Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
|
Posté le: Sam Nov 08, 2014 9:28 am Sujet du message: |
|
|
Soirée Exceptionnelle consacrée au Ballet de l'Opéra et à Brigitte Lefèvre
le 8 novembre sur France 3
Vivez une soirée exceptionnelle consacrée au Ballet de l'Opéra de Paris. France 3 a souhaité lui rendre hommage au moment où Brigitte Lefèvre, Directrice de la danse depuis plus de 20 ans, laisse sa place à Benjamin Millepied.
Dès 22h50 les téléspectateurs seront invités à vivre le Défilé du Ballet filmé au Palais Garnier avec les Étoiles, les Premiers Danseurs, le Corps de Ballet et les Elèves de l’Ecole de Danse.
La soirée se poursuivra avec Ma mère adorait la danse, film documentaire de Thierry Teston sur Brigitte Lefèvre qui a consacré sa vie à la danse et les 20 dernières années au Ballet de l’Opéra.
Enfin, le ballet Etudes de Harald Lander mettra en lumière la grande qualité technique et artistique du Ballet de l’Opéra de Paris.
Programmation de la soirée
22h50 : Défilé du Corps de Ballet
durée 15mn
Les 154 danseurs du Ballet et les 130 élèves « petits-rats » de l’Ecole de danse défileront sur La Marche des Troyens de Berlioz.
Des moyens techniques exceptionnels ont été mis en œuvre pour l’occasion : une grue, une steadycam, et des prises sans public... Imaginé en 1926 par Léo Staats sur la "Marche" de Tannhäuser de Richard Wagner, joué seulement deux fois. Il fut remis au goût du jour par le chorégraphe Serge Lifar en 1947.
Avec les Etoiles les Premiers Danseurs, le Corps de Ballet et les Elèves de l’Ecole de Danse .
L’Orchestre de l'Opéra national de Paris est dirigé par Frédéric Laroque.
Captation réalisée par François Roussillon et coproduite par l’Opéra national de Paris, Telmondis François Roussillon et Associés et Mezzo, avec la participation de France 3 et le soutien du CNC.
23h10 : Ma Mère adorait la danse
documentaire - durée 60mn
Ce film est le portrait de Brigitte Lefèvre , directrice de la danse de l’Opéra de Paris depuis plus de 20 ans. Cette danseuse au destin hors du commun, entrée à l’Opéra à l’âge de 8 ans, a contribué à révolutionner la danse mondiale. Durant un an, le réalisateur Thierry Teston l'a suivie de Paris à Tokyo, dans les coulisses d’une vie, et dans celles de l’Opéra national de Paris bien évidemment. Elle aura quitté l’Opéra cet automne, passant le relais à Benjamin Millepied, futur directeur d’une institution qui est devenue la plus prestigieuse compagnie de danse du monde. Les derniers tournages du film ont été faits d'ailleurs à l'occasion de la grande soirée de gala donnée pour lui rendre hommage le 4 octobre dernier, constituée notamment des ballets diffusés ce soir. Ce film est un portrait émouvant d’une femme, une artiste, une intellectuelle, et dirigeante d’une compagnie qu’elle aura profondément fait évoluer.
Réalisation : Thierry Teston Coproduction : La Belle télé, Opéra national de Paris.
Mezzo - 00h15 : Etudes de Harald Lander
durée 45mn
Études transpose sur scène une classe de danse. Imaginé par Harald Lander qui fut chorégraphe, maître de ballet et directeur de l’École de Danse de l’Opéra, le ballet se lit comme un manifeste de la technique classique, de sa pureté, de sa rigueur et de son exigence.
Avec le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris et les Etoiles : Dorothée Gilbert, Josua Hoffalt, Karl Paquette.
Musique de Carl Czerny
L’Orchestre de l'Opéra national de Paris est dirigé par Frédéric Laroque.
Captation réalisée par François Roussillon et coproduite par l’Opéra national de Paris, Telmondis François Roussillon et Associés et Mezzo, avec la participation de France 3 et le soutien du CNC.
(Source Opéra de Paris)
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
|
Posté le: Sam Nov 08, 2014 10:08 am Sujet du message: |
|
|
Correctif : Etudes sera bien diffusé sur France 3 à 0h10. Il semble qu'il y ait une incohérence entre ce qui est annoncé sur le site de l'Opéra concernant Etudes et le programme de la chaîne Mezzo. |
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
|
Posté le: Dim Nov 09, 2014 1:08 pm Sujet du message: |
|
|
Une personne particulièrement attentive a publié sur ma page Facebook un petit mot pour signaler que la captation d'études re-diffusée hier est selon toute vraisemblance un montage de plusieurs prises :
Citation: |
Etudes a visiblement été un mixte de plusieurs soirées. Dans cette version Dorothée Gilbert fait quatre tours dans le final alors qu'elle n'avait fait qu'une double pirouette le jour du direct. Et contrairement au direct du 8 octobre, cette captation n'est en ligne que pour une semaine. |
En ce qui concerne le défilé, mais pouvait-il en être autrement, le résultat, pour ceux qui ont eu la chance de voir cet événement au théâtre, le rendu télévisuel est un peu décevant. Il manque quelque chose de l'ambiance, de la magie de la chose, que l'on perçoit lorsqu'on est dans la salle, même en étant mal placé.
Le réalisateur n'est pas à mettre en cause, simplement, quelque chose ne "passe pas". Par ailleurs, étrangement, les plans filmés de dos font ressortir de manière beaucoup plus flagrante les irrégularités dans les lignes, que les vues de face. Si l'ONP entend rééditer l'expérience peut-être faudrait-il carrément faire appel à un réalisateur de renom, pour transcender la marche des Troyens, et en faire un véritable événement cinématographique, qui existe en soi, indépendamment de ce qu'on peut vivre en étant présent en chair et en os au Palais Garnier.
Le documentaire hagiographique sur Brigitte Lefèvre, qui suivait le défilé, était sans surprise. Très "parisianniste", il était surtout destiné à "ceux du sérail", et les non-initiés pouvaient avoir du mal à tout suivre (pas sur le plan de la danse elle-même, il n'y avait aucun jargon technique inaccessible à des néophytes, mais sur celui des us et coutumes de la Grande boutique). Quelques passages intéressants mettaient (involontairement?) en lumière la "proximité" entre le showbiz, les médias et la presse. On retiendra aussi la scène assez ahurissante de l'intervention de Brigitte Lefèvre auprès de John Neumeier, afin de solliciter un rôle pour Dorothée Gilbert dans Das Lied von der Erde, et de la réaction de Benjamin Millepied, littéralement médusé.
A revoir sur le site de l'INA (extrait présenté dans le film) :
Michael Denard dans l'Oiseau de feu, de Maurice Béjart
 |
|
Revenir en haut |
|
mirage
Inscrit le: 19 Jan 2006 Messages: 197
|
Posté le: Dim Nov 09, 2014 8:33 pm Sujet du message: |
|
|
souci assez récurrent: impossible de voir ces vidéos en dehors de l'hexagone..alors que j'ai réussi à voir l'intégrale de la vidéo concernant le Ballet de Bordeaux..
Concernant le reportage sur Brigitte Lefèvre, j'en ai vu 5 secondes, puis la connexion s'est coupée... dommage !!
|
|
Revenir en haut |
|
ptite.danseuz
Inscrit le: 12 Fév 2006 Messages: 139 Localisation: Allemagne
|
Posté le: Dim Nov 09, 2014 10:40 pm Sujet du message: |
|
|
Je suis dans la même situation que vous mirage sauf que pour le reportage sur Brigitte Lefèvre, j'ai carrément un message qui apparait après 7 minutes me disant que la vidéo est inexistante... est-ce que ce problème vient vraiment de ma localisation ou est ce que d'autres personnes ont également rencontré ce problème, même en étant en France?
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
|
Posté le: Lun Nov 10, 2014 10:56 am Sujet du message: |
|
|
Quelques impressions, pour rebondir sur celles de Haydn :
C'est la première fois, me semble-t-il, que le défilé du corps de ballet, cet exercice de fierté nationale calqué sur les parades militaires moscovites (dixit Lifar), est filmé et - surtout - montré dans son intégralité. On en voit quasiment chaque année de courts extraits au journal télévisé - sans parler des vidéos amateurs filmées du 4e balcon de côté -, la caméra aime en général à s'attarder sur les plus jeunes élèves, mais jamais jusqu'ici on n'avait pris la peine d'en donner à voir la logique rigoureuse et la composition implacable, de la plus jeune élève de l'école à l'étoile. Ma foi, on se demande bien pourquoi on n'y avait pas pensé plus tôt! C'est là une chorégraphie en soi, qui émeut ou n'émeut pas, qu'on est libre d'apprécier ou non, mais qui tient du rite sacré dans cette maison où l'on aime à mettre du mythe partout. Néanmoins, pour être efficace auprès du grand public du samedi soir (la diffusion était certes tardive, mais pas tant que ça), l'exercice aurait mérité une petite introduction pédagogique. Encore une fois, ce type de programmation semble ne devoir s'adresser qu'à des passionnés, qu'à des gens connaissant déjà bien les us et coutumes de la maison et ne les questionnant jamais. Pourtant, cette "chose", totalement anachronique dans notre monde, est une curiosité absolue si l'on y réfléchit! J'ai vu des étrangers, tout à fait bien éduqués, y être résolument insensibles. Bref, ces images peuvent certes séduire un public néophyte avide d'une grandeur dont on le frustre un peu plus chaque jour, mais aussi passer pour hautement ridicules aux yeux d'autres, sans, au moins, une nécessaire petite mise en contexte. Pour le reste, évidemment, quand on connaît le défilé en vrai, le revoir ainsi est amusant, d'autant plus que c'est une première, mais finalement d'un intérêt limité. L'ensemble paraît même très figé et artificiel, mais sans doute est-ce dû à la réalisation, passablement monotone et sans intelligence de l'espace. Le parti-pris de filmer les lignes de face, puis de dos, ne met que trop en exergue leur irrégularité récurrente. Les étoiles, à la photogénie inégale, ont droit quant à elles à un gros plan et à leur nom sur l'écran. Les applaudissements du public arrivent jusqu'à nous très étouffés, mais la différence de traitement des uns et des autres perdure toutefois. Les adieux de la maîtresse de maison donnent lieu à quelques images, mais il y a eu de sérieuses coupes, évidemment nécessaires, au montage. Bien. Merci pour ce moment.
Pour ce qui est du documentaire sur Brigitte Lefèvre, je dois d'abord avouer une lassitude extrême devant ce surcroît de communication médiatique autour de son départ. Pas une semaine sans un article ou une interview, où l'on cherche, non sans perversité, l'aveu faussement modeste, la pique assassine à l'égard de tel ou telle, le jugement péremptoire... Il est temps que l'on passe à autre chose! Encore une fois, toute cette logorrhée, faite d'hommages divers et (peu) variés, pourrait avoir son intérêt si la sphère médiatique faisait l'effort de dépasser les clichés à son encontre (savamment entretenus par l'intéressée il est vrai), si elle ne se contentait pas de pénibles exercices de révérence hagiographico-mondains, où il ne s'agit au fond que de saluer "la grande dame de la danse", au "dévouement sans faille", qui aurait "fait entrer la modernité à l'Opéra", quand elle ne l'a pas carrément révolutionnée (la danse). J'aimerais croire qu'il y a aussi place, à rebours, pour autre chose que la dérision, qui personnellement m'insupporte autant que la courtisanerie. Concernant l'Opéra - et plus largement les grandes institutions françaises -, j'émets quand même de sérieux doutes.
Ce documentaire se regarde sans déplaisir, surtout quand on connaît la maison il faut bien le dire, il y a de jolies images et une musique bien choisie aux moments-clés, mais, in fine... c'est un peu un filet d'eau tiède! On ne s'attendait certes pas à un portrait critique ou en quoi que ce soit polémique, mais le propos, axé sur la dernière année de règne (dont les enjeux ne sont pas vraiment mis au clair), aurait largement pu tenir en quarante ou quarante-cinq minutes au lieu des soixante qu'il dure. On soulignera à cet égard un goût excessif pour la mise en scène de soi (Brigitte dans le métro de Tokyo, Brigitte à la campagne, Brigitte seule au milieu du grand escalier de Garnier et ce, à plusieurs reprises, avec un côté très louisquatorzien - l'Opéra, c'est moy...) et un abus de plans purement décoratifs. Le passage concernant la tournée à Tokyo, qui ouvre le documentaire, reste à mon sens l'un des plus intéressants, bien qu'absolument conventionnel. Il nous fait pénétrer dans les coulisses d'une représentation, dont la caméra fait bien ressortir le charme visuel, le fourmillement et la vitalité quelques minutes avant le lever du rideau. Il montre bien aussi les aléas auxquels le spectacle vivant est sans cesse confronté (grève à Paris, blessure de Karl Paquette, double remplacement, par Fabien Révillion puis par Vincent Chaillet). La scène où Brigitte Lefèvre joue, sur fond de dîner mondain, les go-betweens entre Dorothée Gilbert et John Neumeier, devant un Millepied réduit au rôle d'utilité, est effectivement hallucinante, mais... tellement Opéra de Paris. Il y a presque du Wiseman là-dedans. Les chouchous, de façon générale, sont en bonne place (Vincent Chaillet, que Brigitte fait applaudir après son remplacement impromptu, Alice Renavand, dont on revoit la nomination et bien plus encore). Pour le reste, pas mal de langue de bois, mais on va dire que c'est inhérent au genre du portrait officiel, et il faut sans doute attendre les moments où est évoquée la mémoire de Jacques Garnier (avec quelques images d'archives, sinon inédites, du moins rares, qui peuvent faire sourire aujourd'hui) pour que la sincérité se donne (enfin) à entendre.
Dernière édition par sophia le Lun Nov 10, 2014 8:33 pm; édité 2 fois |
|
Revenir en haut |
|
JMJ
Inscrit le: 16 Mai 2009 Messages: 675
|
Posté le: Lun Nov 10, 2014 12:23 pm Sujet du message: |
|
|
sophia a écrit: |
C'est la première fois, me semble-t-il, que le défilé du corps de ballet, cet exercice de fierté nationale calqué sur les parades militaires moscovites (dixit Lifar), est filmé et - surtout - montré dans son intégralité. |
Vers 1980 il a été diffusé en direct pendant les fêtes de Noël, ouvrant un programme très riche intitulé "Hommage au ballet".
Je l'ai trouvé il y a peu sur YT.
|
|
Revenir en haut |
|
doudou
Inscrit le: 03 Mai 2005 Messages: 1139 Localisation: PARIS
|
|
Revenir en haut |
|
Lammermoor
Inscrit le: 20 Jan 2008 Messages: 292
|
Posté le: Lun Nov 10, 2014 2:27 pm Sujet du message: |
|
|
JMJ a écrit: |
sophia a écrit: |
C'est la première fois, me semble-t-il, que le défilé du corps de ballet, cet exercice de fierté nationale calqué sur les parades militaires moscovites (dixit Lifar), est filmé et - surtout - montré dans son intégralité. |
Vers 1980 il a été diffusé en direct pendant les fêtes de Noël, ouvrant un programme très riche intitulé "Hommage au ballet".
Je l'ai trouvé il y a peu sur YT. |
Pour avoir la vidéo, je crois bien que c'était Noël 1981 avec les ballets "Conservatoire" où Jacques Namont faisait le maître à danser, "Paquita" avec Florence Clerc, Jean-Yves Lormeau, Françoise Legrée et Elisabeth Platel, "Le Corsaire" avec Claude de Vulpian et Patrick Dupond, "Etudes" avec Noella Pontois, Patrice Bart et Cyril Atanassoff et enfin, "Le Défilé".
|
|
Revenir en haut |
|
JMJ
Inscrit le: 16 Mai 2009 Messages: 675
|
Posté le: Lun Nov 10, 2014 2:54 pm Sujet du message: |
|
|
Oui c'est bien ça. La soirée était présentée par Yves Mourousi et il y avait Casimir à l'entracte! (pour ceux qui ne l'ont pas connu c'était une énorme marionnette en mousse orange, adorée des enfants.)
Mais je ne retrouve pas la vidéo du défilé.
|
|
Revenir en haut |
|
JMJ
Inscrit le: 16 Mai 2009 Messages: 675
|
Posté le: Lun Nov 10, 2014 7:54 pm Sujet du message: |
|
|
Je l'ai trouvé: http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Hhq6g_zG10M
On peut faire d'intéressantes comparaisons de réalisation.
Il n'y a pas là l'erreur majeure de filmer la première petite fille de près, comme si elle était au milieu de la scène. Alors qu'il est fondamental de la faire apparaitre très loin au fond du foyer, et la laisser lentement approcher.
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
|
|
Revenir en haut |
|
ptite.danseuz
Inscrit le: 12 Fév 2006 Messages: 139 Localisation: Allemagne
|
|
Revenir en haut |
|
|