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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mer Sep 26, 2012 6:32 pm Sujet du message: |
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Nicole Duault dans le JDD.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mer Sep 26, 2012 6:46 pm Sujet du message: |
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Laura Cappelle dans le FT.
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PetitCygne
Inscrit le: 07 Mar 2011 Messages: 391
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Posté le: Mer Sep 26, 2012 9:39 pm Sujet du message: |
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Avez-vous bien lu vos feuillets de la soirée Balanchine ? "spectacle ....avec l'accord du Balanchine trust". Cela a éveillé ma curiosité, et j'ai découvert ceci : http://balanchine.com/
chaque fois que l'on veut monter un ballet de Balanchine, il faut acheter les droits !
Je comprends l'envie de préserver son travail et d'avoir un droit de regard dessus afin qu'on ne fasse pas n'importe quoi, comme une adaptation saugrenue. Mais je suis tout de même un peu amère à la découverte de cette "entreprise" faite sur le "dos" de Balanchine, après sa mort en plus (je ne sais pas s'il a eu vent du projet avant sa mort ou si cela a été décidé seulement après sa mort. Mais l'entreprise a vu le jour 4 ans après sa mort).
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
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Posté le: Mer Sep 26, 2012 9:50 pm Sujet du message: |
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En France les droits courent 70 ans après la mort du dernier collaborateur, ce qui fait que Balanchine n'entrera dans le domaine public qu'en.... 2053. Jusqu'à cette date, le Balanchine Trust - le chorégraphe avait il me semble déjà prévu la chose quand sa santé a commencé à décliner - pourra passer à la caisse (Balanchine n'avait pas d'héritier et c'est la fondation qui est devenue légataire). |
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005 Messages: 1881
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Posté le: Mer Sep 26, 2012 11:22 pm Sujet du message: |
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Ce soir dans Le Fils prodigue François Alu (un des deux amis) a été remplacé par Hugo Vigliotti, lui-même remplacé dans le CDB par Antonin Monié-Cesses.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Jeu Sep 27, 2012 12:03 am Sujet du message: |
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Très belle surprise pour moi ce soir, avec le Fils Prodigue d'Emmanuel Thibault, danseur dont j'avoue ne pas être accro d'habitude. Prestation émouvante, beaucoup de charisme, une construction intelligente de la progression du personnage au fil de l'oeuvre, une sensibilité très touchante, qui convient parfaitement à cette oeuvre. A ses côtés, une Agnès Letestu très présente elle aussi, formant un tandem assez bien assorti avec Thibault.
Ce Fils prodigue m'a à vrai dire permis de terminer la soirée mieux qu'elle avait commencé, car à vrai dire j'ai trouvé Agon assez fade, et Sérénade à la limite du soporifique. Je ne sais si c'est que je n'accroche pas à Balanchine ou si c'est dû aux interprètes de ce soir. Pourtant il y avait de jolies prestations çà et là, notamment le Pas de deux Bullion / Grinsztajn (dans Agon), et les danseuses de Sérénade formaient de très belles lignes plastiquement impeccables. Mais ça m'a laissé assez froid.
Le défilé a été plutôt bien applaudi, surtout les Dames qui ont quasiment toutes eu quelques bravos. Côté Messieurs en revanche l'accueil était carrément froid (les années précédentes c'était l'inverse...).
Une mention spéciale à l'orchestre et Fayçal Karoui, qui a dirigé Stravinsky et Prokofiev avec toute la précision requise et de très belles couleurs.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Jeu Sep 27, 2012 1:28 am Sujet du message: |
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Engagé en 1990, à l'âge de 15 ans, dans le corps de ballet de l'Opéra de Paris, Emmanuel Thibault faisait donc ses débuts ce soir dans son premier grand rôle dramatique, celui du Fils prodigue. Le Fils prodigue, faut-il le rappeler, n'est pas qu'une histoire de virtuosité et de charisme, c'est aussi une allégorie, en trois tableaux, de la rédemption. Dans ce rôle mythique, Thibault s'est montré non seulement un interprète magnétique, mais aussi un personnage désarmant par son humanité et sa fragilité. Face à lui, Agnès Letestu est une créature d'un autre monde, une diva hautaine, perverse et glaçante, avec laquelle il noue une relation troublante, presque incestueuse. Leur duo, très travaillé, redonne enfin toute sa signification au drame.
Agon reste très enthousiasmant par sa bizarrerie et son inventivité chorégraphique, malgré une distribution un tout petit peu moins brillante qu'à la première (et quelques légers problèmes de synchronisation, il m'a semblé, entre les solistes). Stéphane Phavorin m'a paru très juste stylistiquement et musicalement dans le quatuor. Eve Grinsztajn, surtout, se révèle une superbe balanchinienne dans le pas de deux final. Du chic et des lignes (et un très beau maquillage), mais aussi du mordant et une sensualité jazzy qui font mouche.
Dans Serenade, enfin, on aura apprécié le contraste de style et de personnalité entre la brune Mathilde Froustey et la blonde Myriam Ould-Braham, aussi délectables l'une que l'autre. D'un côté, la vivacité et l'éclat scénique (qui n'est déjà que trop perceptible dans le corps de ballet), de l'autre, la poésie éthérée, traduite par des bras et des arabesques sublimes, un lyrisme unique à l'Opéra. Que ce soit dans le noir et blanc moderniste d'Agon ou dans le néo-romantisme de Serenade, Balanchine réussit pleinement à Myriam Ould-Braham et lui donne comme une autorité nouvelle.
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Solveig
Inscrit le: 19 Déc 2011 Messages: 22
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Posté le: Jeu Sep 27, 2012 10:02 am Sujet du message: |
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Tout à fait d'accord avec Sophia quant au plaisir de voir danser ensemble ces deux ballerines si différemment intéressantes, émouvantes. Quant à l'éclat de Mathilde Froustey...Je ne cesse de me demander s'ils se rendent compte à l'opéra que continuer à la faire danser dans les ensembles, ce n'est pas leur rendre service. Elle se démarque toujours du corps par son rayonnement, son énergie et même souvent par ce que je perçois comme l'esquisse d'un personnage. J'ai des souvenirs d'Onéguine, du Lac, de Coppélia où je n'ai vu qu'elle ou presque, précisément parce qu'elle ne se contentait pas d'être une silhouette.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
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Posté le: Jeu Sep 27, 2012 10:45 am Sujet du message: |
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N'oubliez quand même pas qu'il en reste 153 autres dans le corps de ballet
En tout cas je suis curieux de découvrir Sabrina Mallem en Sirène (Courtisane). Elle a le physique qui correspond au rôle, et avec François Alu en fils indigne, l'affiche est prometteuse. |
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shylock
Inscrit le: 04 Jan 2004 Messages: 367 Localisation: Nanterre
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Posté le: Jeu Sep 27, 2012 1:15 pm Sujet du message: |
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Très belle soirée à Garnier. Le grand défilé plus trois ballets de Balanchine, que souhaiter de plus? Sérénade est un ballet abstrait, sans contenu narratif, comme, du reste, Agon. Elegance, raffinement, classe. J'ai eu le plaisir d'y retrouver Eleonora Abbagnato, dont la présence est toujours aussi magnétique. Il semblerait qu'elle ait retrouvé sa place de première danseuse dans le CDB. Belles interventions de Myriam Ould-Braham et Mathilde Froustey. Agon, plus dynamique et animé, consiste en une suite de petites pièces virtuoses, propices à la mise en valeur des interprètes. J'y ai retrouvé Mélanie Hurel avec plaisir, dont le style vif et enlevé me ravit. Enfin, Le Fils Prodigue véhicule une véritable émotion: Emmanuel Thibault est poignant dans ce rôle, avec une Agnès Letestu implacable et glaciale à souhait. Quant au Grand Défilé, comment le regarder sans chavirer?
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Jeu Sep 27, 2012 8:29 pm Sujet du message: |
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PetitCygne a écrit: |
chaque fois que l'on veut monter un ballet de Balanchine, il faut acheter les droits ! |
Ben oui, comme pour tout ballet, y compris d'ailleurs ceux de Noureev... Qu'il y ait une fondation derrière pour gérer ces droits et veiller à ce qu'ils le soient correctement, c'est presque du simple bon sens, surtout quand les droits en question sont aussi éparpillés... Il y en a aussi une pour Martha Graham (http://marthagraham.org/licensing/), Merce Cunningham, etc.
Ce qui fait la particularité du Balanchine Trust, c'est leur degré d'exigence en matière de répétitions (répétiteurs imposés) et de précision dans le respect de la chorégraphie.
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cymbales
Inscrit le: 06 Nov 2011 Messages: 283
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Posté le: Jeu Sep 27, 2012 11:40 pm Sujet du message: |
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nabucco a écrit: |
Ce qui fait la particularité du Balanchine Trust, c'est leur degré d'exigence en matière de répétitions (répétiteurs imposés) et de précision dans le respect de la chorégraphie. |
Dernier point d'ailleurs quelque peu paradoxal dans la mesure où il avait plutôt tendance lui même à remanier ses chorégraphies selon les danseurs à sa disposition.
Je suis sortie de Garnier lundi soir en passant que toute la valeur de ce programme résidait dans Agon, chorégraphie géniale coincée entre un Sérénade un peu long et poussiéreux et un Fils Prodigue vieilli et d'un kitsch rappelant les meilleures heures de la soirée Phèdre/Psyché de l'an passé.
La représentation d'hier soir, avec ses changements de distribution, m'a fait changé d'avis : avec Froustey rayonnante et Ould-Braham qui sublime tout ce qu'elle touche, Sérénade semble tout de suite moins long.
Quant au Fils prodigue, j'ai détesté l'interprétation de Bélingard (au point d'en trouver que deux pauvres photographies en noir et blanc de Villella et Baryshnikov dans le rôle présentaient des interprétations plus intéressantes que ce que j'avais vu sur scène), j'en avais conclu que c'était le ballet que je n'aimais pas. Je me trompais, comme l'a écrit Sophia plus haut, les performances de Thibault et Letestu redonnent un sens au drame, et un intérêt au ballet - même si pour être honnête, je me serais bien débarrassée de certains passages, notamment la scène du bateau, qui arrive un peu comme une scorie. Mais la longue traversée de la scène à genoux vers le père retrouvait toute sa justification, et toute son émotion.
Sinon, au cas où je ne l'aurais pas précisé, j'adore Agon. C'est intelligent, ludique, audacieux et fascinant, cela me donne plus que ce que je suis capable d'en percevoir spontanément, c'était, avec Ganio, Ould-Braham, Le Riche et Dupont, superbement dansé lundi soir, peut-être un ton en dessous mercredi soir (à l'exception effectivement de Grinzstajn et Phavorin), et tout cela me remplit d'allégresse. J'ai donc hâte de le revoir, et au risque d'en choquer certains, je suis même très curieuse d'y voir Pagliero.
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voyageur
Inscrit le: 29 Juin 2009 Messages: 209
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Posté le: Ven Sep 28, 2012 8:21 pm Sujet du message: |
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I had mixed feelings about Monday's performance.
Of the three ballets, I thought Agon by far the most successful (which I would not have expected) and certainly far better performed than at New York City Ballet's season opener the preceding week. Both Ganio and Ould-Braham were, I thought, terrific, sailing through those variations as if to the manner born (a pun that I don't think translates)--Ould-Braham in fact surprised me, as I've tended to think of her as rather delicate and romantic, although certainly not weak in the technical department. I thought the pas de deux came off well--I saw a real sense of a contest there, unlike at NYCB's opening night, but for me it looked a bit too staged and lacked an edge, a rawness, that would have given it just a little more bite.
I thought Belingard had displayed passion and misery quite well in l'Arlesienne on the US tour, so had high hopes for his Prodigal. I was disappointed--his performance felt monochromatic and shrill.
I was less taken with Pagliero in Serenade than some of the posters above. She danced it beautifully, and there were some ports de bras that just looked glorious, but I want a greater vulnerability, so that we ache when she's carried off. I would have cast a bigger girl in the "Dark Angel" role--I think it has more visual impact that way, but in any case I didn't find the dancing of the rest of the women completely satisfying. It would neither be apt nor fair to compare the performance to one at NYCB, which dances this ballet so often, but I think both the Royal Ballet and the Mariinsky have turned in better performances of Serenade in recent years. I suspect I would have been happier with Wednesday's cast (and in Prodigal, too).
My mother used to say of my grandfather that he always cried at parades, so perhaps it's genetic, but I have been deeply moved at each defile of the ONP I've seen, and Monday's was no exception--it was an added source of pleasure to be able to identify so many dancers this time.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
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Posté le: Ven Sep 28, 2012 9:42 pm Sujet du message: |
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Cymbales signale sur son compte Twitter que François Alu a été retiré des distributions du Fils Prodigue, et remplacé le 15 octobre par Jérémie Bélingard, si l'on en croit le site de l'Opéra de Paris. Prudence tout de même.
http://www.operadeparis.fr/saison_2012_2013/Ballets/george-balanchine/decouvrir/Distribution-George-Balanchine/
Citation: |
15 octobre 2012 à 19h30
Sérénade
Eleonora Abbagnato, Laëtitia Pujol, Mélanie Hurel
Hervé Moreau, Christophe Duquenne
Agon
Pas de 2 Ludmila Pagliero
Pas de 2 Karl Paquette
1er Pas de 3 Muriel Zusperreguy, Nolwenn Daniel
1er Pas de 3 Mathieu Ganio
2ème Pas de 3 Myriam Ould Braham
2ème Pas de 3 Alessio Carbone, Emmanuel Thibault
Fils prodigue (Le)
Le Fils Jérémie Bélingard
La Courtisane Sabrina Mallem |
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