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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mer Déc 12, 2007 11:31 am Sujet du message: Caligula [15 au 28 mars 2008] |
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Pré-distributions de Caligula, sans garantie.
Il semble que pour l'essentiel, les distributions de la création soient reconduites :
Caligula : Ganio ou Bélingard, remp. Bullion
La Lune : Osta ou Zusperreguy
Mnester : Pech ou Paul
Chareas : Romoli ou Guerri, remp. Houette
Incitatus : Isoart ou Phavorin
Caesonia : Wiart ou Kudo, remp. Westermann
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Sam Fév 09, 2008 11:53 am Sujet du message: |
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Comme on pouvait malheureusement le craindre, Mathieu Ganio est retiré des distributions de Caligula. Stéphane Bullion devient titulaire, et Mathias Heymann est ajouté en tant que remplaçant.
Par ailleurs, Audric Bézard devient lui aussi remplaçant, dans le rôle d'Incitatus.
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akhmatova
Inscrit le: 27 Mar 2007 Messages: 341
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Posté le: Sam Fév 09, 2008 6:57 pm Sujet du message: |
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Ganio… Pech… d'autres … et le suivant ?
Je ne veux pas être gratuitement méchante, mais les étoiles parisiennes brillent par leur absence.
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Ingrid
Inscrit le: 18 Fév 2006 Messages: 195
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Posté le: Ven Fév 29, 2008 8:35 pm Sujet du message: Caligula |
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Est-ce que parmi vous il y a quelqu’un qui sait qui participeront Aux Pleins Feux autour du Caligula demain samedi le 1er mars à l‘Amphithéâtre Bastille à 15h00 ?
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Sam Mar 01, 2008 5:08 pm Sujet du message: |
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Nicolas Paul et Aurélia Bellet participaient à ce Pleins Feux autour de Caligula.
Brigitte Lefèvre a par ailleurs annoncé que Nicolas Le Riche et Stéphane Bullion alterneraient dans le rôle-titre.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Sam Mar 01, 2008 8:02 pm Sujet du message: |
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En dépit des vacances scolaires - du moins pour la région parisienne -, le "Pleins Feux" de ce samedi après-midi a drainé un public assez nombreux ; la notoriété de Nicolas Le Riche n'y est sans doute pas étrangère. Quelques danseurs s'étaient par ailleurs mêlés au public, et notamment Emilie Cozette, saluée publiquement par Brigitte Lefèvre.
La même Brigitte Lefèvre a également, comme signalé par Sophia, annoncé que le rôle de l'Empereur romain, Caligula, serait tenu par Stéphane Bullion, ce qui était attendu, mais aussi par Nicolas Le Riche lui-même. Jérémie Bélingard est-il toujours distribué? Dans ce nouveau cas de figure, cela n'a pas été précisé.
Autre innovation, ce "Pleins Feux" a été filmé, en vue de constituer le "pilote" d'une possible série régulière d'émissions (le "pilote" étant, à une émission audiovisuelle, ce que le "numéro 0" est à un magazine papier, c'est à dire le dernier test, en vraie grandeur, avant le lancement définitif).
Curieusement, Nicolas Le Riche a semblé un peu intimidé par la présence du public et des caméras - alors qu'il est pourtant un praticien expérimenté de la scène et des médias - et s'est révélé bien plus à l'aise lorsqu'il s'est agi d'expliquer les pas et les mouvements à Aurélia Bellet et à Nicolas Paul, envers qui il a fait preuve d'une sollicitude toute particulière. On aura notamment eu droit à une démonstration fort concluante de la manière dont il convient de battre des entrechats cinq, dans laquelle Nicolas Le Riche a prouvé que sa batterie n'avait rien perdu en vivacité.
Nicolas Paul a lui même pris quelques instants la parole pour expliquer son travail, et, dans cet exercice de communication, on pourrait presque dire que l'"élève" a dépassé le "maître", dans la mesure où M. Paul ne s'est pas laissé impressionner et s'est exprimé avec clarté et sens pédagogique.
Parmi les points théoriques abordés, M. Le Riche a beaucoup insisté sur la notion d'"horizontalité" - Drusilla n'aurait certainement pas désapprouvé - qui marque les mouvements de sa chorégraphie, privilégiant l'axe des abscisses au détriment de celui des ordonnées, avec relativement peu de sauts verticaux requérant une grande élévation.
Autre constatation intéressante établie par Nicolas Le Riche, dont j'espère ne pas trahir la pensée : le danseur relève que les créateurs "contemporains" ont tendance à privilégier le haut du corps, alors que les chorégraphes classiques mettaient principalement l'accent sur le travail des jambes et des pieds. M. Le Riche a affiché publiquement son attachement à la danse dite "classique" et a inscrit son ouvrage dans cette dernière perspective.
Petit regret, Nicolas Le Riche n'a recouru que très parcimonieusement aux services de l'excellente pianiste japonaise en charge de l'accompagnement musical de ce "Pleins Feux", et qui parvenait, sur un instrument a priori aussi anachronique qu'inadapté, à restituer les riches coloris des Quatre saisons d'Antonio Vivaldi.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Sam Mar 01, 2008 8:43 pm Sujet du message: |
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Mise à jour des distributions sur le site de l'Opéra.
Caligula: Nicolas Le Riche ou Stéphane Bullion
Lune: Clairemarie Osta ou Muriel Zusperreguy
Mnester: Benjamin Pech ou Nicolas Paul
Chaereas: Wilfried Romoli ou Jean-Christophe Guerri
Incitatus: Gil Isoart ou Stéphane Phavorin
Caesonia: Géraldine Wiart ou Miteki Kudo
Les 3 figures: Audric Bezard, Vincent Chaillet, Aurélien Houette
Les sénateurs:
Séverine Westermann ou Caroline Robert, Claire Bevalet
Stéphane Elizabé, Jean-Christophe Guerri ou Alexandre Carniato, Josua Hoffalt, Gil Isoart ou Nicolas Paul, Vincent Cordier
Les suivants:
Aurélia Bellet, Christelle Granier, Amélie Lamoureux, Ludmila Pagliero, Ghyslaine Reichert
Fabien Roques, Samuel Murez
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Direction musicale et violon solo: Frédéric Laroque
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mer Mar 05, 2008 6:11 pm Sujet du message: |
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Les distributions pour chacune des représentations:
15 mars 2008 à 19h30
CALIGULA Nicolas Le Riche
LUNE Clairemarie Osta
MNESTER Benjamin Pech
CHAREAS Wilfried Romoli
INCITATUS Gil Isoart
CAESONIA Géraldine Wiart
18 mars 2008 à 19h30
CALIGULA Nicolas Le Riche
LUNE Clairemarie Osta
MNESTER Benjamin Pech
CHAREAS Wilfried Romoli
INCITATUS Gil Isoart
CAESONIA Géraldine Wiart
21 mars 2008 à 19h30
CALIGULA Stéphane Bullion
LUNE Muriel Zusperreguy
MNESTER Nicolas Paul
CHAREAS Jean-Christophe Guerri
INCITATUS Stéphane Phavorin
CAESONIA Miteki Kudo
25 mars 2008 à 19h30
CALIGULA Nicolas Le Riche
LUNE Clairemarie Osta
MNESTER Benjamin Pech
CHAREAS Wilfried Romoli
INCITATUS Gil Isoart
CAESONIA Géraldine Wiart
26 mars 2008 à 19h30
CALIGULA Nicolas Le Riche
LUNE Clairemarie Osta
MNESTER Benjamin Pech
CHAREAS Wilfried Romoli
INCITATUS Gil Isoart
CAESONIA Géraldine Wiart
27 mars 2008 à 19h30
CALIGULA Stéphane Bullion
LUNE Muriel Zusperreguy
MNESTER Nicolas Paul
CHAREAS Jean-Christophe Guerri
INCITATUS Stéphane Phavorin
CAESONIA Miteki Kudo
28 mars 2008 à 19h30
CALIGULA Nicolas Le Riche
LUNE Clairemarie Osta
MNESTER Benjamin Pech
CHAREAS Wilfried Romoli
INCITATUS Stéphane Phavorin
CAESONIA Miteki Kudo
Source: http://www.operadeparis.fr/
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julien
Inscrit le: 08 Déc 2007 Messages: 65
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Posté le: Ven Mar 14, 2008 12:58 am Sujet du message: |
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Je ne sais pas si d'autres que moi on vu la générale de ce soir, que j'ai trouvée excellente. Nicolas Le Riche signe une chorégraphie intéressante et aboutie, dansée avec talent et beaucoup d'intensité dramatique. Ce n'est pas l'usage de commenter une répétition, je n'en dirait donc pas plus, sauf que ça promet de belles soirées. L'accueil par le public a été extrêmement chaleureux (4 ou 5 rappels).
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Sam Mar 15, 2008 11:31 pm Sujet du message: |
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Je vous reparlerai dès demain en détail de la reprise de Caligula, dont la première a eu lieu ce soir, devant une salle comble, où étaient présentes quelques vedettes du show-biz, telles Lenny Kravitz.
Le public a manifestement partagé l'opinion exprimée par Julien, et les rappels ont été très nombreux (je ne les ai pas comptés, mais il y en a eu bien plus d'une dizaine).
Le ballet, comme annoncé par Nicolas Le Riche, a fait l'objet de quelques remaniements, les modifications les plus significatives touchant la deuxième partie, avec la reprise (abrégée) des Quatre saisons.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Dim Mar 16, 2008 6:08 pm Sujet du message: |
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Comme promis, quelques mots sur la reprise de Caligula, dont la Première avait lieu samedi 15 mars 2008.
Nicolas Le Riche, en raison des indisponibilités successives de Jérémie Bélingard et Mathieu Ganio, créateurs du rôle-titre en 2005, s’est vu contraint au cumul – pas des plus aisés – des fonctions de chorégraphe et d’interprète principal de l’ouvrage.
M. Le Riche s’est fort bien acquitté de cette délicate mission, et toutes les qualités que l’on connaît habituellement à sa danse était perceptibles dans l’interprétation qu’il a livrée du sinistre et sanguinaire empereur romain. Sa gestuelle est ample, généreuse, sa saltation énergique. Nicolas Le Riche donne toujours l’impression de danser pour son public, manifestement sensible à cette attention. Les nombreux rappels et les applaudissements nourris saluant sa prestation à l’issue du spectacle témoignent de la popularité persistante de cet artiste.
Paradoxalement, à ses côtés, Clairemarie Osta, est apparue plus fragile, plus intimidée qu’elle ne l’était trois ans auparavant face à un Jérémie Bélingard au caractère pourtant bien trempé.
Autre réussite, le Mnester de Benjamin Pech : histrion chargé de divertir le tyran, ses expressions glacées rendaient bien le mélange d’effroi et d’attirance morbide que lui inspire son maître psychopathe.
Wilfried Romoli, dont c’est l’une des ultimes apparitions sur scène, est un sénateur taciturne, déterminé, implacable.
Par ailleurs, l’entrée d’Incitatus, le cheval de Caligula, rôle de composition délicat interprété par Gil Isoart, provoque un effet certain sur l’assistance, tandis que la Géraldine Wiart, incarnation de Caesonia, épouse bafouée, parvient à émouvoir.
Le corps de ballet comportait plusieurs fortes personnalités, habituées du répertoire contemporain. On retrouvait notamment avec plaisir Claire Bevalet, Sénateur au tempérament affirmé, mais les prestations de MM. Murez, Guerri et Roques ou Mlles Granier et Reichert méritent aussi d’être saluées. L’une des caractéristiques de l’écriture chorégraphique de Caligula, est – pour le corps de ballet du moins – l’indifférenciation des rôles masculins et féminins ; c’est une tendance assez générale dans la danse contemporaine, que l’on peut parfois regretter. Les spécificités des corps (crainte des créateurs de devoir faire face à des accusations de «sexisme») sont plus ou moins ignorées, avec pour conséquence une relative «virilisation» de la danse féminine, alors que la danse masculine tend parfois à s’affadir (cette dernière constatation ne s’appliquant pas à l’ouvrage de Nicolas Le Riche).
La reprise de Caligula a donné lieu à quelques remaniements destinés à pallier certaines faiblesses de la structure originelle du ballet. Il s’agissait notamment de mieux justifier la reprise des Quatre saisons au cinquième acte, alors que la musique de Vivaldi a déjà été entendue au cours des quatre parties précédentes. Le dernier acte se veut une mise en abîme, une sorte de théâtre dans le théâtre, où Mnester met en scène l’assassinat de Caligula. Pour rendre le contraste plus perceptible, des bruitages ont été rajoutés sur la musique de Vivaldi, afin de la déformer, de la noircir. Le résultat n’est pas totalement convaincant, et l’on ne peut s’empêcher de percevoir ces altérations comme une forme de parasitage des célèbres concerti du Prêtre roux. Seules des modifications importantes au niveau de la scénographie (un second décor?) auraient sans doute permis de différencier de manière vraiment intelligible pour le public l’acte ultime de cette tragédie.
Une remarque encore : pour apprécier pleinement le dispositif scénique de Daniel Jeanneteau, Raymonde Couvreu et Dominique Bruguière, il convient d’être placé de préférence de face ou de trois quart, à hauteur du parterre ou des premières loges. Plus haut, ou sur les côtés, l’effet produit par les séquences vidéos projetées sur le grand velum tendu au-dessus de la scène et les éclairages (réussis) et sophistiqués est un peu perdu.
Ces réserves étant faites, force est de constater que Caligula, comme lors de la création en 2005, remporte très largement l’assentiment du public, qui avait investi le Palais Garnier jusque dans les dernières rangées de stalles. Vox populi…
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
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Posté le: Mar Mar 18, 2008 11:53 pm Sujet du message: |
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Succès confirmé et incompréhensible! J'aime Nicolas Leriche, c'est un immense danseur et l'on revenait à ce pensum pour le voir. Hélas! Quel piètre spectacle: choix de musique aberrant, dramaturgie incompréhensible, chorégraphie inepte. Costumes ridicules avec un Calligula plus Spiderman que jamais. Je n'en veux pas à Nicolas Leriche mais à Brigitte Lefevre qui aurait enterrer cete production. Depuis quand les grands danseurs sont-ils de grands chorégraphes?
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mer Mar 19, 2008 12:09 am Sujet du message: |
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La critique institutionnelle n'a pas été tendre lors de la création de Caligula, attendons de voir ce que les journaux diront au sujet de cette reprise. Mais on ne peut pas non plus mépriser les choix du public, et c'est lui qui, en dernier ressort, décide de la pertinence ou non d'une production. Vu le succès, il me semble que l'Opéra de Paris a eu raison de remonter l'ouvrage. De manière générale, le public est satisfait (l'ovation faite à Nicolas Le Riche, qui jouit toujours d'une grande popularité, était bien plus que de la politesse envers un danseur talentueux) et la direction certainement aussi, puisque la plupart des places ont été vendues (même les stalles sur les côtés, aux 4èmes loges, où la visibilité est pourtant très médiocre, sinon nulle, étaient occupées).
Ce n'est pas parce que l'ouvrage peut, de par sa conception, poser certains problèmes sur le plan intellectuel (et ça a été le cas en ce qui me concerne, notamment en raison du nouvel arrangement musical prévu pour le Vème acte), que l'on est en droit de refuser aux balletomanes un spectacle qui plait manifestement à une grande partie d'entre eux.
Après, le temps et l'Histoire feront leur œuvre, et décideront de la postérité de Nicolas Le Riche en tant que chorégraphe. Mais sur le principe, cela me paraît une excellente chose que de permettre à des danseurs de la compagnie de s'exprimer en tant que créateurs, et si l'on veut que des talents émergent, il faut bien à un moment ou à un autre prendre des risques et permettre, à ceux qui s'en sentent l'envie, de s'exprimer.
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
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Posté le: Mer Mar 19, 2008 1:48 am Sujet du message: |
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désolé de vous contredire haydn mais non! mille fois non! Je ne crois pas que la vocation de l'opéra soit de servir de laboratoire pour de hasardeuses expérimentations. Je pense à l'inverse que les danseurs de la maison devraient exceptionnellement etre chorégraphe pour la troupe. S'ils veulent exercer leur talent, qu'ils aillent vers d'autres compagnies et Nicolas Le riche l'avait fait d'aileurs. Mais proposer chaque année une réation à une étoile maison "enrichit'" le répertoire d'oeuvres médiocres. Certes, le public est là! Et alors? Le "public" est là aussi pour la Star Ac. Et je ne connais pas un balletomane ou un critique qui apprécie ce ballet. Et il semlbe d'ailleurs que ce "Caligula" suscite ici même fort peu de commentaires...
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