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Ritournelle
Inscrit le: 13 Juin 2013 Messages: 577
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1156 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Fév 16, 2015 1:35 pm Sujet du message: |
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J'ai acheté des places pour cette soirée qui aura lieu la semaine prochaine et je n'ai trouvé aucune info non plus !
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Ritournelle
Inscrit le: 13 Juin 2013 Messages: 577
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Posté le: Lun Fév 16, 2015 1:41 pm Sujet du message: |
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J'ai juste vu çà et là sur Instagram que Bruno Bouché, Simon Valastro et Yvon Demol figurent parmi les chorégraphes.
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1156 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Fév 16, 2015 1:59 pm Sujet du message: |
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Merci. La chorégraphie de Bruno Bouché l'année dernière m'avait incité à reprendre des places pour cette année. Visiblement sur sa photo postée sur Instagram, c'est un batteur qui officiera pour les percussions.
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1156 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Fév 20, 2015 3:39 pm Sujet du message: |
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HEURES DANSANTES
Philip Glass (opening)
Allister Madin Chorégraphie
TISSUES / 1-2-6-7
Philip Glass
Simon Valastro Chorégraphie
MERRYMAKING
John Cage (In a landscape)
Yvon Demol Chorégraphie
AMORES
John Cage
Premier mouvement
Sébastien Bertaud Chorégraphie
Deuxième mouvement
Simon Valastro Chorégraphie
Troisième mouvement
Allister Madin Chorégraphie
Quatrième mouvement
Bruno Bouché Chorégraphie
MAD RUSH
Philip Glass
Sébastien Bertaud Chorégraphie
DANCE MUSIC / 3-2-1
John Cage
Bruno Bouché Chorégraphie
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26532
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Posté le: Ven Fév 20, 2015 3:59 pm Sujet du message: |
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Va falloir que je prenne des cours de dactylo pour tweeter encore plus vite que Lucky-Luke ne dégaine son colt... |
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 984
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26532
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Posté le: Ven Fév 20, 2015 8:10 pm Sujet du message: |
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Phil Glass compense largement... |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22091
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 984
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Posté le: Lun Mar 02, 2015 1:18 am Sujet du message: |
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tuano a écrit: |
HEURES DANSANTES
Philip Glass (opening)
Allister Madin Chorégraphie
TISSUES / 1-2-6-7
Philip Glass
Simon Valastro Chorégraphie
MERRYMAKING
John Cage (In a landscape)
Yvon Demol Chorégraphie
AMORES
John Cage
Premier mouvement
Sébastien Bertaud Chorégraphie
Deuxième mouvement
Simon Valastro Chorégraphie
Troisième mouvement
Allister Madin Chorégraphie
Quatrième mouvement
Bruno Bouché Chorégraphie
MAD RUSH
Philip Glass
Sébastien Bertaud Chorégraphie
DANCE MUSIC / 3-2-1
John Cage
Bruno Bouché Chorégraphie |
J'en reviens. Je commence par un gros coup de gueule - c'était déjà visible sur le papier mais "en direct" ça en devient choquant : deux compositeurs hommes, uniquement des chorégraphes masculins . On pourrait dire que ce sont ces demoiselles / dames qui n'ont pas envie de se lancer et/ou qui n'ont rien à proposer, mais dans les commentaires figurant dans le programmes, certains de ces messieurs indiquent clairement que c'est Millepied qui les a sollicités - notamment pour "Amores". Il est donc permis de s'interroger sur les raisons de cette absence. S'il s'agit d'un manque de confiance en elles ou quelque chose du genre, espérons que "l'académie chorégraphique" que Millepied prétend créer saura y remédier.
Fin du coup de gueule.
Sur le contenu maintenant, disons que globalement la soirée a été bonne (une place bien centrée dans les premiers rangs, ça aide ). Parfois un peu d'ennui ("Mad Rush" bien trop long) ou d'incompréhension (le patchwork sans queue ni tête de "Amores", même si l'apparition du pingouin a bien fait rire la salle ; la danseuse "soliste" de "Dance Music" dont la présence m'a semblé parfaitement inutile, l'intérêt de cette pièce étant dans la dynamique de groupe). La première pièce (et dans une moindre mesure la troisième) m'a paru sous influence très "AndréAuria" (la faute à l'éclairage sans doute ). Un vrai coup de cœur surtout pour le "Tissues" de Simon Valastro, très inventive et seule pièce permettant réellement aux interprètes de se distinguer les uns des autres. Après la belle réussite de sa "Stratégie de l'Hippocampe" lors de la dernière édition de la soirée "Danseurs chorégraphes", voilà une nouvelle confirmation de son talent. A mon très humble avis, le voilà fin prêt pour un "long métrage", ou au moins un "moyen métrage" à inclure dans un programme mixte, à l'instar de son confrère Nicolas Paul.
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marlyd
Inscrit le: 12 Déc 2007 Messages: 132
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Posté le: Lun Mar 02, 2015 9:55 am Sujet du message: |
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J'ai beaucoup aimé comme LucyOnTheMoon la pièce de Simon Valastro. Les interventions "animales" (ours, pingouin) dans "Amores" étaient certes divertissantes, mais au niveau d'un spectacle de patronage (de luxe je l'admets). J'écris surtout pour dire que, si je me suis pas mal ennuyée, ce n'était sûrement pas avec la chorégraphie de Sébastien Bertaud. Des courses vues chez Robbins (mais tout le monde se nourrit de tout le monde), mais des images de groupe originales, des moments de danse explosive. Cela tient beaucoup au choix de la musique. La soirée était sous le signe de la répétition avec beaucoup de P. Glass. Mais dans "Mad Rush" on avait une structure de type classique, alternant passages lents et passages plus dynamiques, encourageant la diversité dans la danse.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26532
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Posté le: Lun Mar 02, 2015 10:07 am Sujet du message: |
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J'ai divisé le sujet d'origine (Saison 2014-2015 à l'Opéra de Paris) ; la discussion autour de la soirée "Musique et Danse" prenant de l'ampleur, j'ai pensé qu'elle méritait un fil spécifique.
Dernière édition par haydn le Lun Mar 02, 2015 10:14 am; édité 2 fois |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26532
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Posté le: Lun Mar 02, 2015 10:12 am Sujet du message: |
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LucyOnTheMoon a écrit: |
J'en reviens. Je commence par un gros coup de gueule - c'était déjà visible sur le papier mais "en direct" ça en devient choquant : deux compositeurs hommes, uniquement des chorégraphes masculins . On pourrait dire que ce sont ces demoiselles / dames qui n'ont pas envie de se lancer et/ou qui n'ont rien à proposer, mais dans les commentaires figurant dans le programmes, certains de ces messieurs indiquent clairement que c'est Millepied qui les a sollicités - notamment pour "Amores". Il est donc permis de s'interroger sur les raisons de cette absence. S'il s'agit d'un manque de confiance en elles ou quelque chose du genre, espérons que "l'académie chorégraphique" que Millepied prétend créer saura y remédier.
Fin du coup de gueule. |
Je ne crois, mais alors pas du tout, que l'Opéra de Paris et Benjamin Millepied aient voulu décourager des candidatures féminines, bien au contraire, mais encore aurait-il fallu des volontaires... Et pour la musique, vous suggérez quoi? Augusta Holmès? Germaine Tailleferre? Edith Canat de Chizy? |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22091
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Posté le: Lun Mar 02, 2015 11:06 am Sujet du message: |
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Cette soirée fut pour moi une bonne surprise. Je partais à vrai dire un peu dubitative, loin en tout cas d'être impressionnée par les titres pompeux de certaines pièces et la surreprésentation de compositeurs déjà usés jusqu'à la corde dans la création contemporaine (Glass, le Minkus du XXIe siècle?). J'avais aussi gardé le souvenir (ou le non-souvenir) d'une précédente soirée autour des percussions, qui m'avait terriblement ennuyée.
Maintenant, j'aime bien en soi, quoi qu'il en sorte, le principe de ces soirées jeunes chorégraphes, il y a forcément à boire et à manger, entre morceaux gentillets, piécettes insipides, talents en germe et ratages fulgurants, mais comme dit l'adage populaire, c'est en forgeant qu'on devient, etc, etc... Et je préfère qu'on donne aux jeunes chorégraphes peu expérimentés une soirée à eux, où ils sont contraints de se débrouiller avec les moyens du bord, dans un cadre où la pression reste relative (et le public plutôt acquis à la cause), qu'on les lance sur des programmes officiels trop grands pour eux, où ils se feront en toute probabilité descendre.
Bref, que retenir de cette soirée? Tout d'abord, la pièce de Simon Valastro, Tissues / 1.2.6.7, qui avait déjà ouvert une voie originale (et imposé une voix personnelle par la même occasion) avec La Stratégie de l'Hippocampe il y a quelques années. M. Valastro a l'art des titres ésotériques (et qui le restent après vision), mais en réalité, ses chorégraphies valent bien mieux que cela. Cette nouvelle pièce s'inscrit, comme la précédente, dans une veine théâtrale, très marquée semble-t-il par l'influence de Mats Ek, ce qui nous donne quelque chose comme le quotidien relu et revu à la lumière de la folie scandinave. Elle réunit par ailleurs une belle brochette d'interprètes familiers, parmi lesquels Eve Grinsztajn, Aurélien Houette, Hugo Vigliotti, Valentine Colasante se distinguent tout particulièrement.
Pour moi cependant, la vraie révélation de cette soirée, ce fut Sébastien Bertaud, avec son Mad Rush. Certes, Bertaud n'en est pas à son coup d'essai, mais jusque-là, je ne peux pas dire que j'avais trouvé ses créations, présentées lors de soirées de jeunes chorégraphes, particulièrement marquantes ou abouties. Il semblait se débattre avec des influences sans forcément s'y retrouver, lui. Cette pièce pour trois couples marque peut-être un tournant. Elle est tout cas beaucoup plus ambitieuse et se distingue par sa construction, qui tient vraiment la route, ainsi que par la tension - comme des effets de vagues - qu'elle parvient à instaurer sur la durée avec finalement pas grand chose (des couples qui se croisent, se décroisent, se recroisent - ce n'est pas neuf...), sans trop lasser (le risque de l'exercice du pas de deux). Elle lorgne clairement du côté de Robbins, de Millepied peut-être, et surtout, m'a-t-il semblé, de Twyla Tharp, avec un mélange d'énergie et de lyrisme que l'on a peu eu l'occasion de voir exploité dans la création française et/ou parisienne. Un retour à une espèce de danse pure, portée par les émotions et la musique, débarrassée d'une prétention pseudo-intellectuelle que l'on connaît bien chez nous, et qui fait du bien! Elle aussi bénéficie de la qualité de ses interprètes, et notamment du couple principal formé par Hugo Marchand et Hannah O'Neill, dont la présence et la plastique très sensuelle illuminent véritablement la scène.
Amores, la pièce à quatre mains et en quatre mouvements sur du John Cage, était plutôt sympathique et ludique (et d'une concentration admirable!). En revanche, j'ai trouvé la pièce de Bruno Bouché, Dance Music / 3.2.1, vraiment interminable et un peu sans queue ni tête. Le premier mouvement, très festif, pourrait faire penser à un Scaramouche en noir et blanc et pour adultes, ce n'est pas trop ma tasse de thé, mais cela aurait largement suffi pour conclure le programme de façon souriante.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26532
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Posté le: Lun Mar 02, 2015 12:08 pm Sujet du message: |
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A mon tour de revenir sur la soirée "Musique et Danse" du 1er mars.
L'intitulé stupide (y a-t-il de la danse sans musique?), l'horaire défavorable (un dimanche soir à 20 heures) et le souvenir d'une précédente édition d'un ennui mortel m'ont fait hésiter, et ce n'est qu'à une heure du commencement de la représentation que je me suis décidé à me rendre au Palais Garnier. A en juger par la file d'attente impressionnante à la caisse du soir, je n'étais pas seul dans ce cas... Au bout du compte - la tarification attractive n'y était sans doute pas étrangère -, le théâtre était quasiment plein, et je n'ai pas regretté le déplacement.
Les choses ont pourtant commencé de manière un peu chaotique, avec l'annonce de l'indisponibilité de Fanny Gorse, qui devait officier dans la pièce faisant office d'ouverture, Heures dansantes, d'Allister Madin. Difficile de savoir s'il y a un lien de cause à effet, mais les éclairages se sont trouvé complètement déphasés avec la danse. La conception des lumières, qui semblait s'inspirer un peu de celle d'AndréAuria, était en elle-même un peu trop ambitieuse, et finissait par ressembler à un catalogue des effets permis par le jeu d'orgue de l'Opéra de Paris, enchaînés sans logique artistique.
Tissues / 1-2-6-7, de Simon Valastro, était bien plus abouti. L'artiste italien, lors d'une soirée "Danseurs chorégraphes" à l'Amphithéâtre Bastille, avait déjà fait la démonstration de ses capacités créatives avec La Stratégie de l'hippocampe, qui dénotait un professionnalisme remarquable.
M. Valastro récidive ici avec bonheur, en signant un ouvrage au titre quelque peu ésotérique, mais qu'on pourrait décrypter de la sorte : "Tissues" = allégorie de la femme "kleenex", reléguée aux tâches ménagères, "1-2-6-7" = "Solo, Pas-de-deux, Pas-de-six, Pas-de-sept (l'effectif complet du ballet)". Tissues / 1-2-6-7 se veut donc une sorte de reflet de l'univers quotidien dans l'Italie de la jeunesse de Simon Valastro, où la seule possibilité d'évasion pour une jeune femme au foyer était le rêve, le fantasme.
Le premier solo dévolu à Eve Grinsztajn, la ménagère à la vie grise, est presque une pièce d'anthologie, exigeant de l'interprète un incroyable talent de contorsionniste : la scène du repassage, avec le pied de la danseuse qui faisait office de fer, eût été digne de Mats Ek et de son Appartement. Plus généralement, Simon Valastro a su s'entourer d'interprètes de qualité. Valentine Colasante, dans sa robe rouge à fleurs, semble tout droit sortie d'un film d'Ettore Scola, et le chorégraphe s'amuse d'ailleurs avec les codes esthétiques du cinéma néoréaliste transalpin.
Merrymaking, d'Yvon Demol, témoignait lui d'un savoir-faire technique réel, avec des enchaînements correctement conçus, mais qui ne pouvait rivaliser, en termes d'originalité et d'inventivité, avec Tissues / 1-2-6-7.
La partie centrale de la soirée était occupée par Amores, un quadriptyque bâti à l'initiative de Benjamin Millepied. Simon Valastro y a eu à nouveau l'occasion de se distinguer, avec un second mouvement qu'on aurait pu titrer "La Tentation" - non pas d'Eve [Grinsztajn], mais d'Emilie Hasboun cette fois : M. Valastro joue avec beaucoup d'à propos de la morphologie et du style très "Opéra de Paris" de la danseuse, qu'il fait évoluer - il fallait oser - en tutu blanc et pointes sur une pièce pour piano préparé de John Cage. Le comique naissait évidement de l'association de l'ouvrage avant-gardiste du compositeur américain avec une chorégraphie - en apparence - d'un académisme rigoureux. L'ensemble n'en n'était pas moins d'une absolue musicalité (sinon, la drôlerie serait tombée à plat), et témoigne une fois de plus d'une grande fertilité d'imagination.
Autre jolie réussite, le quatrième mouvement, signé Bruno Bouché qui, pour une fois, s'est écarté du registre sérieux et sombre dont il est coutumier. Son incursion dans le burlesque déjanté, avec intervention intempestive d'une ménagerie "polaire" (pingouin, ours blanc) tout droit échappée du zoo de Vincennes, lui aura valu un franc succès auprès du public. Les gags étaient bien conçus, et, eux aussi, en parfaite symbiose avec la musique de John Cage. L'apparition de Bruno Bouché lui-même, relooké en une sorte de Mary Poppins à parapluie transparent et gabardine grise, a elle aussi déclenché l'hilarité de l'assistance.
Le même Bruno Bouché a eu la main un peu moins heureuse avec Dance Music / 1-2-3, qui concluait la soirée. Le chorégraphe semblait hésiter en permanence, et sans choisir vraiment, entre le comique et le sérieux. La section initiale était assez réussie, mais la suite peinait à apporter de la nouveauté, et finissait par traîner en longueur. Les pas eux-mêmes étaient cohérents et bien réglés, mais l'ensemble manquait de direction, d'imagination.
Dance Music / 1-2-3 souffrait par ailleurs de la proximité de Mad Rush, de Sébastien Bertaud, qui l'avait tout juste précédé. Le danseur bordelais avait pris le pari audacieux de s'aventurer sur les traces de Jerome Robbins et de ... Benjamin Millepied, avec une composition - sur une musique de Philip Glass, évidemment - qui n'était pas sans rappeler certain Amoveo... En dépit des difficultés et des risques liés aux inévitables comparaisons avec des maîtres reconnus, M. Bertaud a brillamment relevé le défi, livrant une chorégraphie solidement construite, très plastique et elle aussi servie par des interprètes de qualité. La distribution féminine était particulièrement flamboyante, avec Hannah O'Neill, Letizia Galloni et Charlotte Ranson, dont la danse fluide et les lignes ondoyantes étaient en parfaite harmonie avec les intentions du créateur.
Dernière édition par haydn le Lun Mar 02, 2015 7:20 pm; édité 1 fois |
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