Nouvelles du Théâtre de la Ville

[haydn]

La critique de Sophia est à présent en ligne sur le site de Dansomanie :

12 mai 2015 : Nelken au Théâtre du Châtelet (programmation Théâtre de la Ville, Paris)


Il est des œuvres chorégraphiques qui s'imposent d'abord par une image. Une image tellement forte qu'elle tend à éclipser ou à affadir tout le reste - un spectacle en soi. Nelken et son champ d’œillets à l'éclat aveuglant, imaginé par Peter Pabst en 1982, est de celles-ci, plus encore peut-être qu'une autre. En pénétrant dans la salle, on découvre les spectateurs déjà massés autour de la scène, s'approchant tour à tour de cet impressionnant parterre de fleurs sagement alignées, non pour en humer les parfums – factices -, mais pour le prendre en photo. Plan large sur le jardin, plan rapproché sur les fleurs ou vision en contre-plongée, Nelken est cette image pieuse que l'on aimera garder, révérer, partager et montrer à travers l'infini dédale des réseaux sociaux.

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[serge1 paris]

Fur die Kinder. Theatre de la Ville 21 mai

Après Nelken,on se préparait un peu à quelque chose en retrait.

Et bien, pas dut tout, presque au contraire !

Il se passe tellement d'évenements dans ce long spectacle qu'il en devient assez difficile à commenter. Une sorte de vadémécum des obsessions de Pina avec beaucoup de danse, pas mal de solos virtuoses et quelques magnifiques ensembles.

Les anciens sont là avec Lutz Forster, Nazareth Panadero, Hélène Pikon et Dominique Mercy dans une forme éblouissante....

La longue ovation finale debout remplace tous les commentaires...

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Ce ne sont pas des fleurs que l'on découvre sur la scène dans le nouveau programme de Pina Bausch, mais une grande boîte blanche bordée par les pieds des spectateurs.

Or, cette boîte n'en est pas une, ses parois, ses issues, s'avancent, reculent, constamment se transforment comme les enfants de tous âges qui bientôt envahissent la scène. S'ensuit une série de jeux très divers...

On découvre la tendresse, la rage, le désespoir, la trahison, la révolte, tous les excès, les blagues et la puérilité de ceux qui ont conservé leur enfance.

J'y ai trouvé des grands moments d'émotion, d'ennui profond, lors de la longue séance de pâtés de sable précédant l'entracte. Beaucoup de splendides solos aussi, exprimant semble-t-il les sentiments profonds de l'interprète.
Dominique Mercy en flocons de neige demeure inoubliable.

Pour beaucoup d'admirateurs fidèles suivant les spectacles de Pina, ses danseurs sont devenus une famille. Souhaitons qu'elle demeure unie longtemps encore.

[serge1 paris]

La saison 15-16 a été annoncée...

[haydn]

Oui, mais comme j'ai une activité professionnelle à plein temps, je n'ai pu me rendre à la conférence de presse, donc, si vous avez des informations, elles sont les bienvenues...

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En gros et en vrac:
Tanz Wuppertal revient en mai (et également au Châtelet), ensuite les classiques (si l'on peut dire) de Keersmaeker, Schechter, Gallota, Chouinard, Galvan, L. Child, M. Marin.

En début de saison, un coup de projecteur vers l'Orient avec une année France-Corée et aussi de la Chine et pas mal de nouveaux venus.

[haydn]

Et en un peu plus détaillé

Le programme complet de la saison à venir peut être maintenant visualisé ou téléchargé sur le site du Théâtre de la Ville (fichier PDF).



http://www.calameo.com/read/004260307690d779c9a4e

En matière de danse, on retrouve essentiellement les habitués de l'institution. Cela dit, pourquoi changer une équipe qui gagne, car contrairement à d'autres institutions spécialisés dans la danse contemporaine, le Théâtre de la Ville fait salle comble, et justifie ainsi les subventions qu'il perçoit. Les tarifs restent par ailleurs raisonnables et s'échelonnent de 9 € à 35 € selon les spectacles (55 € pour deux représentations exceptionnelles "hors les murs"). Le problème, au Théâtre de la Ville, est de pouvoir trouver des billets au guichets, car l'essentiel est vendu d'avance par abonnement.


En résumé :



PAULA ROSOLEN : AEROBICS! - Un Ballet en 3 Actes

BRICE BERNIER : J’Y ARRIVE PAS

ALINA BILOKON / LÉA RAULT : TYJ

DIMITRIS PAPAIOANNOU : STILL LIFE

STEVE PAXTON / JURIJ KONJAR : Bound

JOHN ADAMS / LUCINDA CHILDS / FRANK GEHRY : AVAILABLE LIGHT

ANDRÉYA OUAMBA : J’ai arrêté de croire au futur…

MARÍA MUÑOZ : Le Cinquième hiver

JÉRÔME BEL : Gala

MAGUY MARIN : Umwelt

DV8 PHYSICAL THEATRE : JOHN

AKRAM KHAN : Kaash

DANIEL LINEHAN : dbddbb

JAN MARTENS : THE DOG DAYS ARE OVER

ISRAEL GALVÁN : FLA.CO.MEN

RACHID OURAMDANE : Tenir le temps

BALLET DE L’OPÉRA DE LYON / LUCY GUERIN / EMANUEL GAT / TÂNIA CARVALHO / WILLIAM FORSYTHE : Black Box / Sunshine / Xylographie / One Flat Thing …

JEAN-CLAUDE GALLOTTA : L’Étranger

|MARIE CHOUINARD : Le Sacre du printemps
|HENRI MICHAUX : MOUVEMENTS

GERMAINE ACOGNY / MIKAËL SERRE : À un endroit du début

SÉBASTIEN RAMIREZ / HONJI WANG : Borderline

AURÉLIEN BORY : Questcequetudeviens?

CLOUD GATE DANCE THEATRE DE TAIWAN : Rice

TANZTHEATER WUPPERTAL - PINA BAUSCH : Água / Auf dem Gebirge hat man ein Geschrei gehört

HOFESH SHECHTER : Barbarians

ANNE TERESA DE KEERSMAEKER : La Nuit transfigurée

LE PATIN LIBRE : Vertical Influences

SANKAI JUKU : MEGURI




Côté musiques du monde, on notera avec intérêt la programmation de 3 concerts de musique iranienne (sans doute l'une des musique orientales les plus raffinées), qu'on pourra mettre en perspective avec trois autres soirées consacrées à la musique d'Inde du Nord (il existe de vraies filiations entre l'art de ces deux pays, et, jusqu'au 18ème siècle, le Farsi - le Persan - si l'on préfère, a été l'une des principales langues parlées en Inde.

L'affiche en matière de musique occidentale est très "main stream", avec en vedette l'excellente pianiste portugaise Maria-João Pires, qui se produira en compagnie du non moins excellent et célèbre violoncelliste brésilien (comme ça, les deux n'auront pas d'excuses pour ne pas se comprendre) Antonio Meneses, dans un programme Beethoven / De Falla / Debussy.

Enfin, à relever, dans le cadre de l'année "France-Corée", 8 spectacles mêlant danse, théâtre et musique en direct du Pays du Matin Calme.

Au chapitre "théâtre", pas vraiment du ressort de Dansomanie, on signalera les débuts de Natalie Dessay dans une pièce de Howard Barker intitulée Und. Difficile de dire si le chant y perdra ou l'art dramatique y gagnera, mais le buzz sera de toute façon vainqueur.

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[serge1 paris]

Toujours les mêmes fourches caudines : pour accéder à Pina Bausch il faut prendre au moins 5 autres spectacles.

On commence par se dire qu'on va avoir du mal à en trouver 5, puis finalement on y arrive en faisant des paris découverte parfois hasardeux...

Après cette saison, le théâtre ferme pour deux ans, mais devrait avoir une programmation à l'Espace Cardin (!?)

[serge1 paris]

Haydn, vous avez décidément un oeil de lynx.

Le "happening" Natalie Dessay m'avait échappé !

Mais peut être êtes vous plus tenté que moi ?

[serge1 paris]

PEEPING TOM Vader Théatre de la Ville 7-11juillet

Ca c'est vraiment la divine surprise !

Ce spectacle pris pour boucler un abonnement en essayant d'éviter les purges se révèle un de mes meilleurs spectacles de l'année.

Il s'agit d'une de ces maisons de retraite où on envoie mourir les vieux.

Le thème est abordé de manière parfaitement réaliste mais Peeping Tom nous offre de sublimes embardées qui savent louvoyer entre surréalisme et délire absolument jouissif.

Les danseurs ont tous les talents, ils sont sidérants de plasticité.

Une démonstration parfaite de la force rédemptrice de la musique et de la danse...

[haydn]

Début de la saison de danse 15-16 au Théâtre de la Ville, avec, en ouverture, un spectacle "aéro-biques" pour les nostalgiques de Véronique et Davina, les reines de la "gym tonic" télévisuelle des années 1980 :






Sinon ouverture des locations au guichets pour plusieurs spectacles intéressants. Attention, comme toujours au Théâtre de la Ville, très peu de billets individuels sont commercialisés, l'essentiel des places étant vendu sur abonnement.

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[haydn]

A partir du 3 octobre, à l'affiche du Théâtre de la VIlle (Paris) :

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Scénographie : Phia Ménard
Dramaturgie & mise en scène : Phia Ménard & Jean-Luc Beaujault
Création & interprétation : Isabelle Bats, Cécile Cozzolino, Géraldine Pochon, Marlne Rostaing, Jeanne Vallauri
Compositon sonore : Ivan Roussel
Création lumière & régie lumière : Alice Rüest
Création robes & costumes congelés : Fabrice-Ilia Leroy
Construction décor & accessoires : Philippe Ragot

Dimanche 04 octobre - 18h45
Théâtre de la Ville
Autour de "Belle d'hier"

Avec Phia Ménard et l’équipe artistique, à l'issue de la représentation de 17h.

Phia Ménard concept
Cie Non Nova Compagnie
Belle d'hier création


CONTRE TOUTE ASSIGNATION
Phia Ménard s’attaque à la vision patriarcale du prince charmant.
Voilà des siècles que princes et autres charmants épigones caracolent dans les rêves de petites filles ! Incrustée au cœur des esprits à coup de clichés collés au genre dès la plus tendre enfance, l’effigie de l’amant salvateur modèle l’imaginaire amoureux autant que l’identité sociale féminine. Femme en devenir, rebelle à toute assignation, Phia Ménard s’attaque à ce mythe, filigrane d’une vision hétéro-patriarcale. Jongleuse virtuose, elle s’émancipe aussi des figures imposées, manipule la glace et le vent, joue avec le temps et les transformations de la matière pour faire écho aux métamorphoses intimes de l’être. Portée par cinq performeuses, sa Belle d’Hier évoque la jeunesse figée dans le carcan glacé de l’attente, qui peu à peu se décompose en lambeaux trempés des larmes froides de la désillusion. Sa carapace gît parmi nos idéaux d’hier…



Samedi 3 octobre 2015 - 20h30
Dimanche 4 octobre 2015 - 17h00
Mardi 6 octobre 2015 - 20h30
Mercredi 7 octobre 2015 - 20h30
Jeudi 8 octobre 2015 - 20h30
Vendredi 9 octobre 2015 - 20h30



Infos-résas : http://www.theatredelaville-paris.com/spectacle-belledhierphiamenard-909

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[serge1 paris]

Available Light. Lucinda Childs. John Adams. Frank Gehry. 31 octobre.

Ce spectacle doit correspondre à l'époque où on criait au génie devant une toile blanche et où on élevait la monotonie au rang de chef d'oeuvre.

L'intérêt de reprendre Available Light aujourd'hui m'échappe un peu.

Certes, on y aligne trois noms prestigieux et la musique simplette de John Adams ne s'en sort pas trop mal mais le décor de Frank Gehry est encore plus indigent que la chorégraphie de Lucinda Childs.

On peut parler de chorégraphie puisque il y a quand même une gestion des mouvements des 11 danseurs sur les deux plateaux. Mais cela évoque beaucoup un cours de danse pour adultes pas très doués avec des pas de danse simplissimes et évidemment répétitifs.

Cela ne provoque pas l'indignation, mais j'ai attendu en vain 55 minutes que cela devienne intéressant et seule la structuration en deux parties empêche de trépasser d'ennui.

Toutefois, à ma totale surprise, mon voisin a crié "Bravo" et les applaudissements ont été assez chaleureux...

[serge1 paris]

Maguy Marin . Umwelt 4 décembre.

Le statut de chef d'oeuvre avait été accordé à ce spectacle au moment de sa création en 2004.

La critique reprend en choeur aujourd'hui, Gubernatis au premier rang...

Moi je découvre et je reste malheureusement assez dubitatif tellement cette démonstration du dérisoire de chacun des gestes de la vie quotidienne apparait assez éculée.

Les spectacles de Pina Bausch qui disent à peu prés la même chose ont conservé toute leur puissance. Ici, cela ne dure qu'une heure mais on a compris au bout de cinq minutes et la bande son fera découvrir la migraine à ceux qui en ignorent l'existence.

C'est peut être l'absence totale d'humour que j'ai eu du mal à supporter. Cela en devient totalement sans espoir et si Pina nous a enseigné une chose c'est bien que seul l'humour peut nous sauver du dérisoire...

[haydn]

Le premier trimestre "danse" 2016 au Théâtre de la Ville :

MARIE CHOUINARD COMPAGNIE MARIE CHOUINARD
Le Sacre du printemps (1993)
Henri Michaux : Mouvements (2005 - 2011)


Le Sacre du printemps[i]
Musique : Igor Stravinsky, 1913
Lumières : Marie Chouinard
Costumes : Liz Vandal
Accessoires : Zaven Paré
Maquillages : Jacques-Lee Pelletier
Créé au Centre national des arts à
Ottawa, Canada, le 18 juin 1993.

Henri Michaux : [i]Mouvements
Musique : Louis Dufort
Texte & dessins Projetés : Henri Michaux
Lumières, scénographie, costumes, coiffure : Marie Chouinard
Environnement sonore : Edward Freedman
Voix : Marcel Sabourin
Créé à ImpulsTanz à Vienne, Autriche, le 2 août 2011.

MAC CRÉTEIL
1, Place SaLvador Allende
CRÉTEIL
9 - 12 MARS 20 H
TARIF B 30 € // 27 € // Demandeur d’emploi/IntermIttent 22 € // Moins de 30 ans 18 € // Moins de 14 ans 10 €
LOCATION 2 PLaCe du CHâteLet ParIS 4 // 31 rue deS abbeSSeS ParIS 18 // 01 42 74 22 77 // www.theatredelaville-paris.com





GERMAINE ACOGNY
MIKAËL SERRE
À un endroit du début création | solo


À un endroit du début
Chorégraphie : Germaine Acogny
Mise en scène & conception : Mikaël Serre
Assistant chorégraphe : Patrick Acogny
Scénographie : Maciej Fiszer
Costumes : Johanna Diakhate-Rittmeyer
Vidéo : Sébastien Dupouey
Lumières : Sébastien Michaud
Musique composée & interprétée par Fabrice Bouillon


Théâtre des Abbesses
31, rue des Abbesses
PARIS
16 - 19 mars 20 h 30
TARIF A 26 € // 22 € // demandeur d’emploi/intermittent 17 € // moins de 30 ans 16 € // moins de 14 ans 10 €
Location 2 Place du Châtelet Paris 4 // 31 rue des Abbesses Paris 18 //01 42 74 22 77 // www.theatredelaville-paris.com

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