Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
|
|
Revenir en haut |
|
Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003 Messages: 982 Localisation: Paris
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
|
Posté le: Dim Jan 04, 2004 10:02 pm Sujet du message: |
|
|
Merci beaucoup d'avoir reproduit le livret original! Car on a rarement l'occasion, pour ne pas dire jamais, de voir ce que peut être cette "littérature" de la danse que représentent les livrets de ballets. Je suppose qu'on peut le consulter à la bibliothèque de l'Opéra?
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
|
Posté le: Dim Jan 04, 2004 10:11 pm Sujet du message: |
|
|
Une question sur le ballet: il me semble qu'il est régulièrement représenté en Russie et ce, depuis toujours et indépendamment de la reconstitution que vient d'en faire Pierre Lacotte. Est-ce que je me trompe? Pourquoi ne nous est-il pas parvenu en France avant? Noureev, qui a restitué d'une certaine manière à l'Opéra de Paris les grands ballets de Petipa, aurait-il pu s'y intéresser? L'a-t-il dansé dans sa carrière?
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
|
Posté le: Dim Jan 04, 2004 10:31 pm Sujet du message: |
|
|
La Fille du Pharaon est semble-t-il resté assez longtemps au répertoire, notamment au Bolchoï dans la version d'Alexandre Gorski. Mais je ne suis pas un spécialiste du ballet en Russie et je ne voudrais pas trop m'avancer. La Pavlova avait été l'une des grandes interprètes du rôle d'Aspicia en tout cas. Au Kirov, la dernière représentation date de 1928.
Noureev s'était effectivement intéressé à l'oeuvre, et d'après ce que dit P. Lacotte dans l'interview qu'il a donné à Danse Light, il lui avait demandé de travailler à une reconstitution de l'ouvrage en vue de le représenter à Paris. Toujours selon Lacotte, le projet aurait capoté en raison de problèmes budgétaires. Finalement, la "reconstitution" de P. Lacotte a été créée en 2000 au Bolchoï, avec une musique semble-t-il assez largement réécrite par Alexandre Sotnikov. C'est cette version qui sera donnée au Palais Garnier.
Dernière édition par haydn le Dim Jan 04, 2004 10:53 pm; édité 1 fois |
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
|
Posté le: Dim Jan 04, 2004 10:38 pm Sujet du message: |
|
|
Merci de ces renseignements. Je vais essayer pour ma part d'approfondir le sujet. En tout cas, je suis bien contente d'avoir réussi à avoir une place pour ce spectacle, c'est celui qui m'intéressait le plus, et je vais aussi voir "Le Lac".
|
|
Revenir en haut |
|
Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1324 Localisation: Paris
|
Posté le: Lun Jan 05, 2004 1:50 pm Sujet du message: |
|
|
les distributions:
Le Lac des Cygnes, mer. 7 janvier - 19h30
Odette / Odile: Svetlana Zakharova, Le Prince Siegfried: Andrei Uvarov, Le Mauvais Génie: Dimitri Belogolovtsev
Le Lac des Cygnes, jeu. 8 janvier - 19h30
Odette / Odile: Nadejda Gracheva, Le Prince Siegfried: Serguei Filin, Le Mauvais Génie: Dimitri Belogolovtsev
Le Lac des Cygnes, ven. 9 janvier - 19h30
Odette / Odile: Galina Stepanenko, Le Prince Siegfried: Andrei Uvarov, Le Mauvais Génie: Dimitri Rykhlov
Le Lac des Cygnes, sam. 10 janvier - 19h30
Odette / Odile: Anna Antonicheva, Le Prince Siegfried: Serguei Filin, Le Mauvais Génie: Dimitri Belogolovtsev
Le Lac des Cygnes, dim. 11 janvier - 14h30
Odette / Odile: Svetlana Zakharova, Le Prince Siegfried: Andrei Uvarov, Le Mauvais Génie: Dimitri Belogolovtsev
La Fille du Pharaon, jeu. 15 janvier - 19h30
Aspicia: Svetlana Zakharova, Lord Wilson / Taor: Serguei Filin, John Bull / Passiphonte: Gennadi Yanin, Ramzé: Maria Alexandrova
La Fille du Pharaon, ven. 16 janvier - 19h30
Aspicia: Nadezhda Gracheva, Lord Wilson / Taor: Ruslan Skvortsov, John Bull / Passiphonte: Gennadi Yanin, Ramzé: Elena Andrienko
La Fille du Pharaon, sam. 17 janvier - 19h30
Aspicia: Svetlana Zakharova, Lord Wilson / Taor: Serguei Filin, John Bull / Passiphonte: Gennadi Yanin, Ramzé: Elena Andrienko
La Fille du Pharaon, dim. 18 janvier - 14h30
Aspicia: Maria Alexandrova, Lord Wilson / Taor: Ruslan Skvortsov, John Bull / Passiphonte: Gennadi Yanin, Ramzé: Elena Andrienko
Le Clair Ruisseau, mer. 21 janvier - 19h30
Zina: Inna Petrova, Piotr: Iouri Klevtsov, La Danseuse classique: Maria Alexandrova, Le Danseur classique: Serguei Filin
Le Clair Ruisseau, jeu. 22 janvier - 19h30
Zina: Anastasia Iatsenko, Piotr: Rinat Arifulin, La Danseuse classique: Ekaterina Shipulina, Le Danseur classique: Ian Godovski
Le Clair Ruisseau, ven. 23 janvier - 19h30
Zina: Inna Petrova, Piotr: Iouri Klevtsov, La Danseuse classique: Maria Alexandrova, Le Danseur classique: Serguei Filin
Le Clair Ruisseau, sam. 24 janvier - 19h30
Zina: Anastasia Iatsenko, Piotr: Rinat Arifulin, La Danseuse classique: Ekaterina Shipulina, Le Danseur classique: Ian Godovski
|
|
Revenir en haut |
|
Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1324 Localisation: Paris
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
|
|
Revenir en haut |
|
Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1324 Localisation: Paris
|
Posté le: Mar Jan 13, 2004 1:58 pm Sujet du message: |
|
|
Encore un lien, cette fois vers un article du Nouvelobs, où l'on apprend que le Bolshoi est à Paris grâce à Bernadette Chirac !
L'article
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
|
Posté le: Ven Jan 16, 2004 1:16 am Sujet du message: |
|
|
Nouvelle soirée de rêve que nous a offert le Bolchoï, dont la tournée à Paris, en dépit de quelque petits ratés, marquera certainement les esprits pour longtemps.
Le premier artisan du succès de cette Fille du Pharaon, oubliée depuis trois quart de siècle, est paradoxalement un Français, Pierre Lacotte, qui en a reconstitué la chorégraphie à la demande du Bolchoï ; il figure ainsi au répertoire de la prestigieuse compagnie depuis sa resurréction en 2000.
Le public a d'ailleurs remercié M. Lacotte par une chaleureuse ovation lorsque celui-ci est venu saluer, en compagnie de la vedette de la soirée, Svetlana Zakharova. Il faut aussi savoir gré a M. Lacotte d'avoir eu l'élégance de faire applaudir son assistante, Anne Salmon, courtoisie dont peu de ses confrères auraient fait montre.
Contrairement à ce que certains avaient pu craindre, M. Lacotte est resté d'une assez grande fidélité, sinon à la lettre, du moins à l'esprit de la chorégraphie de Marius Petipa. Sa réalisation, variée et très ancrée dans l'esthétique de la seconde moitié du 19ème siècle, est efficace et évite presque toujours le kitsch et la vulgarité. Les décors et les costumes, également réalisés par Pierre Lacotte, sont assez réussis, sauf peut être le premier tableau, quelque peu grand-guignolesque et qui a fait les frais d'une machinerie parfois défaillante (ah ce palmier...). Autre petite réserve, qui nous a été suggéré par Aurélie, notre modératrice dévouée, l'usage, pour certaines scènes, de tutus plats, sans doutes légèrement anachroniques dans un ouvrage datant de 1862.
En ce qui concerne la danse proprement dite, le Ballet du Bolchoï nous étonnera toujours par sa grâce, la douceur des mouvements (avec un parquet beaucoup moins bruyant que dans le Lac des cygnes), de merveilleux ports de bras et des épaulements non moins sublimes ; on lui pardonnera aisément quelques défauts de placement et de coordination chez les dames, surtout perceptibles dans les deux premiers actes.
Svetlana Zakharova a campé une Aspicia magnifique, virtuose et technicienne, mais sans excès ; jamais l'élégance du geste, la beauté plastique n'était sacrifié à la performance sportive. Il en a été de même pour Maria Alexandrova (Ramzé), décidement une très grande dame de la danse, et dont on attend avec impatience l'Aspicia du dimanche 18/01.
Parmi les autres solistes féminines, toutes de très haute tenue, on retiendra tout particulièrement Anastasia Yatsenko, remarquable tant dans le Pas d'action du IIème acte que dans la danse espagnole, allégorie du fleuve Guadalquivir, au III. Ekatarina Shipulina (le Congo), et Elena Andrienko (la Neva) se sont également illustrées dans ces danses de caractère, concessions quelque peu surréalistes aux conventions du ballet romantique. Et pour ceux qui auront la chance de voir Maria Allash en Neva le 16/01 (sauf erreur de ma part), cela devrait être grandiose!
Si les dames ont été éblouissantes, côté masculin, le bilan est plus mitigé et confirme les impressions que nous ont laissé les représentations du Lac des cygnes. La troupe du Bolchoï possède deux excellents danseurs de demi-caractère, Guennadi Yanin et Morihiro Iwata, respectivement distribués en Passiphonte et en Singe ; en revanche, les interprètes auxquels sont dévolus les rôles nobles se sont avérés plus décevants. Le Taor de Dimitri Belogovtsev, sans être indigne, loin s'en faut, semblait parfois manquer de dynamisme et d'assurance. En revanche, Denis Medvedev et Ian Godovski ont fait bonne impression dans le Pas d'action.
Enfin, dans la fosse, l'orchestre Colonne, sans être exceptionnel (des cuivres pas toujours très justes), s'est avéré fort convenable. Il fut dirigé avec fermeté et énergie par Alexandre Sotnikov, dont les compétences de musicologue ont également été sollicitées pour la reconstitution de la partition de cette Fille du Pharaon. L'ouvrage de César Pugni, sans être un chef-d'oeuvre impérissable, est écrit avec goût et professionnalisme, sans faire la part trop belle à un orientalisme de bazar.
Le public du Palais Garnier a en tout cas été conquis par cette fort belle production, comme en témoignait une série de rappels fort longue, qui a malheureusement été interrompue par les caprices du rideau de scène, refusant désespérément de se relever. Devant l'insistance de l'auditoire, Mme Zakharova et M. Belogovtsev ont contourné l'obstacle, pour revenir saluer sur le proscénium, ce qui leur a valu une nouvelle salve de bravos. L'art chorégraphique est décidément une bien belle manière de raviver l'amitié qui unit depuis si longtemps les peuples Russe et Français!
Dernière édition par haydn le Dim Jan 18, 2004 12:58 am; édité 1 fois |
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
|
Posté le: Ven Jan 16, 2004 1:07 pm Sujet du message: |
|
|
Petite précision à l'attention de Jean-Luc, du forum voisin, et qui nous lit toujours attentivement (si si...) :
Les photos de la Fille du Pharaon qui figurent sur le site de l'agence Enguerand (http://www.enguerand.com) n'ont pas été prises lors de la générale, le 14 janvier au soir (fermée au public) ; c'était Nadejda Gracheva qui dansait Aspicia... Les clichés ont vraisemblablement été réalisés au cours d'une répétition qui a eu lieu l'après midi, où cette fois, c'était bien Alexandrova qui tenait le rôle principal... Ne la manquez pas dimanche 18...
|
|
Revenir en haut |
|
Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1324 Localisation: Paris
|
Posté le: Sam Jan 17, 2004 12:09 pm Sujet du message: |
|
|
Tout commence par une pipe de trop...
La critique de Libé
|
|
Revenir en haut |
|
Alex Invité
|
Posté le: Sam Jan 17, 2004 4:44 pm Sujet du message: |
|
|
Je n'ai pas d'accroche aussi efficace que celle d'Aurélie mais Le Monde a aussi publié une critique aujourd'hui, pas très gentille ...
La critique du Monde
|
|
Revenir en haut |
|
|