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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 1:07 pm Sujet du message: |
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Le problème, c'est à mon avis surtout d'avoir programmé Ek et Robbins ensemble ("des gens qui dansent ensemble", c'est bien ça le concept "révolutionnaire" de la soirée?). Dances at a gathering, avec son élégance et sa gaité mélancoliques, et à certains égards d'un autre temps, est plus ou moins condamné à paraître fade et ennuyeux à côté de l'énergie bouillonnante d'Appartement, et personnellement, je trouve ça dommage.
Dernière édition par sophia le Sam Mar 17, 2012 2:31 pm; édité 1 fois |
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Brunehilde62
Inscrit le: 12 Jan 2012 Messages: 24
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 1:42 pm Sujet du message: |
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Sans doute Nabucco, n'avez-vous jamais vu Raymonda du temps de sa splendeur...???
Quant à Robbins/Ek c'est comme pour la cuisine : on peut aimer l'aigre-doux et le sucré-salé...!
Les deux oeuvres ont en commun d'être - entre autres choses - profondément poétiques, mais chacune à leur façon!
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Sam Mar 17, 2012 2:24 pm Sujet du message: |
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Non, j'avoue, je n'avais jamais vu la Raymonda de Noureev avant cette ultime reprise, ce qui ne change rien à mon propos: je prenais cette reprise comme un exemple idéal où reprendre une pièce conduit à se rendre compte que ce n'est pas possible. J'aurais pu aussi citer dans un autre genre l'étrange idée qu'avait eu Brigitte Lefèvre de remonter le Pulcinella de Douglas Dunn il y a quelques années (en 2002, pièce de 1980) : elle n'avait pas insisté !
Pour le sucré-salé aigre-doux, bien sûr, bien sûr - mais le fade, lui, n'a de place ni dans l'un, ni dans l'autre couple!
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Brunehilde62
Inscrit le: 12 Jan 2012 Messages: 24
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cymbales
Inscrit le: 06 Nov 2011 Messages: 283
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Dim Mar 18, 2012 12:41 am Sujet du message: |
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Publié par erreur dans le fil sur la "danse à la télévision"...
Je reviendrai plus tard sur la représentation de ce soir, qui, a la fin, a été agrémentée d'une pluie de tracts jetés apparemment par un zozo en mal de publicité (rien à voir avec l'Opéra de Paris).
Un mot quand même pour dire, avant de plus amples développements, que Ludmila Pagliero et Stéphane Bullion ont été vraiment époustouflants dans le "pas de deux" de la Porte Appartement, et ce sont vraiment eux qu'il fallait voir ce soir. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Dim Mar 18, 2012 1:31 am Sujet du message: |
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Impressions plus détaillées, dans le bon fil de discussion cette fois
Dommage que Mats Ek n'ait pas été au Palais Garnier ce soir, car on peut raisonnablement penser qu'il aurait été enchanté de la prestation de Ludmila Pagliero et de Stéphane Bullion dans le pas de deux dit de "la porte", qui est un peu le sommet d'intensité d'Appartement. Ludmila Pagliero, bien soutenue par son partenaire, a vraiment livré une prestation d'étoile ce soir. Tout y était, technique, justesse de l'expression, parfaite compréhension du style et des intentions du chorégraphe, vraiment, du très très beau travail. On en redemande. La performance de Marie-Agnès Gillot a pour sa part déjà fait l'objet de nombreux commentaires, et je ne m'y attarderai plus davantage. La soirée a réservé quelques autres bonnes surprises, avec notamment Vincent Chaillet qui, dans le solo de la "télévision", a su se montrer tout à fait digne de José Martinez, qui officiait lors de la Première, mardi soir. Autre jolie découverte, Caroline Robert, débordante d'énergie et en parfaite adéquation avec son rôle.
Petite déception en revanche avec le couple Muriel Zusperreguy / Alessio Carbone, qui avait été absolument magnifique dans Dances at a Gathering. Ici les deux artistes apparaissent un peu trop sages, dans la scène dite de "la cuisinière", dont le propos est tout de même de mettre aux prises une ménagère vindicative et un mari irascible qui ne cherche qu'à l'étendre parallèlement au plafond - ou plus exactement aux cintres, ici -, quitte à employer la manière forte si nécessaire. L'affaire se termine évidemment par un polichinelle dans le four. S'il n'y a rien a reprocher sur le plan technique à Mlle Zusperreguy et à M. Carbone, on leur préférera néanmoins le duo formé de Clairemarie Osta et de Jérémie Bélingard, au style nettement plus "punchy" et qui donnent l'impression de réellement vouloir en découdre. Il est ici davantage question d'amour vache et de machisme que de tendresse et de galanterie...
Remontons à présent le temps, pour évoquer le ballet de Jerome Robbins qui ouvrait la soirée.
Dances at a Gathering a cette fois été largement dominé par la personnalité puissante de Nicolas Le Riche, qui a démontré avec brio, si besoin était, que ce ballet à la fausse simplicité doit être confié à des artistes de grande expérience, doués d'un véritable rayonnement sur scène. Il faisait là l'une de ses dernières apparitions aux côtés de Clairemarie Osta, sa partenaire dans la vie, qui va prendre sa retraite d'ici à quelques semaines. Curieusement - j'ignore si c'est une volonté délibérée de leur part -, Mlle Osta et M. Le Riche n'ont que relativement peu dansé ensemble à l'Opéra de Paris (N. Le Riche se produisait fréquemment avec Aurélie Dupont, tandis que les partenaires de prédilection de C. Osta étaient plutôt Benjamin Pech et Mathieu Ganio).
Benjamin Pech, justement, a formé ce soir un beau couple avec Nolwenn Daniel ; la danseuse bretonne a fait preuve d'un lyrisme raffiné, et, surtout, de beaucoup de musicalité. Mlle Daniel et M. Pech ont su par ailleurs trouver le juste équilibre entre l'indispensable présence scénique et la non moins nécessaire délicatesse et la subtilité du jeu, garants de la réussite de Dances at a Gathering. Dit plus simplement, en faire assez, mais pas trop.
Agnès Letestu (en vert) s'est montrée une remarquable technicienne, mais a commis, à mon sens, l'erreur d'une trop grande distanciation. Dances at a Gathering est très "premier degré", très primesautier, et on ne peut aborder cette chorégraphie avec le même humour discret, le même recul que dans In the Night, où Mlle Letestu est irrésistible en grande bourgeoise glamour et sophistiquée.
Enfin, pour nuancer quelque peu mes propos concernant la nécessité de confier Dances at a Gathering à de "grosses pointures", on soulignera le très bon comportement de Daniel Stokes (danseur en rouge brique), qui il est vrai, n'est de loin pas un débutant, même s'il ne fait pas (encore) partie des plus hauts gradés du corps de ballet. Son physique convient parfaitement à la chorégraphie de Jerome Robins, qu'il aborde avec la franchise et l'aplomb requis. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Mar Mar 20, 2012 11:26 am Sujet du message: |
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En marge de la soirée Ek / Robbins, Le Parisien publie aujourd'hui un mini-portrait de Nicolas Le Riche, qui affirme - et on a tout lieu de le croire - privilégier sa vie de famille plutôt qu'enchaîner les galas :
Citation: |
Chaque jour, c’est cours de danse le matin, répétitions l’après-midi, spectacles quasiment quotidiens le soir, et autant d’heures de rigueur et de persévérance. Nicolas Le Riche confie pourtant : « Aujourd’hui, ce n’est plus le même travail, je suis dans la redécouverte du répertoire. Et puis, il y a cinq ans, j’ai souhaité revenir à l’essentiel, faire moins de galas, de voyages. J’étais passé d’artiste à performeur de la danse et je me suis souvent fait mal, par péché de jeunesse. »
Icône sublime à la scène mais père de famille incognito dans la rue, l’étoile respire la joie de vivre lorsqu’il parle de sa femme, la danseuse Clairemarie Osta avec qui il partage rarement la scène, souhaitant « laisser à chacun sa propre route », de sa vie de famille « fondamentale », de ses sorties aux concerts classique, jazz ou rock.
Un épanouissement personnel, loin d’une vie réglée par les régimes alimentaires, excepté pour l’alcool « qui amoindrit le corps », et le culte de soi-même. |
Danseur étoile, c’est du sport, par Claire Wyniecki (Le Parisien) |
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cymbales
Inscrit le: 06 Nov 2011 Messages: 283
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Posté le: Jeu Mar 22, 2012 2:09 am Sujet du message: |
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Après la représentation de ce soir, à rebours de l'avis du public, j'ai choisi mes couleurs : Team Robbins (en rose & mauve).
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Ailey
Inscrit le: 24 Aoû 2008 Messages: 70
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Posté le: Jeu Mar 22, 2012 2:13 am Sujet du message: |
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D'accord avec vous mais l'homme en brun de Mathieu Ganyo était magnifique aussi...
_________________ Ailey
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cymbales
Inscrit le: 06 Nov 2011 Messages: 283
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Posté le: Jeu Mar 22, 2012 8:34 am Sujet du message: |
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oh oui, absolument !
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Jeu Mar 22, 2012 11:54 am Sujet du message: |
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Dorothée Gilbert est définitivement retirée des distributions de Dances at a Gathering.
Le 24/03, Ludmila Pagliero, réquisitionnée pour interpréter Gamzatti à la Bastille, est remplacée par Mélanie Hurel en Rose.
Nolwenn Daniel (25/03, 30/03) et Muriel Zusperreguy (28/03 et 31/03 à 20h00) se partageront les spectacles initialement dévolus à Mlle Gilbert (en Jaune). |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Jeu Mar 22, 2012 5:39 pm Sujet du message: |
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Suite des changements :
Appartement :
"Le Bidet" : Marie-Agnès Gillot pour toutes les représentations restantes.
"La Porte" : Alice Renavand au lieu de Ludmila Pagliero le 27/03. Mlle Pagliero garde pour le moment les représentations du 30/03 et du 31/03. |
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chien en peluche
Inscrit le: 29 Oct 2011 Messages: 1977
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Posté le: Jeu Mar 22, 2012 6:59 pm Sujet du message: |
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Les nouvelles distributions sont en ligne sur le site de l'Opéra.
On peut y trouver encore le nom de M. Paquette. Cela veut dire que sa blessure n'a pas été si grave?
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Jeu Mar 22, 2012 7:05 pm Sujet du message: |
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Comme je l'ai indiqué déjà il y a trois jours, il reste distribué sur Robbins. en fait, il souffre du dos et ce sont surtout les portés qui lui posent problème apparemment. |
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