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Emilie1
Inscrit le: 29 Juin 2010
Messages: 272
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ElenaK
Inscrit le: 24 Avr 2013
Messages: 817
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 Posté le: Sam Mai 02, 2015 9:12 pm Sujet du message: |
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| Toutes mes condoléances à Rodion Chtchedrine.
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 1324
Localisation: Paris
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| Posté le: Sam Mai 02, 2015 9:13 pm Sujet du message: |
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| Quelle tristesse !
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22163
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| Posté le: Sam Mai 02, 2015 10:18 pm Sujet du message: |
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| Quel choc!
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26659
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| Posté le: Sam Mai 02, 2015 10:28 pm Sujet du message: |
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Emilie1
Inscrit le: 29 Juin 2010
Messages: 272
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 1324
Localisation: Paris
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| Posté le: Sam Mai 02, 2015 11:48 pm Sujet du message: |
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| Elle semblait tellement forte et invincible...
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alila
Inscrit le: 31 Déc 2009
Messages: 287
Localisation: Paris
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| Posté le: Dim Mai 03, 2015 12:05 am Sujet du message: |
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| Une très grande danseuse! Je l'adorais en Zarema dans la Fontaine de Bakhchisaray, la version filmée avec Galina Ulanova, l'autre monstre sacrée, que j'ai regardée en boucle pendant mon enfance. Ses vidéos étaient toujours une inspiration dans notre panthéon des danseurs et danseuses avec nos professeurs russes. Elle a eu une vie incroyable, marquée par des tragédies et des incroyables accomplissements. Pour ceux qui n'ont pas encore lu son autobiographie, "Moi, Maya Plisetskaya" je vous la recommande, c'est drôle et intelligent, c'était une femme formidable! Mes pensées pour Schedrin.
Dernière édition par alila le Dim Mai 03, 2015 12:16 am; édité 1 fois |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22163
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26659
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| Posté le: Dim Mai 03, 2015 12:20 am Sujet du message: |
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Dansomanie avait eu la chance de rencontrer Maïa Plissetskaïa en 2010 lors d'une conférence de presse dans une célèbre brasserie des Champs-Elysées :
| Citation: |
Dansomanie était ce soir invité à la conférence de presse donnée au Fouquet's (on ne se refuse rien!) en présence de Maïa Plissetskaïa, de Rodion Chédrine et d'Andris Liepa, qui faisait office de maître de cérémonie. Carla et Nicolas, eux, avaient séché...
Le programme détaillé de la soirée nous a été communiqué :
La présence d'Agnès Letestu n'est pas absolument certaine. Il serait toutefois dommage qu'il n'y ait pas de représentant de notre compagnie nationale lors de ce gala qui s'inscrit dans le cadre de l'année France-Russie.
Andris Liepa a effectué les présentations d'usage, et a précisé que le titre du gala avait été choisi en référence à Ave Maïa, un ballet que Maurice Béjart avait écrit spécialement pour Maïa Plissetskaïa. Le programme mêle répertoire traditionnel russe et ouvrages contemporains. Il s'agit également de faire interpréter par des artistes chorégraphiques d'aujourd'hui des ouvrages autrefois dansés par Maïa Plissetskaïa.
Ce gala répond à une proposition du Théâtre des Champs-Elysées, qui souhaitait voir revenir Maïa Plissetskaïa à Paris après le succès remporté par la soirée donnée à l'Espace Cardin à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de la célèbre danseuse. M. Liepa a également insisté sur le rôle important joué par l'Ambassadeur de Russie à Paris, grand amateur de ballet, et qui fait beaucoup pour promouvoir la danse russe en France.
Maïa Plissetskaïa rappelle pour sa part que c'est en France qu'elle a remporté ses premiers grands succès internationaux. Mlle Plissetskaïa souligne également que, selon elle, la danse classique russe a atteint un très haut niveau, tout en précisant néanmoins que ce qu'elle perçoit d'un danseur, c'est avant tout son talent - ou son absence de talent -, indépendamment de sa nationalité ou de son école.
"De mon temps, affirme-t-elle, on avait des gens qui étaient soit de grands artistes, soit de grands techniciens. Maintenant, avec des danseurs tels Alina Somova ou Léonide Sarafanov, on a les deux à la fois. Avant, il fallait choisir, ou l'un, ou l'autre."
A une journaliste qui demandait à Maïa Plissetskaïa quelles étaient ses compagnies contemporaines préférées, la danseuse répondit :
"- Les compagnies contemporaines que je préfère ont pour la plupart aujourd'hui disparu. J'aimais particulièrement Alvin Ailey, Mats Ek aussi est une personnalité à part. Mais pour moi, le plus grand chorégraphe du XXème siècle, c'est Maurice Béjart. Après lui, il est difficile d'inventer encore quelque chose de neuf.
- Et Angelin Preljocaj, dont la compagnie s'est récemment produite avec le Bolchoï à Moscou?
- Je ne peux pas en parler, je ne l'ai pas vue."
Pour Dansomanie, nous avons demandé à Maïa Plissetskaïa si la danse était toujours - comme c'était le cas à l'époque soviétique - une vitrine de la culture russe à l'étranger :
"Dans la Russie soviétique, le ballet était source de prestige, on en était fier, on s'en "vantait" (traduction russe incertaine). Avant la disparition du Rideau de fer, on emmenait tous les invités politiques étrangers voir des spectacles de ballet, et pour faire bonne impression sur les visiteurs, les représentations étaient extrêmement soignées.
Aujourd'hui, le ballet n'intéresse plus vraiment les politiciens. Je dois tout de même dire que lors de la représentation du Petit cheval bossu au Théâtre du Châtelet, hier, j'ai été agréablement surprise. S'il n'y avait pas de membres du gouvernement, des personnalités politiques de premier plan s'étaient tout de même déplacées. Quand j'ai entendu sortir de leur bouche des "merveilleux", "formidable", je me suis dit que cela devait encourager les autorités russes à persévérer dans leurs efforts pour promouvoir la danse. Si les politiciens veulent utiliser la danse pour "vendre" leurs propres idées, eh bien, tant mieux!
Diaghilev était le premier à avoir compris l'importance de la danse pour promouvoir la culture russe. Et avec la danse, pas de problème de traduction! (La remarque de Maïa Plissetskaïa faisait suite à une anecdote survenue à Moscou avec des VIPs japonais, mais qu'une erreur de traduction a rendu incompréhensible aux Français qui assistaient à la conférence de presse, ndlr.)."
Maïa Plissetskaïa a conclu la séance en plaisantant : "Ce qui est sûr, c'est que le 6 décembre, je ne danserai pas au Théâtre des Champs Elysées", ce à quoi Andris Liepa répondit : "Une révérence de Maïa Plissetskaïa vaut tous les ballets".
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http://www.forum-dansomanie.net/forum/viewtopic.php?p=41808
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Shaleen
Inscrit le: 16 Juil 2011
Messages: 53
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26659
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| Posté le: Dim Mai 03, 2015 11:42 am Sujet du message: |
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La première venue de Maïa à Paris, en photos seulement, à l'occasion d'une exposition organisée par le "Comité antifaciste des femmes soviétiques" en 1948 sur le thème "La femme soviétique dans les arts". La grande danseuse y est présentée dans les termes suivants :
C'est pendant la Grande Guerre nationale [la 2ème Guerre mondiale] que Maïa Plissetskaya est entrée dans la glorieuse pléïade des ballerines du Grand Théâtre de Moscou [Bolchoï]. Elle avait alors 19 ans.
Maïa Plissetskaïa s'est formée à l'école chorégraphique du Grand Théâtre. On sait que cette école est considérée à juste titre comme l'une des meilleures au monde. Des artistes célèbres y enseignent leur art. Qu'il nous suffise de nommer Catherine Gueltser [Ekaterina Gueltzer, étoile du Bolchoï de 1898 à 1925], dont la renommée est universelle, le maître de ballet R. Zakharov, le metteur en scène Ruben Simonov, élève du grand Vakhtangov.
Le programme de l'enseignement est conçu de façon à ce que les élèves sortant de l'école soient non seulement de bons danseurs, mais [aussi] de véritables artistes et des hommes instruits.
Maïa Plissetskaïa a brillamment débuté dans la principale partie du ballet de Glazounov Raymonde [sic]. Bientôt, elle fut admirée dans le rôle d'Odile-Odette dans Le Lac du cygne [re-sic] de Tchaïkovski.
Déjà dans ces premières rôles se révélait le trait essentiel de la personnalité créatrice de la jeune ballerine : une plastique impeccable jointe à la plénitude dramatique du rôle.
Les nuances des sentiments divers qui abondent dans l’œuvre musicale de Glazounov Raymonde ont été rendues et incarnées par la jeune ballerine avec beaucoup d'âme et d'expression.
Elle avait une tâche encore plus difficile à résoudre dans Le Lac du cygne. Elle changeait de rôle au cours du spectacle : tantôt nous voyons l'Odette métamorphosée par un mauvais génie en cygne , tantôt c'est la méchante séductrice et la perfide magicienne Odile, tantôt c'est de nouveau la jeune Odette, charmante et tendre. Pour chaque incarnation elle a su trouver des couleurs particulières en donnant à la tradition du ballet une nouvelle fraîcheur et le charme de la jeunesse.
Plissetskaïa est artiste dans le meilleur sens du mot. Elle subordonne à la création d'une image artistique sa plastique originale et sa technique virtuose, qui n'a jamais été pour elle une fin en soi.
La jeune ballerine élargit sciemment les cadres de la maîtrise chorégraphique, médite son art.
Jamais satisfaite de ce qu'elle a atteint, elle travaille beaucoup au développement de sa technique de ballet, elle étudie la théorie de l'art, l'histoire, la littérature, la philosophie. Elle est membre des Jeunesses Communistes et suit avec application les cours de marxisme-léninisme à l'Université du soir pour les artistes.
Sur la photo, prise devant le Bolchoï en novembre 1947, on peut voir au programme :
24 novembre : Pas de spectacle
25 novembre : Le Prince Igor
26 novembre : La Fontaine de Bakhtchissaraï
27 novembre : Carmen
28 novembre : Le Lac des cygnes
29 novembre : Ivan Soussanine (ex-Une Vie pour le Tsar)
30 novembre : Eugène Onéguine (matinée)
30 novembre : Cendrillon (soirée) |
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26659
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| Posté le: Dim Mai 03, 2015 12:45 pm Sujet du message: |
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03/05/2015 : Une séquence du journal de 13 h sur France Inter sera consacrée à Maïa Plissetskaïa.
A écouter à la radio ou via le site web de la station : http://www.franceinter.fr/player |
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chien en peluche
Inscrit le: 29 Oct 2011
Messages: 1978
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| Posté le: Dim Mai 03, 2015 1:14 pm Sujet du message: |
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La NHK vient d'annoncer le decès de cette ballerina inoubliable aux infos de 19H00 chez nous. On y a parlé de sa contribution au développement de la danse classique au Japon. Comme souvenir personnel, je l'ai vue une fois sur scène quand j'étais encore toute petite. C'était un gala au moment d'une des Tournées du Bolchoï à Tokyo. Plissetskaïa a alors interprété La mort du Cygne en clôturant ce gala. Sa prestation était formidable, j'en frissonnait. En répondant à l'ovation passionnée des spectateurs, la danseuse a dit quelque chose au chef d'orchestre; puis la musique de Saint-Saëns recommençant, elle l'a dansé une nouvelle fois. Je me souviens très bien, même aujourd'hui, de ces deux dernières poses différentes qu'elle a prises à la fin de ce petit chef d'oeuvre de Fokine. Vous pouvez facilement imaginer quelles étaient l'émotion, l'admiration et la joie presque folle de mes compatriotes qu'elle a suscitées.
Toutes mes condoléances à son mari et à ses amis, et je ne cache pas ma tristesse profonde comme une des balletomanes qui l'a beaucoup aimée, l'aime toujours.
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Eva
Inscrit le: 26 Fév 2013
Messages: 379
Localisation: Suresnes
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