Coppélia : 15/12/2006 - 04/01/2007

[Jonquille]

Donc le couple Carbone/Daniel prévu le 16 en matinée se voit attribuer une soirée ?

[haydn]

Oui, exactement, et ce sont Fanny Fiat et Christophe Duquenne qui assureront normalement la matinée, s'il n'y a pas de nouveaux changements...

[Jonquille]

Eh bien j'aurai la chance de voir les deux couples !

[Nathan]

Bonjour,

avez-vous des informations sur le passeport de demain?

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Nathan

[haydn]

Bienvenue Nathan!

D'après ce que j'ai entendu, il pourrait s'agir de Nolwenn Daniel, Alessio Carbone et Yann Bridard (Swanilda - Frantz - Coppélius) qui interprêteraient le "plein feux", mais c'est sans garantie aucune.

[sophia]

Le dernier état des distributions donné hier par Haydn figure à présent sur le site de l'Opéra.

[Gabrielle]

Y aurait-il quelque nomination en vue, pour cette série de Coppélia ?...

Pour ma part, je vais voir le couple Ould-Braham/Paquette le 23 décembre.

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Une danseuse danse parce que son sang danse dans ses veines...

[haydn]

Je n'en sais rien. Simplement, Gérard Mortier avait indiqué, dans le discours qu'il a fait lors de la remise du Prix Carpeaux à Laura Hecquet, qu'il comptait bien procéder encore à plusieurs nominations d'ici à la fin de son mandat.

On pense ici bien sûr à Myriam Ould-Braham, mais pourquoi pas non plus Iabelle Ciaravola, qui récupère un grand nombre de représentations de Coppélia. Mais il ne s'agit que de supputations, qui n'ont aucun fondement objectif.

[Gabrielle]

Merci pour votre réponse .

Alors on peut s'attendre à tout...

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Une danseuse danse parce que son sang danse dans ses veines...

[Katharine Kanter]

Ne perdons pas espoir pour Vous savez Qui.

Un Miracle est toujours Possible.

[laurence]

Décue par le plein -feux... Chorégraphie très primaire... Les danseurs sont là sans enthousiasme... Isabelle Ciavarola délicate danseuse déploie beaucoup de grace pour sauver qq chose ... Patrice Bart n'a sans doute pas été saisi par la magie des "Contes Fantastiques d'Hoffmann"...

[haydn]

Je vous trouve quand même bien sévère avec la chorégraphie de Patrice Bart, d'autant qu'un "plein feux" n'est pas une représentation. Mais je ne puis porter de jugement sur la démonstration effectuée par Isabelle Ciaravola, Karl Paquette (dont j'ai entendu du bien) et Yann Bridard, puisque je ne pouvais pour des raisons privées être présent à cette séance. Mais plusieurs autres lecteurs de Dansomanie y étaient, et nous attendons avec intérêt de connaitre leurs avis : iront-ils dans votre sens, Laurence, ou seront-ils plus indulgents?

[kreul]

Si après des pleins feux on a envie de voir le spectacle dans les minutes qui suivent, j'avoue que pour Coppélia, ce n'est pas le cas. Il régnait comme une sorte de lassitude dans l'ampithéatre.
Certes, Isabelle a été princière. Mais je m'insurge contre l'attitude du maitre de ballet. Avec un minimun de politesse, lorsqu'on s'adresse à un public, on sort les mains de ses poches. Et regarder sa montre, à peine 10mn après le début du Pleins feux...
Inutile de polimiquer. Je m'attendais à une répétition de solo, pas de deux... non c'était une explication des influences du chorégraphe sur son Coppélia. Ce qui pouvait être un choix judicieux. Seulement, il avait beaucoup de difficultés à convaincre... c'est dommage.

[laurence]

Le plein feux c'est vraiment une excellente idée.
Sans doute celà peut avoir plusieurs formes... mais peut être la première est de voir la façon dont le chorégraphe et les danseurs travaillent ...
Je me souviens de Teshigawara commencant par qq minutes de son travail quotidien: la décontraction progressive du mouvement et la construction progressive d'une gestuelle inhabituelle en appesanteur Je me souviens de Malandain expliquant comment à partir de l'idée se créait la représentation corporelle Et j'avais l'impression que les danseurs trouvaient un certain plaisir à montrer cette part secrète de leur art. Celle qui déclenche chez un jeune public une observation active créatrice de leur propre désir de créer ou simplement de comprendre

[sophia]

A propos du "Pleins Feux" consacré à Coppélia:

Tout d'abord, cela me gêne beaucoup que l'on commence par dire que la chorégraphie d'Arthur Saint-Léon est "superficielle"... C'est tout de même lui le créateur de Coppélia, de même que Marius Petipa est celui, entre autres, de La Belle au bois dormant!!! Qui a jamais prétendu que les livrets des ballets du XIXème siècle étaient du Chateaubriand!! Ce n'est justement pas de la littérature et de mon point de vue, c'est très bien ainsi. Les moyens auxquels a recours le ballet sont autres que ceux de l'écrit et les effets auxquels ils visent sont différents. Notre modernité, qui ignore l'humilité et l'histoire, veut tout confondre, et de mon point de vue là encore, elle a tort.

Le chorégraphe souhaite revenir, semble-t-il, à la nouvelle d'Hoffmann L'Homme au sable dont, il est vrai, la Coppélia traditionnelle est passablement éloignée. Il a également recours à d'autres musiques de Delibes, notamment celle de Lakmé. Pourquoi pas? Mais peut-être aurait-il fallu modifier le titre du ballet de sorte que les choses soient claires pour tout le monde... On ne peut pas se servir impunément d'un héritage... Car il est vrai que dans tout ce que j'ai vu et entendu, j'ai eu du mal à retrouver quoi que ce soit de la Coppélia traditionnelle, sinon, rechorégraphiés par Patrice Bart, le passage de la poupée mécanique qu'a dansé Isabelle Ciaravola et une danse de caractère interprétée par Karl Paquette.

Le reste de la chorégraphie m'a semblé, désolée de le dire, d'une assez grande platitude. Les pas, les mouvements, les portés sont extrêmement complexes, à l'image du livret et des caractères revisités par Patrice Bart, et l'ensemble n'est pas forcément d'une fluidité et d'une beauté à couper le souffle.

Alors, oui, j'irai voir Coppélia, notamment pour toutes les danseuses que nous aimons qui y sont distribuées et que nous n'avons pas l'habitude de voir dans les premiers rôles (dommage quand même pour Clairemarie Osta, that's life!), mais j'avoue que pour l'instant je ne suis pas très enthousiaste face à la chorégraphie proposée et à la complexité un peu vaine de l'intrigue.