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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22163
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 Posté le: Mar Déc 19, 2006 4:39 pm Sujet du message: Sylvie Guillem au Théâtre des Champs-Elysées |
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Sylvie Guillem sera au Théâtre des Champs-Elysées du 28 décembre au 7 janvier 2007 (à 20 heures, le dimanche 7 janvier à 17 heures) avec Push, quatre courtes pièces conçues pour et avec elle par le chorégraphe britannique Russel Maliphant.
Article et interview dans le Figaro de ce jour: Sylvie Guillem toujours plus haut
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« J'ai aimé chorégraphier Giselle, mais ce n'est pas ma vocation d'être chorégraphe, avoue-t-elle. Et je n'ai pas envie d'inventer une autre façon d'exprimer les choses comme Mats Ek, Jiri Kylian, William Forsythe ou Russel Maliphant le font avec leur propre langage. J' apprends encore énormément avec les autres et j'aime aller vers d'autres styles, d'autres sensibilités, d'autres façons de bouger qui peuvent faire évoluer la chorégraphie. Mais c'est la combinaison du mouvement et de la scène qui pour moi reste explosive », poursuit celle qui aime par-dessus tout le rapport au public.
« Un acte de générosité »
« Danser n'est pas un métier par-dessus la jambe. C'est un acte de générosité même si la scène, qui ne pardonne pas, m'attire et m'inspire toujours une peur panique. Venue à la danse par la gymnastique, je n'ai jamais rêvé d'être une danseuse classique, même si l'exercice, qui tient de la technique et de la tradition, m'a beaucoup amusé », reconnaît celle qui a longtemps joué ce rôle, tout en vivant ce moment, que ce soit à l'Opéra de Paris ou au Royal Ballet de Londres.
« Toutes les compagnies classiques m'ont demandé du classique - le schéma est le même partout - et il m'a fallu éliminer La Bayadère : la cruche sur l'épaule, je l'ai déjà fait ! », ajoute Sylvie Guillem qui, toujours critique et lucide, confie n'avoir plus d'attache nulle part et préfère être là où on ne l'attend pas. « Les deux extrêmes me vont, c'est tout ou rien ! »
Sans renier ses racines - elle vient de danser le deuxième acte du Lac, l'été dernier, et rêve que la danse classique, mieux transmise, puisse être regardée de nos jours comme peut l'être le kabuki au Japon, pays qu'elle affectionne -, Sylvie Guillem adore explorer les rythmes différents imposés par son partenaire Russel Maliphant qui, malgré « un côté confortable et voluptueux », provoquent chez elle de sérieuses douleurs physiques, que ce soit au sol ou en élévation. « Je déteste avoir peur, explique-t-elle. Je suis encore timide, mais j'aime les challenges pour voir jusqu'où je peux aller. Je ne peux pas m'en empêcher. Les projets qui me touchent et où je peux m'aventurer dans l'inconnu m'intéressent, mais sans tomber dans la boulimie ni dans le souci de compétition. Le mouvement, il faut l'inventer ! », rappelle celle que rien n'énerve davantage que le courant actuel de la non-danse ou l'absence d'émotion tient lieu de démarche intellectuelle.
Si se lancer seule et s'inventer autrement n'est pas nouveau pour Sylvie Guillem qui a claqué la porte de l'Opéra de Paris, « une institution où tout est déjà écrit pour vous » : elle n'a jamais planifié sa carrière exceptionnelle. |
Site du Théâtre des Champs-Elysées
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Canari
Inscrit le: 31 Mar 2006
Messages: 94
Localisation: Chartres
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Silk
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 165
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| Posté le: Jeu Déc 21, 2006 12:43 am Sujet du message: |
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Savez vous, Canari, que Garnier, les jours sans représentation, se visite...?
Vous pouvez acheter un billet (7 euros) et vous promener dans les parties ouvertes au public, ou, découvrir celles-ci dans le cadre des visites-conférences organisées le mercredi et le week-end (tous les jours pendant les vacances scolaires).
Pour rêver, en attendant de venir y voir un spectacle bien sur...
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Canari
Inscrit le: 31 Mar 2006
Messages: 94
Localisation: Chartres
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| Posté le: Jeu Déc 21, 2006 10:19 am Sujet du message: |
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Je pense malheureusement que le 28/12, en cette période de fêtes la visite ne sera pas possible pour cause de représentations.
Mais je ne manquerais pas cette visite lors de ma prochaine visite dans la capitale.
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Silk
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 165
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| Posté le: Dim Déc 24, 2006 5:33 pm Sujet du message: |
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J'ai vérifié... Le 28 l'Opéra-Garnier est bien ouvert à la visite mais nous frolons le hors-sujet...
En tout cas, bonne soirée Guillem à vous !
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Azulynn
Inscrit le: 13 Nov 2004
Messages: 659
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| Posté le: Jeu Déc 28, 2006 7:55 pm Sujet du message: |
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Un article de Rosita Boisseau dans Le Monde aujourd'hui, avant la première du spectacle : Sylvie Guillem a élu Russell Maliphant
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Ce duo d'artistes, à première vue insolite, voire improbable, révolutionne la règle du jeu. Une fois n'est pas coutume, l'interprète élit son metteur en scène et non le contraire. Une opportunité que peu de danseurs peuvent s'offrir.
Ce renversement de situation offre une nouvelle perspective au métier d'interprète. "Il y a longtemps que je voulais inventer mon propre mode de fonctionnement, mais j'avais une sorte de devoir vis-à-vis de la danse classique et de son répertoire, confie Sylvie Guillem. Je me devais d'être ce que j'étais, de rester dans ma catégorie. J'ai donc d'abord assumé ce devoir avant d'imaginer autre chose. Par ailleurs, il n'est pas si facile de rencontrer un artiste lorsqu'on a une image aussi forte que moi." (...)
"Même si sa technique est plus terrienne que le classique et semblait un peu loin de moi, j'ai ressenti une affinité immédiate", glisse Guillem qui s'attaque vite à ce mélange chorégraphique impeccablement pesé de contemporain, d'acrobatique capoeira brésilienne équilibrée par une pratique approfondie du yoga et du tai-chi. "Au départ, se retrouver la tête en bas sans trop savoir ce qui va vous arriver, est non seulement dangereux mais effrayant. On se sent maladroit, un peu honteux aussi, mais ça passe vite, constate la danseuse. Ensuite, c'est beaucoup plus facile. La confiance vient en même temps que le plaisir." (...)
"Collaborer avec Russell a totalement modifié le rapport que j'entretiens avec mon partenaire, indique la danseuse. Dans le classique, il y a très peu de liens entre les danseurs lors d'un pas de deux. Il s'agit d'un cheminement parallèle. Avec Russell, l'écoute, l'échange d'énergies, sont indispensables. Comment aimer l'autre ? De quel genre d'amour ? Ce sont les questions que pose sa danse."
La surprise majeure de cette première soirée Maliphant résidait dans la révélation d'une Guillem transparente. Son talent, sa prise de risque sans filet, sa fragilité, faisaient oublier le label Guillem. "J'ai une sensation de grandeur de l'espace que je n'ai jamais eu, affirme-t-elle. Je profite beaucoup plus de l'instant sur scène. Sans analyse, sans regard sur ce qui je suis en train d'exécuter. Je danse dans une sorte de grande insouciance." |
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laurence
Inscrit le: 16 Juin 2006
Messages: 430
Localisation: Paris
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| Posté le: Ven Déc 29, 2006 4:16 pm Sujet du message: |
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Sylvie Guillem et Russell Maliphant sous des lumières de Michael Hulls dans quatre chorégraphies aux noms volontaires
"Solo"avec une musique de Carlos Montoya est une variation qui semble figurer un souvenir:un corps souverain sur un rythme L'inscription précède la lecture avec des oppositions de temps comme une relecture une fulgurance de l'arrêt une recherche paradoxale de courbes et de cassures qui s'enroulent dans une spirale qui cherche à s'approcher...
"Shift"est dansé par Maliphant dont la respiration calme fait naitre des ombres fortes joueuses et sérieuses sur la ligne mélodique et précise du mouvement
"Two"est une exploration sensible et percutante des possibilités envoutantes du corps humain dont chaque extrémité manifeste son indépendance et son autorité C'est une des très belle oeuvre de l'art contemporain... Et dans ce cube de lumière elle exprime une grande liberté d'inspiration et délimite parfaitement le dedans et le dehors de l'esprit humain maitre de son espace et de sa destinée
"Push" frise l'insolence Bicéphale et osmotique l'énergie se libère très loin du centre comme une caresse tendre et tentaculaire...
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kreul
Inscrit le: 22 Avr 2006
Messages: 288
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| Posté le: Sam Déc 30, 2006 12:52 am Sujet du message: |
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A la redécouverte de SOLO, j'ai eu le plaisir de revoir le mouvement. Et uniquement le mouvement. La musique de Montoya n'a de point commun que le temps avec cette chorégraphie, interprétée en toute simplicité par Guillem. Le moment le plus fort de cette soirée avec Push. Guillem est éblouissante.
Suit le solo de Russel. La mouvance du corps est totalement différente, on pourrait croire à l'écriture d'un autre chorégraphe. Mais non, les énergies, les accents ne trompent pas : c'est du Maliphant. Superbe danseur qui m'avait fortement impressionné chez Lloyd Newson (DV8). Beau travail.
TWO : j'ai découvert ce solo à Vaison il y a 2 ans je crois, j'avais été médusé. Revu au TCE et au Sadler's (création de Push), j'ai été beaucoup moins interpellé par le jeu des lumières, du corps et des accents déployés par Guillem. Je me réjouissais de cette soirée parce que je reverrai TWO : étais-je trop prêt de la scène (4è rang ?) ou alors mon ressenti était simplement différent ? C'est un beau travail qui ne m'a pas transporté comme les précédentes fois. J'ai plus apprécié certains accents que j'attendais au détriment de la totalité de la chorégraphie.
PUSH : il me semblait d'après mes impressions du Sadler's que PUSH avait quelques longueurs. A t-il été retravaillé par les deux interprètes/ créateurs ? ou alors tout le travail du "contact" est-il encore plus poussé, plus précis, plus apprécié par les corps ? ces quelques 30minutes ont été merveilleuses. Je pense que Guillem se laisse plus aller dans le "release" et que sa danse n'est que plus belle. Je n'ai pas eu cette impression d'une Guillem qui "écrase" par sa présence scénique et sa gestuelle son partenaire. Au contraire, un total respect de l'un envers l'autre, une osmose des corps, un moment de beauté. Ces "petits riens" qui donnent à la vie un sens.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3627
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| Posté le: Ven Jan 05, 2007 1:45 am Sujet du message: |
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moi au contraire j'ai été très séduit par TWO, le seul moment de la soirée où j'ai eu la vision de la Guillem "en vrai", avec ses miracles de souplesse, de légèreté, d'aérien, de virtuosité, de magie, de charisme.
Pour le reste, j'ai trouvé la soirée très soporifique et sans grand intérêt, notamment SHIFT qui n'apporte rien de plus qu'une simple méditation de moine tibétain comme on en voit dans des dizaines de documentaires télé, pas besoin de s'appeler Maliphant pour ça.
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Canari
Inscrit le: 31 Mar 2006
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Localisation: Chartres
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3627
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| Posté le: Ven Jan 05, 2007 1:57 pm Sujet du message: |
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oui, c'est un peu l'impression que ça m'a donné hier soir : le public ovationne la carrière de celle qu'il aurait tant aimé revoir dans Romeo...
car pour le reste il n'y a pas besoin de s'appeler Sylvie Guillem pour se produire dans ce spectacle somnifère plus proche d'une belle exposition de sculpture contemporaine (très beaux visuels d'ailleurs) que d'un spectacle de danse, même contemporaine...
Ce qui est très frustrant, c'est que du début à la fin du spectacle on voit que S.Guillem a encore tous ses moyens techniques, qu'il n'y a aucune raison qu'elle ne se produise plus dans les grands spectacles de ballet. C'est dommage de s'arrêter à ce stade...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22163
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| Posté le: Ven Jan 05, 2007 3:22 pm Sujet du message: |
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Le dernier numéro de Danser - Télérama propose un long entretien accordé par Sylvie Guillem à l'égérie de l'ami Pierre, Agnès Izrine, et intitulé pompeusement (avouons qu'on est déjà mort de rire  ) "Pourquoi j'ai choisi Russell Maliphant".
Je ne commenterai pas les choix artistiques de Melle Guillem qui la regardent et qui m'indifférent à peu près totalement.
Si l'on veut bien suivre Melle Guillem lorsqu'elle remet en question la transmission actuelle du répertoire classique (bien que je ne sois pas sûre que l'on en fasse la même analyse...), on pourra tout de même s'offusquer, avec la pudibonderie qui nous caractérise (pouf, pouf...), de quelques propos tenus au cours de cet entretien et dont on a comme l'impression qu'ils sont essentiellement destinés à plaire, sinon au lectorat de Danser - Télérama (dont je fais aussi partie), du moins à la journaliste Agnès Izrine, pour laquelle, dès lors qu'il est question de ballet classique, ne sont jamais très loin les chapelets de clichés et poncifs de la bien-pensance récités à la manière d'une litanie, tels que ceux du conservatisme ou de la ringardise, - quand elle ne nous sert pas celui du retour au fascisme et à l'ordre moral - , clichés et poncifs donc, finement symbolisés par les images ô combien originales et percutantes de la poussière et des toiles d'araignées... - vite, sortons tous les aspirateurs et les chiffons pour Agnès! -
| Citation: |
| On croit toujours que je suis une danseuse classique, avec son diadème vissé sur la tête, donc avec une ouverture d'esprit forcément limitée. C'est faux! (rires) |
Personnellement, je ne crois rien du tout..., simplement que c'est pas très sympa pour les "gourdes" qui se contentent de servir le répertoire classique. Encore une fois, il n'est pas question de juger des choix artistiques qu'elle assume parfaitement...
A la question "Dansez-vous encore des ballets classiques?"
| Citation: |
| J'ai dansé l'été dernier le dernier acte du Lac des cygnes. On ne peut pas plus classique! J'ai également fait des Manon et des Juliette l'an dernier. En ce moment, je n'ai pas beaucoup de temps pour revenir au répertoire, car j'ai deux spectacles contemporains qui tournent, donc beaucoup de voyages, un emploi du temps plus que serré et je suis sur un nouveau projet. Cela dit, voilà longtemps que j'en ai éliminé certains, type Bayadère, ce genre de choses, car franchement, je n'en ai plus envie, j'en ai fait le tour. J'y ai pris du plaisir à l'époque, mais aujourd'hui je n'en vois plus que les défauts. |
En effet, Marius Petipa comparé à Russell Maliphant...  
Il y a tout de même de ces facilités chez Proust, don't you think so? 
D'ores et déjà, la phrase de l'année!
Car attention, ce n'est pas de l'humour!
Et dans le même style:
| Citation: |
| J'ai présenté l'an dernier Broken Fall ainsi que le duo et le solo au Japon. Je suis très contente d'avoir pu leur amener autre chose que Le Corsaire ou Don Quichotte dont on les abreuve sous prétexte qu'ils on aimé ça. |
Et c'est là qu'on s'imagine déjà entendre la Izrine lui répliquer quelque chose comme: "oui, Sylvie, comme vous (tu?) avez raison, tous-ces-ballets-poussiéreux-dansés-par-ces-fonctionnaires-soviétiques-de-danseurs-ringards-et-maniérés-du-Mariinsky..."
Pour le reste, c'est pas de ce côté-ci du globe qu'on en est "abreuvés"... 
Evidemment, l'Etoile a réponse à tout et Sophia a mauvais esprit (en plus de l'avoir obtus et fermé) et ne comprend rien à rien...
| Citation: |
| C'est difficile de plaire à tout le monde. [...] Mais les critiques les plus faciles ne sont pas les plus justifiées. [...] Ce que les gens n'ont pas compris, je pense, ce qu'ils n'ont pas vu ou ne savent pas, c'est que mon moteur, c'est la danse, la danse et la scène. La danse ou l'expression corporelle, ou ce que vous voulez. [...] J'ai expérimenté la scène par hasard, je suis entrée dans la danse par hasard. J'ai commencé par le sport, c'est une histoire que tout le monde connaît. Mais je n'ai pas choisi la danse, c'est ça qui fait la différence, différence de vision et d'ouverture d'esprit... |
etc, etc...
On a beau être une idole et avoir le droit de tout dire, on a nous aussi le droit d'être dubitatifs. Pour rester polis...
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003
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Localisation: Paris
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22163
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| Posté le: Sam Jan 06, 2007 1:44 am Sujet du message: |
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Au tour donc de la Rosita Boisseau, - merci Paco!- , dans ses pompes et dans ses oeuvres, ou plutôt tout simplement dans Le Monde, de célèbrer le spectacle de Guillem donné au TCE: Sylvie Guillem relève le défi d'une chorégraphie risquée
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| La sublime bonbonnière du Théâtre des Champs-Elysées sert d'écrin à quatre pièces contemporaines dépouillées : deux solos pour elle, un pour lui et un duo. Il s'agit de petits formats naviguant entre 8, 10, 12 et 32 minutes, sans décor ni costumes. Un régime chorégraphique pesé au milligramme. Une épure qui oppose au spectaculaire le luxe du minimalisme. Il faut s'appeler Guillem et posséder sa stature internationale pour se permettre un pareil défi. |
On apprendra un peu plus loin en quoi consiste le "défi", selon la journaliste du Monde, de celle qui mène une "vie d'artiste 100% boulot" (sic):
| Citation: |
| Le défi de Sylvie Guillem est d'initier un public élevé au classique à une écriture contemporaine plus proche d'une rêverie de la matière que d'une mécanique de haute virtuosité. Ce n'est pas une mince affaire. La danseuse y réussit avec un certain sens de la provocation. |
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