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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 10:31 am Sujet du message: |
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Gracian a écrit: |
Je suis allé au spectacle « Jeunes Danseurs » hier soir.
Première partie très influencée par le XIXe siècle et après l’entracte esprit et chorégraphie beaucoup plus modernes donnant une haute idée de la qualité de la formation donnée par l’opéra de Paris.
Nous avons vu essentiellement des Choryphées et des Quadrilles. Ils sont bien placés, gracieux dans le grand classique - et c’est ce que l’on attend. Mais dans un répertoire plus moderne et plus inattendu ils sont tout aussi à leur aise ce qui prouve la versatilité de leur talent.
Le trio des Odalisques du « Corsaire » débutait le spectacle. Cette chorégraphie sent fortement la naphtaline, mais danseuses et costumes étaient excellents.
Ensuite « Le papillon », restitution de Pierre Lacotte d’un ballet célèbre de Taglioni, dansé par la stagiaire Marine Ganio, sœur de notre jeune danseur étoile. Elle a du ballon, beaucoup de grâce, et une technique déjà solide. Son partenaire, Allister Madin s’en est bien sorti.
Suivait le pas de deux du « Lac des cygnes » dans un tempo très lent qui n’a pas aidé beaucoup les interprètes qui m’ont paru un peu fades, ce qui est assez compréhensible (ils sont tous deux des Quadrilles) dans un passage qui est plus expressif que technique.
On enchaînait sur le deuxième tableau de « Petite danseuse de Degas» qui est d’un profond ennui, une musique nulle, chorégraphie pleine d’afféteries inutile….. et je voudrais bien savoir pourquoi la costumière a affublé le maître de ballet de pointes de col qui font croire qu’il porte un soutien-gorge !
Cela dit Gregory Dominiak a beaucoup de prestance, une belle ligne et il réussi à faire croire à son personnage.
Le « Pas de deux-Tchaïkovski », ensuite, m’a déçu. Ce n’est pas un Balanchine de grande cuvée et les interprètes bien que montrant de brillantes qualités techniques m’ont paru un peu fades.
Le « Donizetti » qui suivait l’entracte nous a permis de découvrir une chorégraphie de Manuel Legris qui m’a enchanté. Il a réussi, tout en illustrant superbement cette musique endiablée dans le style de l’époque, à lui conserver un ton original et fournir aux danseurs une richesse chorégraphique dont ils se sont sortis avec brio. Éléonore Guérineau et Fabien Révillon sont des noms à retenir.
Le premier pas de deux de « Sylvia », isolé ainsi, m’a paru beaucoup plus plaisant que lorsqu’il est entouré du lourd ensemble du ballet de Neumeier. Amandine Albisson et Yannick Bittencourt ont beaucoup de présence et de charme.
« Figure libre », dansé dans la pénombre, est fort plaisant mais ne permet pas de se faire une opinion sur les danseurs, eux-mêmes en collant noir.
Tout cela se terminait par « Aunis », avec Ibot, Stokes et Lafon , exprimant tous les trois une joie de danser, une exultation virile très expressive.
Une fois de plus, l’excellence du corps de ballet de l’opéra s’impose à tous. |
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wagneriano
Inscrit le: 08 Juil 2005 Messages: 213 Localisation: Rome
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 11:21 am Sujet du message: |
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J'ai assisté à la première représentation. Très belle soirée, et bravo à tous les jeunes artistes qui me sont semblés excellents.
Je voudrais juste souligner la réussite du tout dernier morceau, Aunis, où les trois garçons (Axel Ibot, Daniel Stokes et Michaël Lafon) ont été formidables et dont la musique folkloristique est charmante pleine d'allégresse
L'un de deux accordéonistes c'est bien l'auteur de la musique, Maurice Pacher.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 5:55 pm Sujet du message: |
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A mon tour de revenir avec quelques jours de retard sur le spectacle Jeunes danseurs, dont j’ai pu voir la première, le jeudi 26 mars dernier.
Le spectacle s’ouvrait par le pas de trois des Odalisques, extrait du Corsaire dans la version de Marius Petipa. Cette page célèbre était confiée à trois artistes fraîchement entrées au corps de ballet, Marion Barbeau, Valentine Colasante et Jennifer Visocchi. Seule Mlle Colasante possède déjà une expérience un peu plus conséquente de la scène, et cette soirée retrouvait ici son but premier : permettre à des danseurs à l’aube de leur carrière professionnelle de se montrer dans des rôles de solistes. Même si on pouvait noter ici ou là quelques défauts de coordination ou des sorties de pirouettes quelque peu acrobatiques, Mlles Barbeau, Colasante et Visocchi nous ont offert une prestation de bonne tenue, dans laquelle elles ont manifestement investi énergie et travail.
Avec le long pas de deux du Papillon (Marie Taglioni / Jacques Offenbach, remonté par Pierre Lacotte), Marine Ganio et Allister Madin ont fait un choix judicieux et courageux. Judicieux, car cette belle page de l’histoire du ballet français méritait d’être à nouveau portée à la scène, et courageux, car l’extrait retenu comporte deux variations très exigeantes pour chacun des solistes. Si le rôle masculin convient bien aux aptitudes de M. Madin (ballon, élévation, vélocité et propreté de la batterie), pour Marine Ganio, l’entreprise relevait presque de la gageure. Mlle Ganio est a priori plutôt une danseuse de demi-caractère, qu’on imagine un jour en Kitri, et que l’on attendait moins dans un emploi de romantique éthérée, tel ce Papillon. Une remarquable préparation et beaucoup d’engagement personnel lui auront permis de surmonter cet obstacle apparent, et le résultat fut des plus convaincant : vivacité et légèreté furent au rendez-vous, et avec elles, le succès.
Héloïse Bourdon et Yvon Demol se sont eux aussi attaqués à forte partie avec un extrait du second acte du Lac des cygnes (version Nouréev). L’expérience montre - et on peut aussi s’en rendre compte lors du concours annuel – que les adages sont d’une extrême difficulté à maîtriser, même pour des danseurs déjà rompus à la scène. Ici, point de figures virtuoses, de manèges spectaculaires qui permettent de se faire valoir. Les qualités lyriques, le sens du legato priment : toutes choses que l’on ne peut exiger d’artistes qui font ici leurs premières armes avec cran.
On ne s’appesantira pas sur la Petite danseuse de Degas : bien servie par Mlles Pagliero et Philbert, ainsi que par Grégory Dominiak, qui possèdent tous trois déjà de la «bouteille» - pardon pour cette expression triviale -, la chorégraphie de Patrice Bart peine cependant à retenir l’intérêt. Tout du moins, cette Petite danseuse devant être reprise au cours de la saison 2009-2010, la soirée «Jeunes danseurs» aura, espérons-le, permis aux protagonistes de faire valoir leur incontestable aptitude à assumer les rôles principaux de ce ballet, et qu’ils trouveront leur place au sein des distributions à venir.
Tchaïkovski-Pas de deux est un poncif de toutes les soirées de gala : la pièce fameuse de George Balanchine convient bien à ce type de spectacle, de par son caractère brillant et enlevé. Marc Moreau y à un peu volé la vedette à sa partenaire, Charline Giezendanner, en donnant libre cours à sa virtuosité exubérante. On ne saurait lui en tenir grief, car ce pas de deux incite naturellement à la démonstration clinquante, et si les effets ne sont pas au rendez-vous, l’ennui s’installe rapidement. Le public a manifestement apprécié, et Mlle Giezendanner et M. Moreau ont été parmi les plus applaudis.
Donizetti-pas de deux, réglé par Manuel Legris à l’occasion d’une tournée au Japon en 2007, fut l’occasion pour Eléonore Guérineau de se livrer à une démonstration époustouflante de ses aptitudes techniques et artistiques ; au vu des deux précédents concours de promotion, on s’en doutait déjà, mais comme elle n’avait pas eu, jusqu’à présent, la possibilité de s’exprimer véritablement en tant que soliste, le choc a dû être de taille pour le public du Palais Garnier. A ses côtés, Fabien Révillion a su faire bonne figure, s’effaçant avec tact devant sa partenaire afin de la mettre en confiance et de la faire valoir face au public. M. Révillion n’en a pas moins montré également de solides qualités techniques et une virtuosité de bon aloi.
Jolie réussite également pour Amandine Albisson et Yannick Bittencourt dans Sylvia. La chorégraphie de John Neumeier est, pour ces deux danseurs, un choix heureux qui convient fort bien à leur personnalité. Il est difficile de se forger une opinion définitive au vu d’un extrait d’une dizaine de minutes, mais on peut raisonnablement espérer que si l’œuvre perdure au répertoire du ballet de l’Opéra de Paris, Mlle Albisson et M. Bittencourt seront appelés, d’ici à quelques années, à l’interpréter dans son intégralité.
Figure libre, de Béatrice Martel, Sujet au sein de la compagnie, établissait une sorte de pont entre la soirée «Jeune danseurs» et les programmes «Danseurs – chorégraphes» qui figurent épisodiquement à l’affiche de l’Opéra de Paris. Béatrice Martel a fait montre de curiosité et de culture musicale en s’attaquant aux Cinq mouvements pour quatuor à cordes op. 5 d’Anton Webern. Cette pièce austère (qui résonne encore aux oreilles d’une partie du public comme de la «musique contemporaine», alors qu’elle date de … 1909!) est prétexte à un travail sur la plastique, l’épure des lignes. Fanny Gorse et Alexandre Gasse se sont prêtés de bonne grâce à cet exercice subtil, dont la maîtrise n’allait pas non plus de soi pour des artistes encore peu rôdés.
La soirée se concluait par un clin d’oeil (volontaire?) à Brigitte Lefèvre, au travers d’Aunis, une pièce sans prétention mais pleine de charme due à Jacques Garnier. Rappelons que Mme Lefèvre co-fonda avec le chorégraphe – dont on célèbre cette année le vingtième anniversaire de la disparition – le Théâtre du Silence, à La Rochelle, en 1972. Délicatement «folklorisante» (le terme n’a ici aucune connotation péjorative), l’œuvre évoque d’ailleurs – comme son titre le stipule – la région de l’Aunis, qui entoure la cité charentaise. Lande, ajoncs et genêts s’invitent dans notre imaginaire pour composer un tableau chorégraphique à la palette d’une tendre luminosité. Axel Ibot, Daniel Stokes et Mickaël Lafon ont su défendre avec beaucoup de conviction cette pastorale saintongeaise qui nous menait avec douceur jusqu’au baisser du rideau.
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wagneriano
Inscrit le: 08 Juil 2005 Messages: 213 Localisation: Rome
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 8:17 pm Sujet du message: |
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Citation: |
On ne s’appesantira pas sur la Petite danseuse de Degas : bien servie par Mlles Pagliero et Philbert, ainsi que par Grégory Dominiak, qui possèdent tous trois déjà de la «bouteille» - pardon pour cette expression triviale -, la chorégraphie de Patrice Bart peine cependant à retenir l’intérêt. Tout du moins, cette Petite danseuse devant être reprise au cours de la saison 2009-2010, la soirée «Jeunes danseurs» aura, espérons-le, permis aux protagonistes de faire valoir leur incontestable aptitude à assumer les rôles principaux de ce ballet, et qu’ils trouveront leur place au sein des distributions à venir. |
Je n'ai pas pu assister à ce spectacle en 2003 ou en 2005, donc mon avis est tout à fait superficiel. Le 26 mars j'ai été touché plus par la musique de Denis Levaillant que par la chorégraphie de Patrice Bart, d'un lyrisme peut-être un peu exaspéré mais quand même pleine de bon goût. Cela dit, les trois danseurs étaient charmants. 
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1476 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Mar 30, 2009 10:06 am Sujet du message: |
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Eleonor Guerineau était effectivement sensationnelle.
1m60, mais une Tour Saint Jacques tout en filigrane de technique et de présence.
More power to the Small !
Difficile pour qui que ce soit de tenir le plateau à ses côtés, mais Révillon, quoiqu'affublé d'un costume où il était pratiquement invisible (QUI a dessiné ces costumes de cirque, pieds BLANCS sur collant NOIR ?) n'est certainement pas une quantité négligeable.
L'on peine aussi à comprendre la chorégrahie de M. Legris, mish-mash d'une douzaine de styles, mais bon, KEEP SMILING.
Quant à Tchaikovski Pas de deux, je ne savais pas qu'il s'agissait d'un spectacle Jeunes Chorégraphes où devait s'illustrer dans l'innovation M. Moreau.
Quoiqu'il en soit, et plus généralement, quand on voit ce genre de chose, enclenché en "mode imitatif", il me semble que le Balanchine Trust est effectivement au bout du rouleau.
Quelqu'un devrait prendre l'initiative de dissoudre ce Trust.
Laissez les gens danser sans singer des tics stylistiques imités sur tel, qui imitait tel, qui lui imitait Jacques d'Amboise en 1957 ...
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sakura
Inscrit le: 01 Avr 2009 Messages: 40
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Posté le: Jeu Avr 02, 2009 10:10 am Sujet du message: jeunes danseurs |
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Avec un peu de retard mes impressions sur les jeunes danseurs de samedi après-midi.
J'ai été époustouflée par la maitrise de tous ces jeunes gens .
Dans les 3 odalisques seule juliette hilaire a retenu mon attention ;à coté d'elle les 2 autres étaient encore des élèves appliquées alors que cette jeune femme était lumineuse et dansante.
Allister madin a lui aussi à mon gout un peu éclipsé marine ganio avec sa fougue.La chorégraphie du papillon poussiéreuse occultait un peu les difficultés techniques dont marine s'est tirée avec grand talent.
Quand laure-adélaîde boucaud est entrée en cygne un frisson palpable est passé sur la salle.Avec sa plastique parfaite elle incarnait idéalement le cygne dans sa fragilité ,sa pudeur et sa grâce.Elle semblait très investie dans son rôle.Son partenaire semblait plus tendu et a d'ailleurs donné un peu de fil à retordre à sa ballerine dans un porté approximatif et en ne la mettant que rarement sur son axe pour les pirouettes.Cela reste le moment émotion de ma journée.J'avais d'ailleurs déjà remarqué cette jeune fille dansant les 4 tempéraments avec wilfried romolli.Un physique comme le sien ne peut que marquer les esprits!
La petite danseuse de Degas m'a moins touchée...Ludmila pagliero était certainement la doyenne des "jeunes danseurs" et cela se ressentait dans la maturité de sa danse.Je me suis ennuyée même si grégory dominiak est un beau jeune homme.
De même Charline et marc ne peuvent à mon sens plus être considérés comme des jeunes danseurs.Ils ont été parfaits de technique et de grâce.
Donizetti fut un pur moment de bonheur ! je suis restée en apnée devant la performance technique et parfois mon cerveau avait du mal à enregistrer les enchainements.Dommage que les costumes soient si laids surtout ce collant noir pour éléonore.Mlle Letestu aurait là matière à laisser parler sa créativité!
Fabien revillon magnifique mais un peu pâle derrière la brune éléonore.
Que dire de Sylvia ! Amandine albisson et yannick bittencourt parfaits:esthéquiment et techniquement.Mes numéros 1 sur le podium!
La création de mlle martel m'a laissée de marbre;tellement sombre qu je devais faire un effort pour distinguer alexandre gasse(avec une coiffure à la bélingart?) et fanny gorce.Dommage car je n'ai pu apprécier ni leur technique ni leur plastique.
Le dernier morceau a fait souffler un vent de gaieté et était bien venu après la noirceur précédente.Les 3 garçons respiraient la joie de vivre.
Le salut nous montrait tous les interprètes dans leur diversité qui fait la richesse de l'opéra de paris.
Au total une bonne après-midi qui a permis de montrer l'étendue des possibilités de cette compagnie avec quelques pépites à suivre de près dans les années à venir .(amandine,laure-adélaîde,éléonore ,yannick).
reste une seule question pourquoi n'a-t-on pas vu matthieu botto ou jean baptiste chavignier pourtant plus jeunes que d'autres? étaient-ils sur une autre distribution?
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Lacdescygnes
Inscrit le: 10 Mar 2006 Messages: 118
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Posté le: Jeu Avr 02, 2009 10:16 am Sujet du message: |
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Il me semble que Matthieu Botto accompagnait H. Bourdon dans Le Lac des cygnes lors de la première. Dommage en effet pour J-B. Chavigner.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Jeu Avr 02, 2009 10:19 am Sujet du message: |
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C'était Yvon Demol qui était le partenaire d'Héloïse Bourdon lors de la première, le 26 mars, dans le Lac des cygnes.
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Lacdescygnes
Inscrit le: 10 Mar 2006 Messages: 118
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Posté le: Jeu Avr 02, 2009 4:16 pm Sujet du message: |
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Oups, désolée. Je devrais mieux lire les distributions...
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Ven Avr 03, 2009 1:23 am Sujet du message: |
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J'y étais le premier soir et j'ai beaucoup aimé, notamment "La petite danseuse de Degas", "Tchaikovski-pas de deux" (Marc Moreau a-t-il un lien de parenté avec Hervé ?) et "Aunis".
En plus du plaisir que m'a procuré ce spectacle charmant et beau, j'ai eu le plaisir supplémentaire d'être assis à seulement 3 fauteuils de Manuel Legris au balcon.
Bien sur, malgré l'excitation que m'a procuré une telle proximité, j'avais décidé de le laisser tranquille.
Sauf que je n'ai pas résisté à la tentation.
A l'entracte, je l'ai abordé. Je lui ai dit mon admiration. Je lui ai dit que je l'avais trouvé formidable dans "l'Arlésienne" quelques semaines plus tôt et que j'espérais bien le voir en Monsieur de Charlus dans Proust en mai prochain (qui peut être Monsieur de Charlus aujourd'hui à part lui ? - D'ailleurs il le dansera m'a-t-il confirmé). Et puis, bien sur, je lui ai dit que je serais là le 15 mai pour l'acclamer.
Il a écouté tout cela avec beaucoup de courtoisie, et à la fin de cet entretien il a eu l'extrême gentillesse de bien vouloir me dédicacer mon programme.
Evidemment, je n'aurais pas du...
Mais comment aurais-je pu résister à l'attraction de l'aura d'une étoile comme Manuel Legris ?
Alors, puisque honte il y a, voici le trophée de mon inconduite ... (sur une page de pub qui a été la première à se présenter sous le stylo)
http://img8.imageshack.us/img8/700/manuellegris2.jpg
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1476 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Avr 03, 2009 10:43 am Sujet du message: |
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Je reviens maintenant sur LE PAPILLON.
M. Madin et Mlle. Ganio m’ont semblé excellents, très « committed », d’autant plus qu’il s’agit de quelque chose de dur, de très exposé, sans aucune relâche, et avec des portées semées de pièges.
Il me semble et quoique l’on en dise, qu’il est en général mieux d’être danseur de demi-caractère pour ce type de chose, comme Madin et Ganio le sont d'ailleurs, car l’on dispose d'une force et d'une fougue qui permet de dissimuler la difficulté.
C’est précisément cette force qui donne l'illusion d'immatérialité.
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Marie-Charlotte
Inscrit le: 04 Fév 2009 Messages: 22
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Posté le: Ven Avr 03, 2009 12:01 pm Sujet du message: |
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marc a écrit: |
J'y étais le premier soir et j'ai beaucoup aimé, notamment "La petite danseuse de Degas", "Tchaikovski-pas de deux" (Marc Moreau a-t-il un lien de parenté avec Hervé ?) et "Aunis".
En plus du plaisir que m'a procuré ce spectacle charmant et beau, j'ai eu le plaisir supplémentaire d'être assis à seulement 3 fauteuils de Manuel Legris au balcon.
Bien sur, malgré l'excitation que m'a procuré une telle proximité, j'avais décidé de le laisser tranquille.
Sauf que je n'ai pas résisté à la tentation.
A l'entracte, je l'ai abordé. Je lui ai dit mon admiration. Je lui ai dit que je l'avais trouvé formidable dans "l'Arlésienne" quelques semaines plus tôt et que j'espérais bien le voir en Monsieur de Charlus dans Proust en mai prochain (qui peut être Monsieur de Charlus aujourd'hui à part lui ? - D'ailleurs il le dansera m'a-t-il confirmé). Et puis, bien sur, je lui ai dit que je serais là le 15 mai pour l'acclamer.
Il a écouté tout cela avec beaucoup de courtoisie, et à la fin de cet entretien il a eu l'extrême gentillesse de bien vouloir me dédicacer mon programme.
Evidemment, je n'aurais pas du...
Mais comment aurais-je pu résister à l'attraction de l'aura d'une étoile comme Manuel Legris ?
Alors, puisque honte il y a, voici le trophée de mon inconduite ... (sur une page de pub qui a été la première à se présenter sous le stylo)
http://img8.imageshack.us/img8/700/manuellegris2.jpg |
Juste quelques mots pour confirmer que Manuel Legris est en effet un artiste très sympa avec son public...Il répond toujours avec gentillesse aux petits mots qu'on peut lui laisser sur son site.
Et puis, je pense que vous avez eu raison d'aller vers lui. Les grands danseurs devraient être plus populaires, comme le fut Dupont en son temps...
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