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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010
Messages: 1802
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 Posté le: Lun Déc 05, 2011 10:50 pm Sujet du message: |
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| sophia a écrit: |
| Apparemment, Evan McKie devrait bien danser avec Aurélie Dupont le soir de la première, ainsi que sur toutes les autres dates initialement prévues avec Nicolas Le Riche. |
Le Twitter d'Evan ne laissait guère de doute, mais la chose est confirmée sur le site de l'Opéra.
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005
Messages: 1882
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007
Messages: 976
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| Posté le: Mer Déc 07, 2011 1:57 am Sujet du message: |
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Je me réjouis finalement de découvrir Evan McKie qui je ne connais pas, même si je regrette de ne pas voir Nicolas Le Riche en Onéguine.
Mais ce qui me pose problème, c'est que la venue du danseur du Ballet de Stuttgart n'est pas à proprement parler une "invitation" mais un remplacement qui sent la panique. Est-ce à dire qu'aucun danseur de l'opéra de paris, quel que soit son rang, ne peut danser ONEGUINE? Un "invité" pour la première du rôle titre d'un ballet, je crois que c'est... une première à l'Opéra de Paris. Certes, il y avait bien eu Sylvie Guillem dans "Le Lac des Cygnes" en 1999 qui avait remplacé Elisabeth Platel, mais ce n'est pas tout à fait comparable. Cela me rappelle en fait le Bolchoï il y a quelques années quand il fallut faire appel à.... José Martinez pour danser la première du TRICORNE de Leonide Massine ou à Ivan Urban pour la première du SONGE D'UNE NUIT D'ETE. Evan MCKIE assurera 5 des 18 représentations. C'est un peu frustrant pour les danseurs de l'opéra de paris.
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26659
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| Posté le: Mer Déc 07, 2011 9:28 am Sujet du message: |
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Je ne sais pas s'il restait beaucoup d'autres solutions compte tenu des défaillances successives d'Hervé Moreau, de Mathias Heymann, de Vincent Chaillet, de Jérémie Bélingard et finalement de Nicolas Le Riche... Tout au plus aurait-on pu permuter les distributions pour confier la première à Isabelle Ciaravola et à Mathieu Ganio, mais je ne suis pas sûr que cela aurait fait très plaisir à Aurélie Dupont...
A mon avis, l'erreur initiale a été de ne pas distribuer Stéphane Bullion sur Onéguine (le rôle-titre semblait pourtant fait pour lui) - volonté de la direction de la Danse, qui comptait trop fermement sur le retour d'Hervé Moreau, ou choix imposé par les "Cranko Boys"? - , ce qui ne laissait plus aucune solution de rechange, Karl Paquette étant déjà sollicité au-delà du raisonnable... |
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Angela
Inscrit le: 29 Avr 2011
Messages: 172
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| Posté le: Mer Déc 07, 2011 10:08 am Sujet du message: |
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"ou choix imposé par les "Cranko Boys""
Very likely, Haydn - they just love to sell the Cranko ballets with their own dancers attached...
Evan McKie is the most recent Onegin at Stuttgart, his debut in the role was in February 2010 and he has only danced a few performances. More seasoned Stuttgart dancers in that role would be Jason Reilly or Filip Barankiewicz, but they are both cast in the current performances of Swan Lake at Stuttgart; Evan McKie was not. The best Stuttgart Onegin, alas, has left for Canada: Jiri Jelinek.
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Naomi K
Inscrit le: 05 Nov 2007
Messages: 19
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| Posté le: Mer Déc 07, 2011 11:18 am Sujet du message: |
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would like to add a few corrections,
Evan McKie's Onegin debut was January 2010, not February. He was expected his debut in December but his partner was injured.
It is true that he is the least experienced Onegin in Stuttgart Ballet but he has just danced the role at Korea's Universal Ballet in November with two different partners and he was terrific & beautiful, I saw him perform there. Also agree that Jiri Jelinek (now in National Ballet of Canada) was the company's best Onegin but now, I don't think Jason Reilly nor Filip Barankiewicz suits the color of Paris Opera Ballet.
Well let's see what happens.
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Angela
Inscrit le: 29 Avr 2011
Messages: 172
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462
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| Posté le: Mer Déc 07, 2011 4:07 pm Sujet du message: |
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| doudou a écrit: |
| nabucco a écrit: |
| doudou a écrit: |
| On peut ne pas apprécier les commentaires du Monsieur qui marque une révérence particulière à son ancien patron, mais (sauf à l'accuser de trafiquer les chiffres) il y a des éléments très parlant en dehors de toutes appréciations artistiques sur les finances de cette maison. J'engage en tout cas tout le monde à éviter tout irénisme sur la politique artistique des grandes maisons d'opéra qui obéissent aussi (et dans des proportions non négligeables) à des considérations financières et budgétaires qui ne pourront pas être ignorées en ces temps de crise. |
Mais ma critique porte précisément sur leur méthodologie et sur l'usage extrêmement contestable qu'ils font des chiffres. Il ne s'agit de les trafiquer, il s'agit simplement de reconnaître que, sans prise en compte d'un vaste contexte, l'interprétation qu'ont en fait est très incertaine. Et je me répète, ce qu'ils disent sur les maisons étrangères est largement faux. Rien que comparer les budgets est extrêmement complexe, parce qu'il faut prendre en compte les périmètres différents des chiffres qu'on compare : pour prendre l'exemple du ballet, il est entièrement intégré dans le budget (mais l'école l'est-elle?) à l'Opéra de Paris, alors qu'il s'agit d'une compagnie indépendante à l'Opéra de Munich, avec une école également indépendante, une mutualisation de services communs aux différents théâtres de Bavière (billetterie notamment). Si vous essayez de comparer par exemple la subvention par place à partir de tels chiffres, vous allez comparer des carottes et des navets, et c'est précisément ce que ces gâte-sauce font à longueur de livre. |
Si je puis me permettre, leur dernier ouvrage souligne justement les difficultés de la comparaison et en se basant sur une étude d'un plus grand nombre de théatres tend à établir des typologies générales. En gros modèle germanique, américain et intermédiaire (reste de l'Europe). On peut quand même en tirer quelques conclusions interressantes et des grilles de lecture pour les politiques artistiques. |
Euh... Le problème, là, c'est qu'ils découvrent un peu le fil à couper le beurre [édité par la modération]. Franchement, il y a des mémoires de master sur ce sujet qui circulent sur Internet et qui ne sont pas moins bons, bien au contraire !
| Citation: |
| En ce qui concerne le recours à d'autres orchestres, c'est une constante depuis que l'ensemble Bastille-Garnier a atteint sa vitesse de croisière à la fin des années 90 et nullement une variable d'ajustement pour l'actuelle saison. Compte tenu de la capacité actuelle de l'orchestre de l'Opéra , il est indispensable de recourir à des formations complémentaires dont le coût est moindre que la création d'une troisième phalange. |
Je dirais que le problème est différent : il ne s'agit pas tant de tenir compte des capacités de l'Orchestre de l'Opéra (on pourrait rajouter le nombre de postes nécessaires ou recourir massivement à des extras), mais de sauver le très médiocre orchestre Colonne, que personne n'a (hélas) le courage politique de supprimer, alors que pour le coup il coûte terriblement cher et ne remplit aucune mission particulière.
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26659
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| Posté le: Mer Déc 07, 2011 4:20 pm Sujet du message: |
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En attendant c'est surtout l'Orchestre National d'Île-de-France qui est menacé :
http://www.petitionduweb.com/Petition_lorchestre_national_dile_de_france_est_en_danger-10360.html
| Citation: |
L’Orchestre National d’Île de France est en danger !
Créé en 1974 à l’initiative de Marcel Landowski, alors directeur de la Musique d’André Malraux, l’Orchestre National d’Île de France est composé actuellement de 117 salariés dont 95 musiciens.
Co-financé par le Conseil Régional d’Île-de-France et l’Etat, c’est la seule formation à avoir pour mission la diffusion de la musique symphonique sur l’ensemble du territoire francilien, notamment en dehors du périphérique.
Il offre à nos 11 millions de concitoyens la possibilité d’entendre les grandes œuvres du répertoire et mène une politique culturelle très engagée qui le place dans les 10 orchestres les plus remarqués dans ce domaine.
Le 4 octobre dernier, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) a annoncé la décision de réduire sa subvention de 700 000 € (33 % de la subvention globale de l’État) sur quatre ans, la ramenant ainsi au niveau du début des années 1980.
Cette décision sans concertation préalable et en totale contradiction avec les propos tenus en septembre par monsieur Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la communication, place dès janvier prochain l’Orchestre National d’Île de France en danger.
À ce jour, c’est le seul orchestre symphonique à être visé par ce recadrage budgétaire.
Cette décision remet en cause la réalisation des missions de service public de l’orchestre : missions territoriales, éducatives et sociales. |
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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
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| Posté le: Mer Déc 07, 2011 5:42 pm Sujet du message: |
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Aux dernières nouvelles Evan McKie est... blessé (et Birgitte Lefèvre au bord du suicide?) et sa participation à la générale ce soir encore incertaine à l'heure qu'il est.  |
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005
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dusuau
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Localisation: Paris
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jigara
Inscrit le: 11 Nov 2011
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Localisation: France
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haydn
Site Admin
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Messages: 26659
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| Posté le: Mer Déc 07, 2011 6:16 pm Sujet du message: |
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| D'après ce que j'ai pu savoir, Evan McKie s'est fait mal au dos mais ce ne serait pas trop grave, et il danserait quand même... croisons les doigts... |
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007
Messages: 976
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| Posté le: Mer Déc 07, 2011 7:06 pm Sujet du message: |
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| Les "Cranko boys" sont grotesques dans leur choix et leurs diktats: ils ont interdit que Sylvie Guillem soit distribuée lors de la création d'ONEGUINE au Royal Ballet. Mais plus étonnant encore, leur fatwa touchait aussi Jonathan Cope: or pouvait on rêver meilleur Onéguine que Jonathan Cope: il suffit de le voir pour comprendre qu'il était idéal pour le rôle
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