Le Lac des Cygnes, Opéra de Paris 29/11/2010-05/01/2011

[Aurélie]

C'est quand même fort qu'on ne puisse pas simplement lire le site... non, on est en liste d'attente. Je vois sur la page facebook de l'opéra que les promotions sont affichées sur le site, sauf que le lien renvoie... à la liste d'attente.

[haydn]

[haydn]

Et confirmé par le site de l'Opéra!

[alila]

Il faut reserver pour cette "rencontre"?
J'ai rien vu de marqué sur le site de l'ONP.

Merci d'avance!

[sophia]

Normalement, oui, mais à moins de surveiller l'ouverture des locations dès le premier jour, les places disparaissent très vite.
Cela dit, on peut y assister même sans billet, il faut simplement se mettre dans la queue, les "sans billet" rejoignant la salle à la dernière minute. Ce n'est jamais plein.

[Sveta]

toujours rien pour les distributions complètes? petits cygnes, pas de 3?

[Aurélie]

Un petit mot sur cette "rencontre": amphi plein à craquer.... mais il restait quand même quelques places. Ce que disait Bart était plutôt intéressant, le travail portait essentiellement sur la pantomime. Ludmila Pagliero a raconté son histoire "avec les bras" et Patrice Bart l'a décrypté, avec des mots, au fur et à mesure. La danseuse tant attendue a montré un travail qui augure très bien de la suite.

Attention, pour les "anciens": à l'entrée (j'étais en retard), le portier n'a pas compris ce que je voulais voir quand j'ai dit "Je viens pour le passeport!". Un de ses collègues m'est venu en aide! Notons donc "Rencontre".

[Norah]

Je me posais une question (qui n'a pas de rapport direct avec le sujet) : est-ce que Nicolas Sarkozy a déjà assisté à un ballet de l'Opéra de Paris depuis son élection ? Et ses prédécesseurs ? Cela me paraît important d'honorer une institution pareille pour un Président de la République.

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"Ô terre ne pèse pas trop sur elle, elle a si peu pesé sur toi" (épitaphe de Marie Taglioni)

[haydn]

Nicolas Sarkozy, tout comme son prédécesseur, Jacques Chirac, n'a jamais mis les pieds à l'Opéra de Paris dans l'exercice de ses fonctions.

François Mitterrand n'a pas été beaucoup plus assidu. Il me semble qu'il n'est venu qu'une seule fois au Palais Garnier pour assister à une représentation. Idem pour l'Opéra Bastille, qu'il n'a honoré de sa présence que lors de la soirée inaugurale, si ma mémoire est bonne.

Valéry Giscard d'Estaing se rendait plus régulièrement à l'Opéra, jusqu'à un jour de 1979 (?) où, accompagné du chancelier allemand Helmut Schmidt et de 600 invités, il s'est retrouvé bloqué sur le parvis en raison d'une grève... Il en avait gardé une certaine rancune contre la Grande boutique, rancune apparemment oubliée, car on le revoit maintenant assez régulièrement assister à titre privé à des spectacles.

Georges Pompidou, dont la culture était tout autre que celle de la plupart de nos politiciens actuels, était, lui, un habitué des lieux. Authentique mélomane et balletomane, il était un admirateur de Claire Motte, à qui il a tenu à remettre personnellement la Légion d'honneur. Sa veuve, Claude Pompidou, venait elle aussi très régulièrement, jusqu'à son récent décès, assister aux représentations de ballet.

Enfin, le Grand Charles se montrait souvent sous les ors du Palais Garnier, symbole triomphant du génie français dans le domaine des arts. Il existe des photos fameuses où l'on voit le Général aux côtés de Nikita Khrouchtchev notamment, dans le petit salon de la loge de l'Empereur.

Sous la IVème République, René Coty - célèbre parfumeur dans le civil - se rendait fréquemment aux représentation d'opéra et surtout de ballet.

Avant-guerre, Albert Lebrun a gardé un souvenir assez cuisant d'une soirée de ballet, elle aussi perturbée par des grèves. Serge Lifar, qui avait pris lui-même les commandes de la machinerie afin d'assurer le spectacle coûte que coûte, n'avait, il faudrait revérifier l'anecdote en détail, pas hésité à invectiver le Président de la République depuis la scène, pour le sommer de remettre de l'ordre. Après cette affaire, Lifar n'était plus vraiment en odeur de sainteté auprès des syndicats, qui n'ont pas tous été tendres avec lui lorsque vint le temps de l'Epuration, en 1945...

[dusuau]

Il y a une anecdote sur les visites de Charles de Gaulle à Garnier. Il parait que ce dernier lorsqu'il allait saluer les artistes dans les coulisse aurait déclaré un soir : "Bonsoir Mesdemoiselles, bonsoir Messieurs, bonsoir mes T**tes !..." Là aussi, c'est l'humour qui était sans commune mesure avec nos politiciens actuels.

[haydn]

On prête beaucoup au Grand Charles... c'est comme l'histoire du yacht sur lequel était censée finir Jackie Kennedy (et où elle a réellement atterri lorsqu'elle est devenue Mme Onassis)...

[Gracian2]

Cher Haydn, le président Coty n'a rien à voir avec le parfumeur François Coty, inculte et millionnaire, directeur un certain temps du Figaro.

L'anecdote concernant la phrase de Charles de Gaulle me parait trés douteuse.

[haydn]

Pour Coty, au temps pour moi... si je me mets à confondre les Corses (François Coty) et les Normands (René Coty), je sens que je vais avoir des ennuis avec Mlles Ciaravola et Cozette... bon j'espère que personne ne me balancera au FLNC (canal historique ou canal habituel le résultat est généralement le même...).

Pour l'anecdote, elle est très probablement inventée, tout comme celle concernant la Kennedy ou encore celle, tout aussi largement rapportée par la presse depuis des décennies, du "mort aux c...s - vaste programme".

[doudou]

[Norah]