La revue de presse de novembre émerge du brouillard!

[haydn]

L'Angleterre débarque en force aujourd'hui, avec également Dancing Times:



Je vous reparlerai de ce numéro dès que j'aurais eu le temps de le lire! Ce mois-ci, il est accompagné, en cadeau, d'un calendrier illustré pour l'année 2005.

[elise]

Bonsoir,

1 / concerant DANCE EUROPE / GLASS PIECES
je n'ai pas bien compris si c'est la journaliste qui pense que la " la meilleure distribution a été Ciavarolla / Saiz" ou si c'est Haydn qui a ce point de vue

2 / et BALLET 2000 ?


ce Télérama ne convient pas à Danser , c'est bien domage , le journal a pris un tout autre ton et contenu depuis cette opération Télérama

j'apprécie assez la revue BALLET 2000 qui a a été oublié ( ?), la façon dont elle traite du sujet bien que je n'ai pas toujours été d'accord avec ce qui est écrit ( récemment encore )

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elise

[sophia]

En ce qui concerne "Ballet 2000", le dernier numéro est sorti, je l'ai vu ce matin en kiosque, mais ne l'ayant pas lu, je ne peux en faire personnellement un compte-rendu. Nous ne sommes quand même que le 2 novembre!
Cela dit, sur le plan critique, c'est, me semble-t-il, la revue la plus sérieuse et la plus professionnelle disponible en français (il s'agit en fait d'une revue italienne à l'origine dont les articles sont donnés dans trois langues: anglais, français et italien).

[haydn]

Pour la distribution de Glass Pieces, c'est un jugement personnel, mais c'est aussi Isabelle Ciaravola et Yann Saïz qu'Emma Manning est allée voir, et qu'elle a beaucoup appréciés.

Petit gag quand même, quelqu'un m'a fait opportunément observer qu'en ce qui concerne l'interview d'Emmanuel Thibault, il a dû y avoir comme un hic à la traduction, ou alors, les danseurs sont vraiment fâchés avec la géographie : "I actually come from Alsace, in the center of France", aurait déclaré M. Thibault. Strasbourg au pied du Puy de dôme! That's really amazing, isn't it?!

[haydn]

La presse spécialisée arrive en rafale avec Danse Light qui poursuit la série :



En couverture, Lucia Lacarra, comme l'a signalé l'amie Sophia

A l'interieur, une rétrospective Béjart, pour ses 50 ans de compagnie, qu'il célébrera les 26 et 27 novembre prochain par un gala au Zénith de Lille.

Côté critiques, c'est évidemment l'Opéra de Paris qui est à l'honneur, avec Etudes, qui a déchaîné l'enthousiasme d'Antoine d'Alarson. Agnès Letestu et José Martinez l'ont apparamment ébloui au point de lui provoquer des visions, puisqu'il y a aperçu un Alessio Carbone "qui a prouvé sa valeur", mais qui sauf erreur de notre part, n'a pas été distribué sur ce spectacle (même s'il est mentionné sur le site de l'ONP...) . On déplorera aussi son total manque de fair-play envers Véronique Doisneau, dont il ne cite même pas le nom, un comble! Pour éviter d'évoquer directement le titre et l'interprète de l'ouvrage, il va jusqu'à employer de laborieuses circonlocutions telles "la création pour une personne" . Mais M. d'Alarson nous sidère franchement lorsqu'il rapporte que le pas de deux de Glass Pieces a été "admirablement défendu par [...] Stéphanie Romberg et Wilfried Romoli". Après le spectre d'Alessio Carbone, c'est le fantôme de W. Romoli (forfait sur toutes les représentations, suite à des ennuis de santé, rappelons-le) qui a apparemment hanté le Palais Garnier.


Pour le gala de l'entente cordiale, pas de critique (c'était peut-être plus prudent...), mais une simple énumération des ouvrages représentés, accompagnée d'un commentaire extatique sur la robe d'Elisabeth Platel, signée Christian Lacroix, et qui il est vrai, était franchement somptueuse. Le spectacle était sur scène certes, mais aussi dans la salle!

Re-Antoine d'Alarson pour le compte-rendu du Gala des Etoiles du XXIème siècle, avec un enchantement qui sonne plus juste là, même si le journaliste réserve l'essentiel de ses louanges à Caroline Rocher et Donald Williams (qui furent il est vrai les chouchous du public), alors que les danois Gudrun Bojesen et Thomas Lund, hâtivement jugés "un ton en dessous", avaient fait preuve d'une sûreté technique époustouflante dans Tarentelle. L'article est fort heureusement accompagné d'une interview-photo-reportage sur le séjour parisien du couple de danseurs argentins, Erica et Hermann Cornejo, qui font opportunément du "schopping" [sic] chez... Stanlowa

Les fans du Ballet de l'Opéra de Paris se précipiteront néanmoins sur ce numéro de Danse Light, pour le portrait flatteur que dresse Bérangère Alfort de Josua Hoffalt, tout juste remis de ses exploits à Varna.

Au nombre des traditionnelles fiches-cuisine destinées aux jeunes lecteurs, on en trouvera une sur... Haydn (le vrai, Rohrau 31 mars 1732 - Vienne, 31 mai 1809 ) ainsi qu'un joli poster avec, côté face, Paul Laroche et Nadège Blanchet (danse sportive) et côté pile, Lucia Lacarra et Cyril Pierre.

A relever aussi, la critique circonstanciée et élogieuse (à juste titre) de la Giselle du Ballet National de Marseille, où la journaliste Louise Victor a, outre Laetitia Pujol, également apprécié Cinthia Labaronne dans le rôle-titre, tout comme Julien Lestel en Albrecht. Son commentaire est par ailleurs accompagnée d'une petite interview de Norbert Schmucki, auteur de la chorégraphie.

N'oublions pas les papiers sur les compétitions de danse sportive et de salon (Championnats de France pro 2004 et German Open Championships), ceux sur Thierry Malandain (il est décidément verni!), Jean-Charles Gil (Mireille en Arles) et Marie-Geneviève Massé au festival de Sablé-sur-Sarthe (danse baroque).

A noter enfin que le prochain numéro de Danse Light sera consacré à un hommage à Janine Stanlowa, récemment disparue.

[suzy]

bonjour haydn ou peut on trouver le danse light? Je ne connais pas ici en belgique nous avons le danser et puis il n'y as rien d'autre peut on les commander par courier?

[haydn]

Comme le signalait Sophia, Ballet2000 est sorti. La parution de ce magazine est du genre aléatoire, et comme il n'est jamais daté (un comble pour un journal!), quand on l'achète, on ne sait jamais si on a vraiment affaire au dernier exemplaire paru... En fait, il s'agit du numéro d'octobre, mais qui n'est diffusé en France qu'avec beaucoup de retard.



En couverture, Darcey Bussel et Thiago Soares, dans Birthday offering Pas de Deux, d'Ashton.

Peu de critiques ce mois-ci (celles de Lander-Bel-Robbins à l'ONP ne paraîtront vraisemblablement que dans le prochain numéro), si ce ne sont deux papiers de Sonja Schoonejans sur Le sang des étoiles, de Thierry Malandain, et sur le spectacle d'ouverture du Ballet de l'Opéra National de Lyon, dans le cadre de la Biennale de la danse.

Le portfolio est consacré à des photos anciennes (années 1970-80) de Merce Cunningham, tandis que le poster est dévolue à une spectaculaire photo de B. Cooper montrant Nicolas Le Riche et Sylvie Guillem dans Marguerite et Armand.

La rubrique historique du journal est d'ailleurs consacrée à une rétrospective Frederick Ashton, dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance.

[sophia]

L'adresse de "Danse Light" est la suivante:
16, avenue Hoche, 75008 Paris.
Tel: 01-45-63-24-33
Fax: 01-45-63-24-70
E.mail: courrier@danse-light.com
Site: www.danse-light.com

En France, on le trouve facilement en kiosque, dans les boutiques de danse comme Repetto ou Sansha ou encore à la boutique de l'Opéra.

[haydn]

Merci Sophia!

Suzy, je pense que si vous écrivez à l'adresse donnée par Sophia, vous pourrez vous abonner ou simplement commander à l'unité les anciens numéros de Danse Light s'il y en a qui vous intéressent.

Petite question, existe-t-il des magazines spécialisés en danse en Belgique?

[Audrey]

Pour le magazine "Danse", avec ces nouvelles coquilles, qu'est qu'elle va encore prendre Madame Denise !!!
Sinon, je suppose que pour nous expatries, c'est totalement impossible de toucher a l'Opus Opera "Ligne 8" ?
Merci !

[haydn]

"Denise" n'y est pour rien cette fois, Audrey! Après toutes les coquilles des numéros précédents, Danse de novembre était assez soigné. Ce coup-ci, c'est son concurrent Danse Light qui a accumulé les gaffes. Peut-être qu'il lui ont refilé Denise, après tout!

[haydn]

N'oublions pas Danser (Télerama), que je viens de recevoir avec retard :



En couverture, Parades and changes, d'Anna Halprin. La chorégraphe Américaine, est, à 84 ans, pour la première fois l'invitée du Festival d'automne, à Paris. A cette occasion, elle évoque à la première personne, sa longue carrière consacrée à la danse.

Autre portrait dans Danser, celui de l'Indienne Shantala Shivalingappa, qui ne se consacre pas seulement à l'art chorégraphique traditionnel de son pays, et a aussi travaillé avec Pina Bausch ou Bartabas notamment.

La troisième monographie de ce numéro de Danser est dévolue à Martine Pisani, dont deux oeuvre seront présentées dans le cadre des Iles de danse, en Région parisienne.

Quatrième article de la même veine, et qui intéressera tout particulièrement les fans du Ballet de l'Opéra de Paris, Alexandre Kalioujny, décrit par Charles Jude. C. Jude raconte avec émotion ses souvenirs d'enfance, les premiers cours pris auprès du maître, parfois émaillés de moments difficiles. On apprend notamment que "Sacha" Kalioujny avait tenté de le dissuader de danser le rôle-titre d'Ivan le Terrible, au motif qu'il était "tellement bien dans Kourbsky". C'est pourtant sur cet Ivan que Charles Jude fut nommé Etoile...

Côté magazine, un reportage sur Instances, à Chalon-sur-Saône, un papier sur la retransmission prévue sur Arte de Dance celebration (en anglais, ça fait tellement plus chic...) en direct de Lyon le 27 novembre, où il sera donné carte blanche à Angelin Preljocaj, et un long papier sur le casse-tête que constitue, pour les directeurs de théâtres, la programmation d'une saison complète de ballet.

Question critiques, on constatera avec tristesse ou amusement, c'est selon, que la revue préférée des bobos tendance gauche-caviar-câblée ne fait pas preuve de beaucoup plus d'ouverture d'esprit que ses concurrents de droite-Neuilly-Auteuil-Passy : si Danse et Danse Light ont ostensiblement boudé Véronique Doisneau, à Danser, on ne parle QUE de Véronique Doisneau, en faisant délibérément l'impasse sur Glass pieces et Etudes, dont Agnès Izrine n'a semble-t-il retenu que le premier plié...