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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 1:04 pm Sujet du message: Guillem, Béjart et le Tokyo Ballet à Versailles |
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je signale que les réservations pour la mini tournée du Tokyo ballet dans un programme Béjart à Versailles avec Sylvie Guillem qui dansera La luna et la boléro ont déuté ce lundi. Le téléphone est le: 01 30 83 78 89. a mon avis, il faut se dépêcher.
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IRENA
Inscrit le: 29 Jan 2008 Messages: 29
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 3:10 pm Sujet du message: |
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Pourriez vous me donner le lieu du spectacle à versailles svp
merci
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 3:20 pm Sujet du message: |
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Merci Frédéric.
Les représentations ont lieu les 1er et 2 juillet au bassin de Neptune du Château de Versailles, qui avait accueilli l'an dernier à la même époque Le Lac des cygnes de l'ENB.
Au programme de cette soirée-hommage à Maurice Béjart: Le Sacre du printemps, La Luna, Bugaku et Boléro.
Toutes les informations se trouvent sur le site des spectacles du Château de Versailles, d'où l'on peut aussi réserver: http://www.chateauversaillesspectacles.fr/fetes-bejart.htm
Dernière édition par sophia le Lun Mar 10, 2008 3:20 pm; édité 1 fois |
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marlyd
Inscrit le: 12 Déc 2007 Messages: 133
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1208 Localisation: Paris
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Jeu Avr 03, 2008 7:10 pm Sujet du message: |
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Rappelons que l'utilisation du bassin de Neptune à des fins de spectacle a un effet absolument dévastateur sur le maintien en état des jardins de Versailles, situation maintes fois dénoncée sans que cela émeuve le moins du monde Mme Albanel, présidente de l'établissement public de Versailles puis ministre de la culture.
Pour plus d'information sur ce que certains ont qualifié de "disneylandisation" de Versailles, vous pouvez lire l'article très instructif de Didier Ryckner sur son site La tribune de l'art.
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laurence
Inscrit le: 16 Juin 2006 Messages: 430 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Avr 14, 2008 8:20 pm Sujet du message: |
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Alors pourquoi ne pas se rendre au TCE demain et jusqu'au 20 pour voir les très attachants "Sacred Monsters" Sylvie Guillem et Akram Kahn une sorte de "Tous en scène"avec l'humour la gaité et le désir de faire partager les liens qui unissent par le monde des danseurs, des chanteurs, une musique, une histoire. J'ai vu ce spectacle à Londres, à Lyon et j'en suis toujours sortie joyeuse...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Ven Juin 20, 2008 10:26 pm Sujet du message: |
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Sylvie Guillem est interviewée par François Delétraz dans Le Figaro de ce matin: Une étoile au firmament
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laurence
Inscrit le: 16 Juin 2006 Messages: 430 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Juin 26, 2008 11:05 am Sujet du message: |
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A Lyon, ce soir et jusqu'au 28, sur les collines de Fourvières dans ce lieu magnifique,un hommage à Maurice Béjart par Sylvie Guillem et le Ballet de Tokyo...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Ven Juil 04, 2008 9:03 am Sujet du message: |
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paco a écrit: |
j'ai vu la représentation du 2 à Versailles, qui a pu avoir lieu malgré une journée de pluie ininterrompue. Par miracle la pluie a cessé pour la représentation, il y a même eu une belle éclaircie et des croassements de grenouilles.
A vrai dire je suis sorti dubitatif de cette soirée (chaleureusement applaudie par 5000 spectateurs transis d'humidité, avec les inévitables "Sylviiiie" à mon avis complètement déplacés ce soir-là).
Vraisemblablement il n'y avait pas la magie des soirées de Fourvière.
D'une part le Sacre a été très inégalement interprété : nombreux problèmes de synchro entre les danseurs, vraiment pas ensemble, et impression d'aseptisé, de jeu "scolaire" sans procurer le moindre frisson. Loin de mes souvenirs d'enfance des soirées bruxelloises des années 70...
Ensuite la Luna : une pièce que j'ai trouvée très jolie, voire émouvante. Mais bon, tout de même, quand je viens voir Sylvie Guillem, je viens voir avant tout une star, une icône, celle qui m'a fait aimer le ballet dans mon adolescence, celle qui m'a fait pleurer ds le Lac, qui m'a fait vibrer ds Don Quichotte, qui était la parfaite synthèse entre engagement sans limites dans un rôle et technique superlative.
Or la Luna, pour moi, c'était un peu comme si Martha Argerich donnait un récital de piano avec "La Méthode Rose" ou "le Piano pour débutant"... franchement j'avais l'impression que n'importe quel rat de l'ONP aurait pu faire aussi bien. Une pièce très statique, avec de beaux gestes çà et là, qqes 180° degrés certes, mais dans l'ensemble des mouvements de bras et de jambes ressemblant davantage à la gymnastique chinoise des matins à Shanghai qu'à une oeuvre nécessitant engagement artistique fort et maîtrise technique.
Ce qui est d'autant plus frustrant que par ailleurs Sylvie Guillem semble ds une forme physique absolument époustouflante : il y a toujours ces festivals de 180° pour lesquels elle est la Reine planétaire incontestée, une élasticité à faire pâlir toute star de l'ONP ou du Royal Ballet, bref, il y a de quoi la voir ds des prestations autrement plus engageantes que cette gentille "Luna"...
Suivait une pièce dont j'ai oublié le titre, remplaçant hélas le Chant du Compagnon errant. Pièce peu inspirée : quatre joueurs de soccer s'échangeant une balle autour d'une dizaine de samourais (jolis costumes) dansant vaguement sur une musique imitant (mal) Stravinsky. Difficile à comprendre (mais y avait-il quelque chose à comprendre ?) et ennuyeux. Danseurs aussi aseptisés et "propres sur soi" que dans le Sacre. Accueil poli du public.
Et enfin, je me disais qu'on allait se rattraper avec le Boléro. Enfin j'allais revoir Guillem dans un ballet où elle me rappellerait l'artiste hallucinante qu'elle a toujours été. Et là, quelle déception ! froid, propre, aseptisé, de vraies photos pour magazine de mode. Qu'on était loin de la fièvre qu'avait déployée M.A. Gillot à Bastille il y a deux ans ! (sans même parler de la prestation historique de Nicolas Le Riche). Jusqu'aux sauts de la fin, où, contrairement à Gillot ou Le Riche, point de cambrure, point de climax, simplement des sauts gentils, très propres, comme une enfant sautant à la corde.
En parcourant ce fil çà et là, je me dis que je suis sans doute passé à côté de l'interprétation du siècle, que je n'ai sans doute pas compris qu'il s'agissait d'une vision magistrale d'une artiste qui capte statiquement par simple magnétisme.
J'ai surtout eu l'impression de quelqu'un qui est désormais tellement absorbée par sa recherche de cultures zen et de spectacles de méditation transcendentale (ses shows au TCE chaque année à Noël...) qu'elle en a hélas perdu ce qui pour moi est l'essentiel de la danse : l'engagement scénique.
Reste une technique intacte : 180°, légèreté, propreté des mouvements, aisance hallucinante. Des dons désormais complètement sous-exploités. Snif... |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Ven Juil 04, 2008 9:04 am Sujet du message: |
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laurence a écrit: |
Le spectacle est "vivant" donc différent tous les soirs, et surtout il traverse un spectateur à un moment donné de son histoire ce qui en fait sa richesse.
.Cette vibration en miroir reste un de ces moments privilégiés qui comble tous les vides de notre quotidien mais parfois cette ouverture cette disponibilité nous la refusons elle est là devant nous mais ce n'est pas notre moment "...le raisin est trop vert..."avez vous dit...
C'est vrai je l'ai dit moi même au cours de la représentation de Fourvière. Mais moi j'avais la chance d'avoir des amis autour de moi...et j'ai compris que je devais faire un pas de plus, moi et seulement moi ...enjamber la forme, dépasser ce qui fait la grande qualité du ballet de Tokyo c'est à dire la beauté des lignes,des pointes pour trouver l'émotion...
Tout ce travail dans l'infinitésimale du ressenti que Sylvie Guillem, la seule à mon avis à ce jour, porte à son plus haut degré de perfection.
Et" La luna" m'est apparue alors dans un paradoxe étonnant: le dialogue entre l'enfant qui reste en nous et l'adulte que nous sommes devenu et dans ce foyer incandescent du double intérieur... la trés belle image finale de la nuit lunaire à jamais spectatrice et apaisante... |
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Silk
Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 165
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Posté le: Ven Juil 04, 2008 6:15 pm Sujet du message: |
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Pour "rassurer" Paco...: il y a bien longtemps, j'ai vu "La Luna" à sa création, par l'interprète pour laquelle Maurice Béjart avait chorégraphié ce solo : Luciana Savignano. J'en garde le souvenir d'une jolie pièce dont l'interêt résidait uniquement en la personnalité de la créatrice...
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14999 Localisation: tokyo
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Ven Juil 11, 2008 10:36 am Sujet du message: |
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De toute façon, il va bien falloir un jour accorder aux ballets de Béjart le sort qu'ils ont bien mérité de la patrie, après une très longue carrière: les charmes éthérés de l'oubli... On en parlera dans les histoires de la danse, cela suffira largement!
[note de la modération : vu le climat délétère actuel, je ne sais absolument plus ce qui peut être dit ou non. Pour ne pas trahir la pensée de Nabucco, je vous renvoie au lien posté plus haut vers un article de La Tribune de l'art consacré à l'état actuel de dégradation des jardins de Versailles :
http://www.latribunedelart.com/Patrimoine/Patrimoine_2007/Versailles/Versailles_515.htm ]
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