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Pami
Inscrit le: 03 Fév 2004 Messages: 161
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
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Posté le: Mer Avr 21, 2004 10:32 pm Sujet du message: |
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Je vais me consacrer d'ici peu a une discographie des musiques de ballet! En attendent, quelques pistes (enregistrements disponibles en CD):
Petrouchka , par la Philharmonie Tchèque, dir. Karel Ancerl (Supraphon)
Le Sacre du Printemps, par le London Symphony Orchestra, dir. Pierre Monteux (Decca)
L'Oiseau de feu, par le Boston Symphony Orchestra, dir. Seiji Ozawa (Emi)
Le Mandarin merveilleux, par le Concertgebouw Orkest Amsterdam, dir. Antal Dorati (Philips)
Le Mandarin merveilleux, par l'Orchestre Symphonique de la Radio de Budapest, dir. Janos Ferencik (Hungaroton)
Le Lac des cygnes par l'Orchestre d'Etat de l'Urss, dir. Evgueny Svetlanov (BMG / Melodya)
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haydn Site Admin
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suzy
Inscrit le: 31 Déc 2003 Messages: 190 Localisation: liers belgique
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
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Posté le: Jeu Avr 22, 2004 10:19 am Sujet du message: |
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Ce sont des versions que je considère bonnes du point de vue musical. Maitenant, il n'existe malheureusement aucune version vraiment complète de Giselle, et tout les enregistrements cités (même les bons) ont subit des coupures ou des modifications plus ou moins significatives dans l'orchestration. La plus proche de ce qu'a écrit Adam est sans doute celle de Neville Marriner. Maintenant, pour ce qui est d'être "dansable", là, je ne me prononcerai pas. L'amie Aurélie est plus compétente que moi sur cette question là!
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1476 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Avr 22, 2004 2:45 pm Sujet du message: Richard Bonynge |
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Est-ce que Richard Bonynge n'a pas fait enregistrer une version restaurée de 'Giselle' il y a une dizaine d'années ?
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
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Posté le: Lun Avr 26, 2004 11:33 am Sujet du message: |
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"Toute la partition", c'est peut-être exagéré, mais Aurélie à raison, c'est de loin là plus complète. Mais les flonflons de la direction Bonynge m'exaspèrent tellement...
Reconstituer la musique de Giselle dans son intégralité est un vrai casse-tête. En effet, l'autographe d'Adam est perdu. En 1842, Antoine Titus avait monté l'ouvrage au Bolchoï de Saint-Pétersbourg (ne pas confondre avec l'établissement éponyme de Moscou), puis Petipa et Perrot, respectivement en 1850 et 1851 ; il est possible que la partition ait, à l'une de ces trois occasion, été expédiée en Russie, et n'en soit jamais revenu. Peut-être un jour des musicologues la retrouveront-ils au font d'une bibliothèque!
En attendant ce miracle improbable, le document le plus complet qui existe est une copie manuscrite conservée à la Bibliothèque de l'Opéra de Paris. C'est sur elle (avec quelques modifications introduites par le chef d'oechestre) que se fonde la version Bonynge de 1986. Le problème est qu'elle porte les stygmates des coupures et altérations réalisées pour les reprises de 1856 et 1868, et qu'il est difficile de retrouver vraiment l'état original de l'ouvrage. Après 1868, Giselle sort du répertoire de l'Opéra de Paris, pour n'y revenir qu'en 1924, dans la fameuse production de Nicolas Sergueiev, avec les décors d'Alexandre Benois toujours utilisés aujourd'hui dans la chorégraphie Bart-Polyakov. A cette occasion, la partition est de nouveau remaniée et partiellement réorchestrée par Henri Busser. C'est également cette partition (avec de nouvelles coupures et interpolations, variables d'une reprise à l'autre, selon le chef d'orchestre) qui sert encore aujourd'hui à l'Opéra de Paris.
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haydn Site Admin
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Posté le: Lun Avr 26, 2004 12:56 pm Sujet du message: |
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Pour Cendrillon, de Prokofiev, là, il y a une discographie abondante, avec quelques très bonnes versions :
Orchestre Symphonique de la Radio de l'Urss, dir. Guennadi Rojdestvenski (paru sous plusieurs labels)
Orchestre National de Russie, dir. Mikhail Petnev (Deutsche Grammophon)
Une version correcte (plusieurs rééditions) :
London Symphony Orchestra, dir. André Prévin (Emi)
A fuir :
Cleveland Symphony Orchestra, dir. Vladimir Ashkenazy (Decca /London, plusieurs rééditions)

Dernière édition par haydn le Mar Avr 27, 2004 12:05 am; édité 2 fois |
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Erda
Inscrit le: 12 Jan 2004 Messages: 33
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Pami
Inscrit le: 03 Fév 2004 Messages: 161
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Posté le: Mer Avr 28, 2004 7:56 am Sujet du message: |
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Je suis absolument ravie de vos commentaires et vous en remercie infiniment.
Internet a vraiment révolutionné les moyens de communication et c’est un aspect positif des nouvelles technologies qui m’enthousiasme particulièrement. Car au Japon, pour un expatrié, à moins d’être expert en langues orientales, il est très difficile d’obtenir des informations. Alors chapeaux bas aux administrateurs pour la qualité de leur forum et au généreux Haydn qui n’hésite pas à partager ses connaissances approfondies de l’histoire de la danse.
Et pour répondre à Aurélie, j’ai volontairement posé une question vague pour recueillir le plus d’avis possibles. Mais en ce qui me concerne, ne pratiquant pas la danse, je m’intéresse plus à la qualité musicale d’une version, si possible la plus fidèle aux intentions de l'auteur… Remarquez que vous avez tout à fait raison de faire la distinction entre ce qui est dansable ou ne l’est pas. D’ailleurs ce serait intéressant de savoir dans quelle mesure les compositeurs, lorsqu’ils créent une musique de ballet, ont conscience de cette problématique?
Enfin, je souhaiterais avoir votre opinion sur les différentes versions musicales de « Casse-Noisette » ? Merci d’avance.

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haydn Site Admin
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Posté le: Jeu Avr 29, 2004 10:36 am Sujet du message: |
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Pour Casse-Noisette, Pami, vous êtes des privilégiés au Japon, en effet, deux merveilles ne sont disponibles que chez vous, Melodyia / BMG les ayant retiré (provisiorement on l'espère...) des autres catalogues internationaux :
Orchestre philharmonique de Leningrad, dir. Evgueni Mravinsky (Melodya). Attention, ce qui est distribué en Europe sous les labels Deutsche Grammophon et Philips n'est que la suite d'orchestre op. 71, et pas le ballet complet!
Orchestre d'Etat de l'URSS, dir Evgueni Svetlanov (Melodya)
Dans les versions russes récentes et assez facilement accessibles partout, il y a celle, plus policée que les deux précédentes, de Valery Gergiev, et qui est vendue à moins de 10 € (en Yens, je sais pas )
Orchestre du Kirov, dir. Valery Gergiev (Philips)
Et il y a aussi l'excellent enregistrement de Seiji Ozawa, vendue quant à lui fort cher (en Europe du moins)... :
Boston Symphony Orchestra, dir. Seiji Ozawa (Deutsche Grammophon)
Je ne saurais trop vous recommander de fuir toutes les versions purement américaines de Casse-Noisette, c'est à dire les Bernstein, Slatkine, Ormandy et autres Stokowsky (encore que dans ce dernier cas on va tellement loin dans la vulgarité et le mauvais goût que cela en redevient presque intéressant pour se constituer un petit "musée des horreurs"...).
En outsider, il y a encore la version Dorati chez Philips, avec le Concertgbouw d'Amsterdam, couplée avec des extrais de la Belle au bois dormant (London Symphony Orchestra, dir. Anatoli Fistoulari) :
L'intérêt de ce double album à prix réduit est de permettre d'apprécier l'art de chefs d'orchestre qui ont tout les deux commencé par faire carrière en tant directeurs de musique de ballet, et de surcroît au même endroit : Monte Carlo, où aussi bien Anatoli Fistoulari qu'Antal Dorati ont officié dans les années 1930 comme accompagnateurs des Ballets Russes.
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haydn Site Admin
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Posté le: Ven Avr 30, 2004 12:08 am Sujet du message: |
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Pour la Belle au bois dormant, là, il y a l'embarras du choix avec pas mal de très bonnes versions (seul inconvénient, il y a souvent des coupures, et celui qui en fait le moins, c'est le terrible... Bonynge!)
Orchestre d'Etat de l'URSS, dir. Evgueni Svetlanov (Melodyia / BMG)
Orchestre du Kirov de Saint-Petersbourg, dir. Valery Gergiev (Philips)
Orchestre d'Etat de Russie, dir. Mikhail Pletnev (Deutsche Grammophon)
Orchestre philharmonique de Leningrad, dir. Viktor Fedotov (Audiophile)
BBC Symphony Orchestra, dir Guennadi Rojdestvensky (BBC)
Concertgebouw Orkest Amsterdam, dir. Antal Dorati (Philips)
Pour mémoire :
National Philharmonic Orchestra, dir. Richard Bonynge (Decca)
London Symphony Orchestra, dir. André Prévin (EMI)
(L'enregistrement - pas fameux - était jusqu'a présent disponible seulement en coffret avec le Lac des cygnes et Casse-Noisette. Il sera disponible séparément à partir du 24 mai à 10 € les 2 disques).
A fuir comme d'habitude Stokowski, Ormandy & Co.
Stokovsky a d'ailleurs tellement monté le diapason de l'Orchestre de Philadelphie pour rendre la chose plus clinquante, qu'on a l'impression que tout est transposé un demi-ton au-dessus. C'est franchement immonde, et c'est à se demander comment un tel imposteur, qui a passé sa vie à saccager la musique des autres, a pu devenir une star internationale de la baguette. Enfin, cela prouve qu'il y a 50 ans déjà, la puissance des médias pouvait faire beaucoup pour une carrière, et que ce n'est pas seulement une tare du monde d'aujourd'hui...
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