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akhmatova
Inscrit le: 27 Mar 2007
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 Posté le: Dim Jan 10, 2010 1:14 pm Sujet du message: |
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| La soirée Froustey/Paquette était touchée par la grâce et la magie. Froustey, dans son genre, a autant de caractère qu'Osipova. C'est très différent, et c'est du tant mieux. Pour moi, ces deux soirées étaient au delà de la technique, le charme. Conséquence d'une technique en acier, entre autres.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3624
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005
Messages: 1881
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| Posté le: Lun Jan 11, 2010 12:56 am Sujet du message: |
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| Merci, Paco !
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Celi
Inscrit le: 07 Avr 2008
Messages: 84
Localisation: Paris 11
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Ambrine
Inscrit le: 10 Déc 2008
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Lanou
Inscrit le: 12 Déc 2004
Messages: 352
Localisation: Paris
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| Posté le: Ven Jan 15, 2010 9:55 am Sujet du message: |
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| J'ai pour ma part assisté à l'avant dernière représentation, qui réunissait E. Thibault et Mlle Ould-Baham. J'ai trouvé absolument saisissant la manière dont Thibault et Ould Braham ont trouvé comme harmonie et coordination, notamment dans les deux pas de deux, avant et après l'entracte. Il est vrai que l'adage du grand pas était aussi laborieux que celui avec Heymann ou Carbone. Mais E. Thibault possède une grande vélocité dans la batterie, une rapidité à exercer les virtuosités vaines de Noureev. Il est, comme à son habitude, un acteur doué et attentif. Quant à Mlle Ould Braham, dans un style bien peu "Opéra de Paris", mais combien plus altier, elle est plus convaincue techniquement par rapport à il y a deux ans. Dans une conception toute victorienne du ballet, on trouverait presqu'ici la question du genre ne soit plus aussi remise en cause qu'elle ne l'est actuellement avec les danseurs de l'Opéra (Paquette excepté).
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462
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baiona
Inscrit le: 10 Déc 2009
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26657
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| Posté le: Dim Jan 17, 2010 12:14 am Sujet du message: |
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Sans tomber dans l'abus de l'encensoir, j'ai aussi trouvé cette année le corps de ballet, de manière générale, très correct, et en tout cas bien mieux en place qu'il y a deux ans, ce qui montre que Laurent Hilaire, qui avait la charge des répétitions, a fait du bon travail. J'ai vu le spectacle du parterre, mais aussi du fond du deuxième balcon, là ou les défauts de géométrie dans les ensembles apparaissent de la manière la plus flagrante et, honnêtement, je n'ai rien vu d'indigne. Il est vrai aussi qu'en 2007 la série des Casse-noisette avait été très perturbée par une grève longue, et que les conditions de travail n'étaient peut-être pas idéales pour les danseurs.
Mon seul vrai regret c'est que Nicolas Le Riche n'ait pas été distribué en Drosselmeyer, et qu'on ait préféré le fourvoyer dans le Faune. Il n'avait, en 2007, pu danser que la Générale, toutes ses représentations (avec Laetitia Pujol en Clara) avaient ensuite été annulées en raison des mouvements sociaux. C'était vraiment dommage, car il était magnifique, et pour moi, supérieur à tous les autres interprètes récents du rôle.
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006
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| Posté le: Dim Jan 17, 2010 1:03 pm Sujet du message: |
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| J’ai vu moi aussi quelques Casse-Noisette cette année et je ne sais pas si c’est l’effet du temps, mais il me semble qu’en 2007, Christophe Duquenne qui dansait avec Nolwenn Daniel et Jérémie Bélingard avec Svetlana Lunkina m’avaient plus impressionné que les Drosselmeyer que j’ai vus cette année, Duquenne, Ganio, Heymann, Hoffalt, Paquette. C’est encore Christophe Duquenne d’ailleurs que j’ai trouvé le plus "smooth"… Enfin, j’imagine que si Nicolas Le Riche avait eu envie de danser Drosselmeyer, on ne lui aurait pas refusé...
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26657
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| Posté le: Sam Jan 23, 2010 1:26 pm Sujet du message: |
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| Pierre a écrit: |
Tout cela est quand même un débat de riches gâtés...
Je peux vous assurer que cette version de Casse-Noisette est magnifique sur tous les plans et j'aimerais que quelqu'un retrouve les critiques de la presse en 1985 lors de sa création pour "remettre les compteurs à zéro". |
Comme promis :
Pierre Combescot / ParisScope, 11 12 1985
Heureusement, Noureev vint et remit bon ordre dans cette débauche de sucrerie... Drosselmeyer n'est en fait que le prince "sacarine" [sic] qui, en une nuit, grâce au casse-noisette enchanté, fait basculer la petite Clara des verts pâturages des amours enfantines à des flirts plus adultes et partant un tantinet plus conséquents. Cette "version Noureev" fait aujourd'hui autorité et c'est en sa compagnie que nous passerons les fêtes de fin d'année à l'Opéra. A ne pas manquer.
L'Express, 13 12 1985
Pour mettre du piment à ce ballet éminemment classique, Noureev a envoyé le vieux "Casse-Noisette" se faire faire une psychotérapie chez le bon Dr. Freud. Si bien que cet ustensile ménager s'est transformé en Herr Drosselmeyer, qui, lui-même, après le combat des souris roses, se transformera en Prince charmant. Tout ça est psy, chic et guimauve.
François Delétraz / Le Figaro, 21 12 1985
Dans cette version conçue en 1967 pour l'Opéra de Stockholm, Noureev affirme son talent à remonter de grands ballets classiques du répertoire. Les spectateurs freudiens vont pouvoir s'en donner à coeur joie car ici c'est le magicien Drosselmayer [sic] -et non le casse-noisette! - qui est transformé en prince charmant. Le chorégraphe a décidément une imagination presque plus fertile que celle de Clara.
René Sirvin / Le Figaro, 23 12 1985
Si Noureev accentue encore le côté inquiétant et freudien du cauchemar [...] il ne néglige pas pour autant les tableaux féériques, et l'un des plus grands charmes de son ballet est de donner une place prépondérante pendant tout l'acte de l'arbre de Noël à de vrais gosses : deux ou trois douzaines d'adorables bambins de l'Ecole de danse, tour à tour enfants de grands bourgeois 1900, petits soldats de plomb et cavaliers chargeant dix-huit... authentiques "petits rats" aux ordres du colossal roi des souris. Le royaume enchanté de la fée Dragée et son imagerie naïve sont éliminés, mais les fameuses danses russe, chinoise et arabe sont toujours présentes, traitées avec un humour très original, et Noureev a eu l'excellente idée de métamorphoser le frère et la soeur de l'héroïne en automates, puis en Espagnols, ce qui nous permet de profiter davantage d'aussi brillants artistes que Manuel Legris et Karin Averty, délicieux tous les deux. Quant aux célèbres Valse des flocons de neige (ici cristaux scintillant de mille feux) et Valse des fleurs (douze couples de courtisans Louis XV chamarrés d'or), elles sont prétextes [sic] à de grandioses tableaux où les deux héros du conte viennent s'insérer pour exécuter de spectaculaires pas-de-deux hérissés de difficultés qui furent brillamment enlevés jeudi et vendredi soir par Monique Loudières, adorable petite Clara, et Laurent Hilaire, un prince de rêve.
Gérard Mannoni / Le Quotidien, 24 12 1985
Les pas que Noureev a confiés au corps de ballet comme aux solistes, sont assez typiques de son style, mais trouvent ici beaucoup plus de justifications que d'habitude. Encore une fois, ils sont d'une grande complication, difficiles à exécuter, mais dotés d'une forte valeur expressive. Laurent Hilaire et Moniques Loudières forment un couple très crédible, avec la superbe danse qu'on leur connait. Ils maîtriseront au fil des représentations certains détails avec plus de sûreté, mais leur interprétation est d'ores et déjà parée des plus enviables séductions.
Solidement bâti, le grand pas de deux final impressionne par ses multiples idées et notamment par tout le jeu de bas de jambes qu'il exige, avec des ralentis d'un effet indéniable. L'ensemble du corps de ballet paraît participer avec enthousiasme, même si une ou deux répétitions supplémentaires se seraient imposées pour la précision de plusieurs ensembles.
Pierre Combescot (Luc Décygnes) / Le Canard enchaîné, 25 12 1985
Avec la version de Noureïev, tout va sur des roulettes. Rien qui pèse ni pose. L'atmosphère Europe centrale est joliment rendue. Nouvelle-Angleterre aussi, pour l'escalier qui nous ramène un instant à la splendeur des Amberson. La troupe est bien dansante. On ne peut pas en dire de même des deux solistes. Laurent Hilaire est transparent jusqu'à l'anémie ; quant à la petite Clara que campe Monique Loudières, on sent déjà chez elle la vieille fille ingrate qu'elle va devenir. Mais quand on a un casse-noisette dans son lit, tout n'est pas vraiment perdu.
Gilberte Cournand / Le Parisien, 26 12 1985
Monique Loudières est une délicieuse Clara, sa danse est vive, elle est mise en valeur par Laurent Hilaire, nouvel astre de l'Opéra. Ses lignes superbes et ses bonds moëlleux sont un enchantement! Les flocons, la valse et les numéros des divertissements sont réglés avec autant de talent que d'originalité. Tous les interprètes se surpassent, mais le couple Karin Averty - Manuel Legris brille d'un éclat incomparable, on regrette que leur prestation soit si brève!
Marcelle Michel / Le Monde, 28 12 1985
Sur sa lancée, Noureev a voulu que Casse-Noisette soit une fête ou le corps de ballet soit [sic] sollicité au maximum : c'est d'abord le dîner de têtes [sic] où Patrice Bart s'amuse dans un rôle de grand-père sourd et foldingue, puis la fête des flocons de neige avec sa danse rituelle, enfin la valse des fleurs de style baroque dans un superbe environnement vénitien. Voilà qui suscite bien des enthousiasmes, malgré quelques dissonances comme la danse arabe.
Découpé en séquences, le ballet pêche un peu par le manque de continuité dans l'action. De plus, le décor de Georgiadis, difficile à manier, suscite quelques liaisons périlleuses dans les changements à vue.
L'interprétation est remarquable, avec Laurent Hilaire dans son double rôle (Drosselmeyer, Le Prince) aux prises avec une variation d'école, dure, heurtée, s'achevant en grands sauts retournés et Monique Loudières qui incarne sans mièvrerie le personnage enfantin de Clara.
A. P. / La Croix, 31 12 1985
Voici, après Milan, Londres, Berlin... la version Noureev de Casse-Noisette à l'Opéra de Paris. Cette nouvelle chorégraphie respecte le déroulement du conte (d'Hoffmann) et la musique (de Tchaïkovski). Mais elle écarte le côté puéril et féerique du songe de la petite Clara (ou Marie, selon les versions) au profit d'une vision psychanalytique des phantasmes d'une adolescente en révolte contre son milieu, attendant le prince de ses rêves. Somptuosité et précision des décors et costumes, inventions marquées de drôleries, mouvements d'ensemble vivants, interprétation impeccable - à défaut d'être musicale : le spectacle serait réussi si, une fois de plus, Noureev ne se montrait pas davantage metteur en scène que chorégraphe.
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Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003
Messages: 982
Localisation: Paris
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| Posté le: Sam Jan 23, 2010 2:24 pm Sujet du message: |
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| Ce n'est pas mal tout cela...
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