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Gala Maris Liepa, Coliseum (Londres) 24 02 2008

 
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haydn
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MessagePosté le: Lun Jan 28, 2008 11:12 am    Sujet du message: Gala Maris Liepa, Coliseum (Londres) 24 02 2008 Répondre en citant

Comme Sophia l'avait signalé dans la rubrique Nouvelles du Mariinsky et du Bolchoï , Un gala en hommage à Maris Liepa sera donné au Coliseumà Londres le 24 février prochain :

Citation:
Maria Alexandrova, Federico Bonelli, Johan Cobborg, Alina Cojocaru, Vladimir Derevianko, Viviana Durante, Sergei Filin, Ivan Kozlov, Sarah Lamb, Ilze Liepa, Agnes Letestu, Ulyana Lopatkina, David Makhateli, Jose Martinez, Natalia Osipova, Mark Peretokin, Sergiy Polunin, Tamara Rojo, Viktoria Tereshkina, Nikolai Tsiskaridze, Ivan Vasiliev, Igor Zelensky

http://www.eno.org/
http://www.ensembleproductions.co.uk/
http://www.liepa.ru/



Ce sont bien Agnès Letestu et José Martinez qui représenteront la France.

Ceux qui envisagent de se rendre à Londres devront casser leur tirelire, les prix allant de £13 à £112 environ (17,5€ à 151 €)...


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Silk



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Messages: 165

MessagePosté le: Lun Jan 28, 2008 9:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et le nom du fils de Maris Liepa, Andris Liepa, ne figure pas sur la liste ???


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26660

MessagePosté le: Lun Jan 28, 2008 10:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense tout simplement qu'Andris Liepa ne danse plus depuis pas mal de temps, et se consacre entièrement à la chorégraphie.


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maraxan



Inscrit le: 24 Nov 2006
Messages: 600

MessagePosté le: Lun Fév 25, 2008 10:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

FLIGHT
London Coliseum, 24 février 2008

DEDICATION
Ilze Liepa
Music Aram Khachaturian - Choreography Jurijus Smoriginas

ESMERALDA PAS DE DEUX
Tamara Rojo and Federico Bonelli
Music Cesare Pugni - Choreography Marius Petipa

THE FIREBIRD
Vladimir Derevianko
Music Igor Stravinsky-Choreography Uwe Scholz

MADAME BOVARY PAS DE DEUX
llze Liepa and Mark Peretokin
Music Sergei Rachmaninov- Choreography Michael Shannon

THE BRONZE IDOL VADIATION
Sergei Polunin
Music Ludwig Minkus - Choreography Natalia Makarova

THE DYING SWAN
Svetlana Zakharova
Music Camille Saint-Saens - Choreography Mikhail Fokine

LE CORSAIRE PAS DE DEUX
Marianela Nunez and Thiago Soares
Music Adolphe Adam - Choreography Marius Petipa

Interval

THE PIQUE DAME EXTRACT
Ilze Liepa and Dmitry Gudanov
Music Piotr Tchaikovsky - Choreography Roland Petit

LA FILLE DU PHARAON PAS DE DEUX
Maria Alexandrova and Sergei Filin
Music Cesare Pugni - Choreography Plerre Lacotte

ONEGIN PAS DE DEUX
Alina Cojocaru and Johan Kobborg
Music Piotr Tchaikovsky - Choreography John Cranko

IN THE MIDDLE PAS DE DEUX WITH VARIATIONS
Agnes Letestu and Jose Martinez
Music Thorn Willems - Choreography William Forsythe

BALCONY SCENE FROM ROMEO AND JULIET
Sarah Lamb and David Makhateli
Music Sergei Prokofiev - Choreography Mikhail Lavrovsky

REVELATION
Svetlana Zakharova
Music John Williams - Choreography Mitoso Hiroyama

DON QUIXOTE PAS DE DEUX
Natalia Osipova and Leonid Sarafanov
Music Ludwig Minkus - Choreography Marius Petipa


Manifestation de la fondation Maris Liepa qui aide la promotion de la danse et des jeunes danseurs à l’aide de la notoriété du fameux danseur letton, le gala présentait à Londres un dialogue entre le Royal Ballet et une série de danseurs russes principalement du Bolshoi mais aussi du Mariinsky, avec en embuscade Agnès Letestu et José Martinez…

C’est Andris Liepa qui introduisit le gala et un film retraçant à l’aide d’images d’archives la carrière de son père et notamment son fameux Crassus, Ilze Liepa, première soliste au Bolshoi, lançant artistiquement la soirée dans une brève pièce appelée Dedication sur une musique d’ Aram Khatchatourian, moment doux et lyrique prolongeant les rêveries provoquées par les images de son père.

Le gala pouvait donc réellement commencer avec d’entrée le grand jeu, Tamaja Rojo et Federico Bonelli très en jambes dans le pas de deux de La Esmeralda où le tempérament généreux de la danseuse n’avait d’égal que celui enflammé de son partenaire, peut-être la performance la plus aboutie de la soirée, la plus flamboyante assurément. Lui comme elle ont su jouer de la précision, de la clarté mêlées à la passion pour créer une dynamique aérienne et parfaite. Leurs costumes noirs légèrement bordés de vert foncé se détachant parfaitement sur le sol blanc accentuaient la pureté des lignes de leur évolution sereine et majestueuse. Les équilibres de Tamaja Rojo, l’élévation de Federico, danseur élancé très élégant, ses pirouettes au millimètre ont lancé un défi technique dès le début aux autres participants, qui dans le genre n’a été que brillamment relevé par David Makhateli dans l’extrait de Roméo & Juliette.

Le gala est un exercice un peu compliqué. Il faut en quelques minutes assurer un haut niveau technique tout en offrant le plus qui le démarque de son prédécesseur en maintenant une ambiance forcément cassée par le changement de danseurs, tout en évitant de tourner au cirque. C’est aussi une histoire de composition du programme, et à ce jeu, l’apparition incongrue d’une variation de In The Middle Somewhat Elevated de William Forsythe dansée par Agnès Letestu et José Martinez est un pari osé mais gagné par les danseurs de l’Opéra de Paris qui ont apporté l’exotisme rénovateur de la soirée. C’est plus dans l’ordre des choses, mais pas le plus facile non plus, de temporiser entre les grands classiques spectaculaires des galas par des pièces plus réflexives ou plus éthérées comme celle choisie par Vladimir Derevianko qui livra un Firebird d’Uwe Scholz savamment cotonneux de toute beauté transposant dans un autre monde où l’homme apparaît comme en apesanteur, mystérieux et presque inquiétant ou bien le très traditionnel Mort du Cygne de Saint Saëns. Dansé par une Svetlana Zakharova distante et ailleurs dans une salle ou nul n’osait respirer, elle succédait il est vrai à l’Idole Dorée de La Bayadère de Natalia Makarova par Sergei Polunin le "petit fiancé" de la colonie russe londonienne et des aficionados du Royal Ballet qui vola même la vedette à Natalia Osipova pourtant favorite mais également rattrapée dans le spectaculaire par son brillant partenaire, l’étonnant Leonid Sarafanov (qui remplaçait Ivan Vasiliev).

La deuxième partie du gala avait commencé dans l’intensité par une présentation anxieuse de La Dame de Pique où Dmitri Gudanov, s’il n’a pas la puissance expressionniste de Nikolai Tsiskaridzé apparaît comme le spectre de lui même, hanté d’un questionnement profondément marqué dans une danse tendue et précise. Il subit plus qu’il ne fait subir à la comtesse, magistrale mystérieuse Ilze Liepa l’appréhension du drame qui se joue, avec une musicalité exquise.
Il ne fallait rien d’autre que la Fille du Pharaon pour détendre un peu l’atmosphère ainsi établie mais une petite glissade sur un sol qui avait déjà gêné lors de la première partie a un peu retenu Maria Alexandrova que l’on a connu plus déterminée dans le rôle, alors que Sergei Filin, dans sa petite jupette exotique, virevoltait avec sa partenaire dans un exercice qui n’aura d’égal dans la légèreté que celui présenté en fin de soirée par le Kitri de Natalia Osipova...

Posé entre Onéguine de Cranko et Roméo & Juliette de Lavrosky, le duo Agnès Letestu - José Martinez a hypnotisé la salle, malgré une sono un peu trop faible et sourde, alors que l’orchestre de l’English National Ballet, malgré une direction assez sobre d’Alexandre Polyanichko avait donné à la soirée un ton parfait. Ils ont réussi à sortir des ténèbres de la scène le flamboyant de cette pièce spectaculaire. Leur présentation à la fois dynamique et sereine, délivrait les lignes requises de la plasticité parfaite avec précision, rendant parfaitement l’acidité de l’oeuvre et son esthétisme moderne.
Le dynamisme ne faisait pas défaut à David Makhateli qui a véritablement transcendé son Roméo, un Roméo inspiré d’une musicalité et une virtuosité exceptionnelle qui avait été celle du début de soirée menant celle-ci vers une apogée de lyrisme.

Reste la merveilleuse Revelation de Svetlana Zakharova dans une chorégraphie de Mitoso Hiroyama. Métamorphosée dans un rôle inhabituel, elle y surprend dans son engagement physique à la limite de la folie furieuse parfois, peut-être un défi à sa réputation, une performance envoûtante et passionnante. C’est peut-être également là qu’on atteint le sommet de la soirée car d’évidence, après l’intensité dramatique porté par la seule jeune femme, le traditionnel pas de deux de Don Quichotte, malgré la virtuosité de ses interprètes n’avait qu’un défaut, il ne surprenait plus.


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haydn
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MessagePosté le: Lun Fév 25, 2008 10:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Maraxan de ces nouvelles toutes fraîches venues de Londres!


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