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haydn Site Admin
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Posté le: Mar Jan 04, 2005 11:33 am Sujet du message: 2005, année Lifar |
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2005 marquera le centenaire de la naissance de Serge Lifar. En prélude à cette célébration, quelques indications bibliographiques :
Sites web :
La page Lifar du CNDP (Centre national de la Documentation Pédagogique) : http://www.cndp.fr/balletrusse/portraits/lifar.htm
La page Lifar du site de notre amie Nina : http://mapage.noos.fr/nina-opera/serge-lifar.htm
Petite exposition de dessins sur le site de l'Université de Lausanne : http://www2.unil.ch/BCU/informations/expositions/2002/gea/lifar.htm
Cela fait peu, mais, de manière assez surprennante, il n'y a pas grand chose en ligne sur le célèbre danseur et chorégraphe.
Ecrits de Serge Lifar :
A l'aube de mon destin chez Diaghilew : sept ans aux ballets russes : Paris : Albin Michel, 1948
Au service de la danse : à la recherche d'une science, la chorélogie : archives, témoignages, réflexions : Paris : Université de la danse, 1958
Auguste Vestris : le dieu de la danse : Paris : Nagel, 1950
Carlotta Grisi : Paris : Albin Michel, 1941
La danse : les grands courants de la danse académique : Paris : Denoël, 1938
Du temps que j'avais faim : Plan-de-la-Tour : Éditions d'Aujourd'hui, 1981
"Giselle" : apothéose du ballet romantique : Plan-de-la-Tour : Éditions d'Aujourd'hui, 1982
Histoire du ballet russe depuis les origines jusqu'à nos jours : Paris : Nagel, 1950
Le livre de la danse ; ill. par Aristide Maillol, Pablo Picasso, Christian Berard : Paris : Ed. du journal musical français, 1954
Ma vie : Paris : Julliard, 1965
Le manifeste du chorégraphe : Paris : [s.n.], 1935
Les mémoires d'Icare : Monaco ; Paris : Sauret, 1993
La Musique par la danse : de Lulli à Prokofiev : Paris : R. Laffont, 1955
Serge de Diaghilev : sa vie, son oeuvre, sa légende ; préf. par Jean-Louis Vaudoyer : Monaco : Ed. du Rocher, 1954
Traité de chorégraphie ; dessins et lithographies de Monique Lancelot : Paris : Bordas, 1952
Traité de danse académique ; dessins de Monique Lancelot : Paris : Bordas, 1949
Les trois grâces du XXe siècle : légendes et vérité : Paris : Buchet-Chastel, 1957
Ouvrages sur Serge Lifar :
Coutaz, Gilbert : Inventaire des archives professionnelles de Serge Lifar, Lausanne, Archives de la Ville ; Lausanne : Ville de Lausanne, 1987
Dane, Marie-Claude [catalogue réd. par] : Hommage à Diaghilew : collections Boris Kochno et Serge Lifar : Exposition, Monte-Carlo, Sporting club d'hiver, 8 mars-1 avril 1973 : Paris : Presses artistiques, 1973
Laurent, Jean , Sazonova, Julie : Serge Lifar, rénovateur du ballet français : Paris : Buchet-Chastel, 1960
Levinson, André : Serge Lifar, destin d'un danseur : Paris : Grasset, 1934
Schaikévitch, André : Serge Lifar et le ballet contemporain : Paris : Corrêa, 1950
Schouvaloff, Alexander : The art of Ballets russes : the Serge Lifar collection of theater designs, costumes and paintings at the Wadsworth Atheneum, Hartford, Connecticut : Hartford : Wadsworth Atheneum ; New Haven ; London : Yale university press, 1997

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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mar Jan 04, 2005 6:49 pm Sujet du message: |
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Est-il prévu que l'Opéra de Paris rende hommage à Serge Lifar l'an prochain (pour cette année en tout cas, c'est râpé!) en reprenant un ou plusieurs de ses ballets, comme "Les Mirages", "Suite en blanc" ou "Istar" (ou autres)? Il y a deux ans, Charles Jude et le Ballet de Bordeaux lui avaient en tout cas rendu hommage. Article de René Sirvin sur Imagidanse
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mar Jan 04, 2005 6:57 pm Sujet du message: |
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Normalement oui, avec Suite en Blanc et les Mirages, si je ne m'abuse. Mais si d'ici à la saison prochaine, il n'y a pas de nouvelle annonce, on ne pourra que regretter que l'Opéra de Paris en ait fait beaucoup plus pour le centenaire Balanchine - c'était plutôt le travail du New York City Ballet, non? - que pour Serge Lifar, qui est quand même l'une des figures historiques de la Grande Boutique.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mar Jan 04, 2005 7:27 pm Sujet du message: |
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Malheureusement, on a justement pratiquement pas eu droit aux Balanchines créés pour l'Opéra de Paris : la Symphony in C frelatée, en lieu et place de Palais de Cristal, avec les beaux costumes de Leonore Fini, Liebeslierderwalzer, dont on se serait volontiers passé, les Quatre Tempéraments, commande de la Ballet Society de New York, Concerto Barocco... Restait heureusement le Fils prodigue, et Serenade, qui n'a pas été composé pour Paris mais qui demeure tout de même une fort jolie oeuvre.
Maintenant, le Ballet de l'Opéra de Paris sait-il on ne sait-il pas danser Balachine, c'est un autre débat.
Personnellement, je trouve que dans ce répertoire, il lui manque un peu le sens de la fantaisie, l'énergie exubérante héritée des "shows" de Broadway qu'il faut pour rendre Balanchine vraiment intéressant. Je ne suis d'ordinaire pas un fan de la danse "made in USA", trop athlétique et superficielle à mon goût, mais il faut être honnête, Balanchine, les Américains savent mieux le danser que les Français, exagérément "sérieux" dans leur interprétation. C'est un peu normal aussi, car Mr. B fait partie de leur culture, et même s'il est d'origine georgienne, Balanchine est avant tout un chorégraphe américain.
Parmi les étoiles de l'Opéra de Paris, celles qui me semblent avoir le mieux saisi cet esprit sont Agnès Letestu et José Martinez, qui avaient dansé un magnifique Tchaïkovski Pas-de-deux. Nicolas Le Riche avait été très bien également dans le Fils prodigue, mais là, c'est tout de même un Balanchine très "européanisé". Sinon, Karin Averty avait fait très bonne impression dans Concerto Barocco, mais avait du être rapidement remplacée suite à une blessure, si je me souviens bien.
Dernière édition par haydn le Mar Jan 04, 2005 8:35 pm; édité 1 fois |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mar Jan 04, 2005 8:06 pm Sujet du message: |
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Je suis en effet d'accord pour dire que Balanchine tel qu'il est dansé par l'Opéra de Paris, cela n'a rien d'enthousiasmant, et sans évoquer à nouveau les interminables "Liebesliederwalzer" de l'an dernier (le pensum absolu!), cela peut même être assez ennuyeux, je suis loin d'être la seule à avoir eu ce sentiment la saison passée. Cela étant dit, je crois que l'Opéra de Paris a quand même le devoir de danser ce chorégraphe de temps en temps (comme d'autres d'ailleurs) même si ses oeuvres ne constituent pas le coeur de son répertoire et que le style de ce chorégraphe n'y est pas forcément très bien mis en valeur. Après tout, les Russes dansent bien "Giselle" ou "La Sylphide" d'une manière qui ne convient guère aux puristes.
Mais, pour en revenir au sujet initial, l'oubli des ballets de Lifar dans les programmations depuis quelques années (à l'exception de "Suite en blanc" en 2004 pour le gala Bessy) est injustifiable quand on sait à la fois l'étendue de son répertoire et de ses créations et également le rôle qu'il a joué historiquement dans la "remise à flot" et le prestige de l'Opéra de Paris. Et "Suite en blanc" me semble au moins aussi intemporel que "Symphony in c" ou "Sérénade".
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