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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Mar Fév 06, 2007 7:49 am Sujet du message: |
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Nous ne serons donc pas d'accord sur tout, Wagneriano.
Juste une précision, comme notre ami Wagneriano est Italien : diffondrai --> diffondere = m'exprimerai
De manière générale, les compositions de la période "néoclassique" de Strawinsky (je parle ici de musique, exclusivement, et non pas de danse) m'ennuyent profondément, à l'exception de quelques chefs d'oeuvres tels Pulcinella, la Symphonie de Psaumes ou The Rake's progress. Je préfère de loin les grands ballets de la période "russe" (Le Sacre du printemps, Pétrouchka, l'Oiseau de feu), autrement inspirés, où les toutes dernières créations, empreintes du sérialisme Webernien).
Mais à chacun ses goûts.
J'ai assisté également à la représentation d'hier, sur laquelle je ne pourrais dire beaucoup plus que ce que j'ai déjà écrit ici, si ce n'est pour souligner l'excellence de Myriam Ould-Braham dans The Vertiginous thrill of exactitude, ainsi que de Muriel Zusperreguy dont j'ai déjà inisisté sur les qualités dans cette chorégraphie. A ce propos, Wagneriano, certes, la musique de Schubert n'a pas été écrite pour servir de support à un ballet, mais la façon dont Forsythe utilise les rythmes tourbillonnants du finale de la 9ème symphonie est assez convaincante. Et, vu que les grands compositeurs d'aujourd'hui semblent se désintéresser de la musique de danse - à la différence de Strawinsky! - à tout prendre, je préfère du bon Schubert que du mauvais Laurie Anderson...
Notons encore une fois à ce propos que, si personnellement je déteste O Zlozony - O Coposite, cela ne semble pas être l'avis du public en général, et ce fut une fois de plus l'ouvrage le plus applaudi de la soirée.
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wagneriano
Inscrit le: 08 Juil 2005 Messages: 213 Localisation: Rome
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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Posté le: Mar Fév 06, 2007 12:20 pm Sujet du message: |
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J’ai moi aussi assisté à deux représentations pour l’instant et vous livre rapidement quelques remarques peut-être en premier lieu pour défendre le Brown que personne ne semble aimer ici.
D’abord, à la fois samedi après midi et lundi soir, les Apollons étaient bien beaux. Vu l’austérité du décor et de la musique, cette splendeur est d’autant plus apparente et je ne peux pas m’empêcher de le souligner.
Pour le reste, deux interprétations complètement différentes et séduisantes de Florian Magneret, Apollon juvénile et généreux alors que celui de Jean-Guillaume Bart incarne la beauté subtile et distante dans laquelle il faudra tout le talent de Marie-Agnès Gillot pour trouver la brèche. Les trois muses, étaient à mon avis d’un point de vue esthétique de groupe plus harmonieusement choisies lundi que samedi et techniquement plus synchro aussi.
Si la musique de Stravinski ne m’a pas gêné sur Apollon, je l’ai trouvé à la limite du supportable sur Agon, d’autant plus qu’elle a de fortes conséquences sur la chorégraphie, pour moi désuète et datée… J’ai un moment pensé à une pub des années 40 pour la santé par le sport… Les costumes rendent les corps des danseurs difformes, les garçons ont des torses démesurés et des petites cannes alors que chez les filles, les cuisses paraissent énormes avec un buste anorexique. On dirait des poupées gonflables. Je reconnais quand même qu’il y a des moments assez impressionnants et une gestion des chorégraphies de groupe très spectaculaire. .
J’ai beaucoup aimé le Forsythe, mieux d’un peu plus loin samedi que de près hier, car l’occupation de l’espace est saisissante, c’est un ballet étourdissant et vraiment à apprécier dans son ensemble. Les costumes sont superbes, notamment l’effet des dessous noirs des tutus fluo est intéressant. De loin, ça ajoute au visuel d’une occupation de l’espace très dense et de près, ça renforce l’impression de rapidité, notamment les justaucorps rouges des messieurs qui jaillissent comme des fusées...
Pour finir par où j’ai failli commencer, j’ai adoré le Brown. Alors peut-être que techniquement, ce n’est pas très recherché, mais la chorégraphie est pour moi très inventive et remplie parfaitement son rôle de création contemporaine. Jusqu’à samedi, je n’avais jamais compris l’engouement de certains pour la musique de Laurie Anderson mais en fait je trouve qu’elle convient parfaitement à la danse, cette rencontre entre Trisha Brown et Laurie Anderson est vraiment parfaite. La voix est un peu perturbante au début, principalement parce que la langue m’est inconnue, mais on l’oublie vite, on se laisse projeter dans une autre atmosphère où les danseurs sont comme en apesanteur. C’est comme un rêve cotonneux où l’on éprouve des soupirs de bien-être devant la nuit étoilée que suggère le décor. Aurélie Dupont est un elfe qui se déplace comme par magie, survole ses partenaires dont on aperçoit parfois à peine les bras qui la soutiennent, les garçons ne sont que douceur et précaution. L’asymétrie des performances est gérée avec harmonie, la chorégraphie s’efface devant l’émotion, les déplacements silencieux ajoutent à l’irréel. J’ai beaucoup aimé l’interaction entre les corps, la façon dont les danseurs se touchent, notamment les garçons. C’est une gestuelle corporelle très sensuelle, des moments rares.
En bref, j’ai très hâte de le revoir avec d’autres danseurs…
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mar Fév 06, 2007 5:21 pm Sujet du message: |
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J'ai assisté à la représentation d'hier soir qui était pour moi la première de cette série. Je ne ferai pas une longue critique, car je pense simplement que je n'étais pas dans l'esprit pour apprécier véritablement le spectacle. J'ai trouvé l'ensemble assez pesant, non pas tant pour les chorégraphies elles-mêmes que pour l'interprétation générale qui en a été donnée.
Jean-Guillaume Bart et Marie-Agnès Gillot sont des danseurs que j'apprécie particulièrement, mais j'avoue n'avoir rien ressenti en regardant cet Apollon, dont les Muses n'étaient pas toujours à l'unisson.
L'interprétation d'Agon était plus intéressante, mais il manquait quelque chose: un élan, un enthousiasme, bref ce quelque chose qui se situe au-delà des pas et du mouvement, même exécutés à la perfection... Manuel Legris, dans le premier Pas de trois, reste pour moi, et de loin, l'interprète le plus convaincant. Je mentionnerai également Agnès Letestu, qui, dans le Pas de deux, montre, une fois de plus, ses grandes qualités dans le répertoire de Balanchine, mais elle tend, par sa présence scénique, à éclipser un peu trop son partenaire Hervé Moreau, pourtant impeccable, et de ce fait le couple paraît déséquilibré.
Le Trisha Brown avait a priori tout pour me déplaire, à commencer par son titre fumeux, ses costumes d'hôpital peu flatteurs, etc, etc..., et pourtant, contre toute attente, j'arrive à aimer ce ballet! Je crois que, plutôt que la chorégraphie elle-même, c'est la bande-son alliée à la vision du ciel étoilé en guise de décor, qui a cet effet hypnotique sur moi. Cela m'a paru quand même un peu long cette fois-ci... J'étais restée sur le souvenir d'une oeuvre très courte. Pour le reste, Trisha Brown qu'on applaudit davantage au Palais Garnier que Balanchine et Forsythe, c'est un peu hallucinant! Signe des temps?...(le genre de formule passe-partout qu'on peut interpréter selon son bon plaisir... )
Je terminerai en évoquant le magnifique ballet de Forsythe, The Vertiginous Thrill of Exactitude. Je suis désolée, mais je n'ai vu qu'une danseuse et c'est Myriam Ould-Braham. En la regardant, j'ai pensé au Mariinsky dans cette même oeuvre, pour la rigueur, la précision, la vitesse, la perfection d'un geste, toujours dans l'excès, qui sait aller au-delà des limites. Je ne peux pas trouver de plus beau compliment. Son interprétation parvient à être différente, et incontestablement plus aboutie, que ce qu'elle faisait l'an dernier dans le même ballet. Il est beau de voir une danseuse douée (mais il y en a tant d'autres, celle-là l'est simplement un peu plus que les autres) se transformer et évoluer au fil des rôles qui lui sont confiés, en se disant qu'elle pourrait devenir par son rayonnement l'une des meilleures danseuses du monde dans les années à venir. En tout cas, elle est celle, la seule peut-être actuellement à Paris, qui nous donne encore envie d'y croire.
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wagneriano
Inscrit le: 08 Juil 2005 Messages: 213 Localisation: Rome
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Mar Fév 06, 2007 7:46 pm Sujet du message: |
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Merci d'éviter des commentaires nominatifs sur le physique des danseurs, ceci afin de prévenir tout dérapage, même s'il n'y avait aucune mauvaise intention.
L'orchestre a énormément travaillé, y compris entre la générale et la première, pour arriver à maîtriser le final de la 9ème symphonie de Schubert, dans le tempo extrêmement rapide demandé par la chorégraphie. Les ricochets aux 1ers violons sont à la limite du jouable à cette vitesse.
Par ailleurs, Agon est d'une très grande difficulté pour tous les pupitres instrumentaux, et l'Ensemble orchestral de Paris, qui n'est pas une formation internationale prestigieuse, a vraiment fait de son mieux pour arriver à offrir une prestation de qualité au public du Palais Garnier, même si tout n'était pas parfait. Et ceux qui ont eu la chance d'assister à la répétition ouverte aux membres de l'AROP le 29 janvier dernier auront pu mesurer le chemin parcouru en une semaine...
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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wagneriano
Inscrit le: 08 Juil 2005 Messages: 213 Localisation: Rome
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Posté le: Jeu Fév 08, 2007 12:38 pm Sujet du message: |
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Citation: |
Merci d'éviter des commentaires nominatifs sur le physique des danseurs, ceci afin de prévenir tout dérapage, même s'il n'y avait aucune mauvaise intention. |
Je suis vraiment navré! Je ne voulais vexer personne.
Citation: |
Par ailleurs, Agon est d'une très grande difficulté pour tous les pupitres instrumentaux, et l'Ensemble orchestral de Paris, qui n'est pas une formation internationale prestigieuse, a vraiment fait de son mieux pour arriver à offrir une prestation de qualité au public du Palais Garnier, même si tout n'était pas parfait. |
Absolument d'accord.
Cela dit, j'ai eu le regret de constater qu'on a coupé l'Allegro du 1er tableau (Naissance d'Apollon), l'un des morceaux les plus fascinants d'Apollon Musagète. En revanche, Agon a été joué dans son integralité.
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005 Messages: 1881
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Posté le: Sam Fév 10, 2007 12:13 pm Sujet du message: |
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Un peu déçue par la représentation d'hier. J'ai beaucoup aimé Nicolas Le riche dans Apollon : danse précise et athlétique. Ainsi que le couple Gillot-Belarbi dans Agon qui s'est taillé un beau succès. J'ai de nouveau remarqué la prestation de Laëtitia Pujol que j'apprécie de plus en plus.
Dans O Composite, sans égaler leurs aînés, Muriel Zusperreguy, Jérémie Bélingard et Yann Bridard n'ont pas démérité. Mais mon ennui a encore été plus ferme pour ma troisième représentation !
The Vertiginous... a été un désastre. Mallory Gaudion et Vincent Chaillet ont une différence de taille trop importante, ce n'était pas très harmonieux. Parmi les filles seule Alice Renavand a bien dansé. Ghyslaine Reichert ne m'a pas convaincue avec, notamment, des mouvements de bras disgracieux.
Dernière édition par Jonquille le Sam Fév 10, 2007 1:15 pm; édité 1 fois |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Sam Fév 10, 2007 12:36 pm Sujet du message: |
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Je n'ai pas encore vu cette distribution. Maintenant, je ne pense pas que Mallory Gaudione et Vincent Chaillet devaient à l'origine danser ensemble. Vincent Chaillet a ou va assurer une partie des remplacements de Stéphane Phavorin, en alternance avec Nicolas Paul.
Je ne sais pas exactement ce que voulait Forsythe, deux danseurs de même taille ou un grand et un petit, puisque cette configuration était prévue dans les distributions, aussi bien l'an passé que pour cette reprise (Stéphane Phavorin associé à Alessio Carbone notamment). Au nombre des trois filles, par exemple, une grande est expressément requise je crois.
Personnellement j'aime beaucoup ce que fait Ghyslaine Reichert, qui a un vrai sens du théâtre, et qui arrive a donner de l'épaisseur même à de tout petits rôles (les fileuses dans la Belle au bois dormant, ou plus récemment la Poupée orientale dans Coppélia). Ne l'ayant pas encore découverte dans la pièce de virtuosité pure que constitue The Vertiginous Thrill of Exactitude, je ne pourrais évidemment me prononcer sur sa prestation, mais la sévérité de votre jugement me surprend, s'agissant d'une danseuse qui m'a rarement déçu.
Enfin, en ce qui concerne Muriel Zusperreguy, Jérémie Bélingard et Yann Bridard, je présume que vous voulez parler d'O Zlozony / O Composite.
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005 Messages: 1881
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Posté le: Sam Fév 10, 2007 12:46 pm Sujet du message: |
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Pardon pour le titre : je l'ai rajouté à mon message !
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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Posté le: Sam Fév 10, 2007 2:49 pm Sujet du message: |
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Dans le Forsythe, je me posais également la raison systématique de cette différence de taille, après quatre distributions différentes, j’en avais conclu que c’était délibéré. On s’y fait, d’ailleurs, j’ai beaucoup apprécié Vincent Chaillet, très impressionnant dans ses sauts bien sûr, puisque très grand et pourtant très vif, cette différence d’autant plus frappante que Mallory Gaudion, pourtant très rapide et tonique, a été hier, un peu trop près de la terre…
Des quatre soirées auxquelles j’ai assistées jusqu’ici, c’était peut-être la moins réussie. Hier, notamment, j’ai trouvé Apollon en petite forme. Je ne reviendrai pas sur Agon, bien qu’il est vrai que Kader Belarbi l’a beaucoup adouci (je ne sais pas si c’est le but) et aussi Benjamin Pech, mutin, m’a bien plu.
Le trio Muriel Zusperreguy- Yann Bridard - Jérémie Bélingard dans O Slozny est excellent mais j’ai préféré la version de mercredi, hier m’a semblé plus heurté. Leur interprétation est complètement différente de celle d’Aurélie Dupont, Manuel Legris et Nicolas Le Riche, mais tout aussi séduisante. D’un point de vue esthétique d’abord, ils sont physiquement plus forts, plus sombres, plus puissants. Cela donne une évolution générale peut-être encore plus impressionnante dans les moments les plus lents lorsqu’ils incorporent une musique assez sombre et pesante, mais aussi plus agressive dans certains, j’ose à peine dire, pas de deux, où il m’a semblé que les mouvements de bras notamment, étaient plus rapides que dans l’autre trio… Bref, c'est bien que les deux distributions soient très expressives et plaisantes dans des styles si différents.
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Déméter
Inscrit le: 17 Mar 2006 Messages: 64
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Posté le: Lun Fév 12, 2007 12:50 am Sujet du message: |
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Rapidement, quelques impressions de la matinée du 11 février.
Je découvrais les quatre pièces présentées et, le moins que l’on puisse dire est que j’en garde des souvenirs contrastés.
Je n’ai pas aimé la première partie. Apollon m’a semblé bien austère. Quant à O zlozony O composite, c’est bien en deçà de ce que j’imaginais : on ne décolle pas des ambiances d’attractions, de type train fantôme ou voyage dans l’espace, que l’on peut trouver dans les gros parcs de loisirs ( effectivement doucereux et hypnotique et c’est fait pour ).
Heureusement, tout change après l’entracte. J’ai globalement apprécié Agon (seule réserve, le manque d'entrain de certains danseurs) et, comme il a été question des costumes, les justaucorps noirs des filles m’ont paru particulièrement élégants : la taille est bien marquée et la féminité mise en valeur. Mais revenons à la danse avec The Vertiginous Trill of Exactitude qui fut le clou de cette matinée. Douze minutes bien trop courtes. Chapeau bas pour les cinq interprètes avec une mention spéciale pour M.Zusperreguy et S.Valastro.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Lun Fév 12, 2007 6:56 pm Sujet du message: |
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Long article d'Isabelle Danto dans le Figaro de ce lundi, consacré à Laurent Hilaire qui fera ses adieux à la scène mercredi prochain :
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Pour ses adieux à la scène, Laurent Hilaire, danseur étoile du Ballet de l'Opéra national de Paris, interprétera Apollon musagète de George Balanchine et Le Chant du compagnon errant de Maurice Béjart. Une soirée exceptionnelle qui raconte le parcours d'un artiste qui a encore beaucoup à dire. On l'attendait dans le rôle d'Albrecht pour une Giselle prometteuse, mais ce sera dans celui d'Apollon, royal, olympien et solaire, qu'il s'en ira, le mercredi prochain. Un chef-d'oeuvre qu'il a beaucoup dansé et dont il confie avoir « immédiatement perçu le sens parce qu'il raconte tellement bien l'apprentissage de ce dur devenir de danseur ». Cette soirée se poursuivra par Le Chant du compagnon errant, créé en 1971 par Rudolf Noureev et Paolo Bortoluzzi, ballet dont Laurent Hilaire fut l'un des interprètes privilégiés en le dansant avec Noureev, et pour lequel il a reçu le benois de la danse en 2004. Comme pour l'hommage rendu à Noureev par l'Opéra de Paris en 2003, c'est avec Manuel Legris qu'il dansera ce duo de Béjart. |
L'article du Figaro est ICI
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F. de l'O.
Inscrit le: 31 Mai 2006 Messages: 38
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