Le Bolchoï à l'Opéra de Paris [5-15 mai 2011]

[Bary]

Je me joins aux autres témoignages et écrire à mon tour que Dansomanie est un site remarquable et administré d'une main de maître par Haydn. Je mesure le temps et l'énergie que cela vous demande, cher Haydn, et j'espère très sincèrement pour vous que votre avenir sera très propice et favorable, afin que vous ayez toujours à coeur de mener ce site comme vous le faites.
Art premier, la danse, l'expression choisie pour être, se trouver, grandir et revenir aux origines, aux sensations, à des partages riches en émotions, qui invitent l'autre à un voyage vers l'humain.

[sophia]

La critique Flammes + DQ de Jacqueline Thuilleux : http://www.concertclassic.com/journal/articles/actualite_20110511_3759.asp

[danse-0pera]

Egalement je vous témoigne mon soutien Haydn et n'aurais pas pu mieux dire que Bary...

[Vanille]

Je vous souhaite le meilleur, Haydn!

[sophia]

Un reportage de Vesti sur la tournée du Bolchoï, et notamment Don Quichotte : http://www.vesti.ru/doc.html?id=452737&cid=460

P.S. : Je ne résiste pas, voici le pdd Krysanova-Lopatin (l'un de mes meilleurs souvenirs de cette tournée, si toutefois il faut en choisir un) : http://youtu.be/PPLPvhPlS98

[krinchy]

Cher Haydn, je me fais l'écho de tous les lecteurs anonymes qui ne postent pas sur le forum, mais qui lisent plus que régulièrement les avis. Vos informations sont précieuses, vos critiques sont remarquables et votre implication dans la vie de ce beau forum est essentielle. Je souhaite que votre avenir soit lumineux.

Un petit mot (puisque c'est le propos de base) sur le Bolchoi. J'ai vécu un DQ magnifique (avec Shipulina) où la joie de danser (mais aussi de jouer, ils sont bigrement comédiens) était tellement communicative. Tous les vieux clichés sur cette troupe (vieux jeu, 30 ans de retard sur l'ONP, et j'en passe) se sont magnifiquement effondrés. Je comprends les avis plus réservés des uns, on peut dire que la troupe ne fait pas dans la demi-mesure. Mais que c'est bon (et même jouissif) de les voir s'éclater, et survoler les difficultés techniques. Moi, je ne m'en remets pas !

[redshoes]

et je m'ajoute également au cortège pour vous remercier, haydn, de votre remarquable gestion de ce site, qui m'a permis de suivre avec passion tout ce que je ratais en n'étant pas en France. Tout en espérant vous lire encore pendant longtemps sur ce forum, je vous souhaite le meilleur pour votre avenir !

[marc]

[Sarra]

D'après le reportage Vesti cité par Sophia un peu plus haut*, il semblerait (sauf à n'être pas du tout physionomiste) que la Roche Tarpéienne soit non seulement près du Capitole, mais pas très loin non plus de la scène de Garnier...
(à 26"-28" dans le film.)

*http://www.vesti.ru/doc.html?id=452737&cid=460

[sophia]

Dans un article finement intitulé "Basile a le Sancho", Luc Décygnes y va dans le Canard de cette semaine de sa (grosse) déclaration d'amour à Ivan Vassiliev, "excessif mais jamais vulgaire", "une vraie fusée [qui] nous en fiche plein les mirettes" et "empoche tous les applaudissements".
De sa "critique", qui mixe les Flammes - "bien envoyé" - et Don Quichotte - aux "décors sans véritable grâce et aux costumes passablement hideux" -, on retiendra donc, qu'à côté de lui, "la Kitri de Natalia Osipova semble sommaire", que celle-ci n'est pas Zakharova, "sublime dans le même rôle", qu'"Andréï Merkuriev en Espada a de l'élégance dans la gambette", que "la danseuse de rue d'Anastasia Meskova est bien trop bronzée", et que "le Don Quichotte de Loparevitch et le Sancho de Petukhov forment un couple digne d'être pacsé." Bof. Combescot a fait mieux.

[laurence]

Pour répondre aux deux derniers commentaires, une phrase de Vladimir Jankelevitch tiré de "L'irréversible et la nostalgie"... "Celui qui a été ne peut plus désormais ne pas avoir été ; désormais ce fait mystérieux et profondément obscur d'avoir vécu est son viatique pour l'éternité..."

[rothbart]

[JMJ]

Je le lis encore parce que c'est vite fait, mais ça fait longtemps que sa vulgarité affectée m'insupporte. Et ce style faussement familier (les "gambettes" et les "mirettes" qui reviennent de semaine en semaine jusqu'à la nausée...)..

[nabucco]

C'est le sort général d'une bonne partie de la critique que de paraître souvent après la bataille... Si on considère que le but de la critique est simplement de dire aux gens s'ils doivent y aller ou pas, c'est en effet inutile, mais on peut espérer que la critique ne sert pas qu'à ça...
Cela dit, la critique de Combescot me paraît pour le coup être dans un tout autre enrobage stylistique à peu près du même niveau que les articles dithyrambo-publicitaires déjà évoqués ici [édité par la modération...]

[haydn]

Disons qu'à force ça devient dur de se renouveler. Je ne suis pas Combescot, loin s'en faut, je n'ai pas le Goncourt à mon palmarès, mais je ressens aussi, lorsque je dois rendre compte d'un spectacle, l'impression d'employer à chaque fois les mêmes mots, de resservir à chaque fois les mêmes expressions convenues. Je ne lui jetterai pas la pierre pour cela, d'autant qu'il a un style et que de rédiger une critique en aussi peu de mots (le Canard enchaîné doit lui accorder 400 signes à tout casser) relève de la gageure. Là ou P. Combescot est moins excusable, c'est lorsqu'il disserte sur des interprètes qui n'ont même pas dansé dans le spectacle chroniqué (on se rappelle le "Roméo" de Nicolas Le Riche)...

Pour ce qui est du délai de publication, il est normal, étant donné que le Canard Enchaîné ne paraît que tous les mercredis. Encore heureux (c'est déjà arrivé dans des journaux professionnels, suite à une erreur du maquettiste) que l'article ne paraisse pas avant le spectacle, et qu'on n'ait pas affaire à un bidonnage en bonne et due forme...

Ou alors, on fait comme le Figaro, qui, en ce qui conerne la danse du moins, semble avoir renoncer à publier tout compte-rendu critique et se contente d'articles de présentation des spectacles, qui, eux, évidemment, paraissent avant les représentations.