Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Lun Mai 04, 2015 12:51 pm Sujet du message: |
|
|
doudou a écrit: |
Sur le pas de trois, il m'a semblé que sur les deux danseuses, Aubane Philbert était plus à l'aise qu'Ida Viikinkoski (à moins que cela soit l'inverse car j'ai tout à coup un doute sur les identités de ces demoiselles). |
Aubane Philbert n'a pas dansé, elle est blessée, c'est Pauline Verdusen qui l'a remplacée (les indications de la feuille de distribution étaient fausses).
Pauline Verdusen (châtain clair) était à gauche (jardin) et Ida Viikinkoski (blonde) à droite (cour).
Pauline Verdusen a également dansé dimanche, avec Séverine Westermann cette fois. |
|
Revenir en haut |
|
doudou
Inscrit le: 03 Mai 2005 Messages: 1139 Localisation: PARIS
|
Posté le: Lun Mai 04, 2015 1:57 pm Sujet du message: |
|
|
haydn a écrit: |
doudou a écrit: |
Sur le pas de trois, il m'a semblé que sur les deux danseuses, Aubane Philbert était plus à l'aise qu'Ida Viikinkoski (à moins que cela soit l'inverse car j'ai tout à coup un doute sur les identités de ces demoiselles). |
Aubane Philbert n'a pas dansé, elle est blessée, c'est Pauline Verdusen qui l'a remplacée (les indications de la feuille de distribution étaient fausses).
Pauline Verdusen (châtain clair) était à gauche (jardin) et Ida Viikinkoski (blonde) à droite (cour).
Pauline Verdusen a également dansé dimanche, avec Séverine Westermann cette fois. |
En ce cas c'est Pauline Verdusen qui m'a semblé plus assurée.
|
|
Revenir en haut |
|
Ritournelle
Inscrit le: 13 Juin 2013 Messages: 577
|
Posté le: Lun Mai 04, 2015 6:18 pm Sujet du message: |
|
|
Pour Philippe Noisette dans les Echos, "« Paquita » est aussi léger qu'un vin mousseux. A consommer avec modération toutefois."
|
|
Revenir en haut |
|
Eva
Inscrit le: 26 Fév 2013 Messages: 379 Localisation: Suresnes
|
|
Revenir en haut |
|
Gracian2
Inscrit le: 25 Nov 2009 Messages: 147 Localisation: Paris
|
Posté le: Mar Mai 05, 2015 9:37 am Sujet du message: |
|
|
J'ai découvert Laura Hecquet, la nouvelle étoile de l'Opéra, avec stupéfaction.
Elle débute dans "Paquita" - le ballet type d'une danseuse mûrie dans les grands rôles - avec déjà la technique et l'abattage de ses ainées !
On demeure émerveillé de tant d'assurance et de sûreté technique.
Son jeu, dans la pantomime du tableau du Ier acte, est spontané, drôle, pétillant, et on rit de bon coeur.
Elle est émouvante aussi dans le pas de deux et affronte bravement les périls du Grand Pas avec succès. Fouettés et même long deuxième équilibre tenu jusqu’à des applaudissements fournis.
Soirée pluvieuse et public assez froid en conséquence. François Alu aurait mérité des applaudissements plus fournis suite à sa bondissante apparition du Ier acte.
Karl Paquette, par contre, a été le triomphateur de la soirée, différent apparemment de samedi, il s'occupait de sa partenaire et fut techniquement brillant.
Par contre le fameux pas-de-trois... quelle déception. A part Marc Moreau, et sa technique parfaite, mais glacée, quelle raideur, manque d'enthousiasme chez Ida Viikinkoski. Aucun brio dans ce célèbre passage.
J'ai trouvé le dernier acte interminable! Quant à sa musique...! Les valses ponctuées à la grosse caisse sont épouvantables.
La gratuité de ce Grand Pas, qui ne se veut que performances de difficultés et vélocités, était indispensable à l'époque. Ne nous plaignons donc pas.
Gros succès final.
|
|
Revenir en haut |
|
marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
|
Posté le: Dim Mai 10, 2015 6:39 pm Sujet du message: |
|
|
Pauvre "Paquita", reléguée en fin de page de Dansomanie à cause de cette épouvantable "Manon", ballet indigeste comme un mauvais gâteau roboratif, "Manon", le seul ballet à ce jour qui a réussi à me faire partir avant la fin de la représentation.
Un mot alors : Hier, j'ai passé une très agréable soirée avec un ballet, "Paquita", qui n'a pas d'autre ambition que d'être chorégraphique. Le corps de ballet était impeccable, dynamique, synchrone, les solistes étaient en jambes et produisaient une prestation de qualité, Hannah O'Neill s'en est fort bien sortie, d'autant qu'elle était épaulée et mise en valeur par un Mathias Heymann époustouflant de technique et de sensibilité. Ce festival chorégraphique a réussi à faire oublier l'effrayante musique de bastringue de Edmé-Marie-Ernest Deldevez, que même un Ludwig Minkus n'a pas réussi à sauver.
Le public, gavé de danse, était ravi et a manifesté vigoureusement son enthousiasme au moment des saluts (4 ou 5 rappels, je n'ai pas compté). Pierre Lacotte nous a fait le plaisir de venir nous saluer. C'était très bien.
|
|
Revenir en haut |
|
Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013 Messages: 882
|
Posté le: Dim Mai 10, 2015 8:13 pm Sujet du message: |
|
|
Oh oui ! Je plussoie ! Bien belle soirée en ce 9 mai !
Quel dommage que la distribution O'Neill/Heymann/Bertaud n'ait pas plus de dates. j'y serais bien retournée...
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Dim Mai 10, 2015 8:52 pm Sujet du message: |
|
|
marc a écrit: |
Ce festival chorégraphique a réussi à faire oublier l'effrayante musique de bastringue de Edmé-Marie-Ernest Deldevez, que même un Ludwig Minkus n'a pas réussi à sauver |
Je pense que Minkus aura surtout réussi à aggraver le cas de Deldevez... Cela dit, la partition a été réorchestrée par David Coleman, et pas dans le sens de la légèreté. C'est d'ailleurs là un des attraits légitimes de la version Ratmanski (Bayerisches Staatsballett), qui revient à une partition largement (mais pas entièrement) "nettoyée", et plus conforme à l'original de Deldevez. |
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
|
Posté le: Lun Mai 11, 2015 9:00 am Sujet du message: |
|
|
Pour ma part, j'adore cette musique, car elle possède cette qualité mélodique qui me semble essentielle dans ce type de répertoire (je lis d'ailleurs en ce moment un livre qui évoque les débats, très vifs, autour de la musique de ballet au XIXe siècle en Russie, c'est très intéressant). L'arrangement de Munich est effectivement meilleur, mais en réalité, ce qui me gêne à Paris, c'est la lenteur, intolérable le soir de la première, du tempo adopté dans le Grand pas. A ce niveau-là, cela devient du n'importe quoi. Et là, on ne peut même pas dire : "c'est du Noureev, allons-y mollo pour que les danseurs puissent caser tous les pas." Pourquoi j'en reparle? Je suis tombée sur cette vidéo de Cynthia Harvey dans la variation des grands jetés (conservée par Lacotte dans son Grand pas "allégé"), l'orchestration est pour le moins bizarre et vulgaire, mais question tempo (et technique qui suit), c'est autrement plus excitant : https://www.youtube.com/watch?v=J9yjFOsZxA8
Cela n'a rien à voir, mais j'ai une place à vendre pour ce soir (baignoire, 22€). 
|
|
Revenir en haut |
|
Ritournelle
Inscrit le: 13 Juin 2013 Messages: 577
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
|
Posté le: Mar Mai 12, 2015 1:09 am Sujet du message: |
|
|
Après les distributions Hecquet/Paquette et O'Neill/Heymann, qui présentaient chacune des qualités différentes, nous avons pu découvrir ce soir une nouvelle distribution, formée d'Amandine Albisson et Florian Magnenet. Amandine Albisson faisait là son retour sur scène et a dû faire face pour l'occasion à un partenariat improvisé, mais c'est aussi là la vie du spectacle. Quelles que soient les circonstances, cette distribution s'avère tout de même sensiblement en-deçà, en termes de jeu et de brio conjugués, de ce que nous ont offert, à leur manière, les deux premières.
Amandine Albisson est une bonne danseuse terre-à-terre, fraîche, souriante, et piquante, qui se montre tout à fait à l'aise dans les intrications de pas lacottiennes qui font le sel du premier acte. Les pirouettes ont parfois du mal à passer complètement, avec un fini quelque peu approximatif - au début au moins -, mais l'esprit vif et joyeux de la chorégraphie n'en est pas moins préservé. Son haut du corps a par ailleurs cette rondeur et cette mobilité qui se prêtent bien au style romantique et à la gestuelle espagnole. L'on comprend là que Pierre Lacotte ait pu la choisir jadis, à la surprise quasi-générale, pour incarner sa Sylphide. Si, techniquement, la chorégraphie est bien assurée, l'incarnation du personnage laisse davantage sur sa faim. Cette Paquita est d'une féminité réjouissante (et l'on ne déplorera certes pas que l'étoile ait un peu "profité"), mais paraît bien embourgeoisée pour une gitane, fût-elle de noble origine. Amandine Albisson n'est pas sans rappeler parfois Aurélie Dupont - ce qui en réjouira certains, beaucoup moins d'autres -, dans cette façon qu'elle a de se regarder un peu trop danser. On peut certes imputer cela en partie au partenariat improvisé, mais son jeu manque de naturel et parfois de rythme, notamment dans le second tableau, où l'on ne retrouve pas ce sentiment d'unisson, aussi charmant qu'enthousiasmant, qui régnait sur le trio Hecquet/Paquette/Alu. On est dans le "trop" ou dans le "pas assez" et, in fine, on n'est jamais véritablement emporté. Florian Magnenet manque quant à lui sérieusement de conviction dans son jeu - le duo est sans chaleur - et Marc Moreau, quoique physiquement méconnaissable, demeure un choix un peu curieux pour le vilain Inigo. Il lui confère des touches personnelles intéressantes (j'ai particulièrement aimé ses essais de ports de tête à l'espagnole dans sa variation) et sait être drôle dans ses manigances, mais son incarnation reste tout de même un peu "légère" pour convaincre tout à fait.
Le Grand pas laisse un sentiment mitigé du côté des deux solistes : la technique de notre étoile est propre sans nul doute, les fouettés - "voyageurs" -, autoritaires et remarquablement finis pour le coup, sont d'une rapidité et d'une efficacité appréciables, mais l'ensemble, encore un peu trop imprégné de l'esprit terre-à-terre des deux premiers actes, n'a pas tout à fait l'air de grandeur ni le raffinement dont on rêverait. La variation de Lucien manque de panache et de musicalité ; les grands jetés de Paquita d'élévation et ceux en tournant se retrouvent un peu escamotés. Décidément, que l'on est difficile!
La compensation est venue cette fois du corps de ballet, avec une discipline retrouvée et un bel entrain, surtout chez ces messieurs, dans les danses de caractère du premier acte ou dans le pas militaire, mené par Daniel Stokes et Jérémy-Loup Quer. Le pas de trois, dominé par Germain Louvet, moins fébrile qu'à la première, n'est toutefois guère mémorable.
Enfin, si l'orchestre a retrouvé des tempi décents, on peut tout de même regretter son manque de couleur(s).
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
|
|
Revenir en haut |
|
2001danse
Inscrit le: 18 Déc 2009 Messages: 93
|
|
Revenir en haut |
|
Esther*
Inscrit le: 22 Oct 2014 Messages: 22
|
Posté le: Mer Mai 13, 2015 9:37 pm Sujet du message: |
|
|
Vous savez pourquoi Karl Paquette ne danse finalement pas avec Amandine Albisson ? Je me réjouissais de le voir vendredi et je ne connais pas du tout Florian Magnenet...
|
|
Revenir en haut |
|
Lise
Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 190
|
Posté le: Mer Mai 13, 2015 11:38 pm Sujet du message: |
|
|
Très belle Paquita ce soir, avec une Alice Renavand parfaite dans le rôle, même si elle a eu à faire face à un changement de partenaire en cours de représentation. Espérons que ce ne soit pas trop grave pour Florian Magnenet.
A l’acte 1, découverte pour ma part d’ Alice Renavand dans ce type de répertoire. Très sûre techniquement (notamment 3 beaux tours planés qui ont arraché des « waouh » d’une partie du public de l’orchestre), elle joue aussi très bien son rôle d’un point de vue théâtral, alors qu’on a un peu plus de mal à croire dans l’amour que Florian lui porte.
Dans le pas de 3, Daniel Stokes se démarque par rapport à ses deux partenaires qui semblent un peu en retrait.
Le 2ème acte commence avec Florian comme partenaire, puis lors du dernier pas de deux avant la Polonaise des enfants, c’est Jérémy-Loup Quer qui le remplace. Ensuite Florian revient pour le passage suivant de Lucien, donc on se dit que ce n’est pas trop grave pour lui, mais finalement c’est Jérémy qui finit l’acte. On note d’ailleurs le geste de Jérémy à la toute fin qui après avoir accompagné Alice à l’escalier laisse la place à Florian.
Dans ce 2èma acte, on note notamment Hannah O’Neill qui ne se fond plus dans le corps de ballet : on ne voit qu’elle quand elle danse. Elle a tout de même été très bien associée à Ida Viikinkoski lors du grand pas, qui a été à la hauteur de Hannah.
|
|
Revenir en haut |
|
|