Coppélia (Opéra Garnier, 17-30 mars 2011)

[Aurélie]

D'autant plus qu'elle ne se contente pas de se donner à voir à Garnier, mais dans le monde entier: elle a donc mérité ses 50 coups de couteau.

[haydn]

Cela dit, la critique d'Alastair Macaulay ne brille pas non plus par une bonne foi à toute épreuve. Il règle manifestement des comptes plus ou moins personnels avec Patrice Bart, qu'il dénigre également en tant que danseur (depuis le temps qu'il ne monte plus sur scène, il devrait pourtant y avoir prescription...) : "as a dancer once an unsurpassed exemplar of the most irritating features of the Parisian style" - et en profite pour dézinguer au passage Nouréev et Lifar, présentés comme des exemples notoires de chorégraphes anti-musicaux, qui "collaient des pas de danse sur de la musique avec toutes les fautes d'accent possibles et imaginables".

[maraxan]

Toutes choses égales par ailleurs, il me semble qu'Alastair Macaulay est très semblable aux critiques français, sauf que lui, c’est quand il aime que c’est rare
Ce que je n’ai pas bien compris, c’est si il était à Garnier ou au cinéma, car là, si maintenant, le New York Times se met à publier des critiques de captation comme s'il était dans la salle, cela deviendrait franchement inquiétant.

[doudou]

[maraxan]

l'un n'empêche pas l'autre, et d'ailleurs, je me suis posé la question

[voyageur]

[haydn]

A priori, Delphine Moussin ne défilera pas...

Il y aura un entracte supplémentaire entre le défilé et Coppélia.

[doudou]

[nabucco]

[maraxan]

[Azulynn]

C'est on ne peut plus clair dans l'article, il mentionne même le cinéma où il a vu la retransmission au début de l'article :
"The British Royal Ballet’s “Giselle” in January, for instance, was absorbing even when flawed; the production, first staged in the 1980s, looks better on screen than it does live. But the Paris Opera’s “Coppélia,” broadcast on Monday afternoon at BIG Cinemas in Manhattan, was a horror."

Et en fait à nouveau mention à la fin de l'article : "The camerawork sometimes homed in on the wrong dancers in Act I and failed to capture the shape of some larger ensembles; at the BIG Cinemas on Monday, at least, there were two brief blips when the screen went blank."

[LysNoir]

Je reviens du défilé (pas eu le courage d'une Coppélia de plus), c'était très émouvant. Pas de Moussin, ni de Moreau, ce qui semble confirmer l'arrêt de ce dernier. Aurélie Dupont reviendra bientôt, elle est encore en congé. Il manquait quelques éléments du corps de ballet, si j'en crois la feuille...Surprise de voir Mathieu Contat parmi les nouvelles recrues, je croyais qu'il était encore élève, corrigez moi si je me trompe...Peut-être s'agit-il d'un homonyme?

[haydn]

Pas de polémique sur les chorégraphies ce soir, c'était la der des der pour Patrice Bart, très applaudi, tout comme Dorothée Gilbert et José Martinez, qui étaient un peu les héros de la soirée à ses côtés. Ce sont aussi eux deux qui ont eu droit aux applaudissements les plus nourris lors du défilé ; Patrice Bart était lui, évidemment, hors concours!

[haydn]

La chorégraphie de Coppélia a été un peu "bricolée" ce soir, avec des accessoires incongrus, une mazurka rallongée et agrémentée de cris de guerre, des garçons qui reluquent les filles du haut de l'escalier qui mène à l'antre de Spalanzani, une Mathilde Froustey qui se fait flanquer à la porte par ses collègues rates, avec, pour passer la bouderie, un gros volume dont on présume qu'il renfermait une édition princeps des Contes d'Hoffmann...


A la fin de la représentation, Brigitte Lefèvre est montée sur scène et à risqué une révérence à Patrice Bart ; on a aussi vu, sur le plateau, Claude de Vulpian, Agnès Letestu, Francesca Zumbo, Elisabeth Platel...

Dorothée Gilbert, parfaite en maîtresse de cérémonie, a claqué une dernière bise au Maître de ballet en retraite.


Pour les "anciens" de la troupe, Patrice Bart était, pour reprendre les mots de Nathalie Aubin lorsqu'elle nous avait accordé une interview dans les touts premiers mois d'existence de Dansomanie, "le gardien du temple", celui qui s'évertuait à préserver le style et l'unité du corps de ballet hérités de l'époque où la troupe était dirigée par Rudolf Nouréev. De ce point de vue, c'est une page de l'histoire de la compagnie qui a été tournée ce soir...

[Ailey]

Il y avait aussi un baiser imprévu à Coppélius à la fin de la variation écossaise...

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Ailey