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haydn
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 Posté le: Mer Oct 20, 2004 8:18 am Sujet du message: Bel à Pompidou |
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Jérôme Bel présente actuellement au Centre Pompidou à Paris The show must go on 2, avec un peu moins de réussite que Véronique Doisneau, si l'on en croit l'article de Marie-Christine Vernay dans Libération :
| Citation: |
| Résigné, on se cale dans son fauteuil : The Show Must go on 2. Et bientôt 3 ? Non, le coeur n'y est pas. Jérôme Bel prend visiblement plaisir à sa mise en scène et le travail est propre ; on attendrait qu'il prenne le risque de la danse, au lieu de tournicoter autour d'elle comme un prétendant transi. The Show Must go on ? chiche... |
L'article est consultable ICI
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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26659
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| Posté le: Jeu Oct 21, 2004 8:42 am Sujet du message: |
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Autre article dans le Monde d'aujourd'hui :
| Citation: |
| "Je suis le fils de Pina Bausch et de Roland Barthes !" C'est lancé comme une boutade mais assumé. Jérôme Bel, chorégraphe et metteur en scène, trublion de la scène contemporaine et grand facétieux, annonce la couleur de sa famille : illustre et fantasmée. Si Jérôme Bel avance le plus souvent masqué - par sa malice, ses théories théâtrales, sa doudoune orange et ses cernes jusqu'au milieu de la figure -, il finit tout de même par glisser quelques lambeaux de vérité qui l'auréolent d'une intensité émotionnelle furtive. |
La critique de Rosita Boisseau est consultable ICI
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haydn
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| Posté le: Jeu Oct 21, 2004 12:39 pm Sujet du message: |
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Avec le sens de la nuance qu'on lui connaît, Raphaël de Gubernatis tire à vue sur Jérôme Bel dans le Nouvel Obs paru aujourd'hui :
| Citation: |
| [...] Jérôme Bel est d'une génération d'artistes qui croirent avoir tout inventé faut de savoir que naguère d'autres étaient allés plus loin encore dans la remise en question des choses établies, et cela dans un contexte politique et social autrement plus périlleux que celui d'aujourd'hui. |
En clair, Jérôme Bel, c'est pas assez "hard"...
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004
Messages: 1477
Localisation: Paris
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| Posté le: Jeu Oct 21, 2004 1:28 pm Sujet du message: "intensite émotionnelle furtive" ? |
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Love that bit about
"intensité émotionnelle furtive"
really does it for me.
Clearly, the path to fame and fortune is to create NEW Jérôme Bels.
I propose a course of action, of the 'Queen for a Day' variety.
'Queen for a Day', in case you were wondering, no offence intended, was a popular American television programme in the 1950s, where some unfortunate housewife would exchange Coca Cola for champagne for the space of 24 hours.
We all walk out onto the street, and pick the most utterly non-descript person imaginable, endowed with no discernible skills.
And the rest, will be History.
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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26659
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| Posté le: Jeu Oct 21, 2004 1:53 pm Sujet du message: |
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Les propos de Katharine Kanter me semblent quelque peu excessifs.  On ne peut pas juger Jérôme Bel selon les mêmes critères que Bournonville... La danse contemporaine est un aspect de l'art chorégraphique (voire plutôt théâtral, dans ce cas), qui n'exclut nullement ses formes plus traditionnelles. Le problème, c'est qu'à côté de la création d'oeuvres nouvelles, avant-gardiste, la conservation du répertoire classique et romantique est négligée, et seules quelques compagnies telles le Ballet Royal du Danemark s'attèlent sérieusement à cette tâche
A l'Opéra de Paris, il n'y a guère que Pierre Lacotte, avec La Sylphide et Paquita, qui a oeuvré en ce sens ces dernières années. Même Nouréev a privilégié une relecture - certes assez classique - des grandes oeuvres du répertoire (celui du Kirov et du Bolchoï d'ailleurs, plus que celui de l'Opéra de Paris!) à un véritable travail d'historien, qui reste encore largement à accomplir.
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haydn
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| Posté le: Sam Oct 23, 2004 11:48 am Sujet du message: |
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Nouvel article, pas débordant d'enthousiasme, du Monde sur The show must go on :
| Citation: |
| "How to go on ?" - "Comment continuer ?", s'interroge Jérôme Bel, à mi-parcours de son spectacle The Show Must Go On 2, programmé par le Festival d'automne au Centre Pompidou, à Paris. [...] L'opération est à moitié réussie. On salue la logique spectaculaire avec laquelle Jérôme Bel a conçu le deuxième versant de sa trilogie, dans le droit-fil du sens du précédent. Mais on reste perplexe face à l'issue dégagée, proche d'une sorte de Scrabble très limité. |
La critique de Rosita Boisseau est consultable ICI
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