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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26661
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Posté le: Lun Juin 18, 2007 4:53 pm Sujet du message: Festival de Marseille 2007 (19/06 - 13/07) |
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Les matjes vont-ils remplacer la sardine pour boucher le Vieux port? Comme le signale le Figaro, le Festival de Marseille, qui débute demain, fait la part belle aux compagnies hollandaises, avec notamment le NDT qui tiendra le haut de l'affiche :
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Apolline Quintrand, directrice du Festival de Marseille, a ainsi choisi la carte de l'inédit, en invitant trois compagnies venues de La Haye, Rotterdam et Tilburg. Les 23 et 24 juin, le Nederlands Dans Theater 1 réservera au public de Marseille son unique représentation de l'année en France, avec un programme mixte signé du maître Jiri Kylian et de la chorégraphe canadienne Crystal Pite, nouvelle figure issue du Ballet Frankfurt de William Forsythe.
« Si Jiri Kylian, qui est toujours associé au NDT dont il a fait l'une des plus grandes compagnies de danse actuelle avec un répertoire d'exception, reste sans conteste la figure emblématique de la danse néerlandaise, explique Anders Hellström qui dirige le NDT, la relève, déjà assurée par Paul Lightfoot et Sol Leon, chorégraphes résidents, prend aujourd'hui un véritable essor, car des chorégraphes invités comme Tero Saarinen, Wayne McGregor ou Crystal Pite peuvent confronter les danseurs et le public à de nouvelles écritures. » Après deux pièces mythiques de Jiri Kylian, Wings of Wax (1997) et Falling Angels (1989) sur une partition de Steve Reich, le public pourra le vérifier avec la danse physique et virtuose de Crystal Pite, créée pour 24 danseurs de la compagnie. |
L'article d'Isabelle Danto, dans le Figaro, est ICI
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26661
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Posté le: Sam Juin 30, 2007 11:51 am Sujet du message: |
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Premiers comptes-rendus dans la presse nationale, avec un article publié ce jour dans Le Monde :
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Bonne nouvelle : le chorégraphe britannique Michael Clark, programmé pour la seconde fois par le Festival de Marseille, est de retour et pour de bon cette fois. Depuis sa réapparition en 2002 au Théâtre de Chaillot à Paris après une longue plongée dans la dépression, l'alcool et la drogue (Le Monde du 18 octobre 2001), cette star punk des années 1980, légendaire à force d'excentricités, avait de nouveau disparu des scènes françaises.
Pas d'argent, pas de producteurs. Heureusement, Clark a beaucoup d'amis, artistes de renom, qui se sont mis en quatre pour sauver sa compagnie. En septembre, une vente aux enchères d'oeuvres d'art contemporain a eu lieu à Londres chez Christie's, dont le montant est allé renflouer les caisses de la compagnie de Michael Clark. |
L'article de Rosita Boisseau est ICI
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26661
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Posté le: Lun Juil 02, 2007 9:51 am Sujet du message: |
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Au tour de Libération d'être allé passer le week-end au soleil de la Méditerranée et de nous rapporter ses impressions du Festival de Marseille :
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Alors que Montpellier Danse tire les fils qui mènent ou ramènent à Dominique Bagouet, c’est au 12e festival de Marseille qu’un autre de ses héritiers, Michel Kelemenis, propose une nouvelle création, Pasodoble . Si, dans d’autres pièces, écrites notamment pour le Ballet de l’Opéra de Paris, le Ballet du Grand Théâtre de Genève, ou encore dans Aphorismes géométriques, le chorégraphe marseillais avait tenu l’influence à distance, ici, il la met sous le feu des projecteurs. En traitant de l’univers de la corrida, il crée une espagnolade fantaisiste où l’on retrouve les personnages figurés chers à Bagouet, ainsi que des motifs (bras coudés et poings fermés) pour une ornementation décalée. |
La critique de Marie-Christine Vernay est ICI
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haydn Site Admin
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Posté le: Mer Juil 04, 2007 8:46 am Sujet du message: |
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Après Montpellier, Marseille, Iabelle Danto, du Figaro semble décidée à fuir la pluie parisienne pour écumer les festival du sud-est de la France, où les cieux sont plus cléments :
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Pasodoble de Michel Kelemenis au Festival de Marseille
Pour les vingt ans de sa compagnie installée avenue des Aygalades, à Marseille, Michel Kelemenis, disciple de Dominique Bagouet, vient de créer Pasodoble dans la Cité phocéenne, au Théâtre de la Criée, avec la complicité de Philippe Fénelon, compositeur prolifique passé par la classe d'Olivier Messiaen.
Pièce pour six danseurs et six musiciens de l'ensemble TM + (d'excellents chercheurs de sons électroniques basés à la Maison de la musique de Nanterre), Pasodoble s'inspire de l'univers très normé de la tauromachie et, plus particulièrement, de ce moment où la foule, pour saluer la qualité technique d'un geste, se met à réclamer de la musique. |
L'article du Figaro est ICI
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haydn Site Admin
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Posté le: Mer Juil 04, 2007 8:54 am Sujet du message: |
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Longue présentation, cette fois des festivals de Marseille et de Montpellier, réunis, dans l'Humanité, en en même article de Muriel Steinmetz :
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Le douzième Festival de Marseille continue sur sa lancée sous le signe de la fidélité à certains artistes (3). C’est le cas avec l’invraisemblable chorégraphe britannique Michael Clark, qui propose Mmm…, (Stravinsky Project Part 2). Ce surdoué n’est pas né de la dernière pluie. En prélude à sa version du Sacre du printemps (oeuvre créée, rappelons-le, par Nijinski en 1913), Clark dispose huit danseurs, hommes et femmes, vêtus de costume noir et blanc sur un damier psychédélique en forme de labyrinthe. Sur les sons distordus et saturés des Sex Pistols, les corps - bras, jambes, buste tendus comme des cordes de guitare - se meuvent non pas, comme on pouvait s’y attendre, en mouvements néoclassiques, mais à partir du ventre, voire du sexe. Cette partie médiane de l’anatomie saute aux yeux du public via des ouvertures ménagées dans le tissu. L’exercice, astreignant, exige à la fois raideur musculaire et souplesse. Michael Clark s’est engagé dans la relecture de toute la production des Ballets russes de Diaghilev. La partition de Stravinsky est ici jouée en direct sur deux pianos. Filles et garçons en minijupe de cuir rouge ou brun, on pense au kilt revu et corrigé par un styliste branché, le nez poudré de paillettes, s’élancent ensemble sur la piste agrémentée de miroirs mobiles qui renvoient au public son reflet. On sait que l’oeuvre s’achève sur le sacrifice d’une femme. C’est provocant à outrance, à un point tel qu’à la fin on voit deux danseuses, l’une au visage encadré par une lunette de WC, l’autre avec une moustache carrée sous le nez, une mèche sur le côté, qui s’est fait la tête d’Adolf Hitler ! On ne sait trop au fond qu’en penser mais il y a là-dedans une sorte de rage qu’on n’oublie pas. |
L'article de Muriel Steinmetz est ICI
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