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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Dim Nov 25, 2012 1:45 am Sujet du message: |
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Shaleen a écrit: |
paco a écrit: |
maraou a écrit: |
N.B. : Je profite de ce message pour lancer un appel : existe-il une captation du D.Quichotte Guillem/Letestu/Leriche ? Si oui, où se le procurer ? |
je suis preneur de la réponse moi aussi, la représentation de DQ la plus mémorable que j'aie vue ! (et je n'ai pas encore trouvé de trace vidéo, même "sous le manteau") |
J'en ai trouvé quelques unes,mais ce sont que des extraits. Je sais pas si vous les avez déjà vues, mais voilà:
Guillem-Letestu-Leriche
https://www.youtube.com/watch?v=3Bxu9Eq7CnI
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Un immense merci, je n'avais pas cette vidéo ! Je me souviendrai toujours de cette soirée, cette énergie, ce pétillement, cet engagement, + la jeune Letestu. Juste dommage que la vidéo n'ait retenu de Nicolas le Riche que le solo final, il avait été électrisant tout au long de la soirée.
Je n'ai plus jamais ressenti, dans les Don Quichotte qui ont suivi depuis cette date là à l'ONP, cette fièvre, cette flamme communicative qu'il y avait eu chez les 3 interprètes, ce fut une des soirées de ballet à Paris qui restera gravée dans ma mémoire. Merci pour cette vidéo, même si elle n'en rend que partiellement compte
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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cymbales
Inscrit le: 06 Nov 2011 Messages: 283
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Posté le: Dim Nov 25, 2012 11:21 am Sujet du message: |
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Elle : excellente, très diva, espiègle et ravissante.
Lui : impressionnant seul, en particulier dans le pas de deux final, mais moins bon partenaire que Karl Paquette, et a eu des problèmes d'endurance, avec une fin de premier acte difficile et un final du troisième terminé sur les rotules.
Je blâme la terrible chorégraphie de Noureev.
De manière générale, le corps de ballet et les seconds rôles avaient plus d'énergie que lors de la première, en particulier Héloïse Bourdon en danseuse des rues, et la scène des Dryades, avec Hecquet et Froustey était très réussie - et a été très applaudie.
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Aurea
Inscrit le: 28 Avr 2012 Messages: 23 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Nov 25, 2012 11:40 am Sujet du message: |
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C’était la première fois que je voyais Don Quichotte, donc pas de comparaison possible. J’ai passé une bonne soirée, mais pas sûre que j’en garde un très grand souvenir. Il manquait sans doute encore un peu de réglage pour que cela soit aussi flamboyant et précis que je m’imagine que ce ballet peut être.
J’ai bien apprécié le couple invité. Il y a eu de très beaux passages. D’autres un peu moins bon, surtout en pas de deux. Il y a notamment eu un petit moment de flottement sur l’acte 3 (sur l’adage, j’ai cru qu’il n’arriverait jamais à la lâcher sur le passage avec les attitudes et on les voyait vraiment trembler). Heureusement, ils ont retrouvé toute leur énergie et leur fougue sur la coda, où ils ont été très applaudis. Côté interprétation, ils étaient bien dans leur rôle et Denys Cherevychko a bien fait rire le public sur la scène de sa mort factice.
Mention spéciale pour Allister Madin, qui a montré présence et force dans le Gitan.
Mathilde Froustey s’est fait elle aussi beaucoup applaudir. Je ne l’avais encore jamais vu et elle a fait un très beau Cupidon ; j’aurais aimé la voir danser plus !
A noter que Marine Ganio a remplacé Myriam Kamionka, dans l’une des deux sœurs aux côtés de Charline Giezendanner.
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1062 Localisation: PARIS
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Posté le: Dim Nov 25, 2012 12:46 pm Sujet du message: |
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Je continue à trouver que décidément Bastille n'a pas le charme de Garnier mais je dois reconnaitre que les grandes productions comme "Don Quichotte" y sont à l'aise et que le résultat est très agréable.
D'ailleurs les décors sont parfois si volumineux (scène de la taverne) que j'ai eu l'impression qu'il n'y avait plus assez de place pour les danseurs.
Les costumes et les décors sont jolis, rien à dire.
Je dois dire que j'ai été emballée par Maria Yakovleva, elle ressemble un peu à Lucette Aldous et est une formidable Kitri.
Héloise Bourdon a été parfaite en Danseuse des rues et Christophe Duquenne a été un Espada de grand talent.
Mathilde Froustey dansait un Cupidon qui porte un tutu à l'Opéra de Paris et elle a réussi à faire oublier cette incongruité (au Bolchoi, au Mariinsky et à l'ABT, Cupidon porte une petite tunique qui fait qu'on le reconnait tout de suite au milieu des Dryades)
Stéphane Phavorin joue formidablement son personnage, il est hilarant.
Denys Cherevychko semble très jeune et effectivement la variation de Basile (rajoutée par Noureev à la fin d'un 1er acte déjà éprouvant) a été difficile, il avait l'air exténué.
Et il a enchainé le début du 2ème acte sur une variation elle aussi rajoutée par Noureev, ce rôle semble épuisant.
Je pense que pour les prochaines représentations, nos invités seront mieux rodés, ils ont un fort potentiel.
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Raymonda
Inscrit le: 03 Oct 2012 Messages: 109
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Dim Nov 25, 2012 1:04 pm Sujet du message: |
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Le JDD publie aujourd'hui un article élogieux sur Ludmila Pagliero. On ne sait pas trop si le texte a été rédigé avant ou après le spectacle. En tout cas, on est heureux d'apprendre de la plume de Nicole Duault que
"En mars dernier, alors que les étoiles étaient indisponibles ou blessées, la directrice de la danse, Brigitte Lefevre, lui confia à la dernière minute le personnage de Gamzatti de La Bayadère. C’était une représentation retransmise en direct à la télévision."
Du ballet en prime-time sur les chaines publiques, quelle chance...
Don Quichotte, le ballet de la chance, par Nicole Duault (Le Journal du dimanche) |
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1062 Localisation: PARIS
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Bernard45
Inscrit le: 06 Avr 2008 Messages: 498 Localisation: Orléans
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Posté le: Dim Nov 25, 2012 1:54 pm Sujet du message: |
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Citation: |
Noureev vint en France et on connaît la suite. |
Pas sûr que les lecteurs du JDD la connaissent !
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Dim Nov 25, 2012 2:01 pm Sujet du message: |
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Raymonda a écrit: |
vous faites bien d'en parler, je ne vois toujours pas quand et où on voit Cupidon ??? car j'ai vu 2 fois la scène des Dryades et je me pose toujours la question !!
cela dit je n'ai pas compris qui était Espada non plus (le toréador doré ?) |
La question peut paraître un peu incongrue pour des balletomanes endurcis, mais c'est vrai que, comme l'a indiqué NEOPHYTE, surtout en ce qui concerne Cupidon, ce n'est pas si évident dans la version de l'Opéra de Paris. Au lieu d'être un angelot en tunique, équipé d'un arc et de flèches, Cupidon, est, dans la chorégraphie de Nouréev, vêtu d'un grand tutu à l'anglaise et pour ajouter à la confusion, porte une couronne sur la tête. Pour quelqu'un qui ne connait pas parfaitement l'ouvrage, la distinction avec la Reine des Dryades n'est absolument pas évidente à faire.
En ce qui concerne Espada, c'est tout de même plus simple, oui, c'est le toréador doré! |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Dim Nov 25, 2012 2:06 pm Sujet du message: |
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La variation de Cupidon est vive et rapide, celle de la Reine des Dryades, qui suit, est lente. En règle générale, le rôle de Cupidon est confié à une danseuse plus petite, du genre mignonne et piquante.
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Lulu
Inscrit le: 13 Déc 2010 Messages: 212
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Lulu
Inscrit le: 13 Déc 2010 Messages: 212
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Dim Nov 25, 2012 3:24 pm Sujet du message: |
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Sans compter que Mlle Pagliero remplaçait en l'occurrence non pas des Étoiles, mais la Froustey (certes, Étoile du cœur ). [édité par la modération]
Il me semble sinon que Cupidon, lors d'une de ses apparitions, porte un arc doré. C'est du moins ce que je crois me rappeler de la matinée d'hier, qui mettait aux prises Pagliero et Paquette - initialement, c'était Myriam Ould Braham qui était annoncée. M'enfin, fi des esprits obtus, j'ai conservé ma place.
Je suis venu, j'ai vu, je n'ai pas été convaincu, pas plus que ça en tout cas.
Le contraste avec le délire que le Bolchoï avait suscité il y a deux ans à Garnier a de quoi fasciner et interpeler : qu'est-ce qui peut expliquer une telle différence dans l'accueil et les réactions du public ?
Le découpage ? Il est vrai qu'on accumule dans cette version les longueurs. Le style ? Il est vrai que question rôles de caractère, la compagnie est globalement à la ramasse et échoue à rendre ces scènes drôles. La musique ? Je crois que là, on est dans des sphères équivalentes en termes de lourdingue. Au-delà de ces différences, l'esprit de troupe ? J'imagine que cela joue beaucoup, et que l'énergie de 40 danseurs investis et l'outrance de 40 figurants qui se donnent à fond, cela compte et cela touche, quelles que soient les qualités des rôles principaux ou secondaires. C'est certainement dans ce refus de l'outrance, ce choix de l'élégance à tout prix, de la mesure de bon goût, que se joue une grande partie de ce contraste - je me rappelle lors de la dernière tournée du Bolchoï, Slava Lopatin, lors du premier porté à un bras au I, faire un geste d'impatience au public avec son bras libre, comme pour lui dire "ben quoi, ça vous suffit pas ?", les ovations fusant directement dès la première seconde du second porté
On voit pourtant de très belles choses dans ce Don Quichotte. Le corps de ballet est plutôt mieux préparé que d'habitude en ce début de série, même si tout n'est pas parfaitement réglé. Les garçons éblouissent, en tout cas ; les présences de Raveau, d'Alu, de Bodet ou de Monié animent les pêcheurs ou les matadors de leur grande vitalité. Cela m'a fait très plaisir de revoir Mickaël Lafon, très investi en matador - je pensais qu'il avait quitté la compagnie et n'ai appris ses déboires que récemment, dans le fil sur le concours.
Sinon, je partage tout à fait le fond des commentaires qui ont été faits ici sur Paquette, qui, sous couvert d'une indulgence due au nombre de représentations qu'il doit assurer et à ses "états de service", mettent tout de même en exergue une "prudence", une "retenue, un "manque d'abattage", mais bon, "on l'aime bien quand même". Peut-être. Moi, cela ne me suffit clairement pas dans ce type de rôles, où prudence rime avec fadeur, retenue avec ennui. Je zappe (malheureusement, pas tout à fait : Gilbert et Zakharova l'ont aussi comme partenaire, quelle guigne ! Espérons qu'il se lâche au fur et à mesure), même si, comme par miracle, Karl nous gratifie d'une variation très enlevée au III, en totale rupture avec la tonalité qu'il avait instillée jusque là à son rôle.
Ludmila de son côté assure le show, avec un grand plaisir, avec une technique très impressionnante, mais extrêmement mécanique, sans réellement d'âme, sans qu'on la sente une seconde vibrer pour son Basilio. Elle fait le choix de conquérir le public, avec lequel elle joue beaucoup, plutôt que son partenaire. Je n'ai pas vu une Kitri d'un ballet en trois actes mais une danseuse venant faire de mini numéros de gala, très réussis du reste.
Cela ne suffit pas à m'emporter. Un qui se marre bien, en tout cas, c'est Emmanuel Ceysson, qui se bidonne derrière sa harpe pendant 3 heures sur la musique de Minkus, tapant en rythme, se balançant. Il en fallait bien un qui se fasse plaisir - si vous vous ennuyez un peu, regardez-le, vous rirez de bon cœur
(edit : Lulu, nous sommes d'accord, donc, sur l'arc de Cupidon, nos messages se sont croisés)
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Dim Nov 25, 2012 3:40 pm Sujet du message: |
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Florestiano a écrit: |
La musique ? Je crois que là, on est dans des sphères équivalentes en termes de lourdingue. |
Au Bolchoï, c'est surtout le 2ème acte qui a fait les frais d'ajouts de musique soviétique passablement indigeste. A l'Opéra de Paris (et encore, c'est moins pire que les versions concoctées par Lanchbery pour l'ABT), ce sont plutôt les premier et troisième actes qui ont été les principales victimes d'arrangements douteux. |
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