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Saison 2006-2007 : le bilan

 
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haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26659

MessagePosté le: Lun Juil 09, 2007 2:57 pm    Sujet du message: Saison 2006-2007 : le bilan Répondre en citant

Comme l'amie Sophia me tendait la perche dans le fil consacré à la Fille mal gardée :

Sophia a écrit:
Je retiendrai une nouvelle fois de cette représentation la magnifique - comment la qualifier autrement? - prestation de Simon Valastro dans le rôle d'Alain. Mi-Charlie Chaplin mi-Buster Keaton, poupée mécanique aux yeux d'enfant naïf, obsessionnel et compulsif, il offre une prestation d'artiste accompli et parvient encore à faire évoluer son jeu très subtil au fil des représentations. De cette Fille mal gardée, c'est son souvenir que je garderai d'abord, un souvenir à faire figurer immédiatement au palmarès de la saison.


Je propose que nous dressions aussi un bilan des spectacles et/ou des prestations qui nous ont marqués ou déçus au cours de cette saison 2006-2007, même si elle n'est pas encore totalement achevée, puisqu'il reste à découvrir Myriam Ould-Braham en Lise, aux côtés de Mathias Heymann.

Pour ma part, outre la performance de Simon Valastro en Alain - je partage l'opinion de Sophia -, je retiendrai tout d'abord l'excellent comportement de Fanny Fiat, qui a fait des étincelles tant dans Suite en Blanc que dans Coppélia, où elle a réalisé une prestation qui n'aurait pas été indigne d'une étoile.

Au nombre des réussites, on ajoutera celle d'Aurélie Dupont dans Les Mirages, le duo électrisant formé par Myriam Ould-Braham et Emmanuel Thibault dans Don Quichotte, là aussi, de vraies étoiles qui n'en ont malheureusement pas (encore?) le titre, la superbe démonstration de comique loufoque mais parfaitement maîtrisée de Stéphane Phavorin dans le rôle de la Marâtre de Cendrillon, et dans une moindre mesure, dans celui la Veuve Simone dans La Fille mal gardée.

Parmi les "jeunes" découvertes, on mentionnera Aubane Philbert dans le Pas de deux des Paysans de Giselle, aux côtés d'Emmanuel Thibault, encore, et de Mathias Heymann qui, en dépit d'un accroc dans Don Quichotte, a confirmé en Colas les espoirs que l'on pouvait légitimement placer en lui.


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danse-0pera



Inscrit le: 29 Nov 2006
Messages: 406

MessagePosté le: Lun Juil 09, 2007 10:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En ce qui me concerne je retiens la performance de Myriam Ould Braham et tout particulièrement d'Emmanuel Thibaut dans le Pas de Deux des Paysans dans Giselle qui me donna la chair de poule ! Very Happy


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Lanou



Inscrit le: 12 Déc 2004
Messages: 352
Localisation: Paris

MessagePosté le: Lun Juil 09, 2007 10:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il est assez difficile de retrouver des sensations passées dont on n'a gardé aucune trace écrite. Cependant, à brûle pourpoint, il me vient de nombreuses choses qui me resteront;
_Éternellement, il me restera le parfum de la Dame aux Camélias d'Agnès Letestu, qui m'ébranla à chaque fois que je la vis, et cela, dès le début du ballet. Sorti de tout contexte de la larme facile (la mort de Duplessis), elle fut prodigieuse dans l'évolution de son personnage. Elle vivait là quelque chose de vrai, et cela est suffisamment rare.
_Les reviviscences de Lifar, qui donnent envie d'en voir plus.
_Le pas de deux des paysans de Giselle, les danseurs en sont suffisamment connus pour que je les révèle.
_Mlle Fiat dans Coppélia, ainsi que dans les deux amies de Don Quichotte, où l'on ne voyait qu'elle. Regrets éternels de ne pas l'avoir vue dans le rôle féminin principal.
_Don Quichotte avec Mlle Ould Braham et M. Thibault, étoiles de nos coeurs.(Vivement la fin de la semaine pour voir la Fille Mal Gardée avec Mlle Ould Braham!).
_le Kabuki; certes atypique dans notre paysage culturel, mais je dois avouer, que sceptique au départ, ce fut une heureuse initiative de B. Lefèvre. La confrontation avec la danse académique européenne fut riche d'instructions, et me permit de mettre à l'épreuve mes capacités d'abstraction (les sujets des pièces de Kabuki étant aussi riches qu'un mauvais livret d'opéra de Verdi, c'est dire!).
_Le Fille mal gardée, la pièce en elle même; pour l'instant personne ne fut suffisamment équilibré pour donner une cohérence à un ballet qui se bonifiera si l'on le reprend. Aurai bien cependant voulu voir les précédentes versions de l'Opéra pour comparer. Espèrons que Mlle Ould Braham y sera brillante, il ne tient qu'à elle de rendre incontournable l'oeuvre à Paris.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22163

MessagePosté le: Lun Juil 09, 2007 11:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cette saison, et depuis l'enthousiasme suscité par la tournée du Bolchoï à Londres l'été dernier, j'ai vu peu de spectacles de danse en-dehors de l'Opéra de Paris, et j'en suis désolée... Il me semble que chacun pourra mettre à son tour dans ce bilan annuel sa propre expérience de spectateur de danse qui ne doit pas se limiter évidemment à un théâtre.
Peut-être en raison de ce point de référence cité plus haut, encore récent - et brûlant -, pas forcément en termes artistiques d'ailleurs, mais au moins en termes de spectacle pur et de performance scénique, la saison opératique m'a semblé parfois un peu morne, empesée, ou sans éclat... Alors tâchons, sans ordre et de la manière la plus spontanée possible, de relever les moments mémorables - et il y en a eu tout de même - qui ont illuminé cette saison. En toute subjectivité bien sûr.

- La soirée Lifar avec Suite en blanc et ce merveilleux ballet, Les Mirages. Je retiens des interprètes bien sûr: Myriam Ould-Braham (fabuleuse Chimère notamment), Fanny Fiat, J.G. Bart dans la "Mazurka", Agnès Letestu dans le rôle de l'Ombre..., mais surtout les ballets eux-mêmes. L'impression, en dépit des imperfections, qu'il se passait enfin quelque chose, un retour vers un certain naturel en tous les cas.

- Laetitia Pujol dans Don Quichotte qui signe là un retour tonitruant et s'affirme comme la grande Kitri de l'Opéra.

- Emmanuel Thibault et Myriam Ould-Braham dans tout ce qu'ils ont pu montrer cette saison ensemble: le pas de deux des paysans de Giselle, et évidemment leur Don Quichotte inoubliable. Parce qu'ils redonnent envie d'y croire. Myriam Ould-Braham mérite d'être citée tout spécialement pour cette saison au cours de laquelle elle a montré à tous qu'elle n'était pas qu'une jolie petite danseuse, mais qu'elle possédait cette originalité rare et ce potentiel artistique unique qui font les très grands danseurs (j'hésite à employer le mot étoile à présent).

- Le ballet La Fille mal gardée: beaucoup, dont je faisais partie, semblaient réticents, et pourtant, quelle joie et quel bonheur au final! Si les interprètes ont chacun leurs qualités - du côté de la danse ou de l'interprétation - aucun ne me semble absolument sans failles dans le rôle, sinon Simon Valastro en Alain. Son nom se devait d'être retenu par ma plume, voilà la chose faite! On retiendra quand même la prestation impressionnante de Mathilde Froustey, et le génie scénique et dramatique de Stéphane Phavorin, qui a lui aussi réussi à faire une saison mémorable et à toucher les coeurs dans toutes les "purges" du répertoire (Hilarion, la Marâtre, la Mère Simone).

- Le Chant du compagnon errant, avec Manuel Legris et Laurent Hilaire, pour les adieux de ce dernier (moins émouvants tout de même, plus expédiés aussi, que ceux d'Elisabeth Maurin). Non pas tant pour le ballet lui-même que pour le sens de la musique de Malher et la charge émotionnelle dégagée par ces deux interprètes, accrue encore par la circonstance.

- En-dehors de l'Opéra, le danseur Herman Cornejo vu dans divers ballets, notamment Le Spectre de la Rose, lors de la tournée de l'ABT, tournée en demi-teinte par ailleurs, même si l'on accepte de ne pas s'arrêter à l'Acte des Ombres de La Bayadère. Ainsi que Gillian Murphy en Cygne noir, oui quand même, pour son sens du spectacle et son éclat presque aveuglant... Je me souviens aussi de Marianela Nunez, au TCE, dans un Corsaire somptueux - un choix pourtant on ne peut plus académique et banal dans le cadre d'un gala - brillant de mille feux elle aussi, transcendée par la scène...

- Au rayon des relatives déceptions - et malheureusement -, Giselle: oui, il y a eu le pas de deux des paysans, le naturel de Laetitia Pujol, l'acte II de Clairemarie Osta, des Albrecht de bon aloi, la Myrtha somptueuse et imparfaite de Marie-Agnès Gillot, devenue si rare... Mais pas de représentation d'anthologie ni d'interprètes absolument idéaux et incontournables sur l'ensemble du ballet... Les Willis attendent toujours leur fiancée morte, leur reine, au pays des Ombres...


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