéale des 2 interprètes Sarah Lamb et Vadim Muntagirov, tous deux rivalisant de charisme, brûlant littéralement les planches – surtout elle-, rivalisant de lyrisme et sensualité dans leurs mouvements, composant 11 minutes suspendues dans le temps par leur présence magnétique (et c’est bien le but de cette pièce), accompagnés pour la seule fois de la soirée par un orchestre impeccable (car pour le reste ce fut catastrophique de couacs aux cuivres), dirigé par un Emmanuel Plasson dont j’ai beaucoup aimé l’approche de Debussy : très franche, presque brute et sans chichis.
Le Tchaikovski Pas de Deux de Balanchine a démarré difficilement en termes de partenariat (pourtant Iana Salenko et Steven McRae ont déjà dansé ensemble au Royal Ballet), mais dès les solos on a vite oublié les imperfections du début : à la fougue légendaire de Steven McRae, exécutant sa variation dans un tempo d’une vélocité inimaginable aujourd’hui à l’ONP, avec panache et joie au visage, succède une Iana Salenko toute de poésie et douceur (ce qui malheureusement paye moins à l’applaudimètre…), pleine de raffinement. Quant aux portés poissons du finale ne furent même pas spectaculaires tant ils semblaient exécutés avec naturel. Délire dans la salle.
Globalement la soirée est tellement bien dansée que j’y retournerai avec plaisir, malgré la relative déception côté création chorégraphique.
Côté infos : le Paul Hamlyn Hall a été reconfiguré pendant l’été et ce n’est pas franchement une réussite… Le bar est désormais relégué en fond de salle (comme à l’inauguration au début des années 2000) et les balcons ont été dotés de spots bleus et oranges qui, outre le fait qu’ils nous aveuglent lorsqu’on les a face à soi en discutant avec ses amis, créent une ambiance plus proche d’un casino de Las Vegas que d’un foyer d’Opera House… C’est très kitsch et c’est dommage car ce foyer était jusqu’à présent un des plus beaux et des plus réussis en Europe.
Selon mes voisines de rangée, pour la dernière représentation le 12 novembre (qui sera retransmise au cinéma) les différents fan clubs ont prévu un accueil plus « personnel » pour fêter les adieux de Carlos Acosta…
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