Paquita [11/12-31/12 2007]

[Alexander]

[haydn]

Les informations d'Azulynn sont exactes, je le crains...

[wagneriano]

Je dois me féliciter pour l'excellente performance de M. Heymann, qui hier soir a été applaudi à tout rompre par les spectateurs médusés. Dommage qu'à la fin de la représentation il ne s'est pas présenté tout seul à saluer le public. Il aurait bien mérité un hommage individuel appuyé.

[haydn]

Je pense qu'il n'est pas dans les traditions de l'Opéra de Paris - ni dans celle des autres grands théâtres d'ailleurs - que les interprètes d'un pas de deux ou d'un pas de trois viennent saluer individuellement. Par ailleurs, il a toujours été d'usage - galanterie française oblige, et tant mieux s'il en reste quelques traces - que l'interprète masculin, au moment des saluts, se tienne en retrait de sa ou ses partenaires féminines. Il est heureux que les choses en soient encore ainsi, même si certains trouveront surannées ces bonnes manières.

[lolodanse]

bonjour,

je suis allée voir paquita le 18 décembre au soir, la veille de mes vacances:

il y avait Gilbert et Legris (super tous les deux)

par contre je reste très déçue de la prestation en général pour 3 raisons:

- le pas de trois décevant avec Heymann (et non thibault dommage), Froustey et Fiat (problème technique pour les 2)

- la polonaise à l'origine dansée par les petits rats mais là c'était les danseurs de la comagnie (ça enlève tout le charme)

- les divertissements après la polonaise: fille en tutu rouge et bleu: aucun ensemble, aucune ligne, gros problème technique (vraiment décevant

bref, c'est la première fois que je préfère regarder un ballet en DVD que sur scène!!!!

lolodanse

[haydn]

Je suis un peu surpris de ce que vous dites pour le Pas de trois..., même si évidemment j'adore Emmanuel Thibault. Fanny Fiat, Mathilde Froustey et Mathias Heymann, c'est plutôt luxueux comme distribution et cela m'étonne qu'elle ne vous ait pas donné satisfaction. Maintenant, je n'étais pas à la représentation, donc je ne suis pas en mesure de vous contredire, lolodanse.

[Aurélie]

Attention à ne pas regarder trop de vidéos . J'ai moi aussi été déçue par le niveau de la compagnie quand j'ai commencer à aller régulièrement à l'opéra, ne connaissant la compagnie que par les vidéos.

[akhmatova]

Personnellement, j'ai trouvé le pas de trois très très bien. Certes, Heymann n'est pas Thibault, et on avait espéré Thibault. Maintenant, il faut accepter qu'un garçon de 20 ans, n'a pas l'élégance d'un danseur comme Thibault.

[haydn]

Signalée par Aurélie, de Criticaldance, cet article de Rosita Boisseau paru ce soir dans le Monde daté de demain. Le texte est essentiellement descriptif, et seule la prestation d'Agnès Letestu dans le rôle-titre est commentée :

[haydn]

Paquita vue par Julia Bührle, de www.tanznetz.de :

[haydn]

Je vous reparlerai un peu plus tard de la représentation de Paquita de ce soir ; Stéphane Bullion, qui faisait ses débuts dans le rôle de Lucien d'Hervilly - et qui étrennait pour l'occasion son titre de Premier danseur - a remporté un joli succès devant un public familial et chaleureux, et où la vraie "maîtresse du bal" fut Dorothée Gilbert.

[haydn]

Comme promis, retour sur cette représentation de Paquita du 27 décembre 2007, à l’occasion de laquelle Stéphane Bullion, nouvellement promu Premier danseur, faisait ses débuts dans le rôle de Lucien d’Hervilly.

Les aléas des blessures ont conduit M. Bullion à se produire aux côtés de Dorothée Gilbert, et non de Laura Hecquet, la partenaire qui lui avait été initialement désignée. Le couple inédit qu’il a formé avec la plus récente étoile féminine de la troupe s’est avéré plutôt réussi ; les deux jeunes gens ont peu ou prou l’âge des personnages qu’ils incarnent, et un vent de fraîcheur soufflait sur la scène du Palais Garnier. Certes, M. Bullion n’a sans doute, en raison de ces changements de dernière minute, pas bénéficié de conditions de répétition optimales, mais grâce à une Dorothée Gilbert qui possède déjà une solide expérience de l’ouvrage, il a, après quelques hésitations dans sa variation du premier tableau, été rapidement mis en confiance, et a conclu sa prestation par une performance très applaudie dans le Grand pas. Dans ce même Grand pas, il aura par ailleurs fallu tout le brio et la virtuosité de Mlle Gilbert pour faire oublier l’accompagnement éléphantesque d’un orchestre Colonne où seul le Violon principal se sera acquitté avec dignité de sa tâche… Si les équilibres de Dorothée Gilbert n’étaient pas aussi spectaculaires que lors de la Première, le 11 décembre dernier, la ballerine a, en l’espace de deux semaines, considérablement progressé sur le plan de la pantomime – d’ordinaire son point faible – et le second tableau de l’acte I, où cet aspect est primordial, ne souffrait pas la critique. Sa danse dite «de l’éventail» était par ailleurs un petit bijou de vivacité et de précision.

Audric Bezard a pour sa part campé un Inigo décent, incarnant de manière crédible le fier-à-bras jaloux, prêt à tout pour contrarier les projets matrimoniaux de Paquita et de Lucien. Le public lui en a su gré. Autre enfant chéri de la salle, Mathias Heymann, qui a ébloui par son exubérance et son élévation spectaculaire. Seule pierre d’achoppement, des réceptions assez violentes, conséquences de la formidable énergie que déploie l’artiste dans sa danse, et dont on espère qu’elles ne lui seront pas un jour dommageables.

Laure Muret et Alexandra Cardinale, toujours à son affaire dans les emplois de caractère, ont fait très bonne impression dans le duo des Espagnoles au premier acte. Les dames du corps de ballet se sont généralement bien comportées ; on relèvera tout particulièrement les prestations piquantes de Mlles Arnaud, Parczen, Mathis et Mallem, dont le tempérament s’accorde bien avec l’atmosphère générale du ballet. Les prestations des messieurs – dans les rangs desquels on comptait de nombreux surnuméraires – prêtaient davantage le flanc à la critique ; suite à une collision intempestive, le Pas des Manteaux a bien failli tourner au désastre. Les choses se sont heureusement arrangées au second acte, et l’on tirera satisfaction de la belle performance dont nous ont gratifiés MM. Meyzindi et Dominiak, officiers aussi virtuoses que stylés.

Pour les amateurs de petites histoires, on notera que dans la scène du dîner, dans la maison gitane, Dorothée Gilbert, à la fin des agapes de Lucien et d’Inigo, jette à terre avec élégance une assiette qui se brise net en quatre morceaux. Marie-Agnès Gillot, au même endroit, s’en prend à la malheureuse pièce de vaisselle avec tant de véhémence qu’elle la pulvérise littéralement. Il est des scènes de ménage plus dangereuses que d’autres…

[Sam]

Bonjour,
J'ai pu assister à la représentation du 28 décembre que j'ai par ailleurs, beaucoup appréciée :

http://florian-magnenet.xooit.com/

[haydn]

Sam (on a le droit de dire qui vous êtes?) indique sur son site que Florian Magnenet participera par ailleurs à une tournée de danseurs de l'Opéra de Paris à Milan au printemps prochain.

[Sam]

J'aurai plus d'infos prochainement en ce qui concerne les représentations en Italie ...