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Casse-Noisette [14/11 - 31/12/2007]
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nabucco



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MessagePosté le: Sam Déc 08, 2007 2:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je dirais plutôt pour ma part que c'est le Philharmonique de Vienne qui s'endort dans ses riches sonorités, au point de peiner à rendre vivantes les partitions qu'il interprète... Quant à Gergiev, il peut être bon quand il a travaillé (Roméo) et en dessous de tout dans le cas contraire (concert LSO à Pleyel en avril, honteux)!
Pour en revenir à la danse et aux Russes, j'avais eu l'oreille happée par la qualité orchestrale de l'orchestre du Mariinsky lors du programme Balanchine au Châtelet. Pas étonnant, le chef, Tugan Sokhiev, fait une brillante carrière depuis. Et je voudrais ajouter (publicité gratuite) un autre jeune chef russe qui m'a bien impressionné, Kirill Petrenko, qui dirige le cycle des opéras de Tchaikovski à Lyon.


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haydn
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MessagePosté le: Sam Déc 08, 2007 4:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

nabucco a écrit:
Philharmonique de Vienne qui s'endort dans ses riches sonorités, au point de peiner à rendre vivantes les partitions qu'il interprète


Je ne parlais pas forcément de la qualité des interprétations (fort variable selon les chefs, Levine dirige aussi à Vienne... Rolling Eyes ), mais plutôt de la "typicité", comme on dit en mauvais français de marketing, de la sonorité, moins anonyme que celle de Berlin.


Pour Akhmatova : En Allemagne, il y a un manque de chefs capables, à quoi se sont ajoutées des restrictions budgétaires souvent drastiques (liquidation pure et simple de l'orchestre de la RIAS à Berlin, devenu Deutsche Symphonie-Orchester Berlin, formation de troisième ordre dirigée par Ingo Metzmacher) ; Günther Wand, l'une des plus grandes baguettes d'Outre-Rhin, n'est plus et a été remplacé à la tête de la NDR par Christoph von Dohnányi, qui n'est pas de la même trempe). Pour le reste, ce n'est pas sur des gens tels Christian Thielemann qu'on peut compter pour redorer le blason de la musique germanique...


J'ai omis de parler de l'Italie, où Ricardo Muti avait réussi à ramener l'orchestre de la Scala au plus haut niveau international tout en lui préservant son caractère spécifiquement italien ; le maestro a malheureusement été poussé vers la sortie il y a deux ans suite à des règlements de compte internes. Il a été remplacé, comme "chef principal invité" (il n'y a plus de directeur musical permanent...) par Daniel Barenboïm, pas forcement réputé comme grand spécialiste de Rossini ou de Verdi... Reste Alberto Zedda, pour moi l'un des plus grands musiciens italiens actuels, il est malheureusement assez âgé, et ce sont surtout nos amis belges qui peuvent profiter de ses talents, puisqu'il vient souvent se produire à l'Opéra Royal de Wallonie, à Liège. Lui au moins sait donner aux bois - aux flûtes et piccolos en particulier - ce coloris lumineux hérité de la tradition des Piffari (ménétriers).


L'Espagne a quant à elle la chance d'avoir Josep Pons, une très forte personnalité, qui s'est dépensé sans compter pour défendre le patrimoine musical national. J. Pons a pris avec succès la tête de l’Orquesta de la Ciudad de Grenade, puis de l'Orquesta Nacional de España (Madrid) et du Liceo de Barcelone, qu'il a amené au meilleur niveau international tout en préservant le caractère ibérique des formations qu'il dirige.

L'Orquesta Sinfónica de Galicia, installé à la Corogne, est excellent aussi, mais là, il est plus difficile de parler d'orchestre espagnol, car 90% des musiciens qui le composent doivent être... russes!


Pardon pour ces digressions qui nous ont quelque peu éloignés de Casse-noisette. Embarassed Embarassed Embarassed


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haydn
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MessagePosté le: Dim Déc 09, 2007 12:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je développerai demain mon compte-rendu de la représentation de Casse-noisette de ce samedi 8 décembre, où Mélanie Hurel, qui incarnait Clara a dû avoir la peur de sa vie suite à un porté scabreux dans le grand pas de deux final ; heureusement, tout s'est terminé sans dommage pour elle.

Parmi les bonnes choses à retenir de cette soirée, la très jolie prestation de Ludmila Pagliero dans le rôle ingrat du Flocon, et la pastorale réussie de Charline Giezendanner, Christelle Granier et Bruno Bouché.


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haydn
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Messages: 26656

MessagePosté le: Dim Déc 09, 2007 12:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

Petite précision que m'apporte une personne bien renseignée, par rapport à ce que je disais sur les orchestres français (de manière générale)



Citation:
Les orchestres français n'ont souvent plus de français que le nom ; on a remplacé les cuivres et les bois français, au timbre également très particulier, par des instruments généralement de facture allemande



A l'Opéra de Paris, seuls 3 bassons ont été remplacés (par Daniel Barenboïm, si je me souviens bien) par des instruments de fabrication allemande ("Fagott") ; les autres bassons, les clarinettes et les hautbois sont de facture française.

Qu'on se le dise! Wink


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Erda



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Messages: 33

MessagePosté le: Dim Déc 09, 2007 1:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

Petite précision: Barenboïm a plutôt impulsé l'utilisation de cors de facture américaine. Les 3 fagott sont dûs à un choix personnel des musiciens (il y 2 ou 3ans). C'est un bassonniste de l'Opéra , André Sennedat, qui avait été le premier à jouer du fagott dans un grand orchestre français. Il avait ensuite émigré à l'Orchestre de Paris.


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laurence



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MessagePosté le: Dim Déc 09, 2007 7:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

La monomanie c'est ce que je déteste le plus Merci de nous apporter toutes ces informations


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sophia



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MessagePosté le: Dim Déc 09, 2007 11:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

akhmatova a écrit:
Le problème avec Tchaïkovski sont les interprètes et non pas la musique. A l'occident, on a tendance à la lisser, la rendre plus policée, plus larmoyante.
Ce qui est tout à fait le contraire des intentions du compositeur.


Je ne vois pas pourquoi ce que vous avez développé de manière savante sur l'interprétation de la musique de Tchaïkovsky avec Haydn ne serait pas vrai aussi pour les ballets de Marius Petipa. La danse, pas plus que la musique, ne peut se réduire à la maîtrise technique et à la qualité des instruments (l'instrument étant ici le corps du danseur, éduqué et formé à danser et à interpréter divers répertoires)... Certes, il est des artistes et des interprètes médiocres, ou du moins décevants, partout, et tout le monde ne peut être Lopatkina, mais quand on voit, par exemple, un corps de ballet russe dans Le Lac, La Bayadère ou Raymonda, l'analogie avec le travail de l'orchestre me paraît évidente. C'est quelque chose comme l'adéquation du style à l'oeuvre, le sentiment d'une évidence esthétique...


*******


Quelques mots sur le Casse-Noisette du 8 décembre.

Hier soir, les décors, les costumes, les éclairages, tout était bien en place , et pourtant, ce Casse-Noisette nous a paru d'une tristesse infinie, et la scène aussi désolée que si les décors en avaient été absents. Il faut dire que ceux-ci, vus du fond du premier balcon, ne donnent pas du tout la même impression visuelle séduisante que des premiers rangs du parterre (la faute aux éclairages?), et la maison des Stahlbaum avait presque l'air en deuil, en deuil d'un Noël joyeux d'autrefois... Décidément, où sont les neiges d'antan?

La distribution, il est vrai, a peiné à susciter l'enthousiasme. Stéphane Phavorin ferait probablement un excellent Drosselmeyer dans une version traditionnelle de l'histoire de Clara. Mélanie Hurel fait bien ce qu'elle peut pour sauver ce qui peut encore l'être, mais il faut avouer qu'il ne se passe pas grand-chose entre les deux partenaires, sinon un gros risque d'accident du travail dans le pas de deux final. Le corps de ballet m'a paru à nouveau défaillant, dans la Valse des Fleurs finalement davantage que dans les Flocons (ou je finis par m'y habituer?). Ludmilla Pagliero réussit toutefois une jolie prestation en Flocon, avec la légèreté, la précision et la musicalité que l'on en attend. Dans les divertissements du deuxième acte, la Pastorale avec Charline Giezendanner, Christelle Granier et Bruno Bouché sort du lot et s'impose de belle manière. Mais cela reste un peu court au final. Seuls les enfants, chaleureusement applaudis - et ils le méritaient - semblaient au fond y croire encore...


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doudou



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MessagePosté le: Dim Déc 09, 2007 1:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je rejoins l'impression de Sophia sur ce casse noisette qui m'a paru très loin du niveau qu'on pourrait attendre de l'opéra de Paris.
Quelques individualités sortent du lot mais tout le monde semble démotivé. C'est non seulement triste mais inquiétant.


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akhmatova



Inscrit le: 27 Mar 2007
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MessagePosté le: Dim Déc 09, 2007 1:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[quote="sophia"] (l'instrument étant ici le corps du danseur, éduqué et formé à danser et à interpréter divers répertoires)...

Je suis presque entièrement d'accord avec vous, ballet, corps de ballet, sauf qu'il me semble que le corps du danseur, sa technique, son éducation sont plus à comparer avec le soliste. La comparaison me semble plus aisée. Je m'explique : on prends une technique époustouflante et vide, c'est la virtuosité. Elle peut être atteinte chez certains individus à un âge relativement jeune, puis il y a l'interprétation, la pensée, la maturité. Restons dans la musique, on peut penser à Lang Lang versus Luganski. Et puis, il y a les affinités : Ceux qui aiment Richter et ceux qui aiment Horovitz. Je peux donner d'autres exemples et l'application au ballet est limpide, y compris pour les préférences entre les vrais grands danseurs.


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Katharine Kanter



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MessagePosté le: Dim Déc 09, 2007 2:10 pm    Sujet du message: Dix ans pour attendre un rôle? Répondre en citant

Dix ans pour attendre un rôle?

A l'origine, M. Phavorin était destiné, du moins je le pense, à des rôles de danseur noble. Il possède des proportions harmoniques idéales, beaucoup d'élégance, et une grande musicalité. Mais M. Phavorin doit avoir 35 ou 36 ans, et c'est la première fois depuis qu'il dansa Pâris il y a une dizaine d'années, dont je me souvienne que l'on lui fasse danser un rôle non-loufoque, et reponsant sur des qualités qui étaient manifestes chez lui il y a longtemps.

A 35 ans, c'est un peu tard pour développer le mordant, le charisme, le pouvoir de COMMANDER - et les dons de partenariat - qui vous permettent de tenir la scène pendant trois heures dans un rôle dit "noble", rôle qui autrement peut s'avérer "inodore et incolore" (ou si vous préférez le Yiddisch hoch-deutschifié, "es stinkt nicht und es schmeckt nicht").

Je trouve cette politique de distribution (et de répertoire) fort regrettable, voire attristant, alors que d'autres préféreront le "sourire entendu".


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22163

MessagePosté le: Dim Déc 09, 2007 2:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Stéphane Phavorin a dansé le rôle de James dans La Sylphide en 2004. Mais il est vrai qu'il a surtout interprété ces dernières années, du moins dans les ballets narratifs, soit des "rôles loufoques" ou "grotesques" (la Mère Simone, la Marâtre), soit des "rôles noirs" (Hilarion, Rothbart, Tybalt), soit encore des rôles associant les deux aspects (Coppélius).


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laurence



Inscrit le: 16 Juin 2006
Messages: 430
Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Déc 09, 2007 3:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sophia parfois le fait de voir un corps de ballet mythique nous fait oublier le réel Le corps de ballet du Bolchoi n'est pas toujours à la place ou on voudrait qu'il fut ...


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26656

MessagePosté le: Dim Déc 09, 2007 4:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A mon tour de me mettre au clavier pour revenir sur la représentation d'hier, qui réunissait Mélanie Hurel et Stéphane Phavorin dans les rôles principaux.

Rappelons tout d'abord que ces deux artistes ne devaient a priori pas danser ensemble, et que ce sont les aléas des blessures et des mouvements sociaux qui les ont réunis in extremis sur cette production ; on est en droit de penser qu'ils n'ont pas pu bénéficier, par la force des choses, de conditions de répétition optimales.

De même, les danseurs du corps de ballet ont souffert des incertitudes qui pesaient jusqu'il y a quelques jours sur la tenue ou non des spectacles, et les annulations en série n'étaient pas forcément de nature à entretenir un moral d'acier.

Comme Sophia, il me semble que Stéphane Phavorin aurait certainement brillé dans une production plus traditionnelle de Casse-noisette, où les rôles de Drosselmeyer et du Prince ne sont pas confondus. M. Phavorin était d'ailleurs tout à fait à son aise dans les scènes de pantomime du premier acte ; magicien drôle et inspiré, on aura aussi remarqué, lorsqu'il s'est mis au piano, qu'il maîtrisait réellement l'usage de cet instrument et n'avait nul besoin de simuler le mouvement des doigts sur les touches.

Les choses étaient évidemment plus délicates lorsqu'il lui fallait aborder le personnage du Prince, à la fin du 1er acte, et surtout dans le second ; ici, pas question de traiter ce caractère au second degré, comme dans Cendrillon, ce qui ne pouvait que compliquer la tâche de M. Phavorin.

Mélanie Hurel est une bonne actrice, et, au premier acte, elle a campé une Clara convaincante et fraîche. Si, dans les grands pas de deux "nobles", on aurait apprécié une plus grande complicité entre les protagonistes, Mlle Hurel s'est néanmoins acquitté de sa tâche avec conscience et professionnalisme, et ne s'est pas laissée démonter par un incident - le porté raté dans le duo final - qui aurait pu avoir de graves conséquences pour elle.

Comme cela a déjà été dit, Ludmila Pagliero a pour sa part fait très bonne impression dans la Valse des Flocons, où elle était l'une des deux solistes, tout comme Mlles Giezendanner et Granier ainsi que M. Bouché dans la Pastorale. La pose finale, au charme suranné, de ladite Pastorale semble d'ailleurs comme un clin d'oeil (involontaire?) à Serge Lifar.

Même si, personnellement, j'ai préféré Stéphanie Romberg et Karl Paquette dans la Danse arabe, la prestation de Vanessa Legassy et Vincent Chaillet a été plutôt bien accueillie par le public. Cette danse semble d'ailleurs exercer sur les spectateurs une sorte de fascination particulière (la musique lancinante, envoûtante de Tchaïkovsky y est sans doute aussi pour quelque chose...), et ces rôles, a priori secondaires, s'avèrent assez valorisants pour leurs interprètes.

Enfin, l'orchestre s'est pour sa part montré à la hauteur de sa mission ; les musiciens et leur chef, Kevin Rhodes, a été très applaudi, preuve s'il en faut que les balletomanes savent eux aussi apprécier un travail soigné dans la fosse...


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nabucco



Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462

MessagePosté le: Lun Déc 10, 2007 12:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Détail amusant: les représentations avec "arrangement scénique" de Tannhäuser, qui occupent la scène de Bastille entre les Casse-Noisette, se déroulent sur le sol de danse... Pour ceux qui auraient des doutes, Casse-Noisette c'est avec tutus et décors, Tannhäuser sans l'un et sans l'autre, mais on y chante Laughing ...


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Azulynn



Inscrit le: 13 Nov 2004
Messages: 659

MessagePosté le: Lun Déc 10, 2007 2:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

France 3 et l'Opéra de Paris ont mis en ligne un mini-site dédié à Casse-Noisette, en forme de calendrier de l'Avent, avec une vidéo des coulisses du spectacle par jour.

Le calendrier de l'Avent dédié à Casse-Noisette

On apprend au passage que le ballet sera diffusé sur France 3 le 25 décembre à 14h45.


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