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Azulynn
Inscrit le: 13 Nov 2004 Messages: 659
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Posté le: Ven Mar 20, 2009 4:57 pm Sujet du message: |
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Coppélia (première)
12 & 13 mars 2009
Ballet du Bolshoi, Moscou
Quoi de neuf sous le ciel des reconstructions ? Le Ballet du Bolshoi a repris la flamme allumée autrefois par le Mariinsky avec La Belle et La Bayadère, et a invité leur auteur, Sergei Vikharev, à faire entrer Coppélia au répertoire moscovite. Au-delà du choix de la reconstruction, la compagnie a su sélectionner ces dernières années des oeuvres qui mettent en valeur ses danseurs, et le ballet créé à Paris par Saint-Léon ne fait pas exception. La chorégraphie utilisée ici, celle de la version Petipa/Cecchetti telle que Nicolas Sergeyev l'a transcrite au début du XXe siècle, est d'une richesse et d'une complexité non négligeable, et met en valeur une troupe toujours radieuse.
Les trois actes sont soigneusement travaillés, quoique le premier ne soit pas sans quelques longueurs. Cette scène de village, avec ses variations et ses passages de corps de ballet, a du mal à emporter l'adhésion avec sa logique dramatique étrange : pourquoi, après avoir cassé de déception un épi dans lequel Franz n'arrivait pas à entendre ce qu'elle voulait, Swanilda revient-elle immédiatement pour une danse joyeuse avec ses amies ? Incohérences acceptées à l'époque et que le balletomane tolère d'ailleurs le plus souvent, mais la tendance est à attendre des reconstructions une logique retrouvée. La chorégraphie est cependant souvent délicieuse, et les second et troisième actes brillent, l'un par ses scènes de mime, drôles et limpides, l'autre par un divertissement qui ne manque pas d'intérêt.
La reconstitution des costumes n'en est pas vraiment une, Sergei Vikharev indiquant dans le programme qu'il n'existe pas de reproductions complètes des modèles utilisés – on apprend ainsi que par une coïncidence amusante, le costume de Swanilda a été réalisé d'après celui de Marie Petipa dans Le petit cheval bossu... Le mélange de costumes reconstruits et d'approximations d'époque fonctionne quoi qu'il en soit, avec le flair coutumier des ateliers du Bolshoi, auteurs ces dernières années de somptueuses productions. Tatiana Noginova ajoute à des teintes vibrantes une réelle richesse de détails. On regrettera seulement le manque d'harmonie entre le tutu de Coppélia et ceux de ses amies, mais le tout n'en suggère pas moins au spectateur à ce que pouvait être l'esprit théâtral de ce conte rural à la fin du règne de Napoléon III.
Après Les Flammes de Paris ou Le Corsaire, surtout, Coppélia est un nouveau cadeau à la génération actuelle de danseurs, une manière de leur faire créer et recréer des rôles classiques quand le répertoire hérité de l'époque soviétique ne le permettait plus nécessairement. En l'absence d'une solide lignée de chorégraphes d'inspiration classique, on peut effectivement considérer cette option comme la moins mauvaise. Elle met par ailleurs à l'honneur l'esprit de caractère, la bravoure moscovites, et de ce point de vue Maria Alexandrova comme Natalia Osipova livrent des représentations mémorables. Maria Alexandrova, en particulier, règne sur la scène avec une autorité époustouflante – pas le plus petit doute, la plus petite hésitation ne viennent perturber sa Swanilda au caractère affirmé. Elle brille particulièrement à l'acte II, avec une poupée d'une précision musicale extrême, pour laquelle elle utilise avec brio sa force naturelle dans le haut du corps. Ses danses de caractère devant Coppélius possèdent un style à la fois simple et effectif. Quant au pas de deux de l'acte III, ses ballonnés en arrière ont arraché au public des applaudissements ébahis - et le reste était évidemment à l'avenant. Maria Alexandrova est une personnalité théâtrale qui a le don de sembler sans limites sur scène, ceci avec une simplicité et un art de la dérision inégalés. Une présence passionnante, qui sait utiliser son physique si particulier à son avantage.
Natalia Osipova est sans doute une Swanilda plus évidente, son emploi étant évidemment de demi-caractère. Son interprétation est brillante sous bien des aspects, avec une technique de fer, quoique légèrement moins précise qu'Alexandrova ; elle travaille par ailleurs dans le style demandé, sans une seule hyper-extension, et adopte un rôle de charmante peste à l'acte II, à la fois vive et bouillonnante. La réaction du public ne montre que trop qu'elle a acquis un statut de star à Moscou, et c'est là que le bât blesse. Lorsque le rôle n'est pas trop exigeant dramatiquement, elle semble en effet jouer avant tout pour le public, d'un air complice. Ses variations, interrompues deux ou trois fois par des salves d'applaudissements, acquièrent par conséquent quelque chose de l'exercice de cirque, ce qui la pousse à passer en force, le bras tremblant dans les arabesques. C'est dommage – tout est pourtant impeccable, et son deuxième acte, concentré sur l'action, montre ce dont cette très jeune artiste est capable.
Les princes consorts n'ont pas démérité dans une production qui ne les met pas beaucoup en avant. Le jeu comique de Ruslan Skvortsov fait merveille, tandis que Viacheslav Lopatin enlève le rôle de Franz avec fraîcheur et légèreté. Sa variation du troisième acte, brillante, était par ailleurs présentée avec une modestie scénique qui tempérait ainsi l'exubérance de sa partenaire. Gennadi Yanin développait déjà son interprétation de Coppélius d'une représentation à l'autre ; le vieil inventeur est ici un pauvre diable, à la fois profondément pathétique et caractérisé par une dissimulation inquiétante, qui invite un sentiment mêlé de pitié et de répugnance vague.
Le divertissement du troisième acte, brodé autour du Temps, est un autre plaisir de cette Coppélia. L'Aurore ouvre les festivités, interprétée avec un rayonnement particulier par Anastasia Stashkevitch le deuxième soir. Elle est suivie de la Prière, un thème qui mettait en valeur Nelli Kobakhidze, d'une douceur et d'une spiritualité qui ont provoqué des applaudissements nourris. Julia Grebenshchikova faisait allusion à la même histoire silencieuse le second soir, mais de manière moins approfondie. Dans le rôle de la Folie, Anna Leonova, dotée d'un impeccable ballon, a elle aussi reçu l'approbation du public, qui sait décidément accueillir « ses » artistes.
Quant aux danses de caractère – que dire ? Sinon que le corps du ballet du Bolshoi se distingue vraiment par sa joie de vivre et son engagement constant, qui donnent une raison d'être aux mazurkas et autres czardas du premier acte. Maria Isplatovskaya, Anna Antropova et Denis Savin se distinguaient dans divers rôles de soliste. La minutieuse reconstruction de la Valse des Heures au troisième acte porte par ailleurs ses fruits, avec vingt-quatre danseuses d'une harmonieuse délicatesse, représentant quatre couleurs du jour. Un ordre retrouvé qui était aussi présage de la chute de l'Empire, mais dont l'aspect lumineux garde un charme suranné, dû notamment à la partition de Léo Delibes. Alexander Vedernikov dirigeait l'orchestre du Bolshoi, une interprétation colorée – et tant que cette production est donnée avec la même vitalité que lors de la première, on peut lui pardonner ses excès de fidélité...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Posté le: Ven Mar 20, 2009 4:59 pm Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Les ballets écrits durant cette période peuvent être considérés comme des ouvrages "romantiques", même si cela n'a rien à voir avec ce qu'on appellera (abusivement?) par la suite le "ballet romantique" : La Sylphide, Giselle... |
Je ne suis pas d'accord, Haydn. Il y a de toute façon rarement une correspondance esthétique parfaite entre les arts lorsqu'on se place à un moment donné de l'histoire. Le ballet romantique ne s'est bien sûr pas fait en un jour et ne débute certainement pas un beau matin lorsque Filippo Taglioni décide d'écrire La Sylphide pour sa fille, mais ce n'est pas pour autant qu'on peut qualifier le répertoire du Premier Empire de "romantique". Outre le style de danse qui a vraiment changé avec le nouveau répertoire (mais là aussi, les pointes sont apparues avant Taglioni), l'esthétique romantique se marque justement par un refus des sujets de type mythologique ou empruntés à l'histoire ancienne qui faisaient l'essentiel du répertoire napoléonien, hérité du XVIIIème siècle. Cela dit, il est certain que l'on commençait déjà à se détacher de ce goût pour l'antique pour aller vers des sujets plus "réalistes" (et la très rousseauiste Fille mal gardée date quand même de 1789!).
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Malixia
Inscrit le: 28 Jan 2008 Messages: 375
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
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Posté le: Sam Mar 21, 2009 7:03 am Sujet du message: |
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"Coppelia" avait été programmé par Ratmansky. Et "Clair Ruisseau" ou le Boulon" ne sont pas des reconstructions/restaurations ( ils n'ont d'ailleurs pas été ou si peu représentés sous l'ère soviétique. Les versions de VIkhariev de "la belle " et "la bayadère" sont certes intéressantes pour l'histoire de la danse mais au delà d'une première vision, elle me paraissent longues et désuètes; faut il absolument être les gardiens du temple? La danse n'est vivante que si elle évolue pour un public d'aujourd'hui pas pour une poignée de balletomanes. Je préfère la démarche de Ratmansky qui se fonde sur des versions d'origine pour les recréer et y ajouter sa patte comme dans " corsaire". "Coppélia" est surchargée de danses de caractères qui nuisent au récit pour en faire un spectacle décoratif et pesant.
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laurence
Inscrit le: 16 Juin 2006 Messages: 430 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Mar 21, 2009 9:41 am Sujet du message: |
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Je crois que ce qui change à notre époque c'est le rythme d'une histoire c'est à dire la façon dont se déroule le temps, le temps de l'intérieur de l'histoire...Ce rythme est à la fois le fait du chorégraphe mais aussi la façon dont les danseurs "mènent la danse" ce jour là et la pulsation est chaque jour différente...Si tout d'un coup le spectateur se vit comme spectateur c'est que le rythme n'est pas bon Il est sure que si vous allez voir votre danseur ou danseuse préférée vous entrerez plus facilement dans son rythme mais c'est le fait d'une intersubjectivité et non le fait du public dans son ensemble...Ce qui me semble sure ces qu'il est très difficile d'être à la fois danseur et chorégraphe acteur et metteur en scène malade et son médecin...
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rothbart
Inscrit le: 09 Avr 2008 Messages: 424
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Posté le: Sam Mar 28, 2009 8:35 pm Sujet du message: |
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frederic a écrit: |
". "Coppélia" est surchargée de danses de caractères qui nuisent au récit pour en faire un spectacle décoratif et pesant. |
depuis quand les ballets classiques sont ils intéressants par la qualité du récit dramatique plutôt que par les danses?
Ces trames au demeurant plus ou moins tartouillettes ne sont faites que pour servir de prétexte à la danse et au folklore.
Sinon comment justifier des danses écossaises dans la sylphide,des nobles qui viennent pavaner dans la forêt dans Giselle,des Chinois,des Espagnols qui font irruptions dans le lac,des hongrois perdus en pleine provence médiévale dans Raymonda....non décidément tout cela n'a toujours eu délicieusement ni queue ni tête.
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Déméter
Inscrit le: 17 Mar 2006 Messages: 64
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 11:19 am Sujet du message: |
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C'est toute la réflexion séculaire autour de la pertinence du ballet d'action qui est derrière tout cela… On ne l'a pas résolue... Les témoins de la période romantique – critiques et autres - avaient au demeurant pleinement conscience du hiatus qui pouvait exister entre la danse et l’expression théâtrale, conçues comme étant tous deux au service d’une narration. Noverre avait l’ambition de faire du ballet un "drame silencieux", et donc un genre noble et sérieux, mais par la suite le ballet dit romantique, sans tourner le dos à la pantomime, a plutôt cherché à privilégier les formes dansées, aptes à faire rêver, au détriment de l'expression du drame proprement dit. Le goût grandissant du public pour la virtuosité technique (on en parle aujourd'hui, mais c'était exactement pareil au XIXème siècle!) n'a fait qu'amplifier le phénomène. Le ballet qu'on appellerait aujourd'hui "abstrait" - la danse pure en quelque sorte - était toutefois en soi inconcevable (l'abstraction du "ballet blanc" est toujours insérée dans une trame narrative par exemple): l'auteur de l'ouvrage était d'ailleurs le librettiste, bien plus que le chorégraphe.
Pour autant, le récit n’est-il qu’un prétexte dans les ballets de cette époque ? Théophile Gautier parlait ainsi à propos d'un ballet bien oublié aujourd'hui, La Chatte métamorphosée en femme, de "la monstrueuse nullité du canevas", ce qui ne l'empêchait pas du reste d'apprécier la grâce conjuguée du spectacle et de Fanny Elssler... C’est bien sûr un exemple extrême et Gautier était de surcroît un tenant de l’art pour l’art, ce qui n'est pas à négliger... Tous les ballets de l’époque ne sont pas à mettre sur le même plan… Si certains ont survécu - au fond un très petit nombre -, ont donné lieu plus tard à des relectures, etc..., ce n’est pas toujours par hasard, ils avaient une épaisseur, un contenu... Quant aux divertissements sans rapport direct avec l’action - danses de caractère et pas exotiques en tous genres - ils sont des passages obligés et témoignent aussi de toute une esthétique, de tout un imaginaire romantiques, qu'on doit, je crois, accepter comme tel, sans le reléguer au rayon des absurdités au prétexte qu'on ne le comprendrait plus aujourd'hui.
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rothbart
Inscrit le: 09 Avr 2008 Messages: 424
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 6:12 pm Sujet du message: |
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Je crois que la seule véritable logique de tout cela,c'est la logique de l'entertainment. Après on a du gout ou pas pour tout ça.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26671
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 6:16 pm Sujet du message: |
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Il me semble que le Lac des cygnes ou la Bayadère, par exemple, vont bien au-delà d'une simple logique de divertissement, même s'il n'y a rien de méprisable en soi à vouloir distraire le public, et si un spectacle de ballet ne doit pas obligatoirement se transformer en un sermon ex cathedra...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 6:26 pm Sujet du message: |
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Au-dessus du cadre de scène de l'Opéra Royal de Copenhague, qui vit notamment la création de La Sylphide, Napoli et autres chefs d'oeuvre de fantaisie de Bournonville, il est écrit (en danois): "Pas seulement pour le plaisir"...
Image choisie du reste par Nicolas Joël pour symboliser sa première saison à l'Opéra de Paris...
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rothbart
Inscrit le: 09 Avr 2008 Messages: 424
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 11:43 pm Sujet du message: |
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Pas seulement,oui..mais au départ ,certainement.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22166
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Posté le: Jeu Avr 02, 2009 5:59 pm Sujet du message: |
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Prix Benois de la Danse 2009
La composition du jury et la liste des nominés ont été annoncées officiellement aujourd'hui lors d'une conférence de presse.
Source: ITAR-TASS
http://www.itar-tass.com/level2.html?NewsID=13750013
Jury
- Président: Youri Grigorovitch
- Kathryn Bennet (Belgique - directrice du Ballet Royal de Flandres)
- Claude Bessy (France - ancienne étoile de l'Opéra de Paris, actrice de théâtre et de cinéma)
- Marina Leonova (Russie - directrice de l'Académie chorégraphique de Moscou)
- David McAllister (Australie - directeur artistique de l'Australian Ballet)
- Barry Hughson (USA - directeur exécutif du Ballet d'Atlanta)
- Victor Ullate (Espagne - directeur du Ballet Classique National et du Ballet Victor Ullate)
Nominations - Chorégraphes
- Eduardo Lao - Tres (musique: L. Van Beethoven) / Ballet de Madrid
- Wayne McGregor - Infra (musique: M. Richter) / Royal Ballet
- José Martinez - Les Enfants du paradis (musique: M.O. Dupin) / Ballet de l'Opéra de Paris
- Laurie Stallings - Big / Ballet d'Atlanta
Nominations - Danseuses
- Dorothée Gilbert - rôle de Lise dans La Fille mal gardée (F. Ashton) / Ballet de l'Opéra de Paris
- Ekaterina Kondaurova - rôle d'Odette-Odile dans Le Lac des cygnes / Ballet du Théâtre Mariinsky
- Kirsty Martin - rôle-titre dans L'Histoire de Manon (K. McMillan) / Australian Ballet
- Itziar Mendizabal - rôle-titre dans L'Oiseau de feu (P. Chalmer, d'après M. Fokine) / Ballet de Leipzig
- Natalia Osipova - rôle-titre dans Giselle (version Y. Grigorovitch), rôle de Medora dans Le Corsaire (version A. Ratmansky/Y. Burlaka), rôle-titre dans La Sylphide (A. Bournonville), rôle de Jeanne dans Flammes de Paris (A. Ratmansky) / Ballet du Théâtre Bolchoï
- Anita Pacylowski - pas de deux / Carolina Ballet Theatre
Nominations - Danseurs
- Adam Bull - rôle de Siegfried dans Le Lac des cygnes (version Graeme Murphy) / Australian Ballet
- Ivan Vassiliev - rôle de Conrad dans Le Corsaire (version A. Ratmansky/Y. Burlaka), rôle de Philippe dans Flammes de Paris (A. Ratmansky) / Ballet du Théâtre Bolchoï
- Joaquin de Luz - rôle-titre dans Le Fils Prodigue (G. Balanchine) / New York City Ballet
- Desmond Richardson - solo de D. Rhoden / Complexions Contemporary Ballet
- Alain Honorez - duo de Herman Schmerman (W. Forsythe), rôle principal dans Symphonie des Psaumes (J. Kylian) / Ballet Royal de Flandre
A noter que cette année, faute d'argent, il n'y aura pas de cérémonie de remise des prix ni de gala au Bolchoï. Les subventions publiques, réduites de moitié, sont, semble-t-il, réservées au Concours International de Moscou qui doit se tenir au Bolchoï en juin prochain.
L'annonce des lauréats se fera par voix de presse courant mai. Un gala réunissant d'anciens lauréats du Prix Benois est toutefois organisé à Vicenza (!!), en Italie, le 23 mai.
Izvestia a simplement titré "Crise de la danse"... 
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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