Interview d'Eleonora Abbagnato au Corriere della Sera

[wagneriano]

Très long (5 pages) interview à Eleonora Abbagnato, signé par le journaliste Vittorio Zincone, sur le supplément Magazine au Corriere della Sera daté 12 juin (pas disponible dans les kiosques en France, me semble-t-il).

(je tiens à préciser que M. Zincone est un excellent journaliste, mais pas un spécialiste de danse).

[haydn]

Pourriez-vous nous dire quelques mots sur le contenu de cet interview, Wagneriano? Eleonora Abbagnato parle-t-elle des spectacles à venir, notamment la Dame aux camélias, qu'elle doit danser avec Benjamin Pech?

[Celi]

http://www.corriere.it/spettacoli/08_giugno_10/magazine_520f129c-36df-11dd-97b9-00144f02aabc.shtml


C'est ça je pense, pour ceux qui comprennent l'italien...

[pedro]

Quelques bribes, Cher Haydn, de ce long interview:
L'Opera de Paris est un temple où viennent travailler les plus grands créateurs...
La France prend la danse au sérieux.
Ce qui manque à l'Italie c'est une Académie de danse avec un internat...
J'aimerais fonder une Ecole de danse à Palerme...
Je compte m'arreter de danser dans cinq ans...
De l'Italie je regrette le café et la convivialité des palermitains...
. ....J'ai voté par correspondance....Berlusconi

[wagneriano]

Désolé pour le retard de ma réponse, cher Haydn, mais j'ai du partir très vite pour déjeuner.

"En France, l'Opéra (de Paris) est un temple, une caserne et une mine: il produit 140 spectacle de danse l'an. On y bosse beaucoup. Je fais 7 heures d'entraînement par jour. Ici travaillent les meilleurs chorégraphes du monde: Pina Bauch, Roland Petit... Il y a une école avec des enseignants drôlement capables. Un internat qui abrite des dizaines d'élèves. La danse est considérée comme quelque chose d'essentiel. On nous sent valorisés. Surtout pour ce qui concerne l'aspect économique: nous avons droit à une rétribution fixe, au congé payé et à la retraite à 42 ans. C'est aussi une manière pour faire comprendre que l'Etat et les Français y tiennent à la danse"

Cet interview présente aussi des aspects déconcertants, par exemple il y a une boutade très désobligeante au frais de Roland Petit.

En revanche, je partage l'avis de Mlle Abbagnato sur le café que l'on boit à Paris ("de l'eau sale").