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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Sam Juin 28, 2014 11:53 am Sujet du message: |
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frederic a écrit: |
Merci Haydn pour ces recherches et ces règles de 3! Il faut se méfier évidemment de nos impressions mais de fait, il me semble que paradoxalement, le prix des places de dernière catégorie a augmenté. J'ai en mémoire que je payais 10 francs (soit 1,50€) dans les années 80 pour une place à l'amphithéâtre. |
Je doute de ce chiffre, ou alors il devait s'agir d'un samedi après-midi et plutôt en 4e loges de côté.
L'amphithéâtre sous Liebermann a démarré à 25 Francs (1973) pour terminer à 75 Francs (1980) pour les opéras.
J'ai souvenir, quand je faisais la queue dans les années 80, qu'il était aux alentours de 90 F pour les opéras et 40 F pour les ballets
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2164
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Posté le: Sam Juin 28, 2014 1:29 pm Sujet du message: |
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Pour Marie-Ange : dans mon quarté deuxième gagnant Denys Ganio était Phœbus (Londres - 1977), je ne l'ai pas vu dans Quasimodo; dans ce quarté, le "maillon faible" était Jean-Marc Torrès. De même, pour le quarté presque d'origine, il y avait une chute entre Cyril Atanassoff et Jean-Pierre Franchetti qui deviendra le meilleur Frollo, après le créateur, que plus tard (face à Michaël Denard). Il faut dire que le rôle de Frollo est le plus "lourd" de Notre-dame de Paris.
Pour Haydn : merci pour votre règle de trois entre le SMIG de 1965 et le SMIC actuel; toutefois il conviendrait pour actualiser le SMIG de prendre en compte le fait qu'en 1965 le salaire net représentait 95 % du salaire brut.
En 1965, le tarif le plus élevé (34 F, sauf quelques soirées exceptionnelles, par exemple avec recours à Rudolf Noureev et/ou Margot Fonteyn) ne s'appliquait qu'aux premiers rangs d'orchestre, au balcon et au premier rang de quelques loges.
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2164
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Posté le: Sam Juin 28, 2014 4:16 pm Sujet du message: |
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Pour Frédéric et Paco :
Je n'ai pas retrouvé dans mes archives de grille tarifaire pour le début des années 80.
Pour la saison 1981-1982, je ne dispose que des tarifs d'abonnement Opéra; à l'époque les abonnements étaient majorés de 5 % (dixit la brochure, en fait environ, pour arriver à des comptes ronds).
À partir de ces tarifs, les prix à l'unité étaient de 300 F (orchestre, balcon, 1ère loge de face), 210 F (2ème et 3ème loge de face), 155 F (baignoire, 1ère et 2ème loge de côté), 100 F (3ème loge de côté), 60 F (amphithéâtre) et 40 F (4ème loge).
La consultation des souches de mes propres billets me font penser que pour les ballets (hors galas) les tarifs étaient respectivement de 150, 105, 80, 50, 30 et 20 F.
Pour la saison 1988-1989, pour les Opéras, les tarifs avaient été portés à 450, 320, 220, 130, 100 et 70 F, les fonds de loge ( avec vente au guichet) étant à 70 F, les stalles de côté et places sans visibilité étant facturées 35 F.
Pour les Soirées de Ballets, les tarifs étaient de 300, 250, 170, 100, 100, 45 et 30 F (tarif un peu cher pour des places sans visibilité pour un spectacle de danse)
Pour les Matinées de Ballets, les prix étaient ramenés à 200, 165, 115, 70, 70, 30 et 20 F.
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Marie-Ange
Inscrit le: 12 Déc 2010 Messages: 335 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Juin 28, 2014 8:51 pm Sujet du message: |
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Gimi, dans les années fin 80 début 90 Denys Ganio était un excellent Quasimodo!
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Sam Juin 28, 2014 9:16 pm Sujet du message: |
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Merci Gimi pour ces précisions !
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Sam Juin 28, 2014 10:10 pm Sujet du message: |
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Pour Gimi
J'ai pris le SMIG/SMIG net dans les deux cas (1965 et 2014) puisque c'est ce que le salarié perçoit réellement. En 1965, le taux de charges sur le SMIG était de 14%. J'essaierai de faire le même exercice pour les années 1980...
Les places à 10 francs, il me semble que c'était plutôt les fonds de loge sans visibilité... |
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
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Posté le: Dim Juin 29, 2014 1:22 am Sujet du message: |
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Oui, vous avez raison, merci à tous pour ces précisions.
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2001danse
Inscrit le: 18 Déc 2009 Messages: 93
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Posté le: Dim Juin 29, 2014 12:02 pm Sujet du message: |
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MiCo a écrit: |
Espérons qu'il ne soit pas empêché pour la suite, mais Audric Bezard s'est blessé ce soir à l'arcade lors de la pré-générale, dont la seconde partie s'est dansée sans Frollo... |
Quelqu'un aurait-il des nouvelles d'Audric Bezard ? J'espère que sa blessure n'est pas trop grave et qu'elle ne l'empêchera pas d'être sur scène dès le 1er juillet.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Dim Juin 29, 2014 11:00 pm Sujet du message: |
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Sophia a écrit: |
Pour la musique, Roland Petit collabore avec Maurice Jarre, compositeur de musiques de films : Le Docteur Jivago, Lawrence d'Arabie, et beaucoup d'autres. Travaillant pour le cinéma, c'est un compositeur qui a en quelque sorte des images dans les notes. C'est en tout cas quelqu'un qui sait accompagner une action, du mouvement. Il crée une musique parlante. Par exemple, il utilise un instrument très rare pour Quasimodo, le contrebasson. Il s'agit d'un instrument très grave, très étrange, qui donne au personnage un véritable écho sonore. |
Le contrebasson, un instrument très rare???
On le trouve dans des œuvres aussi rares et peu jouées que Le Messie (Haendel), La Création (Haydn), la Neuvième symphonie de Beethoven, trois des quatre symphonies de Brahms, huit des neufs symphonies de Mahler (seule la 7ème n'en comporte pas)... Les exemples de cette "rareté" se comptent par centaines parmi les principales pièces orchestrales du répertoire romantique et post-romantique... |
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bwv582
Inscrit le: 25 Juin 2005 Messages: 40 Localisation: Strasbourg
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Posté le: Dim Juin 29, 2014 11:44 pm Sujet du message: |
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Le contrebasson n'est pas un instrument rare au sens "peu employé" mais au sens de "mis en soliste"... Quant à son utlisation dans le Messie, je pense que c'est dans la version orchestrée par Mozart mais pas dans la partition originale de Haendel qui avait été écrite pour un petit instrumentarium et un choeur de quelques dizaines de voix.
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Pink Lady
Inscrit le: 18 Nov 2010 Messages: 307
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 2:55 pm Sujet du message: |
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L'instrument en lui-même ne doit tout de même pas être si fréquemment utilisé, j'ai déjà vu un orchestre de taille/renommée conséquente avoir du mal à en trouver un à louer pour une série de concerts...
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 10:50 pm Sujet du message: |
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Je manque de points de comparaison, n'ayant encore jamais vu ce ballet en salle, mais j'ai l'impression que ce soir l'ONP a fait honneur à Roland Petit : corps de ballet bien préparé, énergique, synchronisé, excellent quatuor de rôles principaux, orchestre bien en place (dans cette partition majoritairement percussive il ne faut pas en demander beaucoup plus...)...
Peut-être la scène était-elle particulièrement pentue ce soir, en tous cas j'ai rarement vu (excepté Nicolas le Riche bien entendu) les danseurs de l'ONP bondir avec autant de vigueur, de hauteur et d'énergie, ce qui à Bastille est une gageure car l'immensité de la salle a tendance à écraser les sauts.
Particulièrement surprenant fut le Frollo de Josua Hoffalt, que je n'ai encore jamais vu aussi précis dans ses manèges et toupies diverses, impressionnant de dynamisme et de virtuosité. A cela s'ajoute une belle présence d'acteur, le tout lui valant un triomphe personnel bien mérité.
Nicolas le Riche a été proche du sublime : non seulement il affiche encore une forme technique effarante pour un danseur bientôt "à la retraite", à faire rager de savoir qu'on ne le verra plus à l'ONP, mais il a surtout composé un personnage d'une poésie et d'une douceur très touchant. Avec lui on était un peu ailleurs, sur une autre planète.
J'ai adoré l'Esmeralda d'Eleonora Abbagnato, que j'ai trouvée percutante, charismatique, et très à l'aise. Mais vu l'accueil juste poli qu'elle a reçu aux saluts, j'en conclus que j'ai dû louper quelque chose qui n'aurait pas fonctionné (si un dansomanien présent dans la salle pouvait m'apporter quelques explications...) ?? Heureusement, aux seconds saluts Nicolas le Riche n'est venu saluer qu'en tandem avec elle, ce qui a permis d'éviter cette différence d'accueil un peu bête dans une soirée applaudie à tout rompre.
Phoebus propre mais un peu effacé par rapport aux trois autres personnages.
J'ai trouvé ce ballet un peu ennuyeux, répétitif dans ses ambiances, et à vrai dire je me passerais de la représentation de samedi prochain s'il ne s'agissait pas de la dernière de Nicolas le Riche. La partition, sans doute moderne lors de la création, a quelque chose de terriblement daté aujourd'hui (ce qui n'est pas vrai d'autres partitions du même compositeur).
En tous cas, une soirée d'un très bon niveau, qui fait honneur à l'ONP.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 10:57 pm Sujet du message: |
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Eleonora Abbagnato convient parfaitement à ce rôle, et c'est étonnant que le public n'ait pas suivi. Je me ferai moi-même une opinion dans quelques jours, mais, si on a pu la critiquer dans Noureev, Roland Petit lui sied généralement très bien et le chorégraphe lui-même l'appréciait beaucoup, il me semble. |
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Dimago
Inscrit le: 08 Juin 2013 Messages: 42
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 10:59 pm Sujet du message: |
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Un Nicolas Le Riche époustouflant pour cette première
Il me semble qu'il y a bien longtemps que l'on n'avait pas repris NDDP.
La scène de Bastille était parfaite pour le déploiement de ce ballet que j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir.
Nous avons eu un Quasimodo d'anthologie. Excellent danseur et excellent comédien, Nicolas a été au top. (et dire qu'il quitte l'opéra ). Dès qu'il est en scène, il attire le regard.
J'ai beaucoup aimé le Frollo sombre et tourmenté de Josua H. avec de très beaux sauts et des atterrissages silencieux.
Le Phoebus de Florian Magnenet était solaire. J'ai juste regretté la moumoute blond argenté dont il était affublé. Ce n'était pas très heureux.
Je n'ai pas accroché à l'interprétation d'Eleonora A. Son Esméralda manquait de piquant, de séduction... Une interprétation un peu en dessous des autres protagonistes.
La scène de la cour des miracles m'a semblé un tout petit peu longuette.
Il me semble que la chorégraphie du pas de deux du deuxième acte a été légèrement modifiée. A moins que je n'ai pas été attentif. Je me souvenais d'une scène où Esméralda tenait ses chevilles avec ses mains et entourait le corps de Quasimodo qui, en rapprochant ses jambes, la laissait glisser à terre... (Ma mémoire me joue-t-elle des tours? )
Le public a ovationné Josua et Nicolas... Florian aurait mérité un peu plus à mon avis. Nicolas était visiblement très ému. Aux jumelles, il m'a semblé percevoir de l'humidité dans ses yeux. Il se mordait les lèvres. Il faut dire qu'il y avait de quoi être ému devant une telle ovation bien méritée. D'ailleurs, il n'est pas revenu seul sur le devant de la scène, même quand Eléonora l'y a invité, il l'a prise par la taille pour avancer en "couple".
Patientons en attendant le 9...
Nicolas va nous manquer la saison prochaine.
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