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doudou
Inscrit le: 03 Mai 2005 Messages: 1139 Localisation: PARIS
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Posté le: Mar Juin 25, 2013 12:29 pm Sujet du message: |
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Je suis tombé sous le charme de Melle Obraztsova, qui est "la Sylphide".
C'était assez extraordinaire hier soir. Le public un peu froid au début s'est dégelé au second acte.
Sur Mathias Heymann on peut dire qu'il semble avoir récupéré ses qualités virtuoses mais qu'il est toujours un partenaire un peu absent. Il danse à côté, pas avec sa partenaire. C'est une caractéristique déjà évoquée avant son arrêt prolongé. C'est dommage car il est en effet plus le personnage que Ganio.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mar Juin 25, 2013 6:24 pm Sujet du message: |
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Comme Florestiano et Doudou, j'ai bien aimé, sur le plan dramatique, le James de Mathias Heymann, notamment au 1er acte, où il apparaît beaucoup moins lisse que Mathieu Ganio, trop noble à mon goût. Sa fougue et son envie (et ses entrechats) font plaisir à voir, mais l'inexpérience du rôle est là et la fatigue a semblé quelque peu le gagner au second acte (mais bon, y'avait du sacré niveau quand même). A l'inverse, Obraztsova est, par-delà ses qualités artistiques, une danseuse très expérimentée, une "routière" de la scène à la façon russe. Ce décalage, je pense, était visible. Si James n'avait tué sa Sylphide, je crois qu'elle aurait encore pu voler sans effort pendant des heures au-dessus de nos têtes émerveillées.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mar Juin 25, 2013 8:05 pm Sujet du message: |
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Donc, en gros, Obraztsova et Heymann n'ont rien compris... La Sylphide d'hier soir vue par Ariane Bavelier dans Le Figaro.
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MikeNeko
Inscrit le: 27 Nov 2012 Messages: 556 Localisation: IDF
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Hermione
Inscrit le: 28 Mar 2012 Messages: 36
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mar Juin 25, 2013 9:42 pm Sujet du message: |
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Cette version est aussi (surtout?) une démonstration d'école, avec ses plaisirs et ses limites.
La Sylphide est l'un des premiers rôles d'Obraztsova au Mariinsky, mais dans la version de Bournonville. La version de Lacotte, je n'ai pas les dates, mais elle l'a abordée beaucoup plus récemment, quand Filin a fait entrer le ballet au répertoire du Stanislavsky.
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mer Juin 26, 2013 6:37 am Sujet du message: |
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Non, La Sylphide, c'était avec Thiago Bordin. Mais elle a dansé une partie de l'acte II avec Mathieu Ganio au Japon : http://www.youtube.com/watch?v=XWPYOt0hURc
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Gracian2
Inscrit le: 25 Nov 2009 Messages: 147 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Juin 26, 2013 9:24 am Sujet du message: |
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Bavelier confond les Willies et les Elfes.
La Sylphide est aérienne mais elle est tout à la fois espiègle, coquine et donner les deux aspects est toute la difficulté du rôle !
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Lanou
Inscrit le: 12 Déc 2004 Messages: 352 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Juin 26, 2013 9:53 am Sujet du message: |
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Quelle belle Sylphide que celle d'Obraztsova! J'étais un peu situé en hauteur ce qui a tendance à affaisser les sauts, mais je vais la revoir et étant donné qu'elle est bien capable de donner le change à Heymann sur ce point, je pense que cela me donnera une autre opinion. En revanche, quelle grâce et quelle intelligence! Le joli travail de bas de jambe, et ces petites poses délicates, quel délice.
A titre d'exemple de cette vivacité, à mon esprit: elle sait fortement quels effets sont brillants ; le grand jeté porté à la fin du grand pas de l'acte 2 et tenu jusqu'au bout, dans la coulisse, procure un envol et sensation de plénitude, qui montre que la pesanteur ne la touche pas ; E. Obraztsova est d'une féminité complexe, pas un semblant de féminité, mais bien la rondeur mutine d'une femme en puissance ; là, point de femme fatale, ce n'est pas le propos du romantisme (relire Emaux et Camées à l'Opéra, un enchantement), mais bien la femme insouciante qui possède cette gravité potentielle du pire qui peut arriver. A la fois montrant ce qu'elle cache, sa pudeur et sa tendresse.
Bref, le mix totalement improbable de l'école française (par la netteté du travail, la pureté des lignes) et russe (on a encore bien la preuve que les bras ne sont pas là pour gêner en danse... )
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Lanou
Inscrit le: 12 Déc 2004 Messages: 352 Localisation: Paris
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Lanou
Inscrit le: 12 Déc 2004 Messages: 352 Localisation: Paris
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Ornella
Inscrit le: 03 Mai 2013 Messages: 363 Localisation: Versailles
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Posté le: Mer Juin 26, 2013 1:14 pm Sujet du message: |
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En lisant vos impressions, j'ai hâte d'y être... je n'y vais que le 13 juillet, avec ma chouchoute Aurélie Dupont. Je prie pour qu'il n'y ait pas de changement....
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Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013 Messages: 882
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